Economie

Depuis hier, un changement marquant a été observé à plusieurs endroits de la capitale pour ceux qui retirent quotidiennement de l’argent pour faire leurs courses habituelles. En effet ces guichets automatiques de banques (GAB) limitent les retraits à un plafond de 200 000 ariary par carte. Toute tentative de retirer davantage se solde par un refus. Cette restriction accentue des inquiétudes déjà présentes autour de la sécurité. Nombre de personnes évitent de conserver de grosses sommes à domicile ou sur elles, craignant vols, agressions ou troubles.
Antananarivo sous le choc après une nuit de pillages où des milliards d’ariary ont été perdus. Vendredi, la capitale se réveille méconnaissable. Les grandes artères comme les ruelles commerçantes ne montrent plus d’enseignes lumineuses, mais des rideaux de fer lacérés, des vitres éclatées et des façades calcinées.Jeudi soir, des vagues de violence incontrôlées ont déferlé sur plusieurs sites commerciaux. Des groupes ont pris d’assaut entrepôts, magasins et bureaux, emportant stocks et équipements, réduisant à néant des années d’efforts. Les pertes se chiffrent déjà à plusieurs milliards d’ariary. Mais au-delà des chiffres, c’est une partie du tissu économique malgache qui vacille.
L’Autorité de l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) a confirmé hier qu’aucun NOTAM (Notice to Airmen) n’a été émis concernant l’aéroport international d’Antananarivo-Ivato, en précisant que la plateforme reste pleinement opérationnelle et que ses activités se poursuivent dans le respect des normes internationales de sûreté et de sécurité. L’ACM rappelle que toute décision de restriction ou de fermeture relève uniquement des autorités compétentes et qu’une communication officielle serait diffusée en cas d’évolution.
En une décennie, la Grande île a doublé sa production d’algues, passant de 15 000 tonnes en 2015 à 27 000 tonnes actuellement. Cette progression suit la tendance mondiale. La production mondiale d’algues a triplé, atteignant 35 millions de tonnes, et sa valeur a doublé, pour atteindre 1,2 milliard de dollars, selon le ministère de la Pêche et de l'Economie bleue. Avant-hier, le siège des Nations Unies a accueilli le lancement officiel de l’Initiative mondiale des Nations Unies pour les algues marines (UNGSI).
Le marché des véhicules électriques se développe à Madagascar. Entre janvier et mai 2024, 7 403 unités ont été importées, selon les données douanières. Les prix varient entre 55 et 200 millions d’ariary, attirant à la fois des particuliers et des entreprises. Dans ce contexte, le VISEO Motor Show revient pour sa deuxième édition, du 4 au 12 octobre 2025. Pour Thierry Rakotoasimbola, directeur commercial chez Ocean Trade, le salon représente « une opportunité d’affaires ».

Cybersécurité - AXIAN soutient Nucleon Security 

Publié le lundi, 22 septembre 2025
AXIAN Group s’est engagé dans un nouveau financement afin de renforcer la cybersécurité en Afrique, et cela à travers sa participation à une levée de fonds de 3 millions d’euros pour la start-up Nucleon Security, spécialisée dans les solutions intelligentes, intégrées et automatisées de sécurité numérique. Ce financement, dit « late seed », est mené par NewFund Capital, et associe d’autres investisseurs comme la Caisse de dépôt et de gestion du Maroc, LoftyInc Capital, et Orange Ventures. L’objectif principal est de permettre à Nucleon Security d’industrialiser sa plateforme Zero Trust reposant sur une intelligence artificielle « agentique », et d’accélérer…
Les coupures répétées d’électricité et d’eau potable perturbent gravement les activités des Petites et moyennes entreprises (PME), essentielles à l’économie locale. Le retour des délestages, dus à la baisse du niveau des barrages hydroélectriques selon les responsables de la JIRAMA, entraîne des coupures d’électricité de presque 5h minimum dans la journée et dans la nuit selon les quartiers. Ces interruptions affectent particulièrement les secteurs sensibles tels que la pâtisserie, la restauration et tous les autres secteurs de service. Par exemple, un établissement formateur en pâtisserie a dû fermer après trois ans de lutte contre les coupures d’eau et d’électricité. Le…

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff