Politique

Il faut avoir les bagages nécessaires pour prétendre à devenir un dirigeant compétent. C’est dans cette optique que la fondatrice du parti Freedom, Lalatiana Rakotondrazafy, lors de son annuel rassemblement « université du parti » a réitéré que tout dirigeant a besoin de se préparer. « Ce n’est pas une fois au pouvoir qu’on improvise la politique à mener. Cela a besoin d’une formation de longue haleine. Ainsi, les membres du parti ont été initiés à cet état d'esprit ».
« On s'engage fermement dans une phase de reconstruction ambitieuse, éclairée par une vision à long terme », s’est exclamé hier, le directeur général de la Société d'études, de construction et de réparation navales (SECREN), Abel Ntsay. Cependant, contrairement aux rumeurs circulant récemment, la SECREN ne sera pas mise en vente, mais recherche activement des partenaires stratégiques internationaux pour relever les défis structurels et financiers auxquels elle fait face. Cette annonce survient suite au lancement d'un appel à manifestation d'intérêt visant à identifier des partenaires stratégiques internationaux capables d'apporter des solutions aux enjeux cruciaux auxquels est confrontée l'entreprise. Trois entreprises…
Deux affaires sensibles suscitent des interrogations. Un appel implicite est lancé à la Justice pour partager des éclaircissements indispensables. Les affaires du "riz avarié" à Mahajanga et du vol de terrains à Isahafa Anosy Avaratra ont créé un climat nécessitant une réponse claire de la part de l'autorité judiciaire. L'affaire du "riz avarié" à Mahajanga soulève des questions sur la sélectivité des actions judiciaires. Alors que plusieurs signataires, dont un gouverneur et des députés, sont mentionnés dans un document circulant sur les réseaux sociaux, seul le préfet de Mahajanga se trouve derrière les barreaux. Cette disparité suscite des suspicions et…

Actu-brèves

Publié le lundi, 08 janvier 2024
3 jours de grève pour les pompiers de la ville du port. Les soldats du feu ont décidé de ne plus faire aucune intervention d’urgence dans la Commune urbaine de Toamasina. Selon eux, le non-paiement des arriérés de plus de 15 mois en est la cause. En effet, sur la banderole, brandie hier, on peut lire « nous revendiquons le paiement de 15 mois de prime et la restauration de la prime de risque et de salissure ». Ainsi, il n’y aura pas de véhicules mobilisés pour les interventions avant le dénouement de leur situation. Un ultimatum de 72 h…
Au lendemain de sa reconduction au poste de Premier ministre, Christian Ntsay aura la lourde tâche de former, pour la énième fois, son équipe gouvernementale. Un exercice auquel le numéro deux de l’Exécutif est, sans nul doute, déjà habitué. Une nouvelle équipe qui sera en charge de poursuivre les projets entamés lors du premier mandat présidentiel d’Andry Rajoelina mais également d’entreprendre d’autres réalisations toujours au service du développement. Pour ce second mandat, le Chef de l’Etat a d’ores et déjà donné le mot d’ordre : priorité au volet social.
« Une tolérance zéro envers les auteurs de corruption, qu'ils soient issus du cercle des dirigeants, de l'Opposition ou de leur entourage ». Cette approche est essentielle pour promouvoir la transparence et l'intégrité dans la gouvernance, indiqua Lalatiana Rakotondrazafy, ancienne ministre de la Communication et de la Culture. Elle a également souligné que la rigueur et de la discipline dans l'application de la loi sont importantes.
Deux individus ont été placés en détention provisoire dans l'affaire du riz avarié secouant Mahajanga. En effet, un mandat de dépôt a été émis à l'encontre du préfet de Mahajanga et du directeur régional du commerce de Boeny, tous deux inculpés d'abus de fonction. Ils ont été déférés devant le Parquet du Pôle anti-corruption d'Antananarivo (PAC), suite à des enquêtes menées par la section de recherche de Mahajanga.Les deux accusés ont été auditionnés au Parquet du PAC d'Antananarivo pour suspicion de corruption, les séances débutant jeudi soir et se poursuivant vendredi. Outre ces responsables, un haut fonctionnaire dont le nom…

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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