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43,7 millions de dollars. Madagascar bénéficiera de cette somme, octroyée par le Fonds monétaire international (FMI). Le conseil d’administration du FMI a achevé vendredi dernier la cinquième revue de l’accord relatif à la Facilité élargie de crédit (FEC). « Cet examen permet le décaissement d’environ 43,7 millions de dollars au titre de l’accord d’environ 304.5 millions de dollars », souligne le communiqué officiel. Cette somme servira à soutenir les efforts du pays pour renforcer la stabilité macroéconomique et stimuler une croissance soutenue et inclusive.
Un résultat satisfaisant. Les bilans de Madagascar restent positifs. Les autorités ont respecté tous les critères de performance c’est pourquoi le FMI continue à appuyer le pays. Les membres du FMI reconnaissent l’engagement des autorités dans le cadre de la Politique générale de l’Etat. « Les résultats de Madagascar dans le cadre de son programme économique appuyé par le mécanisme de crédit élargi (FEC) sont restés généralement solides. La croissance a été soutenue, l’inflation est modérée et la position vis-à-vis de l’extérieur est restée robuste.

Un gang a déclenché un assaut plutôt sanglant contre le domicile d’un maire d’une Commune du District de Befandriana - Nord, hier. Notons que l’édile en question loue un appartement à un opérateur chinois dans la filière pierres précieuses. Perpétrée par six individus armés, l’attaque est survenue vers 2h du matin et à un moment où les locataires dormaient.  Le maire ainsi que le commandant local de la brigade de la gendarmerie, venu  pour encadrer ses éléments, furent grièvement blessés  au cours d’une intervention. Car sitôt alertés, les éléments des Forces de sécurité ont échangé quelques tirs avec les agresseurs. D’ailleurs, c’était dans ces circonstances que l’un de ces derniers fut mortellement touché par les balles des Forces de l’ordre. De son côté, le Chinois est sorti indemne. Malgré toutefois l’intervention de la gendarmerie et la dureté des échanges de tirs, les malfrats ont pu emporter la somme de 63 millions ariary.  La nouvelle est parvenue au commandant de compagnie de gendarmerie de Mandritsara. Aussitôt, il a dépêché des véhicules pour évacuer les victimes mais également pour envoyer des renforts sur place.

Bonne performance

Publié le lundi, 29 juillet 2019

C’est acquis ! Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a donné son feu vert pour le décaissement de la 5ème tranche au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC). Un aboutissement prévisible si l’on tenait compte de l’optimisme affiché par le représentant du FMI à Madagascar, Marc Gérard, le 24 juillet dernier. Ce jour-là même, le CA du Fonds a accordé le décaissement tant attendu avec effet immédiat d’un montant de 43,4 millions de dollars selon le Communiqué officiel de la partie malagasy. Rappelons que lors de la 4ème tranche, la Grande île avait bénéficié d’un décaissement d’un montant de 31,4 millions de Droit de tirages spéciaux (DTS) soit l’équivalent de 43,8 millions USD. Une mission d’évaluation du FMI au titre de la 5ème revue du programme de réforme économique de Madagascar soutenu par la FEC dirigée par Haris Charalambaros Tsongarides  s’était tenue du 29 mai au 11 juin à Antananarivo. Les résultats des travaux de la délégation  du FMI avec les responsables  malagasy du MEF et de la BCRM aboutirent à une conclusion sans appel selon laquelle le Gouvernement malagasy réalisa une bonne performance. Haris Charalambaros et la délégation qu’il dirigeait ont été satisfaits des efforts consentis par les nouveaux tenants du pouvoir. L’évaluation se concentrait autour de trois axes principaux : réformes économiques, amélioration de la gouvernance et intensification de la lutte contre la pauvreté couplée avec celle contre la corruption. Au bout du compte, le FMI félicite les initiatives prises et engagées par les autorités dans le cadre de la Politique générale de l’Etat (PGE). Des initiatives qui s’inscrivent réellement dans le processus d’actions soutenues par la FEC. Certes, des efforts sont encore à fournir notamment en ce qui concerne les subventions touchant les secteurs de l’énergie (JIRAMA) et celui des produits pétroliers. Bref, le service du FMI salue la bonne performance réalisée par les autorités malagasy.

Madagascar a récolté ce qu’elle avait peu semé à la Xe édition des Jeux des îles de l’Océan Indien (JIOI). Cette compétition quadriennale des îles de l’Océan Indien s’est achevée hier à l’île Maurice avec beaucoup de regrets pour la Grande île, deuxième (49 or) derrière le pays hôte (93 or).
Un tournoi de ce genre se prépare dès la fin de la précédente édition, les Mauriciens l’ont fait et sont récompensés de leurs efforts. Pour sa part, Madagascar en plus de son légendaire « moramora » s’est fourvoyé dans une guerre froide entre ses dirigeants sportifs et en plus la léthargie de l’ancien régime qui, en quatre ans, n’a rien fait pour le développement du sport. En effet, les crocs-en-jambe entre le milieu sportif malagasy sont mis à nu par ce résultat à l’île Maurice. Là où quelques disciplines ont pu sauver les meubles et, ironie du sort, elles sont les victimes de la mise en écart perpétrée par les éléments du Comité olympique malagasy (COM). Au sein de cette entité en effet, le copinage a primé sur les performances des fédérations sportives et ce pour le besoin électoral.  A l’exception de l’haltérophilie, les disciplines « amies » du COM, notamment les pourvoyeuses de médailles d’or se trouvaient au fond du gouffre. C’est le cas par exemple de la boxe qui, en tout et pour tout, n’a eu que deux métaux précieux alors qu’il y a quelques années, les boxeurs malagasy raflaient tout sur leur passage. C’était au bon vieux temps du défunt Harvel, président de la fédération nationale. Mais depuis la disparition de celui-ci, la boxe malagasy au fil des mois et des années se dégringolait pour finir au bas du tableau. Le noble art de la Grande île a perdu sa noblesse à cause des uppercuts et des crochets venant des dirigeants olympiques et de la fédération à l’endroit des boxeurs. 

Les usagers en grogne. Depuis vendredi soir, plusieurs quartiers de la ville d’Antananarivo sont privés d’eau du robinet fournie par la JIRAMA. Une telle coupure est liée pour  la énième fois aux travaux de réhabilitation des canaux d’évacuation entrepris par la société SOGEA-SATOM, ce qui a créé une grande panique au niveau de la communauté tananarivienne. Le problème s’est notamment constaté à Manarintsoa Isotry, Anatihazo Isotry, Ambodin’Isotry, Andavamamba, 67ha, Antsahavola,  Isoraka, Andohatapenaka et jusqu’à Itaosy. Les réactions fusent de toutes parts  évoquant généralement des alternatives temporaires adoptées.
« Et voilà une dépense hors budget. Du jamais vu dans notre famille : nous n’avons jamais acheté de l’eau embouteillée pour d’autres usages. Cette fois-ci, deux packs d’eau ont été achetés pour que les membres de la famille puissent se doucher d’une manière économisante. Actuellement, nous nous demandons comment nous allons procéder en vue d’une prolongation de la coupure annoncée par la JIRAMA », explique une mère de famille résidant à 67 ha. D’après ses propos, elle a été contrainte de préparer des repas ne requérant pas une importante quantité d’eau.  A cause de cette coupure, quelques ménages ont adopté l’économie d’eau. Selon Armand, venant de 67 ha Sud, il lave les légumes au-dessus d’une bassine afin de réutiliser l’eau pour arroser les plantes et la toilette. « J’évite de gaspiller l’eau inutilement. Pour faire la vaisselle, je ne laisse pas l’eau couler. Je préfère remplir deux cuvettes, l’une pour le lavage et l’autre pour le rinçage », rajoute Marie, une autre riveraine.

 Marquée d’une pierre blanche. La célébration du premier anniversaire de l’association « Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana an’i Madagasikara » (AFF) s’est tenue samedi dernier à Antanimena. Cette association a pour mission de contribuer au développement du pays ainsi qu’à l’épanouissement des plus vulnérables, à travers des actions sociales et humanitaires. « Notre défi étant de participer au développement depuis la communauté de base. Pour ce faire, nous essayons de fournir la canne à pêche au lieu d’offrir des poissons. Pour le premier anniversaire de l’association, nous avons mis en place ce centre de formation professionnelle (CFP) comme stèle, afin de venir en aide aux personnes dans le besoin », déclare Haingo Ravatomanga, présidente d’honneur de l’AFF. Le CFP de ladite association, implanté au 4ème étage de l’immeuble Pradon à Antanimena, propose diverses offres de formation pour ses membres. Les langues, à savoir le français, l’anglais et l’allemand pour la communication et le monde professionnel, en font partie. A cela s’ajoutent la coupe et couture ou encore la formation en machines industrielles pour ceux qui souhaitent travailler dans les entreprises franches. Il y a également les formations en informatique et cuisine ainsi que les activités sportives et de loisirs comme le Zumba et le karaté.

La récurrence de l’incendie, ravageant régulièrement le site du marché municipal de Bazar kely à Toamasina, soulève tant de questions selon des observateurs. Cette partie de la capitale économique du pays a connu trois occurrences de feu dévastateur en 15 ans. Elles renferment une énigme difficilement opaque pour bien des esprits. Le Premier ministre Christian Ntsay lui-même a ordonné l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur le cas récent.
Le sens commun suspecte toutefois une certaine corrélation entre la tenue d’élections municipales et la destruction par le feu du site de Bazar kely. La première fois datait du premier mandat du Président Marc Ravalomanana où l’actuel député de Toamasina I était le maire de la ville du port. Le Premier ministre d’antan en personne, feu Jacques Sylla, s’y déplaçait pour constater de visu les dégâts.
Importants appuis
 Il remettait à la municipalité une somme colossale pour la reconstruction. La donation gouvernementale était à l’origine d’une vive polémique entre la Commune urbaine de Toamasina et le pouvoir central. Le flou autour de l’usage du fonds entraînait le blocage des subventions qui revenaient à la municipalité. Le feu revenait encore sous la transition. De hauts responsables gouvernementaux étaient descendus sur le terrain pour impulser le projet de reconstruction. D’importants appuis financiers étaient déployés. Mais l’amélioration tant plébiscitée ne s’est présentée. Parallèlement, le site du marché de Bazar be a pu bénéficier de la largesse de la compagnie minière Ambatovy. Bazar kely, quant à lui, a continué à croupir sous le poids des âges.

Suite à l’annonce faite vendredi dernier par la ministre de l’Education nationale sur le retour à l’ancien calendrier scolaire, des pressions se font jour pour amener le département de tutelle à maintenir celui actuellement en vigueur et instauré par le Plan sectoriel de l’éducation  (PSE). Ses initiateurs, visiblement des membres de l’équipe de l’ex-ministre Paul Rabary, semblent ne pas être conscients qu’une telle démarche, si d’aventure elle est couronnée de succès, aboutira à la coexistence de deux systèmes parallèles à Madagascar et ce, après la décision ferme des écoles privées de revenir définitivement à l’ancien calendrier scolaire. Il faut savoir en effet que, avant l’annonce suscitée du ministère de tutelle, la confédération des directeurs nationaux des écoles privées (qui regroupe tous les établissements privés, y compris ceux confessionnels), a déjà arrêté sa décision de revenir à l’ancien calendrier scolaire dès la prochaine année scolaire. C’est ainsi que les grandes vacances de cette année seront écourtées afin de permettre le retour à un calendrier scolaire allant de septembre à juin.
Si le ministère de l’Education cède à la pression pour maintenir le calendrier scolaire controversé pour l’enseignement public, cela n’aboutira pas seulement à la coexistence de deux calendriers différents. Il est à prévoir en effet que, sans attendre les examens officiels qui seront totalement décalés par rapport à leur fin d’année scolaire, les établissements privés organiseront leurs propres examens de fin de cycle pour les classes concernées. A l’instar des écoles catholiques qui ont déjà annoncé qu’elles tiendront des examens similaires aux Cepe, Bepc et Bacc officiels, sans pourtant se substituant à ces derniers.

« Un petit pas … ! »

Publié le dimanche, 28 juillet 2019

L’humanité, en général, et les Américains, en  particulier, célèbrent le 20 juillet 2019 le 50 ème anniversaire du premier pas de l’homme sur la lune. Neil Armstrong, l’astronaute américain et commandant de bord de la mission spatiale Apollon 11, a mis les pieds pour la première fois dans l’histoire de l’humanité sur la lune, le satellite de la Terre, suivi immédiatement après par les deux autres membres de l’équipage Buzz Aldrin et Michael Collins. « Un petit pas de l’homme mais un grand pas de l’humanité ! », devait s’écrier Armstrong ce jour-là. En effet, ce fut un petit premier pas d’un homme sur le sol de la lune mais en même temps une grande enjambée de l’humanité vers le futur en termes de progrès de la science et de la tentative de découverte de l’univers. Depuis la nuit des temps, les étoiles qui brillent dans le firmament suscitèrent chez l’homme un intérêt toujours grandissant. Le mystère du cosmos éveillait sans cesse la curiosité de savoir chez les êtres humains. Ils tentèrent d’ébaucher des théories souvent farfelues pour expliquer sinon pour aborder les énigmes de l’univers. Dans l’antiquité, les mages étaient réputés de savoir lire ou de décrypter le mouvement des étoiles. A partir du moment où Neil Armstrong réussit d’alunir sur ce satellite tant convoité, un gros paquet du mystère de l’univers fut dévoilé.

Alors que les habitants de certaines communes des environs d’Ambatondrazaka ont cru que le cauchemar est fini, l’insécurité est revenue sur le devant de la scène dans cette ville principale du grenier du pays. Le soir du jeudi, six dahalo armés ont fait une incursion dans un village de la périphérie d’Ambatondrazaka. Des coups de feu ont été entendus, selon l’information. Après avoir semé la terreur chez quelques familles d’éleveurs locaux, les agresseurs s’étaient emparés de quelque 14 boeufs.

 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

A bout portant

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