Après plus de trois mois de cavale, Jarisone, alias Jerison, l’homme longtemps recherché par les Forces de l’ordre dans la Région de la Sofia était finalement tombé dans le filet de la Gendarmerie mais aussi de l’équipe du gouverneur de cette Région. Cela s’est produit samedi soir dernier dans la localité d’Antsahabe sise dans la Commune rurale de Matsondakana, District de Befandriana-Nord. Jerison est surtout incriminé pour vol et détention de zébus volés. Il est également poursuivi pour blanchiment de bovidés, menace, corruption et surtout complicité pour affaires d’homicide. En 2006, il a dû purger une peine de 7 ans ferme à Tsiafahy. Mais il était libre 5 ans après sa condamnation pour un motif exceptionnel.
Sortie des résultats depuis samedi dernier. Bon nombre de Circonscriptions scolaires (CISCO) affichent une hausse du taux de réussite à l’examen pour l’obtention du Certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE) de cette année. C’est le cas de la CISCO d’Antananarivo- Atsimondrano, où 79,69% des candidats sont admis à ce premier examen officiel, contre plus de 74% en 2020.
Le maître des céans fit subir des tests d’évaluation à l’intention des premiers responsables des Régions. Lors du conseil des gouverneurs dans la journée du vendredi 9 juillet dernier, le second du genre après celui du 20 octobre 2020, le Chef de l’Etat passait en revue à tour de table les rapports d’activités de chaque Région.
La période des grandes vacances est pour bientôt. Pour aider les touristes locaux à organiser leurs programmes mais aussi soutenir les opérateurs dans la relance de leurs activités, l’Office national du tourisme à Madagascar, en collaboration avec le ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie (MTTM), lance une nouvelle édition du salon Bons Plans Tourisme, au jardin d’Antaninarenina.
Le régime du Président Andry Rajoelina fait sonner le glas pour le Kere dans le Sud, grâce au projet en cours d’installation de pipeline depuis la rivière Efaho vers Ambovombe. Un projet auquel croit dur comme fer le légendaire Latimer Rangers, journaliste emblématique de la Radio nationale malagasy (RNM).
Le Premier ministre, Christian Ntsay a annoncé hier que l’Etat d’urgence sanitaire est maintenu pour les quinze prochains jours. Pour la troisième fois consécutive donc, le chef du Gouvernement s’est de nouveau adressé à la Nation hier, pour annoncer les nouvelles mesures sanitaires qui s’appliqueront dans le pays.
Pour un secteur aérien plus performant. La société ADEMA (Aéroports de Madagascar) gère en tout 46 aérodromes dans la Grande île. Mais pour une meilleure gestion des ces infrastructures, l’entreprise a décidé de déléguer la prise en main des aérodromes. « Sur le plan de la sécurité aérienne, chaque aérodrome doit toujours rester opérationnel. Par conséquent, un gestionnaire doit toujours être présent sur les lieux car nous avons du mal à assurer cette fonction. C’est pourquoi, nous remettons la gestion des aérodromes entre les mains de différents partenaires », explique Jean Germain Andrianiaina, directeur général de l’ADEMA, hier, dans ses locaux à Ivato.
Dans cette démarche, huit infrastructures ont déjà trouvé leur gestionnaire après des appels à manifestation d’intérêt lancés entre 2017 et 2019. Actuellement, l’ADEMA vient aussi de trouver des partenaires pour les 14 autres aérodromes dont celui de Maroantsetra, Bealalana ou encore Mandritsara. « La signature et la finalisation des différentes démarches administratives devraient se faire avant la fin de ce mois-ci », note le DG avec engouement. Après cette seconde vague, il reste donc à l’ADEMA de trouver des gestionnaires aux 22 aérodromes restants. Selon les informations communiquées, un appel à manifestation d’intérêt devrait être lancé prochainement. « Le lancement de cet appel à manifestation d’intérêt attend juste la validation au niveau du ministère de l’Economie et des Finances, mais aussi celui de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics. Une fois toutes les questions administratives en ordre, nous lancerons l’appel. Notre objectif est que d’ici la fin de cette année, tous les aéroports et aérodromes disposeront respectivement d’un gestionnaire », soutient le premier responsable des Aéroports de Madagascar.
Toutefois, il faut savoir qu’il y a des conditions à respecter pour pouvoir devenir gestionnaire de ces infrastructures. En premier lieu, l’entreprise doit avoir les moyens financiers pour développer l’aéroport ou l’aérodrome. « Ainsi, l’infrastructure en question ne sera plus dépendante de l’ADEMA », rétorque Jean Germain Andrianiana. En second lieu, le futur gestionnaire doit disposer d’un programme de développement. « Ces infrastructures sont à vocation sociale. Elles ont été mises en place pour désenclaver des Régions. Elles sont alors particulièrement déficitaires, c’est-à-dire que les dépenses sont plus élevées que les bénéfices. De ce fait, le futur gestionnaire doit trouver un solution pour inverser cette situation », détaille le DG de l’ADEMA. A cet effet, les activités ne se limitent pas à recevoir des vols. Les gestionnaires pourront également mettre en place des activités extra-aéronautiques comme les investissements dans un hôtel afin de rentabiliser l’infrastructure.
Le contrat de gestion sera d’une durée de cinq ans. Toutefois, cette durée pourrait s’étendre si le gestionnaire trouve un partenaire pour soutenir le développement de l’aéroport ou l’aérodrome. Dans tous les cas, l’ADEMA déploie tous les efforts nécessaires pour favoriser le développement du secteur aérien, considéré comme stratégique pour le pays.
Rova Randria
Le Chef de l’Etat haïtien Jovenel Moise a été la cible d’un attentat mortel. Un commando s’est introduit à son domicile en pleine nuit et l’abat à bout portant. Haïti, un pays des Caraïbes, le plus pauvre du continent américain, est en proie de façon permanente à des tentatives d’assassinat politique. La sinistre nouvelle plonge de nouveau le pays dans le chaos. Sous le choc, les Haïtiens déjà tourmentés par une misère tenace ne savent plus quoi faire face à de telle lâcheté politique. L’instabilité constante rend particulièrement complexe tout effort de redressement.
A Madagasikara, les actes de déstabilisation continuent et ne comptent jamais s’offrir un répit. Les ennemis de la Nation et détracteurs du régime démocratiquement élus en place n’en démordent point. Impatients à atteindre dans les meilleurs délais leur objet ultime à savoir « renverser le régime Orange et incapables de le réussir par la voie des urnes, ils empruntent la voie raccourcie : l’assassinat politique. Une lâcheté politique, un domaine réservé aux froussards et où les mercenaires seuls osent s’y aventurer.
Le service de la Communication de la Gendarmerie nationale fait état d’une tentative d’assassinat déjouée visant la personne du secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Défense nationale chargée de la Gendarmerie nationale, SEG, le Général de Corps d’Armée Ravalomanana Richard. D’autres membres du Gouvernement ont été de même la cible d’attentats avant les célébrations de la Fête nationale selon des informations balancées sur la place publique.
Pour le cas précisément du SEG, les limiers de la GN ont appréhendés des individus fortement suspectés. Les enquêtes suivent leurs cours. Des éléments de l’Opposition tentent de banaliser l’affaire dans le seul objectif de vider l’acte de sa gravité et pour en détourner l’attention du public. Certains même des leurs pour ne pas le dire leur « porte-parole » ironisent l’acte en le qualifiant de simple montage de toutes pièces. A la guerre comme à la guerre !
Mais quoiqu’on dise pour dénaturer la dangerosité des actes, toute tentative d’attentat à la vie d’une personne surtout d’une haute personnalité politique de l’Etat équivaut à une atteinte grave à la sûreté nationale et à un acte de haute trahison. Bref, une lâcheté politique.
Montage ou réalité, les faits sont là ! Une association de malfaiteurs ou de terroristes en liaison avec certains des ténors de l’Opposition tentait de fomenter des troubles et des méfaits visant à terroriser la Capitale avant la fête nationale. Personnalités politiques notamment des membres du Gouvernement et opérateurs économiques principalement des Indo-pakistanais de nationalité française résidant à Madagasikara se trouvent dans la ligne de mire. Il n’y a rien de comédie encore moins de plaisanterie, il s’agit vraiment d’une question de vie ou de mort et de stabilité. Pour sa part, le tout puissant Collectif des français d’origine indo-pakistanaise de Madagasikara (CFOIM) a tenu à rendre hommage aux actes de bravoure des éléments de la Gendarmerie d’avoir su neutraliser les terroristes en puissance. L’opinion attend de pied ferme l’issue des enquêtes afin d’identifier les commanditaires.
Dans tous les cas de figure, toute velléité à mettre un terme à la vie d’un adversaire politique ou autre ne pourra être assimilé qu’à un acte de lâcheté politique. Seul le verdict des urnes tranche et le reste n’est que des balivernes.
Ndrianaivo