Il fait froid, et le thermomètre en témoigne ! Et particulièrement cette semaine, la température va descendre jusqu'à 6° C. Du 8 au 13 juin prochain, les valeurs minimales seront comprises entre 6 et 24° C. Ce jour, Antananarivo et Fianarantsoa afficheront des valeurs comprises entre 11° et 19° C. A Antsirabe, la température minimale descendra même jusqu'à 8° C.
Un véritable calvaire. Les transporteurs exerçant sur la ligne nationale et régionale ont repris leur activité à compter de vendredi dernier. Selon la statistique de l’Agence des transports terrestres (ATT), environ 48 % des taxis-brousse ont déjà desservi de nouveau les destinations telles que Manjakandriana, Moramanga et Toamasina.
Vendredi dernier, l'Office de régulation de l'électricité (ORE) a officialisé les nouveaux tarifs d'électricité appliqués par la compagnie nationale d'eau et d'électricité. Cette nouvelle tarification dispose des mêmes catégories d'abonnés que celles appliquées au mois de janvier dernier, ce qui a généré une hausse exorbitante de la facture de certains clients de la JIRAMA.
Un énième rebondissement dans l’affaire relative au meurtre de Danil Radjan. Acquittés au bénéfice du doute par la Cour criminelle ordinaire (CCO) du Tribunal d’Anosy, la semaine dernière à l’issue d’une audience fleuve, les quatre suspects dans cette affaire ne sont pas pour autant sortis de l’auberge.
Facilitation de la coopération économique régionale par le biais du secteur privé. C'est à travers ce leitmotiv que Noro Andriamamonjiarison compte conduire l'association Cap Business océan Indien vers ses objectifs. La femme d'affaires vient d'être nommée, par ses pairs, à la présidence de cette plateforme réunissant les entrepreneurs et les opérateurs économiques des territoires de la zone du sud-ouest de l'océan Indien, au titre de la Chambre de commerce et d'industrie d'Antananarivo (CCIA).
Le Chef de l’Etat Andry Rajoelina réalisera la promesse qu’il a tenue. Ce dernier, durant sa propagande aux dernières élections présidentielles, a donc promis à la jeunesse malagasy, en général et aux sportifs, en particulier la création d’une Académie nationale sportive de haut niveau. Un projet qui lui tient vraiment à cœur et dont l’esquisse a déjà été présentée à quelques mois de la fin du régime de transition. Mais comme la continuité de l’Etat n’était pas le point fort du régime précédent et que le sport était le cadet de ses soucis, le dossier - présenté aux journalistes sportifs par Andry Rajoelina au Palais d’Ambohitsirohitra - a été classé sans suite. Le candidat n° 13 des éléctions présidentielles de 2018 revenait en charge en promettant aux jeunes qu’il fera tout pour que l’Académie nationale sportive de haut niveau soit créée à Madagascar afin que les sportifs malagasy, dès leur jeune âge, soient en mesure de se hisser sur le podium régional, continental, voire mondial.
Chose promise, chose due. C’est le Président Andry Rajoelina qui a annoncé hier durant l’inauguration du stade « manara-penitra » de Mahitsy, la création de cette Académie de haut niveau tant attendue par les férus du sport. Elle sera un don du Président de la République, à travers sa Fondation, dont la constitution a eu bien avant l’aval de la Haute cour constitutionnelle (HCC).
« Il s’agit d’une Académie de haut niveau multidisciplinaire, à commencer par le football. C’est à Nicolas Dupuis que revient la charge de détecter les futurs académiciens à travers les ligues régionales existantes », a annoncé le Président Andry Rajoelina. Cette Académie sportive de haut niveau, selon la précision du donateur, sera implantée à proximité de la nouvelle ville « Tanamasoandro », soit du côté d’Imerintsiatosika. Il a martelé que la pratique du sport est plus que nécessaire - en plus des valeurs qu’il véhicule, à savoir la persévérance et la quête de la performance. « Le sport est l’école de la vie, d’où ma volonté d’offrir aux jeunes malagasy dans toutes les Régions de Madagascar les infrastructures sportives nécessaires à sa pratique », précise le Président de la République.
La Commune de Mahitsy a donc déjà pris possession de la sienne. Ce 1er stade « manara-penitra », pour une commune rurale, inauguré dans la journée d’hier, est doté d’un terrain synthétique homologué pour l’accueil des rencontres internationales et a une capacité d’accueil de 1 000 places. Equipé de quatre vestiaires pour les équipes et de deux autres pour les officiels de match, le stade « manara-penitra » de Mahitsy figure parmi les 33 en cours de réalisation dans les différents Districts. « Désormais, les jeunes de la Commune de Mahitsy ne pratiqueront plus leur sport favori sur un terrain poussiéreux. C’est dans le but de mettre les jeunes sportifs malagasy sur le même pied d’égalité en terme d’infrastructures que nous tenons à doter tous les Districts d’une telle infrastructure », avance le Président Andry Rajoelina.
Et à croire les dires du ministre des Sports, Tinoka Roberto, présent également à l’inauguration d’hier, une deuxième vague d’une trentaine de stades de même gabarit que celui de Mahitsy, sera à construire et dont les travaux débuteront cette année.
Par ailleurs, le Président Andry Rajoelina a promis aux jeunes de Mahitsy, suite à la demande du maire, la construction dans les jours qui suivent d’un terrain de basket et d’un dojo aux normes.
La Rédaction
A partir de ce mardi 7 juin, comme toutes les équipes nationales des autres pays, les Barea de Madagascar entameront leur premier regroupement sous l’égide du coach par intérim Eric Rabesandratana. Ce regroupement s’étalera jusqu’à la fin de la fenêtre FIFA jusqu’au 17 juin. Au total 35 joueurs dont 12 locaux et 23 expatriés vont suivre ce regroupement. Aucun match amical international n’est encore mentionné jusqu’à présent. Mais le nouveau sélectionneur des Barea envisage de faire des matches tests avec une trentaine de joueurs qui seront répartis en 3 équipes.
Pour une fédération fortement endettée, elle continue de dépenser de l’argent sans discernement. Rappelons que durant la dernière campagne africaine de l’équipe nationale, c’est l’Etat qui a pris en charge la majorité des dépenses de l’équipe nationale. Sans l’aide du ministère de la Jeunesse et des Sports et la Présidence, l’instance nationale de football serait déjà au bord du précipice.
Pourtant, la FMF se permet encore de faire venir 23 joueurs expatriés au pays pour un regroupement sans atout majeur, pour ne pas dire futile. Comme nous le savions, les matchs de qualification à la Coupe du monde seront prévus le 1er septembre 2021 contre le Benin et contre la Tanzanie le 5 septembre 2021. Ne serait- il pas préférable d’organiser ce regroupement dans l’Hexagone pour limiter les dépenses ? Au lieu de faire venir les 12 joueurs locaux là-bas, pourquoi faire du gaspillage en rapatriant une vingtaine de joueurs au pays.
Par ailleurs, la majorité des joueurs convoqués évoluent en Europe et que le coup de déplacement est moins cher pour les joueurs de rallier la France que Madagascar. En France, les conditions de regroupement seraient encore mieux et plus faciles de trouver une équipe ou un club pour organiser des matchs amicaux pour le coach des Barea. Espérons juste qu’il n’y ait pas les moindres centimes de l’argent des contribuables dans ce regroupement. Les autres équipes nationales peinent déjà à avoir de l’argent venant du ministère de tutelle pour défendre les couleurs du pays dans des vraies compétitions à l’extérieur.
Elias Fanomezantsoa
Jusqu’où et jusqu’à quand Ravalomanana Marc indignera-t-il l’opinion ? L’ancien de ceci et l’ex- de cela, à force de faire l’imbécile, devient maître dans l’art de la parodie, de la provocation et de l’insulte. Gros problème ! Il ne veut point admettre que son époque est belle et bien révolue. Il est en train d’emprunter une voie sans issue, dans l’impasse.
Qu’est-ce que Ravalo espère-t-il encore après toutes ces années de bêtises et de fautes graves ? Les sept années de pouvoir sans partage, de 2002 à 2009, au cours desquelles il enchaînait répressions, expropriations, enrichissements illicites, monopoles, propos humiliants bref de la dictature sans limite, doivent lui suffire amplement pour se taire et se tenir sage. Au passage, durant ce long règne à la tête de l’Etat, Ravalo a accumulé indûment une richesse colossale estimée à mille milliards d’ariary ou en devises à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Son empire TIKO rayonnait sinon s’imposait partout au pays et même au-delà des frontières. Aucun Chef d’Etat, avant ou après son passage à Iavoloha, et aucun opérateur malagasy ne peut prétendre atteindre le niveau de fortune de Ravalo. Et il se croyait tout permis !
Ces derniers temps, Ravalomanana Marc, le prétendu chef de l’Opposition, fait le tour des grands marchés de la Capitale. Une descente sur terrain qui intrigue les uns et amuse ironiquement les autres. Au fait, à la risée de l’opinion, Ravalo donne l’impression de se soucier des dures conditions d’existence des gens, de la précarité de leurs activités quotidiennes. L’ancien Chef de l’Etat veut montrer par ces gestes indésirables de « m’as-tu vu » qu’il s’associe à la tourmente du peuple. Or, en réalité, il se moque de la misère de ses concitoyens et tente par tous les moyens de provoquer les tenants du régime en place afin de les pousser à commettre des erreurs. Il se trompe ! Le jeune Président de la République, Rajoelina Andry, aguerri à des situations de ce genre, ne se laisse point impressionner, encore moins piéger dans ce banal guêpier. Il reste serein face aux comportements provocateurs et indélicats de l’ancien maître du pays.
Ravalomanana a poussé trop le bouchon à une telle enseigne que même des éléments influents dans les rangs de la plateforme du RMDM qu’il dirige se rebiffent. Ils rejettent le « jeu personnel » de leur président. En effet, Ravalo garde à lui seul la balle. Il drible sur un terrain sans adversaire, dans un stade où il n’y a personne, sauf quelque abrutis radicalisés prêts à applaudir pour rien. Il se ridiculise au point d’irriter des sympathisants apparemment raisonnables et qui veulent maintenir haut l’image de marque du parti TIM en particulier, et de l’Opposition en général.
Personne n’est dupe. Ravalomanana se prépare déjà pour le scrutin de 2023. Il se positionne avant terme en tant que candidat potentiel. L’avenir nous le dira s’il réussira ou non à percer l’armada de la plateforme Orange qui, elle aussi, ne se laisse point mener en bateau par ce « leader » de l’autre époque, égaré dans le labyrinthe de la politique.
De qui se moque-t-on ! Le pays ayant trop souffert des énormités de l’ancien magnat du lait, saura bien déjouer les pièges de Ravalo.
Ndrianaivo