Un bilan positif malgré la baisse des recettes à cause de la pandémie. L’Administration fiscale a fait savoir, hier, l’effectif des nouveaux contribuables enregistrés durant l’année dernière. 15 607 opérateurs économiques ont formalisé leur activité en 2020. Cela a permis d’apporter plus de 360 millions d’ariary supplémentaires dans la caisse de l’Etat. Et ce, grâce à la campagne de formalisation fiscale « Anjara Hetrako » menée durant les deux derniers mois de l’année dernière.
L’évolution des chiffres est incroyable. On peut citer le cas du centre fiscal d’Alasora qui ne comptait qu’un seul contribuable au niveau de la Commune. Cependant, la sensibilisation a permis d’enregistrer 295 nouveaux contribuables. La situation est presque identique dans d’autres localités. La Commune d’Ivato compte désormais 557 contribuables contre huit seulement auparavant. Rivo Rabearivelo, secrétaire général de ladite Commune, a même souligné durant une intervention télévisée que les très petites entreprises comme les marchands de café ou les taxiphones possèdent maintenant des papiers en règle. Monsieur Germain, directeur général des Impôts, de son côté, ne peut que se réjouir des résultats obtenus. « C’était vraiment difficile pour l’Administration fiscale de faire entrer un contribuable. L’effectif stagne toujours entre 300 et 350 000 contribuables depuis des années. C’est la raison pour laquelle le taux de pression fiscale de Madagascar ne dépasse jamais les 11 %. Sortir 15 000 personnes de l’informel en espace de deux mois est déjà un record. On peut espérer atteindre un taux de pression fiscale à hauteur de 15 % ou même plus d’ici 2023. En général, les contribuables sont motivés par la possibilité de contracter des prêts auprès des microfinances », déclare le DG.
Il faut dire que la facilitation des procédures a beaucoup aidé les opérateurs. Au moins huit papiers sont requis comme pièces justificatives en temps normal. Pourtant, un certificat de résidence et la carte d’identité nationale ont suffi durant la campagne « Anjara Hetrako ».
En outre, l’incivisme fiscal domine. Les gens méconnaissent l’importance du paiement des impôts pour permettre le développement économique du pays. L’éducation et la communication avec la population jouent ainsi un rôle prépondérant. Néanmoins, plusieurs personnes sont venues sur les sites du Trésor public pour demander des informations et des conseils.
A noter que cette somme acquise permet de financer les dépenses de l’Etat, que ce soit en termes de fonctionnement ou d’investissement.
Solange Heriniaina
Dans un article publié sur son site, Africa Intelligence affirmait que l’avion de la société Service et Transports Aériens (STA), à bord duquel a voyagé les trois convoyeurs d’or en Afrique du Sud arrêtés au début de ce mois de janvier, était régulièrement mis à disposition du ministère des Finances. Ce département ministériel aurait signé un contrat avec ladite compagnie pour notamment la délivrance depuis Antananarivo des bons de caisse destinés aux fonctionnaires en poste dans les différences recoins reculés de la Grande île. Dans un communiqué diffusé hier dans la soirée, le Trésor public affirme que l’article en question contient des contre-vérités qui induisent le public en erreur. « L’acheminement des bons de caisse des fonctionnaires dans toute l’île se fait uniquement par voie terrestre », précise le communiqué signé par le directeur général du Trésor public. Le ministère dit par ailleurs que dans le cadre de l’approvisionnement de fonds, en vue du paiement des pensions et des salaires des fonctionnaires dans les zones enclavées, un contrat en bonne et due forme a été établi entre le ministère de l’Economie et des Finances et une autre entreprise opérant dans le secteur. Ce prestataire de service s’est vu confier « le transport par voie aérienne des fonds de vingt perceptions principales difficilement accessibles pour un total de trente-deux vols en 2020 ». Le ministère précise que l’attribution de ce marché et toutes les procédures y afférentes ont scrupuleusement respecté les règles de la passation des marchés publics. « Le ministère de l’Economie et des Finances précise ainsi qu’aucun contrat n’a été passé entre le ministère et la société STA, ni pour le transport des bons de caisse ni pour le transport de fonds des perceptions principales », conclut ainsi le communiqué du Trésor public.
Un mandat international émis contre les suspects
Cet article au titre volontairement racoleur vient se rajouter à la campagne de désinformation savamment menée par l’Opposition, ces derniers temps, dans le cadre de cette affaire du trafic de 73.5 kg d’or. L’Opposition abreuve l’opinion d’informations dont certaines sont notamment incomplètes voire inexactes et sans fondements dans bien des cas.
Pour ce qui est des informations officielles, l’Etat malagasy affirme avoir émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de tous les suspects dans cette affaire. L’annonce a été faite à l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenue hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Il a également été dit, à l’issue de cette réunion, que le pouvoir sud-africain et le pouvoir malagasy par le biais du ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Justice sont en cours de collaboration dans le cadre de l’affaire des 73.5 kg d’or saisis en Afrique du Sud. Tous les documents autour de cette affaire ont été transmis aux autorités compétentes en Afrique du Sud, selon l’Exécutif. Les enquêtes se poursuivent dans la Grande île et en Afrique du Sud. La demande d’extradition a été transmise aux autorités sud-africaines. En outre, un rapprochement sera entamé avec le pouvoir sud-africain pour renforcer les négociations diplomatiques pour que le procès se tienne à Madagascar et que l’or saisi soit rapatrié dans la Grande île d’où il a été prouvé que ces métaux précieux proviennent et d’autre part, les passeurs présumés sont des citoyens malagasy.
La Rédaction
L’affaire concernant le décès d’un nouveau-né, dénommé Jordi, à la maternité de Befelatanana, survenu le 11 janvier dernier, a connu un rebondissement. Selon une information relayée sur une chaîne privée de la Capitale, la maternité attend encore un démenti de la part de la famille victime, comme quoi l’établissement hospitalier a échangé son bébé avec un autre qui est mort-né. En effet, d’après le directeur de cette maternité, le docteur Hery Ratokovao, le père du bébé a accepté de faire un démenti de cette publication durant leur conversation par téléphone. Mais jusqu’à ce jour (Ndlr : hier), aucune publication n’a été faite par la famille. « Je n’ai pas l’intention de m’excuser, même si les responsables m’obligent à le faire », avance le père du bébé. D’ailleurs, il insiste sur la véracité de ses propos et avec des preuves à l’appui.
Les deux parties ont tous avancé de ne pas porter cette affaire devant le Tribunal. En contrepartie, le père de Jordy réclame une haute surveillance au sein de cette maternité. « Cette publication a été seulement faite afin que la population connait ce qui se passe réellement dans cette maternité de Befelatanana et que les responsables effectuent désormais une haute surveillance afin que ces tromperies s’achèvent », soutient-il.
En rappel, le décès de ce nouveau-né à la maternité de Befelatanana a fait le tour des réseaux sociaux. Ses parents ont cependant affirmé que ce n’est pas leur enfant. Ils ont insinué que le nourrisson a été échangé avec un autre, décédé. Autant que les parents, la maternité de Befelatanana a apporté sa version des faits. Le Professeur Hery Rakotovao, directeur de l’établissement CHUGOBS, a avancé que le nouveau-né a souffert d’une asphyxie à la naissance et a été admis au service de néonatalogie. Il a également avancé qu’aucun échange de nourrissons n’est possible au sein de cette maternité. D’ailleurs, le nom de chaque bébé est gravé sur un bracelet avant son admission au sein de ce service.
Recueillis par Anatra R.
Les Institutions de la République se mettent en selle lentement mais sûrement. Le Sénat s’installe définitivement. Désormais, le Parlement fonctionne à plein régime. Il reste un gros paquet, la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Le mandat du président de cet auguste Institution arrive à son terme. Une chose est certaine, Rajoelina Andry, le maître d’œuvre du système, ne néglige aucun détail. Il va placer partout où il faudra ses pions. Un geste légitime que n’importe quel Chef d’Etat ne rate pas et cela au nom des intérêts supérieurs de la Nation. Le souci majeur d’un homme d’Etat, le vrai, consiste constamment à asseoir la stabilité du régime et également à faire fonctionner de façon coordonnée et équilibrée le pouvoir.
La réunion en session spéciale de la Chambre haute ce deuxième mardi après la proclamation des résultats, selon la volonté de la Loi fondamentale, scella le sort du Parlement du régime orange de Rajoelina Andry. Dès l’entame de la pré-campagne, le candidat Rajoelina plantait le décor en ce qui concerne l’avenir du Sénat. Il n’hésitait pas d’annoncer qu’il se penche à l’idée de supprimer le Sénat des Institutions de la République. Une proposition qui avait l’assentiment de l’opinion. Raison de la démarche, le Sénat engloutit trop d’argent des contribuables alors que n’étant « l’antichambre » de l’Assemblée nationale dans la prise de décision, il ne joue en pratique que le rôle de figurant. Le « pouvoir » des sénateurs se limite au stade de « proposition » et de « consultation ».
Mais ayant réussi aux élections à conquérir la magistrature suprême, Rajoelina dut mordre les freins de son enthousiasme. Les exigences de la Constitution, pour ce qui est du Sénat, l’obligeait à se contenter seulement à limiter les dégâts. Il a réussi auprès de la HCC à réduire, au maximum, le nombre des sénateurs, 63 à 18. L’objectif affiché, limiter les dépenses et ce pour pouvoir affecter le budget à d’autres nécessités prioritaires. Compte tenu de la mise en place du Sénat, le Parlement de la République peut fonctionner à plein régime. Il s’agit ainsi d’un passage obligé et un garant dans le respect de la démocratie et de l’Etat de droit.
L’élection des membres du bureau permanent de la Chambre haute, en particulier le président du Sénat, démontre par A + B, de façon évidente, que le Chef de l’Etat garde la haute main sur le cadre global de la gestion de l’Etat. S’agit-il du verrouillage du régime ? Négatif, loin de là ! Il est plutôt question de l’ancrage du pouvoir au milieu des éléments de confiance dont l’objectif central consiste à « sauver » le pays. Le Président Rajoelina ne peut pas confier des postes-clé ou stratégiques comme le perchoir du Sénat à des personnalités qui font défaut en termes de crédibilité et d’intégrité. L’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du pouvoir en place et du pays en dépend étroitement.
L’harmonie d’action entre l’Assemblée nationale et le Sénat propulsera en orbite le développement rapide du pays. Elle engendrera une dynamique qui va épargner Madagasikara des tergiversations dues aux navettes inutiles entre les deux Chambres.
Atteignant le plein régime, le moteur du développement sous le commandement du Président permettra d’assurer un avenir radieux pour les Malagasy.
Ndrianaivo
Les regards étaient tournés vers les Etats – Unies, hier. Une nouvelle page de leur histoire s’ouvre pour les Américains à la suite de l’investiture du nouveau président élu, Joe Biden et la vice – présidente, Kamala Harris. Désormais, la présidence de Donald Trump fait partie du passé. A cette occasion, le Capitole sis à Washington a été mis sous haute protection. D’après les médias étrangers, 25.000 soldats de la garde nationale ont été déployés pour renforcer la sécurité et éviter que les évènements du 6 janvier dernier ne se reproduisent. C’est sur les marches de ce bâtiment emblématique du gouvernement américain que s’est tenu l’investiture de Joe Biden qui devient ainsi le 46ème président des Etats-Unis. Une main sur le cœur et l’autre sur la Bible, le nouveau président issu du parti démocrate a prêté serment pour officialiser sa prise de fonction.
Donald Trump, grand absent
A défaut de présence de Donald Trump, son vice-président, Mike Pence, est venu à la passation de pouvoir. Plus tôt dans la matinée, le président sortant a fait tout pour ne pas croiser son adversaire. A quelques heures de l’investiture, il a quitté la Maison Blanche pour rejoindre la Floride. En plus de 150 ans, il est le premier président à ne pas assister à l’investiture de son successeur. Dans son discours d’adieux, mardi, il a toutefois souhaité « bonne chance » à l’équipe de Biden.
Après la prestation de serment, Joe Biden s’est rendu au cimetière national d'Arlington, près de Washington, pour déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, en compagnie des anciens présidents Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton et de leurs épouses respectives. Après cette cérémonie, son convoi a pris le chemin du retour vers Washington. Le nouveau locataire de la Maison Blanche a fait le parcours de quelques dizaines de mètres à pied et sous escorte militaire pour entrer dans son lieu de travail où il devait signer ses premiers décrets présidentiels.
Des citoyens malagasy attentifs
Etant donné le contexte de la pandémie liée à la Covid-19, le public n’a pu assister à la cérémonie qui a été retransmise virtuellement. Le National Mall a été recouvert de 191.500 drapeaux pour représenter tous les Américains qui n’ont pas pu y assistés. Les traditionnels bals ont également été annulés. Bien que l’arrivée d’un président démocrate ne change pas grand-chose aux relations entre Madagascar et les Etats-Unis, bon nombre de citoyens malagasy ont suivi avec intérêt l’évolution de la situation au pays de l’oncle Sam. Hier, lors du jour J, les Malagasy qui souhaitaient assister virtuellement à l’investiture ont été invités à suivre la page du département d’Etat américain sur Youtube. L’Ambassade des Etats – Unis à Madagascar a fait savoir que malgré le caractère particulier que revêt cette 59ème investiture présidentielle, tous les protocoles ont été respectés.
La Rédaction
Des pluies diluviennes et des vents forts. Plusieurs localités du Nord-est et du Nord-ouest de l’île y ont fait face depuis le début de cette semaine, avec le passage du cyclone Eloïse. Au stade de forte tempête tropicale, ce système a touché terre au sud d’Antalaha dans la soirée de mardi dernier, vers 19h 30. Le cyclone a aussitôt commencé à s’affaiblir après son atterrissage, à tenir compte du vent moyen et des rafales qu’il a apportées. Avec une vitesse moyenne de 17 à 20 km/h, le cyclone a traversé les Districts d’Antalaha, Maroantsetra, Mandritsara, Port-Bergé, Mampikony et Mahajanga II, avant sa sortie en mer dans la soirée d’hier du côté de Besalampy. Eloïse laisse derrière lui un millier de sinistrés, enregistrés notamment à Antalaha et Maroantsetra, selon le premier bilan provisoire émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Aucune perte en vie humaine n’a été déplorée jusqu’à hier, malgré la disparition en mer de deux personnes à Namakia. Elles faisaient, rappelons-le, partie des 4 personnes à bord d’un véhicule 4x4 en provenance d’Antsiranana et se dirigeant vers la Commune d’Antsahampano, et qui a été emporté par les eaux. Les deux autres personnes ont été retrouvées blessées. Cependant, les dégâts matériels semblent plus ou moins considérables. 56 maisons, 6 salles de classe et 6 écoles ont été détruites. A cela s’ajoutent 31 salles de classe et 9 écoles endommagées. D’un autre côté, la coupure de l’eau et de l’électricité ainsi que de certaines routes a été déplorée, outre l’inondation dans diverses localités, y compris 134 maisons qui sont sous les eaux.
La vigilance reste en vigueur
Inondation totale de la ville d’Ambinanitelo Maroantsetra, d’autres localités sous les eaux. Les pluies abondantes de ces derniers jours, avec le passage d’Eloïse, ont favorisé la montée des eaux, notamment dans les Régions du Nord-est et du Nord-ouest de Madagascar. De plus, les fortes pluies vont encore toucher plusieurs Districts dans cette partie jusqu’à cette matinée. Cette situation augmente les risques de stagnation des eaux et des inondations généralisées, sans parler des éventuels glissements de terrain. Face à cette situation, la vigilance post-aléa reste en vigueur, notamment dans les Régions de SAVA et Analanjirofo ainsi que dans les Districts de Bealanana, Befandriana-Nord, Mandritsara et Mahajanga II. D’un autre côté, toute sortie en mer au nord de Toamasina, entre le Cap d’Ambre et Morombe, reste déconseillée jusqu’à l’écartement des dangers liés au vent, vagues et fortes pluies orageuses, selon les prévisionnistes météorologiques.
Par ailleurs, les activités de secours d’urgence ont commencé depuis hier, avec la participation de plusieurs acteurs multisectoriels. L’évacuation des sinistrés, le rétablissement de l’électricité ou encore l’évaluation des dégâts en font partie. Aussi, des stocks de prépositionnement sont déjà disponibles pour secourir les sinistrés en détresse, à en croire Paolo Emilio Raholinarivo, responsable auprès du BNGRC. Vendredi prochain, ce Bureau national de coordination prévoit d’effectuer un vol dans les Régions touchées pour mieux évaluer les dégâts. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina
La hiérarchie bien respectée. Les championnats nationaux de basketball N1A Hommes et Dames atteignent les phases finales ce mercredi 20 janvier, dernier jour des éliminatoires. Les verdicts sont annoncés et les équipes qui disputeront les quarts de finale du championnat de Madagascar de cette année sont connues. Comme le règlement le stipule, les quatre équipes de chaque poule s’affronteront pour les quarts. La compétition s’arrête là pour le TMBB Analamanga et le 2BC Analanjirofo pour la poule A masculine et l’ASB Itasy et l’USF Haute -Matsiatra pour la poule B.
Chez les Hommes, après son parcours sans faute, la GNBC est la première équipe à décrocher le sésame. Les bérets noirs ont effectué une parade de bonne santé, hier, lors d’un derby devant le TMBB (117-45). Ce dernier n’a réussi à décrocher aucune victoire durant la compétition, de même pour le 2BC. Dans la poule A, outre les gendarmes, Cosmos Diana, Sebam Boeny et ASCB ont décroché leur ticket pour la prochaine étape. L’ASCB Boeny continue sa descente aux enfers, mais son unique victoire 61-52 contre le 2BC Analanjirofo lui permet d’échapper au pire et termine 4eme du groupe après avoir essuyé des défaites contre Sebam, Cosmos et la GNBC.
Cosmos a surpris l’équipe finaliste Sebam Boeny, hier, sur un panier (74-72) et occupe la deuxième place du groupe A derrière les gendarmes.
Les Forces ont dominé la compétition. En effet, la Police nationale et les militaires du Cosfa ont aussi effectué un sans-faute. Mb2All Analamanga et ASCTU Atsinanana les rejoignent pour les phases finales.
Chez les Dames, la surprise n’était pas au rendez-vous. CRJS Atsinanana et BC Est Atsimo- Andrefana ne continueront plus la course. Les deux équipes sont classées dernières de leur poule après les éliminatoires. Dans le groupe A, SBBC Boeny, JEA Vakinankaratra, Tamifa Amoron’i Mania et CosPN Atsinanana ont validé leur billet pour les quarts. Dans l’autre groupe, MB2All Analamanga, Asa Analamanga, Ankaratra et Serasera Vakinankaratra disputeront les quarts ce jour.
Elias Fanomezantsoa
Une ambition révisée à la hausse. Le lancement de la campagne nationale de reboisement pour cette année 2021 sonne le glas d’un nouvel objectif pour faire de Madagascar une île verte. Ainsi, 75 millions d’arbres sont prévus être mis en terre pour cette année contre 60 millions d’arbres l’année dernière. « Celui qui plante un arbre est un patriote, celui qui brûle la forêt brûle la terre des ancêtres », tel est le thème retenu pour la campagne de cette année qui a été officiellement lancée par le Président Andry Rajoelina, au domaine La Cascade Plantation Lansargues Manatantely, Commune de Soanierana, à Taolagnaro. A entendre le Chef de l’Etat, ce coup d’envoi n’est que le début d’une longue campagne puisque la campagne s’étendra sur plusieurs mois. Pour effectuer le reboisement, le Président a fait près de 40 minutes de marche dans le domaine afin de constater de visu les dégâts dans la forêt de Manantantely.
75 000ha incluant les mangroves et les forêts naturelles seront ainsi prévues être recouvertes d’arbres selon le ministre de l’Environnement, Baomiavotse Vahinala. « L’année dernière, l’objectif fixé était de 40 000 hectares mais nous sommes arrivés à 45 000 hectares. C’est pour cette raison que nous avons fixé ce nouvel objectif », a – t – elle déclaré.
Promesse présidentielle
Dans l’une de ses promesses de campagne, plus précisément dans son « Velirano » n°10, le Président Andry Rajoelina s’est engagé à agir pour la reforestation du territoire national et à protéger l’environnement.
Rappelons que la situation de déforestation à Madagascar était à un niveau alarmant ces dernières années. Un rapport publié par le WWF, la Grande île est classée parmi les 24 « fronts de déforestation » au niveau mondial. D’après le même document, Madagascar a perdu 700 000 hectares de forêts sur la période entre 2004 et 2017. Entre 2002 et 2019, 1,3 million d’hectares ont été brûlés, avec une tendance à la hausse chaque année. La situation ne s’arrange pas en 2020 à en croire les chiffres publiés par le ministère de l’Environnement et du Développement durable qui font état de 67 351 points de feu localisés dans les zones forestières de Madagascar.
Membres du Gouvernement, représentants d’association, les partenaires, écoliers, religieux ont participé au reboisement hier aux côtés du Président de la République qui n’a pas manqué d’appeler à la prise de responsabilité de chaque citoyen.
La Rédaction
Razafimahefa Herimanana est élu président du Sénat. L’élection a eu lieu au cours de la séance inaugurale de la session spéciale de la Chambre haute du Parlement. Présenté par ses pairs au sein de la coalition « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina », il a été le candidat unique à la présidence du Sénat. Ce sénateur élu dans la Province d’Antananarivo a été élu à l’unanimité des dix-huit sénateurs. Il a succédé donc à Rivo Rakotovao au perchoir du Palais de Verre d’Anosikely. L’élection de Razafimahefa Herimanana à la tête de la deuxième Institution du pays n’est pas une véritable surprise. Membre du parti « Grad Iloafo », il avait déjà été secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines en 2002. Nommé membre de la Haute autorité de la Transition et du Conseil supérieur de la Transition, il est devenu un fidèle compagnon du Président de la République actuel, Andry Rajoelina. Il est le porte-parole du candidat Andry Rajoelina lors des dernières élections présidentielles. A 64 ans, il était avant son élection en tant que sénateur, secrétaire général du ministère de l’Education nationale. Un homme de confiance du Président de la République est porté au perchoir d’Anosikely. Cela est loin d’être anodin. Razafimahefa Herimanana, en tant que président du Sénat, prendra l’intérim d’Andry Rajoelina, à la Présidence de la République, en cas de vacance du poste, conformément aux dispositions constitutionnelles. Dans le cas où le Chef de l’Etat sera candidat à sa propre succession lors de la prochaine échéance présidentielle, la loi fondamentale dispose que le Chef de l’Etat démissionne 60 jours avant la date du scrutin.
Durant sa première allocution, le tout nouveau grand patron de la Chambre haute du Parlement a tenu à assurer l’Exécutif du soutien plein et entier du Sénat afin de sortir le pays de la situation difficile traversée actuellement. « La crise enfonce Madagascar dans la pauvreté. Le taux de croissance diminue. Il faut redresser cette situation. Cela nécessite du travail. C’est ensemble que nous sauverons ce pays. Le Sénat est disponible pour apporter ses conseils au Gouvernement et pour transmettre les desiderata des collectivités territoriales décentralisées au niveau des ministres concernés », dit le président du Sénat. Razafimahefa Herimanana affirme qu’il est inacceptable que « des amis » ne font qu’attendre « d’être servis à table », alors que le Président est au four et au moulin. Il fustige l’attitude de certains opposants qui ne cessent de tirer à boulets rouges à l’endroit du pouvoir. L’Opposition est utile, dit-il. Cependant, la situation actuelle du pays nécessite toutefois la solidarité des enfants du pays. Et lui de lancer ainsi un appel à l’Opposition à s’entraider pour sauver le pays. « C’est le moment du travail, du redressement et de la refondation », affirme-t-il.
La Rédaction
« Tout est une question de sécurité ». Ce sont en ces mots que le directeur de l’exploitation des réseaux interconnectés de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) a expliqué les coupures d’électricité incessantes subies par les usagers, plus particulièrement lors de gros orages, en cette saison. Dans la majorité des cas, les coupures ont surtout lieu en début de soirée. Elles sont de courte durée mais très répétitives, occasionnant un gêne au niveau des abonnés de la compagnie mais surtout une dégradation de leurs appareils électroménagers tels que les réfrigérateurs, les congélateurs ou encore les téléviseurs. Cependant, tout le monde ne possède pas les appareils protecteurs adéquats pour prévenir cette dégradation. Au final, ce sont les plaintes qui se multiplient sur les réseaux sociaux. Toutefois, il faut savoir que ces coupures de courant sont nécessaires pour préserver les matériels de la JIRAMA ainsi que ceux de ses clients. « Prenons l’exemple d’une maison, quand il y a un court-circuit ou quand elle est frappée par la foudre, le disjoncteur se déclenche de suite. Ce déclenchement a surtout pour objectif de protéger les appareils et les personnes occupant la maison. Le concept est exactement le même pour la centrale hydroélectrique d’Andekaleka. Quand il y a des averses dans la zone où se localise la centrale, la foudre pourrait causer beaucoup de dégâts sur les infrastructures, d’où la nécessité d’un déclenchement général ou partiel au niveau de la centrale. A noter que la foudre peut entraîner l’explosion d’un des transformateurs, menant à un gap au niveau de la production. Par conséquent, nous n’aurons plus de coupures intermittentes mais des délestages car la production ne suffit pas à répondre aux besoins des usagers. Cependant, le fait de commander de nouveaux matériels particulièrement en cette période pourrait prendre plusieurs mois », détaille Haja Raoeliarivony, directeur de l’exploitation des réseaux interconnectés de la JIRAMA.
Dorénavant, un système de sécurité est effectivement déjà en place. Des câbles de garde servent de paratonnerre. Ces câbles permettent d’éviter que la foudre ne détériore les matériels électriques. « Mais dans certains cas, la foudre est trop puissante et ces câbles ne réussissent pas à la contenir. Les coupures de courant sont ainsi inévitables dans ce genre de situation », renchérit le responsable.
Solution
Ces explications sont aujourd’hui loin de convaincre les clients de la compagnie d’eau et d’électricité. Pour eux, l’acte compte plus que la parole. Jusque-là, la seule solution pour mettre fin à ces coupures incessantes reste l’augmentation de la production d’électricité. Comme cela, si la centrale d’Andekaleka est hors-service pour cause de mauvais temps, une autre centrale prendra la relève. Ainsi, les usagers n’auront plus de soucis à se faire. Mais au rythme où va la mise en œuvre des deux barrages hydroélectriques Volobe et Sahofika, cette augmentation de la production prendra un peu plus de temps. En attendant, d’après les responsables au niveau de l’entreprise, des solutions en parallèle sont en cours de développement.
Rova Randria