Economie

Le Conseil des ministres a validé cette semaine le décret officialisant la mise en œuvre du système de facturation électronique, baptisé « e-Facturation ». Une avancée majeure pour l’administration fiscale malagasy, qui entend ainsi mieux encadrer les transactions commerciales, réduire la fraude et élargir l’assiette fiscale. Ce nouveau dispositif, prévu à l’article IV-21 du code des procédures fiscales, impose désormais aux industriels, artisans, prestataires de services et commerçants de délivrer des factures numériques conformes à des normes strictes. Fini les notes griffonnées à la va-vite ou les reçus sans valeur légale. Désormais, toutes les opérations, qu’elles soient en gros ou…
L’annonce, faite discrètement le 26 juin en pleine semaine de festivités de l’indépendance, est passée inaperçue pour beaucoup…mais le lendemain, elle explose comme une bombe. A partir du 1er juillet, les intérêts bancaires, qu’ils soient liés à des crédits conso, professionnel ou immobilier devaient être soumis à une TVA de 20%. Une mesure issue de la Loi de finances 2025, avec effet rétroactif au 1er janvier. Une situation qui a eu pour résultat immédiat une flambée d’indignation chez les emprunteurs. Les particuliers et les TPME ont été les premiers à faire entendre leur colère.
La visite de l’architecte japonais Kengo Kuma, du 22 au 25 juin 2025, a marqué un moment fort pour les acteurs du tourisme et du développement durable à Madagascar. Reçu par différents partenaires locaux, ce spécialiste mondialement reconnu pour son approche environnementale a découvert plusieurs initiatives menées sur le terrain. Il s’est rendu dans la région de Boeny, sur le site d’Ambalakalanoro, où il a pu observer les actions de l’ONG L’Homme et l’Environnement en faveur de la conservation et de l’économie locale.
Depuis quelques jours, Antananarivo est rythmée par une scène devenue quasi ordinaire mais toujours aussi frustrante : des files de véhicules qui s’allongent devant les stations-service, à la recherche d’un carburant qui semble se faire rare. A Ankorondrano, même les camions citernes s’alignent patiemment sur le parking de la Logistique pétrolière, dans l’espoir d’être approvisionnés. Cette image résume à elle seule le paradoxe du moment : d’un côté, les autorités affirment que les stocks sont suffisants, de l’autre, les automobilistes n’en voient pas la couleur. Plusieurs pompistes se contentent de murmurer que « le ravitaillement ne va pas tarder, peut-…
Dans un pays où la transparence dans les passations de marchés publics reste un défi quotidien, la GIZ, agence allemande de coopération internationale, prend les devants. Avec le lancement d’une série de journées portes ouvertes à travers la Grande île, elle tente de briser l’opacité souvent reprochée aux appels d’offres internationaux. Du 5 au 19 juillet, à Antananarivo, Antsiranana et Mahajanga, l’organisation ira à la rencontre des opérateurs économiques, des autorités locales et du grand public.
Après le tollé provoqué par l’annonce de l’application de la TVA sur les intérêts des crédits bancaires à compter du 1er juillet 2025, des signes d’assouplissement commencent à apparaître. Si la mesure, introduite par la loi de Finances 2025, reste en vigueur, les discussions en coulisse laissent espérer un traitement plus nuancé. Selon une source proche du dossier, des négociations sont actuellement menées entre l’Association professionnelle des banques (APB), plusieurs groupements patronaux et les autorités fiscales. Il en ressort que les particuliers ainsi que les Petites et moyennes entreprises (PME) pourraient être exemptés du rappel de TVA sur les crédits…
Inévitable, à partir du 1er juillet 2025, un changement de taille frappera les portefeuilles des Malagasy ayant contracté un prêt bancaire. Les intérêts liés aux crédits, qu’il s’agisse de crédits à la consommation, immobiliers, ou encore professionnels, seront désormais soumis à une TVA de 20 %. Cette mesure, adoptée dans le cadre de la loi de Finances 2025, sera rétroactivement appliquée à tous les crédits décaissés depuis le 1er janvier. Jusque-là, les intérêts étaient exemptés de cette taxe, mais désormais, chaque remboursement mensuel sera mécaniquement alourdi. « J’ai un crédit de 2 millions d’ariary à rembourser sur 20 mois avec …

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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