L’assainissement bientôt achevé au sein des administrations centrales. 86 % des fonctionnaires de tous les ministères et institutions sont déjà intégrés dans l’Application Unique pour la Gestion Uniforme des Ressources humaines de l’Etat (AUGURE), selon la Direction générale des Finances et des Affaires générales (DGFAG) et le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction Publique et des Lois sociales. Une conférence de presse s’est tenue hier à 67ha pour présenter le bilan de leurs actions. Les responsables vont poursuivre la chasse aux fonctionnaires fantômes dans les autres Régions. « Selon l’instruction du Premier ministre Ntsay Christian, l’utilisation de l’AUGURE doit être finalisée à 100 % à la fin du mois d’aout. 86 % voire 100 % des fonctionnaires au sein de tous les ministères sont maintenant inscrits dans ce logiciel. Cependant, le rythme varie en fonction des départements. 95 % des fonctionnaires au sein de la Présidence sont déjà répertoriés contre 86 % au sein du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. A noter que l’intégration des effectifs dans ce logiciel s’étendra aussi dans les autres Régions. Les travaux ont d’ailleurs commencé ce jour. Ce retard est dû à la formation des agents de l’Etat afin de mieux assimiler l’utilisation du logiciel », rapporte Oliva Randimbiarisoa, directeur général des Finances et des Affaires générales.
Les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna ont annoncé un bilan négatif en matière d’incendie à Antananarivo. Rien que pour le mois d’août, les soldats du feu ont effectué pas moins de 10 interventions. Plus précisément, 18 incendies qui ont eu recours à leur service ont touché plusieurs localités de la ville d’Antananarivo dont Anosibe, Andoharanofotsy, Ivato, Ambohitrarahaba. Outre le décès de cinq personnes, les flammes ont embrasé 105 toits de maisons. Par la suite, 275 sans-abri ont été recensés. Contrairement à l’année dernière, ces chiffres sont plutôt alarmants. Rien que pour le quartier d’Anosibe, deux violents incendies ont dévoré des maisons situées à Anosibe en espace de quelques jours. D’après les explications du lieutenant Ralimbison Yves Helory, Officier de communication et de formation au sein des sapeurs-pompiers à Tsaralalàna, les conditions météorologiques actuelles demeurent favorables à la propagation des flammes en cas d’incendie. « La Capitale est balayée par les vents et commence à être touchée par la sécheresse. Et il existe également les combustibles secs qui favorisent le feu », souligne-t-il. Mais ce qui aggrave la situation, poursuit-il, c’est qu’à Antananarivo, la saison des incendies vient de commencer. Il reste encore une période sèche, à savoir septembre et octobre, avant d’entrer dans la saison des pluies. Toutefois, avec l’imprudence de certains gens, la période des vacances pourrait virer au cauchemar.
Des précautions prises face aux risques d’épidémies. L’arrivée d’environ 800 000 pèlerins dans le cadre de la visite du Pape François à Madagascar, du 6 au 10 septembre prochain, constitue un facteur favorisant la propagation de diverses maladies. Ceci avec la mobilité massive et la promiscuité, d’autant plus que certains pèlerins proviennent des foyers pesteux, entre autres. Pour y remédier, le ministère de la Santé publique (MSP), en collaboration avec l’Agence des transports terrestres (ATT), ont mis en place des postes de contrôle sanitaire. Ces derniers sont opérationnels depuis le début de cette semaine auprès des routes nationales et des entrées des Districts. Les routes nationales (RN) n°1 et 7 les accueillent depuis le week-end dernier, selon les informations recueillies. Les postes se chargeront notamment de la désinfection et de la désinsectisation de tous les véhicules transportant les hôtes, pèlerins ou encore les marchandises et autres matériels.
Les quatre personnes impliquées dans une affaire ayant trait à la cybercriminalité, au cours de la semaine dernière, ont été déférées au Parquet d’Anosy hier. Deux sont des journalistes qui exercent à la fois dans des quotidiens de la place mais aussi sur des sites internet. Quant aux deux autres, il s’agit d’un facebooker accusé d’avoir repris les fausses nouvelles présumées de ces journaux ainsi qu’un employé de la Commune urbaine d’Antananarivo. C’est le ministère de la Défense nationale qui s’est constitué en partie civile pour les poursuivre pour propagation de fausses nouvelles. L’audition des quatre prévenus n’a pris fin que très tard vers le début de la soirée. Une audition à l’issue de laquelle le Parquet leur a accordé une liberté provisoire. Mais tous devront encore comparaître le 16 septembre prochain pour l’audience sur cette affaire.
Bien qu’aucun élément n’ait filtré de ces auditions, on a appris que les quatre suspects auraient tous rejeté les accusations qui pèsent sur eux. Notons que les journalistes en cause ont été assistés pendant toute la phase de l’enquête, aussi bien au niveau de la Police qu’à celui du Parquet, par l’actuel président de l’Ordre des journalistes de Madagascar. « J’ai le droit d’être présent au côté des deux reporters à cause de mon statut de président de l’ordre », déclare Gérard Rakotonirina. L’agent de la mairie d’Antananarivo aurait avancé, selon l’information, qu’on l’a fait arrêté pour un motif dont le concerné ne sait même pas.
Malgré l’existence d’un recours en annulation pour corruption, le Comité de normalisation a validé l’élection de Raoul Rabekoto Arizaka en tant que président de la Fédération malagasy de football, inscrivant ainsi dans la durée une situation pourtant encore précaire, le Pôle Anti-Corruption (PAC) étant susceptible d’être saisi du dossier. D’aucuns estiment cependant que, quelle que soit l’issue que ce dernier pourrait donner à la requête qui lui serait éventuellement adressée, l’instance mondiale du ballon rond ne remettra plus en cause cette situation qui, selon certaines informations, lui conviendrait. Un champ libre donné à la corruption qui, décidément, semble être érigée en système dans le monde du ballon rond à l’échelle planétaire. L’assurance affichée par le vainqueur officieux de l’élection du 24 août 2019, quant à la suite que le Comité de normalisation donnera à la requête contre son élection, avait laissé présager que les carottes étaient déjà cuites, et peut-être depuis plus longtemps qu’on ne le pense. En effet, l’observateur averti n’a pas manqué de remarquer que l’unité monétaire dont il est question dans les discussions (l’euro) ne peut que trahir la provenance des fonds en jeu. De surcroît, l’élu, bien qu’encore officieux et contesté, s’est plu à faire comprendre qu’il est déjà reconnu comme tel par le représentant sur place de la FIFA, en ayant déjà eu une séance de travail avec ce dernier. Une précipitation qui étonne lorsque l’on sait qu’à l’époque, le résultat officiel n’a pas encore été proclamé. Il semblerait bien qu’à ce moment, on était déjà sûr que l’ours était déjà tué et qu’on pouvait désormais vendre sa peau.
Le rouleau compresseur en marche ! Le régime HVM infecté de voleurs se dévoile au fur et à mesure où les travaux d’enquête et d’instruction diligentés au niveau des institutions (BIANCO, PAC) chargées de la traque de toutes les malversations financières avancent. Corruption, détournements, pillages des richesses naturelles, tels sont entre autres les crimes que le nouveau régime-IEM doit impérativement éradiquer. L’objectif principal consiste à démanteler un vaste réseau de conspiration au grand dam de la Finance publique. Les hauts responsables du BIANCO et PAC ont la lourde tâche de « curer » l’Administration publique jusqu’aux entrailles les plus profondes.Les membres parmi les plus influents du réseau, démasqués et tirés de leurs tanières, ont été interceptés. Claudine Razaimamonjy, la richissime opérateur économique et bailleresse du parti d’Etat HVM, conseillère spéciale du Président écarté Rajaonarimampianina Hery, fut le premier des gros bonnets mis aux arrêts. Recherchée par les limiers d’Ambohibao, très proche de l’ancien couple présidentiel, Claudine croyait être hors d’atteinte. Son arrestation a été rendue possible grâce à la ténacité du DG du BIANCO à l’époque, le Magistrat Jean-Louis Andriamifidy avec la collaboration effective des éléments de la Gendarmerie nationale (Emmo-Reg d’Analamanga). En dépit des tentatives récurrentes de blocage et d’étouffement d’en haut, le maître des lieux de la « Villa La Piscine » d’Ambohibao parvint à épingler la propriétaire du célèbre grand hôtel A&C d’Ivato. N’empêche que le patron de la CIRGN d’Analamanga, le général Florens Rakotomahanina a dû payer de son poste à cause de son « insubordination » et son incapacité à avoir sous contrôle les éléments de l’Emmo-Reg sous ses ordres.
La saga FMF continue. Le Comité de normalisation (CDN) a officialisé hier tard dans la soirée les résultats de l'élection du président de la Fédération malagasy de football. La passation de pouvoir aura lieu ce jour à 16h au siège de la FMF. En ce qui concerne le recours en annulation déposé, non pas par l'un des candidats malheureux mais par deux électeurs qui dénoncent des faits de corruption, deux jours après l'élection du candidat Arizaka Raoul Rabekoto qui a obtenu 15 voix sur 22, la balle a été envoyée dans le camp du Pôle anti-corruption (PAC) qui décidera du sort du candidat vainqueur.
Des représentants de la population de la Commune rurale d’Antsimbondrogno ont fait part de leur indignation, suite à certaines informations véhiculées selon lesquelles un élevage de crabes est monté dans ladite Commune. « Pour l’heure, il n’existe aucun aquaculture de crabes chez nous à Antsimbondrogno et tout le monde peut le vérifier. Il s’agit tout simplement de la pure calomnie dans un but bien précis », ont-ils déclaré. « Des responsables d’une société sont venus chez nous dernièrement pour nous demander si un projet sur l’élevage de crabe de mangrove dans notre Commune nous intéresse.
Il fallait s’y attendre. Les résultats de l’examen du CEPE (Certificat d’étude primaire élémentaire) semblent régresser ces dernières années. A l’exemple de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, le taux de réussite a baissé de 6,06 % cette année par rapport à celui de 2018. 67,55 % des candidats viennent d’obtenir leur premier diplôme officiel, contre 73,61 % l’année dernière. Cette baisse est également enregistrée dans la CISCO Avaradrano, où 79,61 % des candidats sont admis contre 81 % en 2018. Cette régression des résultats du premier examen officiel s’est déjà reflétée durant les 2 examens blancs, en juillet et août derniers.