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Une rencontre déterminante. Vendredi dernier, les membres du Gouvernement se sont rendus à Tuléar afin de rétablir l’ordre, la sécurité et la stabilité. Faisant suite au soulèvement populaire contestant le projet d’exploitation de sables minéralisés de la société Base Toliara, lequel s’est transformé en un incendie, vol et vandalisme, ils ont tenu à réagir. Une forte délégation composée du ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidinarivo Ravokatra, celui de l’Intérieur, Tianarivelo Razafimahefa, et de la Justice en la personne de Jacques Randrianasolo, se sont entretenus avec les représentants des services publics locaux, ceux des opposants et des partisans du projet Base Toliara ainsi que les responsables du projet.

Perspectives motivantes

Publié le dimanche, 28 avril 2019

Au terme des cent jours de l’exercice de ses fonctions au sommet de l’Etat, Rajoelina a convié le peuple au Palais des sports Mahamasina pour marquer ensemble l’évènement, le dimanche 28 avril 2019. Au-delà d’une simple volonté de se rencontrer et le plaisir de se congratuler pour avoir franchi le cap des cent jours, les deux parties, Rajoelina Andry et le peuple acquis à la cause de l’IEM, ont mis à profit le meeting d’hier pour voir ensemble les efforts consentis dans le cadre des Velirano et retracer le chemin à parcourir.

Associer les activités génératrices de revenu et la protection de l'environnement. La cérémonie de clôture officielle des campagnes de reboisement du Programme de Lutte Antiérosive III (PLAE III) s'est faite vendredi dernier, dans la Commune d'Ambondromamy, District d'Ambato-Boeny. Ce fut une occasion pour dresser le bilan du programme sur tous les territoires concernés. Des résultats convaincants, plus particulièrement dans le domaine de l'agriculture, ont été relevés. En effet, durant les cinq campagnes de reboisement, de 2014 à 2019, dans les cinquante Communes rurales d'intervention, une surface de plus de 8 965 ha a été reboisée grâce la participation des villageois.

Les ménages malagasy devraient être contents. Ces derniers qui réclament depuis toujours des solutions pour alléger leurs charges, ont trouvé une oreille attentive auprès du Président Andry Rajoelina qui est dans les dispositions de satisfaire à leur demande. Durant les trois heures de la présentation du bilan des cent premiers jours de son quinquennat et des perspectives du mandat, au Palais des sports de Mahamasina hier dans l’après-midi, le Président malagasy Andry Rajoelina a fait quelques déclarations de taille. Il  annonce notamment mener une bataille auprès des compagnies pétrolières pour exiger la baisse des prix des carburants dans la Grande-île et auprès des fournisseurs de la JIRAMA pour les exhorter à réduire les coûts de location de leurs groupes électrogènes et donc du prix de l’électricité.

Le richissime ex- député de Mahabo Ludovic Adrien Raveloson, candidat indépendant aux législatives du 27 mai, risque gros. Des piles de dossiers hyper chauds à son sujet sont sur la table du Tribunal à Morondava. La conférence de presse donnée par le procureur de la République la semaine passée n’a eu pour but que de clarifier certains aspects de l’arrestation et de la mise en détention provisoire de l’ancien parlementaire du Menabe et de son fils.

« Je vous prie, monsieur le Consul, d’accorder mon visa. Ma fille a besoin de moi jusqu’à son opération. Je vous promets que je ne vais pas faire comme la maman de G. (initiale) et de revenir à Madagascar une fois l’opération d’I. (initiale) achevée », supplie la maman d’une fillette malade, les larmes aux yeux, dans une vidéo partagée sur Facebook. En fait, la petite I. souffre de graves problèmes cardiaques entraînant son inconscience répétitive à chaque émotion. Son traitement nécessite une intervention chirurgicale à l’étranger, d’où son évacuation sanitaire prévue en France, après divers plaidoyers par son association garante. Cette petite fille, tout comme d’autres enfants malades dont les cas nécessitent des évacuations sanitaires en France, semble condamnée. Ceci suite à l’histoire de G. et sa mère, lesquelles restent introuvables dans le territoire français jusqu’ici alors que leur visa a expiré le 3 mars dernier. Pourtant, ladite association s’est porté garante auprès du Consulat de France pour cette mère de famille ayant une fillette malade dans l’obtention de leur visa. « Une fois la première opération effectuée, G. et sa mère auraient dû rentrer à Madagascar, où devrait se faire le suivi de son état de santé. Ceci en attendant la seconde intervention chirurgicale, estimée se faire en décembre 2019, mais elles restent introuvables. « Nous avons fait tous les nécessaires auprès des autorités françaises et locales, mais aucune nouvelle depuis des jours », s’explique l’association.

Une plateforme de réseautage. L’Institut Supérieur de la Communication, des Affaires et du Management (ISCAM) a organisé hier au PK 0 Soarano le « Forum des entreprises » propre à l’institut. Cet événement représente une occasion pour les visiteurs, notamment les étudiants de l’ISCAM de tisser une relation avec les entreprises. « Ce forum est destiné à établir une connexion entre les étudiants de notre établissement et les entreprises, soit pour boucler des contrats de stage, soit pour des contrats d’embauche, soit pour développer le réseau ou tout simplement développer les bagages professionnels. A noter que le stage est obligatoire à l’ISCAM dès la première année. Les étudiants n’auront plus du mal à contacter des entreprises grâce à ce forum. On attend jusqu’à 3 000 à 4 000 entretiens effectués pour ce jour avec environ 500 à 700 élèves présents », rapporte Hervé Razafindranaivo, directeur de communication et marketing de l’ISCAM.

Après une assez longue période pour avoir extorqué de l’argent aux gens, cinq personnes dont  3 femmes ont été finalement démasquées puis interpellées par les éléments de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale. Les suspects auraient utilisé le nom du couple présidentiel pour parvenir à leur funeste objectif,  gagner autant d’argent avec une histoire d’envois fictifs d’ouvriers  du pays en France. Pour balayer toute méfiance ou suspicion sur leur compte, ils  déclarent  travailler étroitement  avec le Chef de l’Etat malagasy et de son épouse.  Dans ces belles promesses, les immigrants devront travailler dans les chantiers  prévus accueillir les prochains Jeux olympiques en France. Pour mieux tromper leurs victimes, les escrocs n’ont pas hésité à avancer que cet envoi de travailleurs nationaux en France entre dans le cadre d’une coopération entre les deux pays.  Et pour cela, ils avaient besoin de 1700 postulants,  tous des hommes.

Parmi les personnalités qui sont montées au créneau pour défendre le projet de référendum constitutionnel décidé par le Président de la République en conseil des ministres, Lalatiana Rakotondrazafy regrette l’avis de la Haute Cour constitutionnelle, et trouve dommage que la volonté du Chef de l’Etat d’aller vite dans le rattrapage du retard de développement de Madagascar n’est pas partagée, notamment par certains qui ont fait primer leurs intérêts politiques personnels au détriment de ceux du plus grand nombre. Dans une interview accordée à l’équipe de la rédaction, la ministre de la Communication et de la Culture estime que la HCC a confirmé son statut de juridiction juridico-politique, et son avis était basé plus sur des considérations politiques que juridiques et constitutionnelles.
La Vérité (+) : Madame la ministre, vous avez farouchement défendu le projet de référendum prévu pour la révision de certaines dispositions de la constitution, mais la plus haute juridiction y a coupé court en émettant un avis non favorable à sa tenue. N’est-ce pas un revers que le Président et même le Gouvernement a essuyé ?
Lalatiana Rakotondrazafy (=) : Effectivement, je l’ai défendu avec beaucoup de convictions tout simplement parce qu’il s’agit pour le Président de la République de réaliser les promesses qu’il a faites au peuple malagasy durant sa campagne électorale. La décentralisation effective ou encore la suppression du Sénat ont été annoncées et discutées maintes et maintes fois pendant des mois et le Président s’y est engagé. La majorité l’a élu, ce qui signifie clairement qu’elle a adhéré à ces engagements.

19 janvier 2019 - 29 avril 2019. Cela fera exactement cent jours lundi prochain qu’Andry Rajoelina est à Iavoloha. Dans ce cadre, le Président de la République fera le bilan de ses premiers cent jours à la tête du pays et ce, lors d’un évènement grand public au Palais des Sports de Mahamasina dimanche.  Pour les observateurs, les 100 jours écoulés depuis l’investiture d’Andry Rajoelina ont permis de jeter les bases d’un véritable Etat de droit dans le pays.  Il a réinstauré l’autorité présidentielle à travers des gestes aussi bien symboliques que réels. Dès son investiture, Andry Rajoelina a montré sa volonté de marquer un changement et d’œuvrer en faveur d’un Etat de droit. Chrétien pratiquant, le plus jeune Chef d’Etat africain a respecté à la lettre les dispositions constitutionnelles sur la laïcité de la République et la séparation des affaires de l’Etat et des institutions religieuses. Il a accepté sans broncher une cérémonie d’investiture laïque et républicaine, sans culte et sans usage de la Bible. Preuve de cette volonté du tout récent Chef de l’Etat de respecter les lois et d’instaurer l’Etat de droit, avant de prendre une décision importante, Andry Rajoelina a demandé l’avis de la Haute Cour constitutionnelle sur son projet de soumettre directement au peuple le vote d’une loi constitutionnelle par voie référendaire. Bien malgré l’avis de la HCC, le Président ne semble pas vouloir passer outre l’avis de la Haute Cour constitutionnelle qui repousse à une échéance ultérieure son projet d’installer des gouverneurs de région. Et ce, contrairement à son prédécesseur à Iavoloha qui, notamment, avait fait fi de l’avis d’Ambohidahy sur l’article 54 relatif à la nomination du Premier ministre.

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Editorial

  • Tanà brûle !
    « La maison brûle et nous regardons ailleurs ! » Une petite phrase de Jean-Paul Deléage, historien des Sciences de l’environnement et professeur honoraire de l’université d’Orléans, empruntée par Jacques Chirac, président français, lors de son discours au 4ème Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002. A travers cette phrase culte, le président français voulait bousculer les consciences et les esprits des dirigeants de la planète Terre du danger imminent qui guette le monde à cause de cet indomptable changement climatique provoquant un réchauffement généralisé.

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