Un grand rassemblement à Andravoahangy. Très tôt dans la matinée d’hier, les Forces de l’ordre ont occupé la place du marché à Andravoahangy. D’après la déclaration du coordonateur général du Centre de commandement opérationnel - Covid-19, depuis le début de cette semaine, tous les marchés hebdomadaires dans la Capitale sont de nouveau suspendus, notamment celui de Mahamasina à chaque jeudi, le marché du mercredi à Andravoahangy et celui du samedi à Isotry. Hier, des marchands de tissus de confection sont encore venus au marché pour étaler leurs marchandises.
Déjanté, Roland Ratsiraka a le vague à l'âme. Député élu de la Circonscription de Toamasina I, déconnecté des réalités, le neveu de Deba parle pour ne rien dire. Sorti de sa léthargie, il lance des propos dénués d'esprit sain. Au moment où la capitale des pays Betsimisaraka enregistre le pic du Covid-19, il juge opportun de mettre un terme au confinement. S'il ne s'agit pas là d'une volonté délibérée de pousser son propre peuple qui l'a fait roi à l'abattoir, vers la boucherie, cela lui ressemble trop ! Un geste de mépris et de dépit qui ne mérite pas d'un élu. Un acte de crime de haute trahison qu'on ne doit à jamais commettre à l'endroit de son pays.
La moitié de l’impôt sur le revenu prévisionnel. Tel sera le montant exigé par la Direction générale de l’impôt (DGI), demain. A deux jours de la déclaration, ce département rattaché au ministère de l’économie et des Finances a publié une nouvelle disposition concernant le paiement d’impôt. Ce département rattaché au ministère de l’Economie et des Finances exige un acompte prévisionnel alors que les contribuables ont déjà planifié leur déclaration fiscale à la fin du mois de juin. « Pour ceux qui sont en mesure d’effectuer un dépôt définitif de la déclaration d’impôt sur le revenu le 15 mai, une possibilité de payer sur deux échéances est accordée : le premier pour le 15 mai et le second pour le 15 juin. Dans le cas contraire, ils doivent payer un acompte exceptionnel équivalent à la moitié de l’impôt sur le revenu prévisionnel ainsi que leurs états financiers, au plus tard le 30 juin », annonce Germain, directeur général des impôts.
Une production complémentaire avec la riziculture. Jusqu’à aujourd’hui, Bionexx reste la seule usine de transformation d’artemisia à Madagascar. Basée à Fianarantsoa, elle exploite notamment cette plante pour des entreprises pharmaceutiques et cosmétiques. Ainsi, l’artemisia ne renforce pas seulement le système immunitaire mais aussi les sources de revenus des paysans dans les différentes zones d’implantation.
Par la force des choses, les profanes ont été amenés à se pencher sur des notions scientifiques et médicales pour mieux comprendre certains aspects de cette pandémie du Covid-19. C’est ainsi que bon nombre de simples citoyens se sont mis à se demander en quoi consiste exactement les fameux essais cliniques que certaines autorités sanitaires, dont l’OMS, brandissent comme étant le sésame pour la reconnaissance de l’efficacité d’un produit face à une maladie donnée. Beaucoup ont été alors surpris de découvrir le caractère plutôt cynique des normes établies dans ce cadre. En effet, la méthode dite de l’ « essai comparatif » ou « essai thérapeutique » fait qu’une bonne moitié des sujets soumis à un essai clinique est purement sacrifiée le plus officiellement du monde. Est-ce bien conforme à l’éthique médicale ?
« On parle de Région d’Analamanga, Haute-Matsiatra et Atsinanana, mais non pas de ville d’Antananarivo, Fianarantsoa et Toamasina ». Tel est le propos du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation concernant l’interdiction de circulation des véhicules qui veulent entrer et sortir des trois Régions concernées par la propagation du Covid-19. Sur ce, l’interdiction devrait avoir lieu au sein des zones limitrophes de la Région d’Analamanga, Haute-Matsiatra et Atsinanana. Par conséquent, beaucoup se sont plaints des barrages érigés dans l’enceinte même de la ville d’Antananarivo comme au SOUMACOU, Ilafy. Hier, dans la matinée, par exemple, des automobilistes qui voulaient rejoindre la ville ont été bloqués à cet endroit. « Les Forces de l’ordre nous ont avancé que l’entrée dans la ville d’Antananarivo est désormais interdite. Il a fallu quelques heures de persuasion pour que ces dernières aient laissé les véhicules passer », avance l’un de ces automobilistes.
Depuis la mise en place de cette mesure, l’explication des responsables ou les consignes reçus par les Forces de l’ordre ont engendré de l’ambiguïté au sein des agents de contrôle ainsi que les automobilistes. A vrai dire, la faille se trouve au sein de la distinction entre « Région » et « Ville », comme l’a précisé le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. Le coordonateur général du Centre de commandement opérationnel d’Ivato (CCO), le Général Elack Andriankaja, appuyé par d’autres responsables, a expliqué que cette disposition est valable pour l’entrée et la sortie de ces trois Régions, c’est-à-dire que la circulation interne n’est pas concernée par cette mesure. Tous les véhicules, à l’exception des transports en commun, peuvent se déplacer à l’intérieur de tous les Districts composant chaque Région (Cf. encadré) jusqu’à 13h, mais en respectant les barrières sanitaires comme le remplissage du manifold des voyageurs, le port de masque de protection et le respect de la distanciation. En revanche, ils ne peuvent pas franchir les zones limitrophes de la Région d’Analamanga, Haute-Matsiatra et Atsinanana.
Pour les véhicules de transport en commun exerçant dans les zones urbaines et suburbaines, ils peuvent travailler jusqu’à 15h. Quant aux camions transportant des marchandises, ils peuvent circuler de 15 à 23h. L’entrée et la sortie de la Région sont programmées de 4h jusqu’à 6h du matin pour les transporteurs de légumes.
Anatra R.
Soutenir les familles touchées de plein fouet par la crise de coronavirus. La Bank of Africa (BOA) Madagascar et sa Fondation ont remis, avant-hier, un lot de dons au ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel, à Anosy. « Depuis le début, cette pandémie a considérablement impacté les domaines de la santé et de l’économie, mais surtout l’éducation de nos enfants. L’enseignement se retrouve particulièrement perturbé. Pourtant, le développement d’un pays repose sur l’éducation de ses générations futures. Consciente de la situation, notre maison mère a donc insisté sur le fait que nous priorisons les enfants mais aussi les plus démunis dans nos différentes actions sociales. Cette donation se concentre ainsi sur la protection des établissements publics et des élèves, obligés de retourner sur les bancs de l’école en cette période de crise santaire. Nous avons également tenu à assurer une bonne alimentation avec l’installation des cantines », a soutenu la présidente de la Fondation BOA Madagascar, Sidika Akbaraly, lundi dernier, dans les locaux du ministère, lors de la remise des dons.
Ce lot de dons se compose de 100 000 masques, 4 000 litres de produits nettoyants, 16 600 kg de riz, 6 600 kg de haricots et 416 litres d’huile, sans oublier les 400 packs alimentaires composés de pâtes alimentaires, de pains mais aussi d’aliments en conserve pour les familles les plus en difficulté. « Nous avons fait ces choix car nous constatons qu’actuellement, outre la mauvaise alimentation par manque de budget, des élèves mais aussi des professeurs sont dépourvus de masques de protection dans certaines zones. Pourtant, ces accessoires sont indispensables pour limiter toute propagation du Covid-19, plus particulièrement dans les écoles. La lutte s’installe dans la durée. Nous nous associons donc à tous les efforts déjà entrepris avec nos modestes moyens », a expliqué le président du Conseil d’administration de la banque, Ralison Alphonse.
La distribution de ces dons auprès des différents bénéficiaires sera prise en charge par le ministère. En tout cas, l’objectif est de répondre favorablement aux besoins actuels du secteur de l’éducation, en ayant le maximum d’impacts.
Rova Randria
En ce jour où le pays se remémore des évènements mythiques sur la Place du 13 mai 1972 il nous est pratiquement impossible, nous le quotidien que vous tenez à la main, La Vérité, de ne pas revenir sur cette historique du Chef de l’Etat Rajoelina Andry sur le plateau de France 24/RFI ce lundi 11 mai 2020.
Le Président malagasy Rajoelina monte au créneau et part en croisade toute tentative de semer des obstacles à la marche du pays vers l’épanouissement et la dignité. Il se donne la mission sacrée de défendre les intérêts majeurs des 25 millions de Malagasy et de porter haut le flambeau de la souveraineté de la Nation transmis par nos aînés durant la lutte contre la domination injuste des étrangers.
Deux thèmes de fond, à savoir le Covid-Organics (CVO) et les Iles malagasy (comprendre les Iles Eparses) ont été abordés sur le plateau, en duplex, avec les journalistes de France 24 et de la RFI qui agissent, quoiqu’on dise pour le compte du pouvoir et des avantages de la France. Des journalistes « fonctionnaires » de l’Etat dont la raison d’être repose sur la défense des intérêts vitaux de l’ancienne puissance coloniale.
L’orientation des questions relatives Covid-Organics ou CVO, le remède mis en évidence à Madagasikara par l’IMRA tente de saper à la base du bien-fondé scientifique et l’efficacité du CVO. A un certain moment, on sent à travers leurs interventions que les journalistes patentés du Gouvernement français essaieraient de minimiser voire ridiculiser l’impact du CVO dans le traitement du Covid-19. Tout juste s’ils n’ont pas usité le terme « n’importe quoi » pour qualifier la pertinence du remède. Bref, ils s’efforcent de déstabiliser le jeune Président malagasy. Seulement voilà, ces « porte-paroles » patentés du régime macronien se trompent d’adresse. Apparemment, ils ne savent pas très bien à qui ils ont exactement à faire ! Le Chef de l’Etat malagasy réussit à défendre avec brio le sérieux du Covid-Organics. D’ailleurs, les résultats sont là : des malades contaminés guéris et aucun décès recensés jusque- là. N’en déplaise aux intérêts mis en danger des grands laboratoires pharmaceutiques occidentaux, il rejette toute option de faire machine arrière. Il agit en fonction des intérêts des Malagasy.
Le deuxième sujet de fond repose sur le sort réservé aux Iles malagasy éparpillées dans le Canal de Mozambique. Sur ce point aussi, les grands et « experts » journalistes français de France/RFI ont essuyé un revers cinglant. En fait, ils encaissèrent ce qu’ils méritaient. Gageons que l’homologue de Rajoelina au Palais de l’Elysée fut tout ouïe quand le jeune Président malagasy devait répondre à la question se rapportant sur la « cogestion ou restitution ? ». La réponse de Rajoelina fut sans appel, sans ambages : « restitution ! ». Un message clair et limpide à l’endroit d’un certain Emmanuel Macron.
Rajoelina Andry, Président de la République malagasy, s’en sortait la tête haute. Il a su déjouer excellemment les pièges tendus par les professionnels de France 24 et RFI. Tellement habitués à ébranler sinon à déstabiliser certains Chefs d’Etat des pays pauvres, notamment en Afrique, ils ne se gênent point à ridiculiser par des questions surprises et gênantes des dirigeants parfois maladroits sinon incompétents.
Ndrianaivo