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La une du 23 mars 2021

Publié le lundi, 22 mars 2021



Vendredi dernier, neuf personnes ont été présentées au Pôle Anti-corruption pour abus de confiance, corruption active et passive, faux et usages de faux. Ces personnes sont accusées de complicité pour sortie irrégulière d’une détenue.
Cette dernière, Chantal H. R. placée sous mandat de dépôt au mois de novembre 2018 pour faux et usage de faux ayant causé la perte de 2 milliards Ar à son employeur. Censée se trouver à la prison d’Antanimora, elle passait tout de même allégrement les fêtes de fin d’année à Mahajanga. Les investigations menées par la victime de la détenue ont conclu à une soi-disant évacuation sanitaire de la détenue dans un hôpital. Saisi de cette affaire le 1er avril 2019, le Bureau Indépendant anti-corruption (BIANCO) a mené sa propre enquête désignant à la fin les neuf personnes pour complicité de sortie irrégulière de Chantal H. R. Sont impliqués dans cette affaire, deux médecins traitant de la détenue, issus de l’établissement pénitentiaire et d’un centre hospitalier de la Capitale, quatre agents pénitentiaires et deux membres de la famille de la détenue.
Les investigations menées par le BIANCO ont permis de mettre au grand jour la manœuvre employées par les personnes impliquées. Celles-ci se servaient d’une procédure d’évacuation sanitaire pour libérer des obligations liées à sa garde et tout cela avec la complicité de ces deux médecins traitants, moyennant paiement de sommes d’argent. Durant le traitement de cette affaire, plusieurs infractions telles qu’abus de fonction, corruption active et passive, faux et usage de faux ont été retenues.
A l’issue du déferrement de vendredi au PAC, quatre personnes ont été placées sous mandat de dépôt à savoir les deux médecins traitant, un agent pénitentiaire et la détenue elle –même. Deux agents pénitentiaires et un membre de la famille de la détenue placés sous contrôle judiciaire tandis qu’un agent pénitentiaire et un autre proche de Chantal H.R. ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Pour revenir au faux et usage de faux effectué par Chantal H.R, elle a été condamnée au mois d’octobre 2019 par le tribunal d’Antananarivo à cinq ans d’emprisonnement ferme et de payer 2 milliards Ar à titre de dommage et intérêts.
La Rédaction
 


Les Barea sont bien arrivés à Bahir Dar, dans le nord de l'Ethiopie. Ils ont pris un vol domestique comme prévu, pris en charge par les autorités éthiopiennes comme l'exige la CAF pour une distance supérieure à 200 km. Ils sont descendus à l'hôtel Jacaranda. Au programme de lundi figurent d'abord les tests PCR d'après les informations transmises par les dirigeants fédéraux. Par la suite, une première séance d'entraînement doit se tenir dans l'après-midi. Il s'agira essentiellement d'un décrassage après le long périple qu'ils ont emprunté.
L’équipe a déjà entamé sa première séance d'entraînement dans l’après-midi de son arrivée. Une session légère de décrassage et de touche de balles. Les joueurs se sont entraînés sur le terrain annexe du Bahir Dar Stadium, sur une pelouse dont l'état laisse à désirer avec une température très élevée de 30°C. A cela s'ajoute l'altitude, puisque la ville se trouve à 1800 m du niveau de la mer. Faneva Ima Andriatsima avec Romain Métanire sont arrivés à Bahir Dar, et ont pris leur quartier au Jacaranda Hotel. « L'heure est à l'unité, nous sommes concentrés sur ces deux matchs », a confié Faneva Ima Andriatsima à la rédaction d'Orange actu Madagascar.
Le test Covid-19 des joueurs des Barea de Madagascar prévu, hier après-midi, est reporté, et se fera ce jour à l'arrivée des deux derniers joueurs qui manquent à l'appel à savoir Carolus Andriamahitsinoro et Sylvio Ouassiero.
« On va employer une méthode un peu novatrice par rapport à ce qu’on fait habituellement. J’espère qu’on va perturber l’adversaire. Si on gagne c’est fait, si on gagne un point c’est presque fait si on perd ce n’est pas fini. On va finir le travail à Tamatave. On a tout pour gagner ce match, on n’a rien à perdre on va le faire, tout se passe super bien », annonce le coach de la sélection nationale, hier à l’entraînement.
Recueillis par E.F.


Isolée. Les frontières de l’île au parfum sont de nouveau fermées au reste du monde, conformément à la décision de l’Etat annoncée par le Président Andry Rajoelina, samedi dernier. Une mesure difficile mais jugée nécessaire étant donné la remontée des nouveaux cas de coronavirus à Madagascar. Qui plus est, ladite décision a été prise suite à la confirmation de nouvelles contaminations au variant sud-africain de la Covid-19 à Nosy Be. La pilule est difficile à avaler pour les opérateurs touristiques qui ne peuvent, désormais, plus compter ni sur le tourisme national, ni sur le tourisme international.
Joint au téléphone, hier, Sonny Tatatsiresy, président du Conseil d’administration de l’Office régional du Tourisme de Nosy Be et gérant de Ravintsara Hôtel, prévoit un départ d’environ 300 touristes internationaux jusqu’à la fin de cette semaine. « A l’heure actuelle, plus de 300 touristes internationaux vont prendre le vol d’Ethiopian Airlines pour rentrer chez eux. Quant aux touristes nationaux, la compagnie Tsaradia a organisé deux vols. L’avion transportera 70 personnes à chaque voyage. Environ 140 touristes nationaux vont ainsi rejoindre la Capitale. Ce qui fait un total d’environ 440 voyageurs. A noter que ces chiffres ne tiennent pas encore compte de ceux qui prennent la route nationale. La seule option qui reste aux opérateurs est de fermer temporairement leur établissement », rapporte-t-il. 
Inquiétude des opérateurs
En dehors des grands établissements qui travaillent sur le marché italien, les établissements indépendants sont les plus touchées par cette mesure. D’après la déclaration du Chef de l’Etat, cet « isolement » s’étendra sur une quinzaine de jours, mais cette période pourrait durer plus longtemps que prévu si jamais la situation sanitaire ne s’améliore pas. « En plus de la basse saison, la pandémie empire notre situation. Nous n’avons pas de trésorerie suffisant pour continuer à tourner. Les personnels seront envoyés au chômage technique. Et cela concerne près de 400 membres de l’Office régional du tourisme de Nosy Be. Toutes les chaînes de valeur, à commencer par les pêcheurs jusqu’aux grands établissements, perdent leur source de revenu. Même si les vols internationaux seront suspendus pendant quinze jours à partir de samedi, notre activité est à l’arrêt bien avant cette date. Pour nous, les fermetures vont durer vingt jours à compter de ce mardi », poursuit-il.
Outre les difficultés financières, les opérateurs s’inquiètent surtout sur la volonté des compagnies aériennes à poursuivre la liaison entre Madagascar et les autres pays avec les récentes décisions du Gouvernement et la longue liste restrictive de l’Aviation civile de Madagascar.
Solange Heriniaina

Après les enquêtes policières, les personnes impliquées dans le kidnapping d’un petit garçon âgé à peine d’un an à Sambaina Manjakandriana, ont été déférées au Parquet, hier. Leurs auditions se sont prolongées jusqu’en début de soirée. Au terme de cette série d’interrogatoires, le verdict tombe : l’homme est placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy, tandis que les deux femmes sont envoyées à Antanimora.

Un bref rappel des faits s’imposent. Trois jours à peine après que le bébé fut enlevé, les fins limiers de la Brigade criminelle (BC4) ont interpellé les principaux suspects car pointés du doigt comme ses présumés ravisseurs. Ces derniers sont constitués d’un couple domicilié dans le Fokontany d’Ambatomitokana. De toute façon, ce sont ces époux qui ont informé les parents du nourrisson pour les informer de l’avoir séquestré. Et pour que le bébé soit libéré, les adultes devront payer 8 millions d’ariary de rançon.

Le kidnapping remonte le 17 mars dernier où une jeune domestique, également en cause, a emmené le bébé dans sa fuite avant qu’elle ne l’ait remis entre les mains de ce funeste couple.  D’après une information de la Police, la jeune nounou serait la maîtresse de ce chef de famille. Deux jours après la cavalcade de la servante indélicate, celle-ci a fini par se rendre de son propre chef auprès du poste avancé de la Gendarmerie à Carion. Et pas les mains vides. Elle a emmené le bébé avec elle. Le même jour, la Police a arrêté le couple d’Ambatomitokana. Au cours de l’audition des trois suspects, ces derniers ont reconnu d’avoir planifié ce kidnapping.

En bref, il faut dire aussi que le papa du petit garçon avait quand même cédé à la pression de ces bandits. Selon toujours la Police, il aurait déjà une infime partie de la totalité de la somme réclamée, soit 2,2 millions ariary. De toute façon, lors d’une conversation téléphonique, le concerné a avoué s’être plié aux exigences des ravisseurs. « Oui, nous avons payé une rançon, mais pas en totalité »,  a-t-il expliqué jeudi dernier. Malgré cela, cette situation suffira-t-elle à expliquer le geste de la jeune domestique, qui est originaire d’Ambositra, à changer d’attitude, pour finalement se rendre de son propre gré à la Gendarmerie. Les supputations vont bon train comme quoi le couple ne lui aurait pas donné sa part de rançon au point qu’elle soit poussée à dénoncer ses complices.

Franck R.




Situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Dimanche dernier, le Président de la République a annoncé la suspension pour quinze jours des liaisons internationales en partance mais aussi à destination de Nosy Be, et ce à partir de samedi prochain. Ces décisions ont été prises afin de prévenir de la propagation de la pandémie de coronavirus dans le pays. Toutefois, ces mesures prennent quand même certains voyageurs au dépourvu. Face à cette situation, la filiale domestique d’Air Madagascar en collaboration avec Ethiopian Airlines ont mis en place des vols spéciaux. « Deux vols ont alors été programmés par Tsaradia dont un pour jeudi prochain et un autre pour samedi. Ces vols permettront à toute personne souhaitant quitter Madagascar avant la suspension les liaisons aériennes internationales de rejoindre Nosy Be. A cet effet, chaque passager devra présenter un billet sur un des vols d’Ethiopian Airlines et le résultat d’un test PCR négatif pour pouvoir accéder à ces vols », a expliqué Andriamamonjy Rafanomezantsoa, directeur général de Tsaradia, lors d’une intervention sur la chaîne nationale, hier. En parallèle, des taxis-brousse spéciaux sont également prévus pour ceux qui ne peuvent pas prendre les vols de la compagnie nationale Tsaradia.
Pour tous ceux qui souhaitent quitter Antananarivo pour rejoindre Nosy Be, ou quitter Nosy Be pour rejoindre Antananarivo, Tsaradia a déjà organisé deux vols exceptionnels hier, sachant que les vols intérieurs vers et/ou provenance de Nosy-Be et de Mahajanga sont suspendus à partir d’aujourd’hui.
Concernant les arrivées internationales, comme au départ, chaque passager devra présenter un test PCR négatif. « Et à leur arrivée à Nosy Be, ils doivent refaire un test PCR et resteront dans cette île pour une durée de 48 heures en attendant les résultats. Les personnes testées négatives pourront ensuite prendre un vol de Tsaradia pour rejoindre la Capitale. Les voyageurs testés positifs, quant à eux, seront directement pris en charge par le ministère de la Santé publique et seront placés en quarantaine durant 14 jours », note le DG de Tsaradia. Et comme à l’aller, « les passagers qui viennent de l’étranger peuvent prendre contact avec les autorités locales afin de bénéficier d’une autorisation de rentrer chez eux en taxi-brousse s’ils sont testés négatifs au PCR et s’ils justifient de leur voyage international », rajoute Jeannot Reribake, directeur général de l’Agence des transports terrestres.
Dans tous les cas, Tsaradia prendra toutes les mesures nécessaires pour minimiser les risques de propagation du virus. A cet effet, tous les appareils seront désinfectés après chaque vol.
Rova Randria

Vu l’enjeu du match contre les Waliya, l’Etat malagasy mobilise les gros moyens en faveur de l’équipe nationale, les Barea de Madagascar. Un jet privé loué par le Gouvernement malagasy transportera les joueurs expatriés malagasy évoluant en Europe à partir de France vers l’Ethiopie. Un autre avion spécial de Seychelles Airways quittera le tarmac de l’aéroport d’Ivato, ce dimanche à minuit, pour amener la délégation malagasy composée de la staff, des joueurs locaux, du ministère et de la fédération pour rallier directement la ville de Bahir à 400km d’Addis Abeba en vue de la 5eme  journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021.  

Le kidnapping, puisqu’il s’en est agi ainsi, d’un nourrisson d’à peine un an à Sambaina Manjakandriana, connaît un recent rebondissement. Bientôt, trois suspects seront déférés au Parquet, et ce, à la suite de leur arrestation par la Brigade criminelle (BC). La jeune domestique de 20 ans de la famille du bébé, figure dans la liste des individus potentiellement impliqués dans cette affaire. Car il faut dire que c’est la jeune femme qui l’avait emmené avec elle, avec un objectif diabolique dans la tête. Notons au passage que le 19 mars dernier était l’anniversaire du bébé, qui a donc désormais un an. Du coup, la BC, bien que l’affaire soit déjà entre les mains de la Brigade de gendarmerie de Manjakandriana, a été saisi d’office. Et pour cause, la victime est encore mineure.

 

Une mobilisation pas comme les autres. Pour l’édition de mars 2021, le « Tagnamaro » initié par le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) s’est démarqué par le lancement du programme « Kolo Voary ». Ce dernier consiste à promouvoir et à adopter des petits gestes écologiques au quotidien, à commencer auprès des employés dudit département ministériel.

Un outil primordial. Les patients du Covid-19 présentant le syndrôme de détresse respiratoire aiguë nécessitent un scanner thoracique afin d’évaluer le dégré de la destruction de leurs poumons. Afin de renforcer la lutte contre cette pandémie, le Président de la République, Andry Rajoelina, a informé, samedi dernier, durant sa déclaration à la Nation, que le scanner pour les personnes atteintes du coronavirus sera gratuit.

 

Fil infos

  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

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