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Le nouveau plan-cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable (UNSDCF) vient d’être présenté conjointement par le Système des Nations unies (SNU) et le ministère de l’Economie et des Finances, hier à Anosy. S’élevant à hauteur de 423 millions de dollars, ce plan cadre de coopération se veut être représentatif du renouvellement de l’engagement du SNU en faveur de la Grande île en matière d’atteinte des objectifs de développement durable en visant notamment à reconstruire le pays au mieux sur le plan de la relance post-padémie de Covid-19.
Se construisant autour d’une série de défis cruciaux au développement durable de Madagascar, l’UNSDCF 2021 s’inspire des résultats d’une large consultation nationale et se base sur les avantages comparatifs du SNU. Selon Issa Sanogo, coordonnateur résident des Nations unies, «  ce nouveau plan-cadre de coopération, s’articule autour de quatre priorités stratégiques, à ne citer que le renforcement de la bonne gouvernance, l’Etat de droit et la sécurité. Sans parler du développement du capital humain en impulsant la productivité du travail et la création d’emplois productifs pour des revenus décents et une économie compétitive ».
Par ailleurs, le plan présenté hier ambitionne aussi de renforcer la gestion durable ainsi que la résilience inclusive de l’environnement. Pour le moment, 42 % de la valeur totale de la coopération sont déjà acquis. Le reste suivra selon l’atteinte des objectifs que se fixera la Grande île en matière d’Objectifs de développement durable (ODD). « Nous osons espérer que, grâce à cet appui, la population malagasy, en particulier les plus démunis, commenceront à ressentir une amélioration de leurs conditions de vie » s’enthousiasme Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Economie et des Finances, lors de son allocution d’ouverture. Une façon pour cette dernière de réaffirmer l’engagement du Gouvernement pour la mise en œuvre de l’UNSDCF, en soulignant l’importance des interventions des agences onusiennes œuvrant à Madagascar dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
Le document de l’UNSDCF établit un pont entre la nécessité d’atteindre les Objectifs du développement durable dans la décennie d’action vers 2030 et l’impératif de l’engagement à reconstruire en mieux la période post-pandémie de Covid-19. Dans ses orientations, ses contenus et sa mise en œuvre, le plan-cadre de coopération pour le développement durable reflète et opérationnalise les grands principes de la réforme initiée par les Nations unies. Sa mise en œuvre s’appuiera sur un ensemble des principes d’opérationnalisation, dans une logique d’alignement aux priorités nationales. Il se concrétisera à travers les plans de travail conjoints, les programmes et projets des agences, en collaboration avec le Gouvernement, les différents ministères, les parties prenantes et les autres partenaires techniques et financiers.
Hary Rakoto





Souvent stigmatisés ou exclus de la société. L’inclusion des personnes handicapées, dont les jeunes, reste un défi de taille à Madagascar. L’intégration de leur inclusion dans tous les projets de développement et les programmations est ainsi envisagée. « Les jeunes handicapés devraient être considérés tant dans l’employabilité, la protection, la santé de la reproduction, etc. afin de contribuer à leur autonomisation », avance Noro Haingo Rakotoseheno, Directeur général de la jeunesse auprès du ministère de tutelle. Pour ce faire, la disponibilité des chiffres sur le handicap reste le premier challenge à relever, d’autant plus que le taux de prévalence, inscrit dans le recensement général de la population et de l’habitat ou « RGPH 3 », s’avère erroné.
Pour sa part, « Humanité et inclusion » (HI) réalise plusieurs projets touchant les jeunes, à en croire Vincent Dalonneau, Directeur du programme. Celui sur la prévention et la détection précoce du handicap, mis en œuvre dans les Régions d’Atsimo -Andrefana, Atsinanana et DIANA. Ce projet consiste à accompagner les services médicaux publics à fournir des prestations inclusives pour prendre en compte la diversité des personnes à besoins spécifiques. Ils devront également faire les liens entre les systèmes de santé néonatale et les spécialistes de la réadaptation fonctionnelle. Quant au projet sur la santé mentale mis en œuvre dans la Région de Boeny, le problème d’addiction des adolescents et des jeunes est au centre des préoccupations, pour une jeunesse saine. Quant à l’éducation inclusive dans le secteur primaire, mise en œuvre par HI depuis 1999, un nouveau projet sur le continuum éducatif primaire- secondaire- formation pro, touchant davantage les jeunes, est réalisé depuis 4 ans dans la Région d’Atsinanana. Aussi, un dispositif axé sur l’innovation de la formation professionnelle y est adopté, ciblant notamment les jeunes handicapés du milieu rural.
A noter que 30 employés du ministère de la Jeunesse et des Sports, représentants les directions et services, ont participé à l’atelier de formation dispensé par HI, mercredi dernier à la salle de conférence du Palais des Sports Mahamasina. Le but étant d’engager ces responsables à rendre inclusif le maximum de services au profit des jeunes.
Patricia Ramavonirina


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Agenda du week-end


Vendredi
Tovo J’Hay
Ce soir, les retrouvailles avec monsieur « poetic lover » sentiront sûrement la nostalgie. L’objectif est de faire revivre les beaux moments du passé durant quelques tours d’horloge. Ainsi, avec Tovo J’hay, l’ambiance promet d’être chaude et le chanteur lui-même s’est dit fin prêt à passer un moment  inoubliable  avec ses fans. De nombreuses chansons seront au menu durant cette soirée, allant de « Teny mamy », « Tia Tokoa » jusqu’au « Angolanao ». Bref, que des chansons d’amour comme les groupies les aiment. Des séquences acoustiques vont être également mises en exergue pour mieux fredonner à cœur avec le public, mais des rythmes pour le faire vibrer ne seront pas non plus négligés. Rendez-vous au Piment Café ce soir à 21h.

Erick Manana
Pour son retour, Erick Manana retrouvera son public ce soir au Ccesca Antanimena à partir de 19h. « Feo tokana, Gitara iray », tel est l’intitulé du show choisi par le chanteur pour ce come-back. Après deux années d’abscence, l’artiste revient dans la Capitale dans une version en concert assis. Il chantera avec son public le meilleur de son répertoire, l’un des plus appréciés du monde de la musique depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui, notamment avec les morceaux comme « Razilinà », « Tsy ferana ». Avec ce grand compositeur, que ce soit dans une grande ou petite salle, Erick Manana est toujours enchanté à chaque fois d’entendre son public connaître par cœur les paroles de ses chansons. Demain samedi 13, une autre soirée est prévue au Rilatsio Buffet, By-Pass à partir de 21h. Erick Manana y retrouvera ses camarades de scène Lôlô sy ny Tariny et Feo Gasy. Et enfin, le 14 novembre, il tiendra un atelier auprès des apprentis du CSM à Isoraka. Trois rendez-vous  pour se ressourcer et partager un moment de convivialité et de partage avec ce grand artiste.

Kabôsy Spirit
Pour les adulateurs de la musique du terroir, le groupe Kabôsy Spirit sera de nouveau sur scène à la Teinturerie Ampasanimalo, ce soir à partir de 19h 30. Un concert exceptionnel avec un groupe de musiciens les plus créatifs de la Grande île. Une soirée inhabituelle où Kabôsy Spirit fera revivre ses plus beaux morceaux inclus dans son album « Tonga mamangy ». Le groupe va casser les codes musicaux avec ses titres phares comme « Asio resaka », « Kila olo » ou encore « Mifatotra ».

Samoela
Un vendredi joli animé par une formation qu’on ne présente plus en matière d’animation. Depuis sa présence dans le showbiz tant sur le plan national qu’international, Samoëla reste une grande référence dans le milieu des chansons à texte. Classé dans le rang des auteurs-compositeurs et interprètes de haut niveau, il excelle aussi dans son statut de musicien polyvalent. Souvent armé de sa guitare et de son « kabôsy », ses deux instruments de prédilection, Samoëla sait comment donner plaisir à ses fans. Pour un vendredi animé, rendez-vous au Noor Tower, Ambohitrarahaba à 20h.

Kenny & Kifr
Un show à marquer dans un agenda car ces deux jeunes hommes sont des chanteurs très exceptionnels qu’il faut suivre de près. Quand Kenny et Kifr partagent la même scène, une soirée explosive est attendue. Cette fois-ci, ce sera au Jao’s Pub Ambohipo. Rendez-vous donc ce soir avec ces deux jeunes artistes de la musique actuelle pour éventuellement chauffer les noctambules. En tout cas, une chose est sûre : avec cette affiche, ceux qui viennent de passer une semaine chargée prendront le temps pour s’amuser et se déstresser.

Kiaka
Après une série de concerts à l’extérieur de la ville des milles, le groupe Kiaka et de retour pour satisfaire ses fans d’Antananarivo, surtout ceux résidant du côté de l’aéroport. Effectivement, le groupe sera en concert à l’hôtel Les Cygnes à Ivato, ce soir à partir de 21h. Nini et son équipe vont aligner leurs titres les plus connus durant quelques tours d’horloge. De « Rovako » à « Atolotro anao », en passant par « Rock’n roll namako » ou encore « Nofy », la jeunesse des années 90 va avoir droit à une soirée des plus enflammées.

Mbola Talenta & Rondro
Mbola Talenta avec sa guitare va encore entamer une soirée au Frichti, Nanisana à partir de 20h. Il sera accompagné de la chanteuse Rondro. Ensemble, ils vont reprendre quelques répertoires du genre folk malagasy mais interprèteront également des titres que Rondro affectionne particulièrement. Le public aura droit à des « kalon’ny fahiny », du jazz, de la musique country,… La monotonie, certainement, ne sera pas au rendez-vous.

« Tenaben’ny boky »
Il n’est pas encore tard de visiter la foire « Tsenaben’ny boky » pour ceux qui ont raté l’ouverture de l’événement, mardi dernier. En effet, la manifestation se poursuit et ne se terminera que ce samedi 13 novembre dans la grande cour de la Bibliothèque nationale, Anosy. Une multitude de livres attendent les visiteurs, entre autres des livres pour la jeunesse, romans, BD et bouquins pour enfants, que ce soient en langue malagasy ou en français… tout cela à moindre coût. Sans oublier la présence de plusieurs écrivains très célèbres qui viendront partager envers les amoureux des livres leurs expériences dans le domaine de l’écriture.


Samedi
Festival du rire
Après quatre jours d’amusement, le festival du rire « Jôkôsô » se clôturera demain au centre culturel malagasy (IKM), Antsahavola. Au programme, dans la matinée aura lieu la restitution des ateliers qui sera animée par Miranto Godar, Dera Valisoa, Tsik’Mehy, Vatosoa Rakoto, Onitriniaina, Enjana Vitika Tsopo. Au cours de l’après-midi, l’Ivokolo Analakely accueillera les humoristes tels que Raytra Belaw’yck, Gothlieb, Riri & Aldini, Costa Misely, César Legrand, Aina Maharavo, Ahorim, Hery & Doda, Finengo Mahasaky, Zina Rabedaoro pour la clôture officielle des festivités.

Silo
Ses fans avaient l’habitude de retrouver Silo tous les vendredis 13. Par contre, cette fois-ci, la treizième journée du mois sera un samedi. Mais cela ne changera rien car avec Silo, on s’attend toujours à beaucoup de surprises. Avec ce multi-instrumentiste, les évènements se suivent mais ne se ressemblent jamais. Quand Silo se retrouve aux commandes, les tubes, même les plus connus, retrouvent toujours une nouvelle jeunesse et sont revisités de manière originale et singulière. Il fait, à travers sa prestation, voyager le public dans un monde musical inédit. Demain soir, il va encore démontrer son talent de musicien hors pair au sous-sol du No Comment Bar, Isoraka à partir de 20h.



Les missions de Rothschild & Co se concentreront sur le conseil et la proposition. Toutes les décisions à prendre reviennent à l’Etat central. Ce sont les précisions de la direction communication du ministère de l’Economie et des Finances hier en conférence de presse. Le réseau et les compétences de cette holding financière ont dicté le choix de l’Etat malagasy de recourir à Rothschild & Co. Selon les explications, dans un secteur en perpétuelle évolution comme celui de la Finance, Madagascar se doit de suivre la tendance, d’où le choix de recourir à ce leader dans le domaine du conseil financier.
En outre, le partenariat avec ce cabinet étranger n’aura aucun impact sur les caisses de l’Etat et n’empiètera pas sur la souveraineté nationale du pays. Des précisions qui interviennent au lendemain de l’approbation en Conseil des ministres du choix de Rothschild & Co comme « conseiller financier de la République de Madagascar ».
Une nouvelle largement relayée et discutée dans la sphère politique et économique malagasy. Certains détracteurs du pouvoir d’émettre à cet égard des réserves sur la souveraineté du pays, raison sans doute de la mise au point du ministère de l’Economie et des Finances. Et de souligner à cette occasion que le recours à l’aide de conseillers financiers est une pratique commune sous d’autres cieux.
Madagascar n’est pas le premier pays à s’offrir les services de conseillers financiers. Des pays européens et africains notamment la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Niger ou le Rwanda, et d’autres, ont à un moment donné eu recours à Rothschild & Co, ou à d’autres conseillers financiers. Dans la même veine, le Gouvernement serbe s’était adjoint les services de l’ancien président du FMI, Dominique Strauss-Kahn en tant que conseiller officiel du Gouvernement.
Certains analystes, eux, ont salué une bonne initiative de la part de l’Etat malagasy, pour peu que les conseils et propositions du conseiller soient mis en œuvre par les dirigeants du pays. Et de souligner par ailleurs que Rothschild & Co est un groupe international leader dans le domaine du conseil financier indépendant aux Gouvernements et entreprises publiques.
Rothschild & Co apportera ses conseils à la préparation de l’accès aux marchés financiers internationaux pour la République de Madagascar, ainsi que la notation inaugurale du pays et l’amélioration des indicateurs de compétitivité de Madagascar. Selon le compte rendu du Conseil des ministres, le cabinet apportera aussi ses compétences dans le refinancement de la structure du capital d’Air Madagascar et la recherche éventuelle de nouveaux investisseurs, en fonds propres et / ou en dette et dans la mobilisation de financements pour les projets prioritaires du plan Emergence Madagascar.
En matière de structuration de financements, sa forte expérience sera utile pour définir des stratégies de financement adaptées pour Madagascar en l’accompagnant à toutes les étapes des transactions financières. La durée du mandat proposée par « Rothschild & Co » est de quinze mois renouvelable et prend effet le 15 novembre 2021 au 15 février 2023.
La rédaction

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Seriez-vous là ?

La France a honoré, hier le 11 novembre, le souvenir des héros de la Première Guerre 14-18. Partie prenante d’un conflit qui ne devrait durer que quelques jours sinon quelques mois, la France s’engage corps et âme.
La triple entente (Angleterre, Russie et France), d’un côté et l’axe Rome-Berlin, de l’autre, s’affrontent dans un conflit militaire sans frontières, à l’époque, faisant au total 18,6 millions de victimes dont 8 millions de civils. La guerre embrase toute l’Europe jusque dans les pays n’ayant aucun lien au motif du conflit à savoir les pays colonisés. Ce qui, d’ailleurs, justifie le qualificatif de « Guerre mondiale ».
Les métropoles européennes, puissances coloniales, se sentant débordées par l’évolution surprise de la guerre, paniquent. Elles n’hésitent pas à faire appel au service des indigènes. L’enrôlement des jeunes ou des personnes valides dans les colonies s’organisent et ce, évidemment, pour renforcer en nombre les troupes sur les fronts. Les Malagasy n’y échappent pas. Les contributions des soldats noirs, à travers les célèbres bataillons, ont pesé beaucoup sur l’aboutissement de la guerre entrainant la déroute des ennemis.
La date du 11 novembre 1918 est à marquer d’une pierre blanche du fait que ce fut le point de départ d’une paix qui sera entièrement effective le 28 juin 1919 par l’ « Accord de Versailles » mettant un point final à ce grand conflit dit de « Première Guerre mondiale ».
En effet, ce jour du 11 novembre a été signé l’armistice entre les belligérants, la triple entente d’une part et les Allemands de l’autre. Une date très importante pour des pays comme la France qui a failli perdre sa souveraineté en tant que Nation. Une date importante aussi dans la mesure où les pays colonisés ont contribué à « sauver » la mère-patrie. A noter que des milliers d’Africains (francophones) se portèrent volontaires pour épauler la France à se débarrasser de ses ennemis.
La décision d’aligner la date du 11 novembre au rang des « jours fériés » s’inscrit dans l’ordre normal et légitime des choses. Et les autorités ne manquent pas de rappeler, en ce jour du 11 novembre, aux générations présentes le rôle crucial des héros de la guerre.
Le Président Macron ne voulait point déroger à la règle. Dans la journée d’hier, 11 novembre, le locataire de l’Elysée de rappeler solennellement dans son discours « Serions-nous là sans le concours courageux d’untel ou d’une telle   ? » La question se cadre légitimement avec la détermination des combattants à en finir avec les ennemis. On peut citer entre autres de ces héros d’un certain Albert Séverin Roche, les « poilus » et d’autres ! Ils ont été là pour sauver la France, leur patrie. Et le Président français tenait à les rendre hommage, sentiment de redevabilité oblige.
La France et les Français seriez-vous là sans la participation concrète des soldats africains qui étaient « enrôlés » pour la cause de la mère-patrie ? La France et les Français seriez-vous là sans le sang versé par les jeunes du continent noir ? Seriez-vous là, sans le courage des soldats malagasy qui, laissant épouses et enfants, battaient comme des fous pour que leur pays colonisateur soit émancipé ? Il faut avoir le courage et l’honnêteté de le rappeler souvent quand même, quitte à l’ancrer à jamais dans l’esprit des citoyens français.
Ndrianaivo


La situation se répète. De longues queues auprès des bornes-fontaines. Des coupures d’eau à n’en plus finir. Les camions citernes font des allers-retours. Comme l’année dernière, presque à la même période, la ville de Fianarantsoa se retrouve une fois de plus privée d’eau. Depuis plusieurs jours, pour ne pas dire des semaines, les abonnés de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) de cette ville souffrent de la raréfaction de l’eau. Le lac d’Antarabiby, principale source d’eau potable de la Région, est complètement asséché. Face à ce problème, la JIRAMA en collaboration avec le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène et la Direction générale de la Météorologie, ont prévu de faire recours aux pluies provoquées pour les trois prochains jours. « Face au tarissement du lac d’Antarabiby, nous avons déployé diverses solutions pour limiter les impacts sur la population. Cinq camions citernes d’une capacité respective de 80 m3 ont été envoyés pour assurer l’approvisionnement en eau de la Région. Avec la JIRAMA, nous avons également installé 25 bonbonnes d’eau dans les différents quartiers de la ville. Ces solutions sont encore loin d’être suffisantes, d’où le recours aux pluies provoquées », explique Ladislas Adrien Rakotondrazaka, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, hier à l’aéroport international d’Antananarivo. « Etant donné que les solutions mises en place n’ont pas permis de combler le gap de 2 500 m3, si en temps normal la production atteint les 10 000 m3, les pluies provoquées sont la solution la plus évidente. Cette mesure a notamment été étudiée avec la Direction générale de la Météorologie depuis le mois d’août. Ce n’est que maintenant que toutes les conditions requises sont donc réunies », renchérit Rivo Radanielina, directeur général par intérim de la JIRAMA.
Ces pluies provoquées ont donc commencé hier, et continueront aujourd’hui et demain. « Ce qui est sûr, c’est qu’après le lancement des procédures, les pluies tomberont sur Fianarantsoa. Toutefois, nous ne pouvons pas définir leur quantité. De plus, nous ne pouvons pas prévoir si ces pluies suffiront à remplir le lac d’Antarabiby. Dans tous les cas, la période des fortes pluies ne devrait plus tarder », détaille Tatiana Andry Harivelo, directrice du service des recherches hydrométéorologiques.
Cependant, les pluies provoquées ne sont qu’une solution à court terme. Sur le long terme, d’autres infrastructures sont déjà en cours de réalisation dans l’objectif de purifier l’eau d’Ankidona, entres autres à travers la construction d’un barrage au niveau de la rivière de Matsiatra. « Toutes ces réalisations sont indissociables de la préservation de notre environnement. Nous ne pouvons pas accuser incessamment le changement climatique, nous avons également notre part de responsabilité », rappelle le ministre. A noter que Fianarantsoa ne sera pas la seule à bénéficier de ce renforcement d’infrastructures, sachant qu’un budget de 5 milliards d’ariary y sera dédié. Pour le cas d’Antananarivo par exemple, plus d’une vingtaine de quartiers subissent encore des problèmes d’approvisionnement en eau à l’heure actuelle. Cependant, l’éventualité de faire recours aux pluies provoquées pour la Capitale est encore en cours d’étude. 
Rova Randria

Moins de 1% de la population totale. Le dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 3) de 2018 rapporte que la Grande île enregistre 150 000 personnes handicapées. Ces statistiques représentent 0,6% de la population totale. « Nous regrettons le chiffre de 0,6% de la population à Madagascar étant donné que la moyenne internationale est de 15%.

« Les agriculteurs et éleveurs ne sont pas considérés comme des travailleurs à Madagascar, en étant dans le secteur informel. Ils bénéficient d’aucune protection sociale, dont l’affiliation à la CNaPS ou à la SMIE », d’après Christian Randrianarisoa, chef de projet de protection sociale intégrée et inclusive auprès de l’Organisation internationale du Travail (OIT).

Comme on le sait, le déferrement des 13 militaires dont quatre sont des officiers de la base aéronavale d’ivato (BANI), s’est déroulé au Parquet d’Anosy, hier. Vers 9h du matin, les militaires, accompagnés des quatre officiers en cause, ont fait leur entrée au tribunal, au grand soulagement des proches de la victime, à savoir Nasandratra Valimbavaka Rambolamendrika (15 ans).

La décision du collectif des présidents de coopératives de transport fixant un nouveau tarif pour les lignes desservant les zones régionales et nationales demeure suspendue. L’effectivité de la hausse des frais de transport à partir du 22 novembre n’est donc plus valable jusqu’à nouvel ordre. Reçus par le ministre des Transports et de la Météorologie, Tinoka Roberto, au siège du ministère, hier, les transporteurs vont d’abord s’asseoir autour d’une table ronde avant de se prononcer officiellement.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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