Direct et sans équivoque ! A sa manière, le Président Andry Rajoelina a fait taire ses détracteurs qui ont véhiculé des rumeurs selon lesquelles le numéro un du pays se serait envolé en catimini à l'étranger pour se faire soigner durant le week - end. Pire, profitant de son effacement pour laisser la place au Premier ministre, Ntsay Christian lors de l'habituelle intervention de la chaîne nationale, dimanche dernier, certaines mauvaises langues lui ont même prêté une contamination au Covid-19. « Je suis là, très en forme et en bonne santé », a déclaré le Président de la République hier au cours d'une visite au siège de la prochaine usine Pharmalagasy sis à Tanjombato.
Au cours d'une interview, en marge de la signature officielle d'une convention de cinq ans entre l'Etat malagasy, la République de Corée du Sud et le Programme alimentaire mondial, au sein de son département à Anosy, le ministre des Affaires étrangères est revenu sur le retour des Malagasy bloqués à l'étranger depuis la crise du coronavirus. « Le ministère possède la liste des personnes en situation précaire à l'extérieur. Ils ont été à avoir pris contact avec nos représentations diplomatiques pour être rapatriés », a-t-il déclaré, précisant que ces rapatriements nécessitent une certaine organisation. Raison pour laquelle beaucoup de nos citoyens restent encore à rapatrier, soutient le numéro un de la diplomatie malagasy.
Le président de FIBA Afrique, Anibal Manave, qui est également président du conseil d'administration de la BAL, rassure. Il a déclaré à FIBA basketball qu'il était encore possible d'organiser la ligue cette année : « Nous voulons évidemment que cela se fasse, mais nous voulons préserver le bien-être de tout le monde. Si la BAL devient impossible cette année, nous devrons certainement prendre une décision pour l'année prochaine. »
Huit clubs africains devraient se préparer pour la phase finale de la première éditionde la Basketball Africa League (BAL), mais la pandémie du Covid-19 a stoppé net cette compétition.
La compétition devait se dérouler du mois de mars au mois de mai dans six pays africains, dont le Final Four étant prévu ce mois de juin à Kigali Rwanda.
« Ce que nous devons faire, c'est reprendre le projet BAL dans les prochains mois, peut-être en septembre. Certains disent que la pandémie du Covid-19 pourrait atteindre son pic en Afrique au mois de septembre, mais il n'y a aucune preuve de cela, et la bonne nouvelle est que la plupart des pays continuent à lutter contre cette pandémie. Nous espérons que la première édition de la BAL aura lieu en 2020. Il est important de donner un signe de confiance à tous les acteurs concernés. Cela inclut les clubs, les fédérations locales, les sponsors et le public. Et la meilleure façon de leur donner confiance est de lancer la compétition », rajoute le président Anibal Manave sur le site de la FIBA.
« Pour la première saison de la BAL, nous visons une moyenne de 5 000 spectateurs par match. Ce chiffre pourrait atteindre 8 000 avec le temps. Ce chiffre inclurait les fans en déplacement. Pour ceux qui ne peuvent pas voyager, nous espérons créer des plateformes de diffusion. Mais nous devons nous assurer que les fans, les joueurs, les officiels et tout le monde soient en sécurité. Cette première année est une année expérimentale pour la BAL, elle nous permettra d'apprendre et d'améliorer la compétition dans les années à venir. Nous allons investir dans la qualité pour attirer les fans du monde entier à regarder nos matchs. La BAL, c'est bien plus que du basket-ball», a-t-il conclu.
Recueillis par E.F.
Malgré la gravité de la situation actuelle et corollaire à la pandémie du Covid-19, certaines personnes, notamment celles qui sont animées par une intention malfaisante, ne pensent qu’à leurs intérêts personnels au détriment de la majorité. Cette catégorie de profiteurs, qui touchent aussi bien des particuliers ou autres, jugent que tous les moyens sont bons pour remplir leurs poches, quitte à escroquer les autres. Et pourtant, ces individus malhonnêtes agissent de façon scandaleuse voire aberrante pour quelques milliers d’ariary seulement ! Les récents évènements observés notamment dans la ville portuaire de Toamasina, au cours de ces dernières semaines, illustrent parfaitement cette situation.
Tenez l’exemple de ce médecin de « l’hôpitaly kely » de la capitale économique du pays, un fait survenu mercredi dernier, qui a finalement débouché sur l’arrestation du premier. Déféré au Parquet samedi dernier, le clinicien en cause a bénéficié d’une liberté provisoire. Il a profité de son autorité, son rôle étant de s’occuper du transfert des malades du Covid-19, pour harceler et faire chanter une mère de famille. Pour y arriver, il a utilisé tous les stratagèmes possibles à partir du 17 juin dernier, quitte à déléguer sa complice, une fausse employée du ministère de la Santé, et d’autres suspects auprès de ses victimes pour tenter de les dissuader, tout en leur faisant part de la triste nouvelle. Il n’a pas hésité à falsifier les déclarations médicales sur les patients, ou enfin recourir au mensonge sur le compte de sa victime et des siens.
En réalité, le but du clinicien en cause était de chercher à soutirer une somme d’un million d’ariary à la dame contre une soi-disant possibilité d’un traitement à la maison des membres de sa famille, prétendument contaminés. Il s’agit de ses enfants dont un garçon de 16 mois et une fillette de 11 ans, son mari, ou encore sa domestique, tous ayant été testés positifs au coronavirus, le 29 mai dernier. Or, le cas est simplement loin de l’être ! Car toutes ces personnes ne sont pas du tout contaminées !
La mère de famille a donc fait de la résistance. Elle a porté plainte au commissariat de Toamasina pour harcèlements et chantage. « Le 20 juin, j’ai reçu un SMS d’un certain docteur N., me donnant un rendez-vous en dehors de son bureau pour parler de la situation de mes enfants. J’y suis allée et il m’a proposé un arrangement, c’est-à-dire lui donner une somme d’un million d’ariary contre le traitement à domicile de mes enfants. Dans mon étonnement, je lui ai demandé une preuve et il m’a montré une liste sur laquelle mon mari est aussi testé positif alors qu’il n’a jamais fait de test. J’ai refusé de lui donner la somme et depuis, les harcèlements se sont enchaînés. Il a fallu que je piège le médecin, en lui demandant de venir chez nous, pour avoir des preuves », relate la mère de famille.
Voyager clandestinement ….
A part la question purement médicale, le transport clandestin en cette période restrictive, est devenu aussi le domaine privilégié de ces profiteurs. Cette situation malsaine explique cette possibilité chez certains résidents de Toamasina à regagner clandestinement des localités comme Antsirabe ou Morondava. Ou encore ceux de la capitale pour rejoindre le Nord de l’île. Les derniers faits marquants remontent le 23 juin dernier lorsque la Gendarmerie a intercepté un minibus d’une coopérative d’une ligne nationale à Ankazobe. A son bord, il y avait 20 personnes. Dans une fausse déclaration que le conducteur a présentée aux Forces de l’ordre, il a été question de ramener ces passagers à Antsohihy après une inhumation. Or, une vérification minutieuse du document, par les agents du CCO, a révélé que tous les renseignements verbalement fournis par le chauffeur en cause étaient faux. En vérité, l’autorisation entre les mains du chauffeur mentionnait plutôt le transport d’une personne souffrante à Imerintsiatosika. De plus, les passagers du minibus ont finalement avoué qu’ils ne rentraient pas d’un enterrement, mais qu’ils sont des usagers ordinaires qui voudraient simplement regagner Antsohihy, et qu’ils ne figuraient pas dans la liste de personnes ayant bénéficié une autorisation d’effectuer ce voyage. L’enquête diligentée par la Gendarmerie a étalé le pot aux roses au grand jour. En effet, des rabatteurs ou « mpanera » de la gare routière à Andohatapenaka sont mises à l’index pour être les présumés auteurs de cette autorisation bidon.
Franck R.
En lieu et place du Président de la République Rajoelina Andry, le Premier ministre, chef du Gouvernement Ntsay Christian annonça, dans la soirée du dimanche 28 juin, les nouvelles dispositions relatives aux consignes dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire pour les quinze jours à venir. A la question « pourquoi ce changement ? », le PM répondit en évoquant, avec une certaine aisance, le motif de complémentarité sinon le tandem entre les fonctions dévouées au Chef de l’Etat avec celles du Premier ministre. Deux fonctions appelées à œuvrer dans une symbiose parfaite d’actions et de responsabilités autrement dit vouées à collaborer étroitement.
Ntsay Christian tenait à essarter le terrain sur lequel les responsabilités de chacun (Etat et population) se délimitent clairement dans le cadre de la bataille contre la pandémie du Covid-19. Le Conseil des ministres du samedi 27 juin définit en noir sur blanc la part de contribution de tout le monde (gouvernants et administrés) dans la gestion de l’état d’urgence sanitaire qui vient de se prolonger de nouveau pour quinze jours.
L’Etat change de stratégie. On donne le choix aux personnes ayant contracté le Covid-19 sur le mode de traitement qui leur convient. En fait, les nouveaux contaminés peuvent, s’ils en ont les possibilités d’accueil chez soi, opter pour un confinement et traitements à domicile. On n’impose à personne au cas où les conditions le permettraient. Le Gouvernement priorise le libre consentement et la mise en avant de la responsabilité personnelle de chacun devant toute forme d’imposition ou de diktat. Devrait-on mettre en exergue le mode de traitement audacieux voire « révolutionnaire » appliqué dorénavant.
Encore dans la logique du nouveau mode opératoire choisi, le Gouvernement par la voix de son chef s’engage dans une option courageuse mettant en relief l’ « approche pédagogique » pour cerner la propagation du coronavirus. On maintient le déconfinement élargi mais les responsables vont tabler sur la prise de conscience et de responsabilité de chacun à veiller sur sa propre santé. L’Etat écarte toute idée de réprimer ni d’imposer. Seulement, il appartient à chaque citoyen de faire valoir sa maturité à agir pour son bien d’abord et pour la santé de tous.
Evidemment, la méthode appliquée accorde en premier lieu au respect du choix de chacun. Un choix responsable, conscient de son devoir vis-à-vis à la fois de sa propre personne et de l’intérêt de tous. C’est une « éducation de masse » qui fait défaut dans ce pays depuis belle lurette. Tous les régimes qui se sont succédé durant les soixante ans passés choisirent la méthode forte ou du forcing pour faire passer le message au peuple. Un mode opératoire obsolète qui infantilise les gens ! Une « politique du bâton » et parfois même des « balles réelles » à tel point que le citoyen n’a pas l’habitude de faire appel à sa conscience et à son sens de responsabilité. Il exécute l’ordre tout simplement pour plaire au grand chef ou non pas pour son bien personnel.
Ce nouveau mode opératoire révolutionnaire notamment sur l’approche pédagogique requiert au niveau des dirigeants la maîtrise des techniques de l’éducation de masse exigeant une disponibilité dans le sens de la patience et en faveur de la ténacité.
Le paiement se fait attendre. Avec la crise sanitaire actuelle, le secteur privé, notamment les prestataires de l’Etat, réclame aujourd’hui le paiement des arriérés en vue des travaux effectués dans le domaine public. « Plusieurs de nos membres, autant dans la Capitale que dans les autres Régions du pays, se plaignent aujourd’hui de ne pas avoir encore été rémunérés par rapport à leurs prestations réalisées pour l’administration publique. Actuellement, leur nombre dépasse la cinquantaine. Ce paiement est particulièrement attendu, surtout en cette période de crise où les acteurs du secteur privé rencontrent de grandes difficultés, et ce, à tous les niveaux. Certains d’entre eux attendent leur paiement depuis plus de six mois, voire un an », a soutenu Andrianavalomanana Razafiarison, président du groupement du patronat malagasy, le FivMpaMa (« Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy »). Toutefois, ce dernier n’a pas communiqué des chiffres précis, autant sur la valeur des arriérés de l’Etat que le nombre des prestataires concernés. « Nous n’avons pas les chiffres exacts. C’est pourquoi j’évite de mentionner un quelconque montant. Je ne fais donc que rapporter les doléances de nos membres », a précisé Andrianavalomanana Razafiarison.
Effectivement, l’Etat est aujourd’hui le premier client du secteur privé. De ce fait, si celui-ci ne donne pas de marchés ou ne respecte par ses engagements, le secteur privé finira pieds et poings liés. En tout cas, l’Etat a notamment déjà pris la décision d’octroyer une avance de 20 % pour tous ses prestataires, alors qu’auparavant, il fallait attendre que les travaux soient terminés.
Cette réclamation fait notamment suite à la rencontre des membres du secteur privé avec le Président de la République, Andry Rajoelina et quelques membres du Gouvernement, deux semaines auparavant, concernant la relance de l’économie du pays et des activités des opérateurs locaux. Ces derniers se retrouvent en effet dans une impasse. Plusieurs entreprises se retrouvent notamment dans l’obligation de suspendre leurs activités, faute de moyens de payer le salaire des employés, alors que les activités sont loin de reprendre. Cette situation touche surtout le domaine du tourisme, l’événementiel ou encore le transport et l’agriculture. Quoi qu’il en soit, la recherche d’une solution durable pour soutenir le secteur privé en ce temps de crise est toujours en cours.
Rova Randria
Surnombre des passagers, non utilisation du gel désinfectant, passagers non équipés de masque, transport clandestin. La lutte contre la propagation du coronavirus est l’affaire de tous. Chaque citoyen en est responsable. Cependant, un relâchement a été constaté ces derniers temps sur le respect des barrières sanitaires, notamment le port de masque obligatoire et la distanciation sociale dans les bus. Une situation qui a causé la propagation extravagante de cette pandémie à Antananarivo. Durant son intervention, hier, le Premier ministre Ntsay Christian a été ferme quant au renforcement des surveillances au sein des transports en commun. Lors d’une descente dans les rues d’Antananarivo et ses périphéries, effectuée dans la matinée d’hier par la Police et la Gendarmerie nationale, 173 personnes ont été soumises aux travaux d’intérêt général, 60 véhicules ont été mis en fourrière dont 28 à Antananarivo et 32 dans les périphéries. 49 parmi ces véhicules sont des « taxis-be ». Leurs chauffeurs et aides ont été auditionnés par la Police.
Les Forces de l’ordre ont ainsi effectué des contrôles à l’intérieur des « taxi-be » à chaque arrêt-bus afin de vérifier le respect des mesures sanitaires. D’après leur explication, avant la reprise des transports en commun, les chauffeurs et leurs aides se sont déjà engagés à respecter tous les dispositifs sanitaires mis en place par le Gouvernement. C’est la raison pour laquelle ils devront garantir le respect de ces mesures dans leurs véhicules. « Les autobus ne doivent pas transporter des passagers qui ne veulent pas respecter ces mesures. Dans le cas contraire, ils doivent en payer les conséquences », avance Ramiadanarivo Célestin, agent de police. Le règlement est strict. Même si un seul passager ne respecte pas les dispositifs mis en place, tous les autres voyageurs seront sanctionnés. Ainsi, ils doivent tous descendre du véhicule.
Du côté de Talatamaty, ce contrôle effectué par la Police nationale a engendré un embouteillage monstre. Sans exception, les agents ont arrêté tous les « taxis-be » et les ont fouillés un par un. D’ailleurs, comme prévu, ces mesures devaient être appliquées dès la reprise des transports en commun à Antananarivo au mois d’avril dernier. Elles ont été élaborées afin d’éduquer et de sanctionner les passagers et transporteurs recalcitrants.
Anatra R.
1 043 milliards d’ariary. C’est le montant total alloué au programme lié aux infrastructures, dans le projet de loi de Finances rectificative (PLFR). En effet, le Gouvernement a adopté le plan Marshall dans sa stratégie de relance économique. Pour que cette stratégie impacte positivement la vie de la population, sa mise en œuvre s’étendra dans toutes les Régions de la Grande île. Selon les estimations, « la mise en place des projets Haute intensité de main- d’œuvre (HIMO) et des activités Argent contre travail (ACT) permettra à environ 1 million de bénéficiaires de générer une source de revenus en échange des travaux d’intérêt commun, notamment la réparation des routes et ponts, la réhabilitation des écoles, le nettoyage des espaces publics ». Tout cela inclut à la fois des emplois directs et indirects. La réhabilitation d’une route permet par exemple aux entreprises locales d’embaucher une main-d’œuvre locale. Mais en même temps, celle-ci favorise la mobilité des biens et des personnes vers le marché, ce qui améliore la qualité de vie des paysans. Malgré cette perspective encourageante, les opérateurs dans le secteur avancent la nécessité de la mise en place d’une formation à l’endroit des travailleurs dans les chantiers pour que les travaux soient de qualité.
Du côté des opérateurs, la branche du Bâtiments et travaux publics (BTP) bénéficie directement des retombées de ce programme gouvernemental. Il faut savoir que ce secteur a subi sévèrement les effets néfastes de la pandémie. Dans le PLFR, une dégradation assez conséquente est observée car si la prévision du taux de croissance de cette branche était de 11 % pour cette année, ce taux est révisé à -1,8 %. Ce repli est corollaire à la fermeture des frontières, laquelle a mené vers la suspension des matériaux de construction. Toutefois, à moyen terme, les efforts engagés par le Gouvernement rétabliront cette situation et les perspectives pour les années à venir sont optimistes, avec un gain de plus de 7 points de pourcentage en 2021 - soit une prévision de 5,4 %, 11,4 % en 2022 et 19,2 % en 2023. Les objectifs seront ainsi atteints malgré la récession économique actuelle.
Solange Heriniaina
Pourquoi ? Telle est la question qui se pose à la connaissance de cette information. A l’issue de vigoureuses tractations, les Européens ont fini par s’accorder sur la liste des pays dont les ressortissants seront autorisés à voyager en Europe, première destination touristique au monde, à partir de ce mercredi 1er juillet. Validée demain, cette liste est bel et bien figée, selon plusieurs sources diplomatiques européennes.
Fermées depuis le 15 mars, les frontières de l'Union européenne et l'espace Schengen vont s’ouvrir à plusieurs pays à savoir l'Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, la Nouvelle-Zélande, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, et l'Uruguay. Pour le continent, les pays autorisés à franchir les frontières européennes sont l’Angola, la Tunisie, la Namibie, l’Ouganda, le Mozambique, l’île Maurice, la Zambie, le Rwanda, l’Éthiopie, le Maroc, l’Algérie et l’Égypte.
D’après des sources bien informées, ces pays répondent aux critères sanitaires fixés par les Européens, à savoir être dans une situation épidémiologique semblable ou meilleure que celle du Vieux continent. Le seuil fixé correspond ainsi à un taux de nouveaux cas de Covid-19 inférieur ou égale à 16 pour 100.000 habitants sur les 14 derniers jours.
Révision dans deux semaines
Etant donné le bilan de la pandémie dans le pays, l’on se demande alors pourquoi la Grande île n’a pas été intégrée dans cette liste. A priori, la Chine va également bénéficier de la même disposition à condition d’accueillir, elle aussi, des voyageurs européens. Les Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie avec 2,5 millions de cas, ne sont pas inclus dans la liste. La situation sanitaire, avec d'importants rebonds de la pandémie dans certains Etats du Sud, y est jugée insatisfaisante .
L’on apprend néanmoins que la liste fera l’objet d’une révision régulière. Les Européens ont, en effet, convenu d'actualiser la fameuse liste toutes les deux semaines en fonction de l’évolution de la situation. L'outil sert ainsi également de levier pour pousser les pays tiers à se rouvrir eux aussi aux citoyens de l'UE et de l'espace Schengen, qui inclut la Norvège, l'Islande, le Liechtenstein et la Suisse. Pour le moment, les autorités malagasy n’ont pas encore annoncé une quelconque ouverture des liaisons aériennes. Des indiscrétions révèlent néanmoins que la reprise des vols extérieurs qui relient Madagascar avec le reste du monde pourraient être envisagée d’ici le mois de septembre.
La Rédaction