Economie

Quelques jours après le début de la crise, plusieurs opérateurs économiques rapportent avoir subi des pertes importantes liées aux pillages. La société First Energy affirme que ses dépôts ont été attaqués et vidés de plusieurs équipements destinés à des projets d’électrification dans le Nord du pays. Selon ses responsables, environ 3 000 panneaux solaires, ainsi que des onduleurs et divers accessoires, auraient été emportés. Le matériel manquant était prévu pour renforcer l’autonomie énergétique de collectivités locales. L’entreprise, avec son partenaire Inviso Group, lance un appel à la vigilance et invite toute personne disposant d’informations sur des mouvements suspects ou des…
Ces derniers jours, de nombreuses stations-service d’Antananarivo ont affiché de longues files d’attente. Certaines ont même dû fermer temporairement, notamment pendant les manifestations organisées par le mouvement Génération Z. Haja, pompiste dans une station du centre-ville, explique : « Pour éviter les problèmes dans la ville, nous préférons être prudents avant tout ». Cette fermeture a fait craindre à beaucoup de conducteurs une pénurie de carburant dans la capitale. Pour rassurer la population, l’Office Malgache des Hydrocarbures (OMH) et le ministère de l’Énergie ont publié un communiqué hier.

Destruction des magasins - Des stocks perdus

Publié le dimanche, 28 septembre 2025
Plusieurs marchés, grandes surfaces et entreprises ont été victimes de pillages ces derniers jours à Madagascar. Parmi eux figurent HABIBO, SUPER U Tana Water Front Ambodivona et SANIFER KIBO, ainsi que d’autres supermarchés de la capitale. Les dégâts matériels sont importants et de nombreux produits ont été détruits. Dans un communiqué, Habibo Group exprime son inquiétude. L’entreprise rappelle que derrière chaque produit vendu se trouvent des milliers de familles. « Plus de 3 000 personnes vivent grâce à cette entreprise.
Depuis hier, un changement marquant a été observé à plusieurs endroits de la capitale pour ceux qui retirent quotidiennement de l’argent pour faire leurs courses habituelles. En effet ces guichets automatiques de banques (GAB) limitent les retraits à un plafond de 200 000 ariary par carte. Toute tentative de retirer davantage se solde par un refus. Cette restriction accentue des inquiétudes déjà présentes autour de la sécurité. Nombre de personnes évitent de conserver de grosses sommes à domicile ou sur elles, craignant vols, agressions ou troubles.
Antananarivo sous le choc après une nuit de pillages où des milliards d’ariary ont été perdus. Vendredi, la capitale se réveille méconnaissable. Les grandes artères comme les ruelles commerçantes ne montrent plus d’enseignes lumineuses, mais des rideaux de fer lacérés, des vitres éclatées et des façades calcinées.Jeudi soir, des vagues de violence incontrôlées ont déferlé sur plusieurs sites commerciaux. Des groupes ont pris d’assaut entrepôts, magasins et bureaux, emportant stocks et équipements, réduisant à néant des années d’efforts. Les pertes se chiffrent déjà à plusieurs milliards d’ariary. Mais au-delà des chiffres, c’est une partie du tissu économique malgache qui vacille.
L’Autorité de l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) a confirmé hier qu’aucun NOTAM (Notice to Airmen) n’a été émis concernant l’aéroport international d’Antananarivo-Ivato, en précisant que la plateforme reste pleinement opérationnelle et que ses activités se poursuivent dans le respect des normes internationales de sûreté et de sécurité. L’ACM rappelle que toute décision de restriction ou de fermeture relève uniquement des autorités compétentes et qu’une communication officielle serait diffusée en cas d’évolution.
En une décennie, la Grande île a doublé sa production d’algues, passant de 15 000 tonnes en 2015 à 27 000 tonnes actuellement. Cette progression suit la tendance mondiale. La production mondiale d’algues a triplé, atteignant 35 millions de tonnes, et sa valeur a doublé, pour atteindre 1,2 milliard de dollars, selon le ministère de la Pêche et de l'Economie bleue. Avant-hier, le siège des Nations Unies a accueilli le lancement officiel de l’Initiative mondiale des Nations Unies pour les algues marines (UNGSI).

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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