Nos archives web


Mardi dernier, lors du journal du soir de la chaîne nationale, le ministre de la Santé publique, le Professeur Ahmad Ahmad a annoncé 32 morts suspectes, identifiées dans les Communes de Bekofafa et de Ranotsara, dans le District de Befotaka. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, seule la cause des 13 décès est connue. Effectivement, les victimes ont été emportées par le paludisme, comme l’a pressenti le ministre. Les raisons des décès des 19 restants ne sont pas encore établies. Selon Milijaona Randrianarivelojosia, membre du cabinet du ministère de la Santé publique, joint au téléphone hier, une équipe médicale dépêchée sur place est actuellement en pleine investigation. Cependant, les résultats de l’enquête ne vont parvenir que dans deux jours. Pour l’instant, aucune information supplémentaire n’est à notre disposition. « Une équipe médicale a pris la direction de la région du Sud-est le mercredi 25 juin dernier et  n’est arrivée à destination qu’avant-hier », a-t-il précisé. A cette occasion, des médicaments ainsi que des kits de dépistage ont été également acheminés.
« L’enclavement de la zone rend difficile le déroulement des enquêtes, d’autant plus que les décès ne sont pas tous recensés au niveau des hôpitaux mais sont répartis au sein de la communauté. Aussi, il faut environ deux heures de route pour trouver un point d’appel permettant de transmettre les rapports. Nous ne pouvons ainsi déterminer quand est-ce que cette drame s’est produite, qui sont ces victimes et comment la situation s’est-elle dégradée ainsi », souligne le docteur Namasy Maurille, directeur régional de la santé publique dans le Sud-est.
Il est à noter que le numéro 1 du ministère de la Santé publique a déjà avancé que des stocks de médicaments antipaludéens y ont été déjà envoyés. Rappelons également que même des Covid-Organics y ont été distribués pour lutter contre le paludisme.
K.R.

Un grand pas !

Publié le mercredi, 01 juillet 2020

Neil Amstrong, sur la lune, s’exclamait dans un enthousiasme vivant et plein d’émotions quand il a pu réaliser son premier pas « Un petit pas sur la lune mais un grand pas pour l’humanité ! »
La SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) prend fait et acte la requête de Madagasikara pour la restitution des îles Malagasy (Eparses) au sein du territoire de la République Malagasy. Notons que Madagasikara fait partie de fait et de droit de l’Organisation sous-régionale pour le compte de l’Afrique australe. Une organisation que l’ONU et l’UA dictent dans le processus de développement et du règlement des conflits  dans cette région. Conformément au principe de subsidiarité, cher aux instances supérieures onusiennes et africaines, l’ONU et l’Union africaine ne peuvent pas traiter directement les problèmes ou autres des pays africains sans passer par la structure de la sous-région et vice-versa aucun pays ne doit pas s’adresser directement à l’ONU ou à l’UA sans consulter la structure sous-régionale.
Ainsi, au cours de la récente réunion des 25 et 26 juin par visioconférence du Conseil des ministres de l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité (CMO) de la SADC, les ministres participants ont adopté à l’unanimité une résolution soutenant la requête de Madagasikara pour la réintégration des  quatre îles, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India dans l’espace territorial de la République Malagasy. Ces quatre îles font indiscutablement partie intégrante de Madagasikara. Pour justifier la décision, le CMO s’était basé sur les deux résolutions fondamentales de l’OUA, d’une part, qui stipulait à l’issue de la 33ème Session du Conseil des ministres en date du 20 juillet 1979 arrêtant une résolution n° 732 selon laquelle, en substance, « les quatre îles (susmentionnées) font partie de la République Démocratique de Madagasikara ». Et d’autre part, sur le vote l’Assemblée générale de l’ONU qui prend note de la résolution de l’OUA et adopta la résolution 34/91 le 12 décembre 1979 allant dans le sens de la position africaine. Ainsi, l’ONU avait appelé le Gouvernement français à entamer le dialogue avec celui de Madagasikara dans le cadre du processus de restitution des quatre îles au territoire malagasy.
 C’est un « grand pas » pour la Grande île dans la lutte qui n’a que trop duré pour « récupérer » ces îles malagasy. En effet, Madagasikara avait milité inlassablement depuis au moins quarante-cinq ans  au vu de la réintégration des quatre îles dans le giron du territoire national. La France n’a que faire de la requête malagasy. Elle sait pertinemment que les îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassa da India font bel et bien partie intégrante des espaces territoriaux maritimes de Madagasikara seulement, elle fait la sourde oreille et ignore complètement la demande malagasy. Tous les régimes de droite ou de gauche de cette cinquième République se moquent du droit légitime de Madagasikara. François Mitterrand, le champion du socialisme prêchant le droit de respecter l’intégrité territoriale de tous les pays, faisait fi du cas malagasy.
Mais, Madagasikara continue sans relâche à réclamer, becs et ongles, son légitime droit. La récente résolution de la SADC ne peut pas être autrement qu’un grand pas à la lutte. A bon entendeur salut ! 



Un témoignage poignant. Le Professeur Mamy Lalatiana Andriamanarivo, ancien ministre de la Santé publique, a révélé sur sa page Facebook hier avoir contaminé le coronavirus. « Je fais ce témoignage aujourd’hui car j’ai contracté le virus dans l’exercice de mes fonctions. J’ai effectué le test Covid - 19 et le résultat est positif… Je n’ai pas reçu le résultat écrit et personne n’aurait su que j’ai contracté le virus si je ne témoigne pas aujourd’hui ... Je ne désespère pas et reste fort psychologiquement car je suis les traitements qui m’ont été prodigués. Physiquement, je me porte bien avec quelques symptômes », a-t-il informé. Ce spécialiste en chirurgie pédiatrique n’a pas omis de s’adresser à ses pairs, membres du personnel soignant, à rester sur leur garde face à la pandémie, actuellement en pleine évolution si l’on tient compte des statistiques et nouveaux cas journaliers. « En tant que personnel de santé, nous sommes nombreux à en être victimes aujourd’hui bien qu’on pense avoir pris toutes les mesures nécessaires pour nous protéger », a-t-il affirmé. Effectivement, plus d’une vingtaine de personnels de santé exerçant à Toamasina et Antananarivo ont été testés positifs au Coronavirus depuis le début de l’épidémie, en mars dernier. D’ailleurs, le premier décès enregistré à Madagascar était celui d’un membre du personnel de santé, ayant exercé à Toamasina.
Pas assez de protection
Les médecins et paramédicaux sont les premiers à être en contact direct avec les patients, y compris ceux atteints du Covid-19. « Nous, personnels de santé, nous nous donnons corps et âme pour sauver des vies avec les moyens en notre possession, mais il se trouve que cela n’a jamais été assez pour nous protéger », reconnait le Pr Andriamanarivo. Des syndicats en ont déjà parlé, en sollicitant à maintes reprises plus d’équipements pour un maximum de protection. Certains agents de santé dénoncent la rupture d’équipements de protection à usage unique, dont les blouses et les masques, malgré la fourniture assurée par le Gouvernement et ses partenaires.
Outre le sous-équipement, le manque de personnels formés pour faire face à l’évolution de la pandémie constitue un autre problème. Aussi, des agents de santé réclament plus de compensation, dont des indemnités de risque déjà annoncés par le Président de la République. Quoi qu’il en soit, l’ancien ministre de la Santé incite ses collègues à rester vigilants face à la pandémie. « Nous nous devons tous d’être forts et conscients que le Covid-19 peut contaminer tout le monde, sans distinction, bien que la maladie puisse être soignée. Dans l’exercice de notre fonction de personnels soignants, soyons conscients des risques encourus et faisons en sorte de les rabaisser au plus bas pour ne pas en être victimes et ne pas contaminer les autres », a-t-il encouragé. Le Professeur chirurgien de conclure qu’« une approche positive des problèmes aide toujours à maîtriser une situation, même aussi dangereuse soit-elle ».
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Une nouvelle image de la Capitale. L’assainissement continue pour la Municipalité d’Antananarivo afin que cette ville devienne plus attrayante et accueillante, digne d’être la Capitale de Madagascar.
Les dirigeants ne se concentrent pas seulement sur l’application des lois à travers la démolition des constructions illicites et le suivi du respect du Code de la route, mais aussi sur l’éducation des citoyens quant au respect des chartes réglementant le centre-ville. Actuellement, la Commune urbaine d’Antananarivo déploie tous ses efforts afin de redonner une meilleure image de la ville. Outre l’aménagement des espaces verts, des ronds-points, tous les coins de la rue qui servaient auparavant d’urinoirs pour les passants et les sans-abri, sont devenus des jardins attrayants et propres, comme celui d’Antanimena, Behoririka, Soarano et Ankorondrano. Ainsi, bon nombre de jardins qui étaient délaissés auparavant sont de nouveau aménagés à travers la plantation de fleurs et diverses décorations.
La ville d’Antananarivo, en tant que Capitale de Madagascar, reflète l’image du pays. Ce projet a pour but d’embellir, assainir et de redonner une meilleure image de la ville. Il s’agit d’un partenariat entre la CUA et le secteur privé. Des agents d’entretien travaillent dans les concernés par ledit projet. Cependant, la Municipalité encourage également la contribution citoyenne et responsable en participant à l’entretien du cadre de vie, tout en respectant l’environnement.
Concernant les infrastructures, le fast-food Zaimaika sis à Analakely est actuellement en cours de réhabilitation. Hier, un assainissement collectif s’est tenu à cet endroit atypique avec les occupants des lieux. Son toit a été ravagé par la pluie au mois de février dernier. Sur ce, le maire a promis de rénover ce vieux bâtiment.
Malgré que l’application de la loi soit dure, la CUA ne réduira pas ses efforts pour faire respecter les règlements relatifs au respect de la propreté dans la ville. Par ailleurs, un changement de mentalité au niveau de la population est attendu.

Anatra R.


C’est officiel ! Les essais cliniques dans le cadre du 3ème protocole de traitement contre le Covid-19 ont démarré, hier, au Village Voara à Andohatapenaka. Un démarrage officiel qui a été joint à l’ouverture du Centre Médical COVID-19 (CMC) dans une cérémonie en présence du Président Andry Rajoelina et de son épouse. Comme annoncé auparavant par le Chef de l’Etat, le protocole en question consiste à l’utilisation d’un remède « made in Madagascar » en version injectable qui rassemble deux médicaments dont l’artesunate (un dérivé de l’artémisinine). L’Artesunate possède des vertus anti – inflammatoire et anti – virale et a déjà fait ses preuves dans le traitement du paludisme. Ce remède injectable diffère complètement du tambavy Covid-Organics.
Dans son allocution, le locataire d’Iavoloha a, d’emblée, adressé ses vifs remerciements à l’endroit de l’équipe médicale et des membres du personnel de santé. « Aujourd’hui débute les essais cliniques correspondant au 3ème protocole par lequel nous collaborons avec les professeurs et les scientifiques malagasy issus du ministère de la Santé Publique », précise le Président, Andry Rajoelina. Selon toujours ses explications, d’autres Professeurs étrangers apportent leur contribution dans ces essais à savoir le Pr Dhanjay (Président de l’Université de Maurice), le Dr Nathan Goodyear (Spécialiste en oncologie en Arizona, Etats – Unis) et le Dr Thomas Lodi (chercheur spécialisé dans le Coronavirus en Thaïlande) ainsi que le Dr Archana Braw Luximon. Durant l’évènement d’hier, le Président s’est entretenu par visioconférence avec les experts précités.
Accord de l’OMS
 La réalisation de ce 3ème protocole a nécessité 3 mois de préparation et ayant déjà obtenu l’accord de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au niveau régional, selon toujours le Chef de l’Etat. D’ailleurs, l’on se souvient que le sujet a été au cœur de l’entretien entre le Président Andry Rajoelina et le numéro un de l’OMS au mois de mai dernier. Madagascar est ainsi le premier pays africain à proposer un protocole de traitement et des essais cliniques pour guérir du Covid-19. Les résultats y afférents pourront être connus d’ici une quinzaine de jours.
En parallèle et conformément à l’annonce du Premier ministre, Christian Ntsay dimanche dernier, le CMC accueillera également les personnes présentant des symptômes du coronavirus et qui désirent se faire dépister. Le Président de la République a donné des consignes à l’attention du ministre de la Santé en vue de  faire en sorte que l’obtention des résultats des tests se fasse dans un délai de 72 heures maximum. Le Chef de l’Etat a profité de cette occasion pour renouveler son appel à la vigilance à l’endroit de la population. « L’Etat n’est pas le seul concerné dans la lutte contre le Covid-19. C’est l’affaire de tous. Il faut en cesser avec le laxisme », a martelé l’homme fort du pays.
La Rédaction

la une du 2 juillet 2020

Publié le mercredi, 01 juillet 2020



Solution en temps de crise. Face à la propagation actuelle de la pandémie de coronavirus dans le pays, plusieurs entreprises se retrouvent en arrêt. Cet arrêt impacte également sur les activités de leurs partenaires. Pour le groupe TSFM par exemple, actif dans la construction de palettes et d’éléments de palettes dédiés à l’exportation, les activités sont actuellement au ralenti. « Notre principal client, opérateur dans le secteur minier, a suspendu toutes ses activités pour une durée indéterminée. De ce fait, il nous faut aujourd’hui trouver d’autres secteurs et diversifier ainsi notre clientèle. Nous ne pouvons pas rester à attendre que tout redémarre. Il faut trouver des solutions pour que notre entreprise puisse rester active malgré cette crise » a expliqué Andry Ranaivo Rajaonarison, gérant du groupe.

Ainsi, le groupe TSFM souhaite fournir des palettes aux exportateurs de litchis. « La saison ouvrira bientôt. C’est pourquoi, nous mettons déjà à la disposition des opérateurs des produits de qualité respectant les normes sanitaires NIMP 15 (Normes internationales de mesures phytosanitaires). La norme NIMP15 vise à éviter la dissémination de nuisibles pour les végétaux. En effet, si les emballages ne sont pas traités, des organismes nuisibles peuvent se répandre dans plusieurs pays à travers le monde. Les traitements selon la norme NIMP 15 permettent notamment d’éviter la propagation des insectes. Nos clients recevront ainsi des palettes traitées et montées », rajoute-t-il.
A Madagascar, les besoins en palettes atteignent notamment les 70 000, soit 45 000 pour Ambatovy et près de 20 000 pour l’exportation de litchis. L’usage du reste est très diversifié.

Opérant dans le pays depuis plus d’une vingtaine d’années, le groupe TSFM est actif dans plusieurs secteurs comme la pneumatique ou encore la vente de matériels de construction. Mais sa grande spécialité reste le traitement de bois. Aujourd’hui, il produit et exporte divers produits dérivés du bois.

Rova Randria

80 Districts sur les 119 existants à Madagascar bénéficieront du plan Marshall au niveau des infrastructures sportives. Une grande révolution. Depuis plus d’un demi-siècle, le département de la Jeunesse et de Sports était laissé en bas de la liste des priorités de l’Etat. Depuis son avènement à la tête du pays, le Président de la République Andry Rajoelina a mis les bouchées doubles pour concrétiser le contenu du Velirano numéro 13 : « Faire le sport une fierté nationale ».

 

Peut-on parler d’une mort suspecte ? Hier matin, le corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années, de son vivant manutentionnaire, a été retrouvé à bord d’un camion en stationnement, dans lequel le malheureux était censé dormir à Mahavoky-Besarety. Il a travaillé  pour le compte d’un quincaillier du quartier et près duquel le poids-lourd en question, fut garé. Son rôle a consisté à colporter des sacs de ciment. Un décès mystérieux car l’on n’a pu trouver aucune trace de blessure, ni de coup sur le trentenaire, du moins lors d’un premier constat. Mais de quoi aurait-il donc pu mourir ainsi alors que le concerné, au restant de ses jours, était assez bien portant.

 

Deux seuils symboliques dépassés. La pandémie a passé le cap des 500 000 morts dont  environ 128 000 enregistrés aux Etats-Unis. Le nombre de décès recensés dans le monde a doublé en un peu moins de deux mois, avec près de 50 000 décès supplémentaires lors des 10 derniers jours.  En outre, plus de 10 millions de cas positifs ont été recensés dont plus de 250 000 cas sont enregistrés depuis le 5 mai dernier. « Six mois après que la Chine a fait officiellement état du Covid-19, le nouveau coronavirus classe les Etats-Unis au premier rang en termes de victimes, tant en nombre de morts avec 128 103 décès que de cas positifs avec 2 638 086 cas (…)

Fil infos

  • Sommet Corée – Afrique - Une délégation présidentielle à Séoul 
  • Assemblée nationale - La configuration se précise 
  • ACTU-BREVES
  • Députation - Le Kolektifa ho an’ny Malagasy rate le coche
  • Faible participation aux législatives - La Société civile faillit à sa mission
  • Actu-brèves
  • Allégations de fraude électorale - L'Opposition surfe sur la vague de désinformation  
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Tournée marathon du Président - Clap de fin à Brickaville et Ambatondrazaka

La Une

Recherche par date

« June 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
Pub droite 1

Editorial

  • Que de fantasmes !
    Le pays attend. L’attente est une période critique, propice à tous les vices, aux délires. Le moment où l’on attend les résultats d’un concours difficile, d’une importance capitale ou le verdict d’un jugement d’intérêt essentiel revêt toujours un caractère complexe à gérer pour l’homme concerné. On est en pleine période de dépouillements et de comptages des voix et d’établissements des procès verbaux au niveau des Districts pour être acheminés à la CENI qui se chargera des compilations avant de les envoyer à la Haute Cour constitutionnelle. A charge pour cette dernière de finaliser les travaux en vue de la publication des résultats officiels. La HCC étudiera également le sort des requêtes et plaintes diverses durant le déroulement du scrutin le jour du vote à l’issue desquelles elle tranchera. L’arrêt que la Haute Cour d’Ambohidahy ne sera susceptible d’aucun recours.

A bout portant

AutoDiff