Les scellages continuent. Après la Région de Betsiboka, la délégation du ministère des Mines et des Ressources stratégiques enchaîne avec celle de Diana. Effectivement, dans la Commune rurale de Betsiaka, plus précisément à 32 km de la ville d’Ambilobe, l’exploitation aurifère n’a aucune retombée sur les riverains, encore moins sur l’économie du pays ou les caisses de l’Etat malagasy. Pourtant, l’exploitation de Betsiaka date déjà de plusieurs décennies. « Ce genre de situation est inacceptable. Chaque acteur devra se conformer aux normes imposées à toute exploitation minière. La formalisation de ses activités reste la seule garantie de ses profits. Ce premier contrôle servira d’avertissement. Nous allons poursuivre nos actions afin de lutter contre le pillage des ressources minières dans les localités abritant des exploitations. Ainsi, les richesses enfouies dans notre sous-sol contribueront au réel développement de notre pays », a soutenu Fidiniavo Ravokatra, ministre des Mines et des Ressources stratégiques, le week-end dernier, au cours de ses échanges avec les opérateurs présents sur les lieux.

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L’affaire du triple meurtre de Toamasina en mai 2019 connaît une nouvelle évolution. Récemment, le suspect principal prénommé Zaka ainsi que ses acolytes ont été arrêtés. L’assassinat de Francisco Perez (64 ans), cet expatrié de la Guadeloupe, de son épouse malagasy du nom de Soa Monica (48 ans) ainsi que l’enfant de 7 ans du couple en mai 2019, dans leur domicile du Dépôt 4 à Toamasina, avait défrayé la chronique. Les corps atrocement défigurés des malheureux ont été retrouvés dans leur domicile. Depuis, les soupçons pesaient sur un certain Zaka, qui n’est autre que le gardien au service de la petite famille. Ce dernier s’est enfui depuis le moment de la triple découverte macabre.  Depuis, la Brigade criminelle qui enquête sur cette triste affaire, sous la houlette du commissaire Gerverin Raelison,  n’a pas chômé. Elle a reçu un renseignement comme quoi le gardien fuyard se serait caché à Masomeloka, Mahanoro. Et qu’il n’était pas seul. Ses supposés complices s’y trouvent également. Vendredi dernier, un certain Bary Jean, un autre suspect potentiel fut arrêté en premier. D’ailleurs, le concerné a fait l’aveu et a indiqué où se sont cachés Zaka et sa femme. Le même jour, cette dernière fut également interpellée. Quant à Zaka, il a réussi à prendre la poudre d’escampette. Cependant, il n’a pas pu aller loin car hier, il était tombé à son tour dans le piège des Forces de l’ordre.

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De grands travaux routiers. Le groupe de la Banque africaine du développement (BAD) a lancé officiellement, hier, le projet d’aménagement de corridors et de facilitation du commerce (PACFC). L’événement s’est tenu au Carlton, Anosy. Dans le cadre dudit projet, les partenaires techniques et financiers ainsi que le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics vont collaborer ensemble dans l’aménagement de la RN 9 et de la RN 12A. Les bailleurs de fonds ont alors octroyé 217 millions de dollars pour désenclaver les Régions du Sud. « Les infrastructures routières jouent un rôle essentiel dans le développement économique. PACFC travaille alors l’axe RN 12A reliant Vangaindrano et Fort-Dauphin  ainsi que la RN 9 entre Analamisalampy et Manja. Une fois ce projet effectué, il sera facile d’accéder aux différentes Régions du Sud puisque les infrastructures routières sont améliorées. Les Régions seront alors interconnectées et les producteurs locaux ne rencontreront plus de difficulté à écouler leurs produits. Ce projet débloquera ainsi le potentiel économique des quatre Régions du Sud dont la population est estimée à plus de 3 millions d’habitants », explique Razafimahefa Ando Nantenaina, coordinateur du projet.

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Les Jeux africains sont le rendez-vous incontournable des sportifs du continent. Et afin de se qualifier pour les Jeux Olympiques  « Tokyo 2020 », au Japon, les Jeux Africains, à Rabat, au Maroc, restent une étape obligatoire. Prévue du 19 au 31 août 2019, la 12ème édition des Jeux africains donne rendez-vous à plus de 6000 athlètes issus de 54 pays du continent dont Madagascar. 28 disciplines sont au programme au cours de la compétition, parmi lesquelles 18 seront qualificatives pour les J.O de Tokyo 2020. Le travail s'enchaîne pour le ministère de la Jeunesse et des Sports à la Place goulette. Après la CAN et les Jeux des Iles, place maintenant aux Jeux africains. Madagascar sera représenté dans 11 disciplines parmi les 26 à concourir durant les Jeux. Il s’agit de l'Athlétisme, L'Haltérophilie, le Basketball, l'Escrime, Judo, Lutte, Boxe, Taekwondo,  Tennis de table, Tennis et le Karaté. L’Escrime est l’une des nouvelles disciplines qui entrent en lice, après le  Mondial de Budapest et les Jeux africains de la Jeunesse. Cette fois, Madagascar ne compte pas faire une simple figuration à ce rendez-vous continental. Le ministère de la Jeunesse et des Sports dirigé par Tinoka Roberto Raharoarilala compte confirmer l’ascension du sport malagasy durant ces Jeux au Maroc. Madagascar aura à défendre ses titres et médailles dans certaines disciplines comme l'Haltérophilie, le Basket, la Boxe et le Karaté. Seuls les médaillés d’or dans les disciplines aux Jeux des Iles de l’océan Indien (JIOI), qui se sont tenus à l’Ile Maurice, seront qualifiés pour la Grande île. Le ministre de la Jeunesse et des Sports Tinoka Roberto soutient les efforts fournis pas nos sportifs et reste à l'écoute de toute disposition visant à améliorer leurs conditions afin de multiplier nos chances de résultats bien que le moral et les conditions physiques restent un des facteurs clés. 

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Ce sera pour une autre occasion. Dès l’annonce de la venue du Pape François à Madagascar, des catholiques se sont tout de suite attendus à la canonisation de la bienheureuse Victoire Rasoamanarivo, la première Malagasy élevée à ce rang. Effectivement,  béatifiée le 30 avril 1989 à  Antananarivo par le Saint Pape Jean Paul II, les fidèles ont pensé que 30 ans après, elle sera canonisée. Toutefois, ce ne sera pas pour cette fois-ci. Et, même si la canonisation n’est pas au programme, le Pape François visitera quand même la tombe de la bienheureuse, le 07 septembre prochain. « Le Pape vient ici pour une visite apostolique, c’est pour cela que la canonisation de la Bienheureuse Victoire Rasoamanarivo ne figure pas dans le programme. En tout cas, la visite de sa tombe montre déjà le grand intérêt que lui porte le Pape François. C’est déjà un grand signe de respect. Une attention particulière tendant déjà vers cette canonisation. Mais les autorités devront veiller à la bonne élaboration du dossier et au respect des procédures pour arriver à cela », précise  le père Germain Rajoelison, vice-coordinateur de la visite du Pape  à Madagascar, hier, lors de la présentation du programme officiel du voyage apostolique du Pape François au Mozambique, à Madagascar et à Maurice, au siège de la Nonciature à Ivandry. En dehors de cette visite, le programme sera bien rempli avec la grand-messe au domaine diocésiain de Soamandrakizay  et la visite de la ville de l’amitié « Akamasoa », sans oublier les diverses

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« Je m’engage solennellement devant vous aujourd’hui que je défendrai  cet avant-projet de loi au niveau du gouvernement sans ôter l’esprit dont vous l’aviez concocté ». Ces propos sont de la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, en réponse au souhait du président de l’ordre des journalistes de Madagascar (OJM), Gérard Rakotoniriana. Celui-ci lors de la restitution nationale de l’avant-projet de loi sur la communication médiatisée, hier au Carlton et avant de remettre le dossier final à la ministre, a émis une certaine réserve. « On souhaiterait que l’esprit auquel les patrons de presse et les journalistes consultés à travers les consultations régionales ne soit pas bafoué et modifié. On compte sur vous pour que cet avant-projet de loi soit validé tel quel en conseil de Gouvernement et conseil des ministres et voté ensuite  à l’assemblée nationale et au sénat », lance le Président de l’OJM avant de procéder à la remise de documents de 12 pages renfermant les modifications apportées à la loi  controversée 2016-029 du 14 juillet à la ministre  Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy. Le tout sous les yeux des deux députés élus, respectivement président de la commission communication et président de la commission juridique en l’occurrence Fetra Rakotondrasoa et Idealson. En ouveture de la cérémonie d’hier, le Dg de la communication au sein du ministère, Fanahimanana Tiaray a rappelé les étapes réalisées par son équipe  et celle de l’OJM avant d’aboutir à cette restitution nationale. Rakotondratafika Henintsoa, directeur des affaires juridiques du MCC, quant à lui, a exposé durant une demi-heure les modifications apportées à partir des désidérata des principaux acteurs de la communication.  Dirigeante du Mouvement pour la Liberté d’Expression (MLE) à l’époque de la grande contestation de la majorité de la presse envers cette loi qualifiée de liberticide et votée en forceps par les deux Chambres, l’actuelle ministre de la Communication est certainement la plus qualifiée  pour défendre la cause. « Cela fait exactement 1120 jours aujourd’hui  que nous les journalistes avons refusé l’application de cette loi. Sa modification est inscrite sur mon contrat programme avec le Président de la République et le Premier ministre, c’est maintenant chose faite », se réjouit la ministre de la Communication et de la Culture. Mais auparavant, elle a retracé avec émotion la lutte menée par le MLE depuis le mois de juin 2016, interpellation des dirigeants,  manifestations, marche, sensibilisation de la communauté internationale etc… Le tout à travers un documentaire télévisé projeté dans la salle hier et rappelant à tous la mobilisation sans précédent du milieu des médias malagasy. 

Publié dans Politique
lundi, 05 août 2019

La rentrée !

La cloche a sonné. C’est la fin de la récré. En effet, les membres du Gouvernement rejoignent ce jour leur « classe » répartie en deux niveaux de cours. Une première Section ou Cours moyen : le Conseil de Gouvernement. Tandis que la seconde ou Cours supérieur : le Conseil des Ministres. C’est au niveau de ces Sections que les travaux des « élèves » se répartissent. Pour le Cours moyen, le Maître-encadreur  suit et contrôle de près les  devoirs et les travaux à exécuter par les « élèves ». En tant que Maître-encadreur, il lui appartient d’apprécier les performances de chacun et donner les notes correspondant. En ce qui concerne le Cours supérieur, les travaux à faire étant les mêmes sauf que le dernier mot appartient à l’encadreur du Cours qui est en fait le « Directeur des travaux ». C’est lui le Patron des patrons ! Il donne les consignes nécessaires. Tout le monde exécute ! De grands sujets sinon d’importants dossiers dont l’urgence ne fait point l’ombre d’un doute attendent les « grands potaches » dès la rentrée. La mise en route effective de la Politique générale de l’Etat (PGE) se trouve aux premières loges. La traduction en actes de la PGE constitue donc l’ossature principale de l’emploi du temps. A chacun selon le « sujet » qui le concerne de mettre sur rails les voies et les moyens afin de venir à bout de leurs devoirs respectifs. L’urgence des cas ne leur permettent point de tergiverser. Ayant déjà passé les six premiers mois de mise en train sinon de mise en condition voire de « stage », les ministres n’ont plus d’excuses à leurs éventuelles hésitations. Toutefois, il existe certains domaines qui nécessitent un démarrage en puissance dès la rentrée. Au premier plan, la lutte contre la pauvreté. Il faut améliorer au plus vite les conditions de vie de la  grande majorité des malagasy.

Publié dans Editorial
lundi, 05 août 2019

La une du 6 août 2019

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Editorial

  • Indomptable !
    Sans crier gare, les prix repartent en flèche. L’inflation, la bête noire du commun des mortels, s’entiche à grimper pour atteindre les sordides sommets en faisant mal aux humains.Tel le lion, le mâle dominant du groupe, fauve parmi les plus atroces et les plus cruels, roi des savanes, indomptable qui sème la terreur partout où il passe, l’inflation crée la panique et provoque l’angoisse et l’anxiété chez les familles vulnérables autrement la grande majorité des malagasy.Indomptable, l’inflation continue de sévir. A l’heure actuelle, par les temps qui courent, les prix des produits de première nécessité (PPN) s’envolent et va au-delà des faibles moyens des malagasy. Le kapoaka de riz dit « vary gasy », makalioka, tsipala, vary mena franchit et dépasse nettement le 1000 ariary. A Antananarivo, à Toamasina, à Mahajanga, à Toliary, bref dans tous les marchés de quartiers du pays. Le kilo du sucre, l’autre PPN d’utilité quotidienne…

A bout portant

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