Economie

Renouveau. Depuis le 2 juillet 2025, les passagers des vols intérieurs à l’aéroport international d’Ivato vivent une nouvelle expérience. Ils sont désormais accueillis dans l’ancien terminal international. Une décision qui, à première vue, pourrait sembler anodine, mais qui cache une volonté affirmée de transformer en profondeur le visage du transport aérien domestique à Madagascar. En effet, cette relocalisation n’est pas qu’un simple déplacement logistique. Elle s’inscrit également dans une démarche de modernisation ambitieuse. Le terminal national, jusqu’ici resté figé dans le temps, est entré dans une phase de travaux de grande ampleur visant à lui redonner une seconde jeunesse.
A Madagascar, beaucoup de grandes entreprises sont encore dirigées par des étrangers. Pourtant, les Malagasy ont du talent et de l’ambition, que ce soit sur place ou dans la diaspora. Alors, pourquoi les Malagasy ne prennent-ils pas plus souvent la tête de leurs propres entreprises ? Ce sujet a été discuté samedi dernier lors de « Samedi Oser parler », une initiative de JPM – Juniors pour Madagascar. L’idée était de comprendre ce qui bloque les jeunes entrepreneurs et pourquoi ils ont du mal à diriger de grandes entreprises. Herizo Randria, entrepreneur et vice-président de l’Ordre des architectes malagasy, explique…
Dans un contexte où la formation professionnelle reste encore largement négligée, l’ouverture officielle de la « Madagascar Security Academy » (MSA) à Andakana sonne comme un coup de tonnerre dans le paysage économique national. Conçue comme un véritable pôle d’excellence multisectoriel, cette Académie se veut une réponse concrète aux défis de souveraineté, de professionnalisation et de développement durable. Sécurité privée, sûreté aéroportuaire, cynophilie, hôtellerie de luxe ou encore médecine vétérinaire,... l’éventail des formations proposées témoigne d’une ambition claire : former ici les compétences de demain. « La MSA, c’est plus qu’un centre de formation. C’est un outil pour l’avenir de…
Le renforcement de la transparence et de la bonne gouvernance dans le secteur extractif est au cœur du nouveau partenariat signé avant-hier à Ampandrianomby. Cet accord réunit la Direction générale des impôts (DGI) et l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI Madagascar). Selon Germain, directeur général des impôts « ce partenariat vise à améliorer la gestion des informations fiscales et financières des sociétés opérant dans le secteur extractif, un secteur clé pour l’économie malagasy ».
La pression monte dans les couloirs du commerce international. Les nouvelles taxes douanières américaines, initialement prévues pour début juillet, ont finalement été repoussées au 1er août. Ce report, signé récemment par le Président Donald Trump, ne fait que prolonger l’incertitude qui plane sur plusieurs économies en développement dont Madagascar. Le pays fait partie des victimes collatérales d'une guerre commerciale qui ne dit pas son nom. Une taxe de 47% sur ses exportations, notamment dans le textile et l’agroalimentaire, risque de porter un coup sévère à une économie déjà fragile. Des discussions ont bien été engagées avec les autorités américaines, mais…
L’accès aux paiements digitaux reste un luxe que peu de gens peuvent se permettre à Madagascar. C’est ce constat que l’étude menée par Visa sur les modes de paiement à Madagascar a été exposé hier au Radisson Blu. Malgré une population jeune, dynamique et massivement connectée via le mobile money, avec un taux d’utilisation de 73 % pour MVola, seuls 3 % des commerçants acceptent les paiements par carte, et à peine 18 % de la population détient un compte bancaire. L’un des chiffres les plus marquants étant un seul terminal de paiement pour 7 000 habitants. « Si tout…
Dans un monde où le digital n'est plus une option mais une nécessité, deux géants de la technologie, Orange Madagascar et Samsung, ont décidé de frapper fort. Le 1er juillet dernier, dans l’ambiance feutrée de l’Orange Digital Center à Antananarivo, les deux partenaires ont officialisé une alliance stratégique taillée pour les défis numériques des entreprises malagasy. L’événement, baptisé « Let’s Lead the Future », n’avait rien d’un simple lancement de produits car il marquait un virage résolu vers un numérique plus sécurisé, plus intelligent et surtout plus adapté aux réalités économiques locales. Innovation technologique et cybersécurité sont les maîtres-mots de…

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  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
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  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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