Des pyromanes, le pays n’en manquent pas ! Des rallumeurs de foyers de crise, le pays en regorge ! Des paroles incendiaires pullulent. Les feux de brousse font rage ces derniers temps. Chaque année des milliers d’hectares partent en fumée. Madagascar jadis appelé « l’Ile verte » vire malheureusement à l’ « Ile rouge ». Le Chef de l’Etat monte au créneau et avertit sévèrement les « mpandoro tanety » et les assimile au rang des « mpandorotanindrazana » et donc des « criminels » à traquer. Même les espaces protégés en l’occurrence le parc national d’Ankarafantsika qui abritent des espèces endémiques de faune et de flore n’ont pas été épargnés. Les interpellations par les Forces de l’ordre n’ont pas tardé. Des arrestations plus que légitimes s’imposent. Mais des mesures structurantes et pérennes s’avèrent nécessaires de fait à l’endroit des paysans limitrophes à ces zones dites protégées. Il faut évidemment leur offrir un cadre naturel de vie ou de survie. A l’entame du quatrième et dernier trimestre de l’année, le régime semble traverser une zone de turbulence. Des foyers de tensions savamment ou bassement, c’est selon, exploités et entretenus par les détracteurs apparaissent. Pour le besoin de la déstabilisation ou de perturbation, des rallumeurs de crise jettent de l’huile partout. L’inflation, ce terrain facile pour les ennemis de la nation, refait surface. Les produits de première nécessité (PPN) dont le riz et l’huile alimentaire se trouvent naturellement dans la ligne de mire. Toute augmentation des prix du kapoaka de riz et de l’huile impacte de plein fouet sur la vie des modestes ménages. La concrétisation du grand projet présidentiel relatif à la construction de la nouvelle ville « Tanamasoandro » avance à grands pas. Les détracteurs de l’IEM cherchent à tout prix stopper net ce projet hautement ambitieux et courageux et sèment la pagaille. En raison des terrassements obligatoires, les remblayages sont inévitables. Les négociations préalables menées par les responsablesauprès des paysans touchés par les travaux ont abouti à des ententes. Chaque famille concernée sera indemnisée à sa juste valeur. Mais les politicards mal barrés y trouvent toujours de quoi à attiser la « colère » de certains paysans. Malheur pour eux, le mouvement s’effrite. Etant le fer de lance de la campagne électorale de Rajoelina, « Tanamasoandro » est incontournable. Il faut impérativement désengorger la Capitale qui s’étouffe ! La nomination de la première vague des gouverneurs crée des vagues. Les « valets » de Ravalocherchent la petite bête et foncent la tête baissée. La Constitution devenue l’arme classiqueest utilisée pour fustiger le régime. Mais le débat jugé d’emblée faux et sans fondement, ne peut mener autrement les esprits obtus que vers une issue incertaine. Le redressement rapide du pays exige la mise en place des responsables opérationnels sur terrain. Le scandale sans précédent des fuites de sujets du Baccoffre aux rallumeurs de feu une opportunité inespérée.Seulement, la trame échoue car les dirigeants étatiques ont pris les devants de la chose. Des mesures drastiques de nature à apaiser la tension ont été décrétées. L’intervention du Chef de l’Etat, très attendue dimanche à la TVM, tombe à point nommé. Des éclairages plus qu’utiles pour décanter l’atmosphère et couper l’herbe aux pieds des rallumeurs de crise.
Le directeur des examens nationaux pointé du doigt. Lors d'un point de presse hier dans son bureau, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) sous l'égide de la Professeure Blanche Nirina Richard, a donné des explications sur la désorganisation du baccalauréat et a fait des révélations. Sans hésiter, la ministre a désigné le premier responsable, en l'occurrence le directeur des examens nationaux et qui n'est autre que le premier responsable de l'Office du baccalauréat à Ankatso.
Au Pôle anti-corruption (PAC) des 67ha, le procès sur l’affaire de détournement de deniers publics et de faux, survenue entre novembre 2015 et avril 2017 dans la Commune rurale d’Andoharanofotsy, s’est déroulé hier. Le préjudice s’élève à 99,67 millions d’ariary, et c’est la Direction de la législation des contentieux (DLC) qui s’est constituée en partie civile. Devant la barre, l’ex -maire et ses deux co-accusés dont un responsable du service financier et un régisseur du marché local au sein de cette mairie. Mais l’audience est totalement à refaire suite à une demande de diligence de la part des avocats, et ce, après constat d’une existence d’un dossier de poursuite parallèle. La présidente de la Cour du PAC a approuvé l’ajout du second dossier. Du coup, les incriminés ont obtenu la liberté provisoire dans l’attente de la prochaine session dont la date n’a pas encore été fixée.
Le problème de prime est en passe d'être résolu pour les joueurs. La Fédération malagasy de football (FMF) a déclaré avoir viré les primes complètes dans les comptes bancaires des joueurs et staff concernés. Même si quelques joueurs affirment que la somme n'est pas encore positionnée, espérons que cela devra être fait dans les prochaines heures. De cet effet, Nicolas Dupuis poursuivra son aventure avec les Barea de Madagascar.
Le conflit entre les commerçants et les dirigeants de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) concernant le parking d’Anosibe ne cesse de s’empirer de jour en jour. Une trentaine de personnes, dont des commerçants et leaders d’opinion contestant la construction de box au parking d’Anosibe, ont été enquêtées hier au sein de la Police de sûreté urbaine d’Antananarivo (SUT), située à Tsaralalàna. Ils sont inculpés d’être les auteurs d’un vol qui aurait lieu à cet endroit. D’après l’accusateur qui n’est autre que le dirigeant actuel de la Mairie d’Antananarivo, 800 sacs de ciment, 300 planches et d’autres matériels de construction auraient disparu sur les lieux. Ces 32 personnes ont été alors convoquées à Tsaralalàna.
Le mandat des premiers magistrats des villes, dans tout Madagascar, prend fin. En toute logique, c’est le temps des bilans. Chaque maire de toutes les Communes urbaines ou rurales du pays doit rendre compte des tenants et aboutissants de leurs actes durant les cinq ans de leurs mandats. Il s’agit d’un minimum auquel chaque élu doit se soumettre.
Rapide comme le train à grande vitesse. Après avoir mis en place un guichet unique des marchés publics le 27 août dernier à Antsahavola, la Commission nationale des marchés (CNM) entame des réformes complètes en matière de traitement des dossiers. En effet, le ministère de l’Economie et des Finances a adopté l’arrêté 20442 MEF du 17 septembre 2019 fixant les modalités de contrôle a priori et a posteriori de la CNM. Un communiqué au grand public a été publié mardi dernier dans le site officiel du ministère. Dans ce cadre réglementaire, le ministère de tutelle supprime les cadences de réception des dossiers en procédant à une réception journalière.
La concrétisation des Velirano continue ! Après le début des chantiers à Toamasina, c’est maintenant au tour de Mahajanga de voir les premiers travaux de concrétisation des fameux « Velirano » du Président Andry Rajoelina. Depuis hier, le Chef de l’Etat et sa suite est en déplacement officiel dans la ville des fleurs. Pour débuter la journée, la délégation présidentielle a visité un site où il a annoncé la construction imminente de 10 buildings dotés chacun de 15 appartements de 80m2. Le projet sera sous la responsabilité de la société d’Etat SEIMAD et s’étendra sur une durée d’un an et demi.
Le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Léon Richard, a débarqué jeudi dernier dans la capitale du Nord où depuis mardi dernier 4 navires de guerre de la marine indienne dont un bâtiment école et instruction long de 105,8m et 13,2m de large et qui a un tirant d’eau de 4,6m ont fait escale. Le ministre a été invité à l’occasion par l’ambassadeur de l’Inde.