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LA UNE DU 14 OCTOBRE 2019

Publié le dimanche, 13 octobre 2019

Naina Andriantsitohaina a rencontré hier les membres du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). Pour cette fois, il a débarqué au siège de cette entité située à Ambohijatovo, non en tant qu’opérateur économique mais en tant que candidat à la Mairie.

Pendant une heure et demie, le prétendant au poste de premier magistrat de la ville d’Antananarivo a échangé des idées avec environ une vingtaine de dirigeants d’entreprises sur la manière de rendre la Capitale agréable à vivre, de même que les secteurs où ils pourront travailler ensemble. Naina Andriantsitohaina, qui est à la fois  un ancien président du GEM, a présenté à sa grande famille ses programmes ainsi que les domaines dans lesquels il souhaite l’implication du secteur privé. « J’aimerais qu’on puisse échanger car il y a toujours des pépites qu’on peut récupérer durant les réunions. On les introduit ensuite dans le programme », a déclaré d’emblée le candidat N° 4 à la Mairie d’Antananarivo avant de répondre aux questions de l’assistance. Lui qui imagine une ville d’Antananarivo agencée, propre, sécurisée et éclairée et où règne la discipline. Le côté social,  à savoir l’organisation des marchés, de la circulation, le problème des canaux et des déchets, ont tous été passés au crible durant cette rencontre. Il sollicite ainsi la collaboration avec le Groupement des entreprises de Madagascar afin de mettre en place un partenariat public-privé « gagnant-gagnant ».

Une nouvelle formule de compétition vient de renforcer le calendrier de compétition de la Fédération malagasy de football. Il s’agit de la Pro league. Une compétition nationale qui déterminera le futur champion de Madagascar 2019. Ladite Pro league, organisée par l’association des Clubs de Football Elite de Madagascar (CFEM) est dirigée par le président du club Fosa Juniors, Arno Philip Steenkist.   L’Association est mandatée par la FMF pour toute organisation, communication et marketing de la compétition. Malgré tout, les licences et transferts des joueurs restent l’engagement de la Fédération. Un transit vers la professionnalisation du football malagasy. La FMF délègue la CFEM pour l’organisation de la Pro League pour un mandat de 4 ans.  « C’est un grand jour pour le football malagasy. J’avais des craintes que l’exploit de Madagascar à la CAN ne soit éphémère. C’est le début d’une aventure. L’établissement de cette nouvelle formule est un grand ouf de soulagement pour moi. Allons ensemble vers le professionnalisme. Il faut qu’on soit cohérent sur ce qu’on fait et il faut qu’on l’aboutisse », avance Nicolas Dupuis, le directeur technique national de la FMF. C’est une nouvelle compétition phare à Madagascar qui regroupe 12 meilleures équipes. 

« Des filles fortes, inarrêtables et sans stéréotypes ». Neuf (9) jeunes filles ont partagé leurs histoires et vécus lors d’un évènement baptisé « Ampela unstoppable », hier à Andrainarivo. Cet évènement co-organisé par l’UNICEF et l’UNFPA, en collaboration avec la plateforme TEDX Antananarivo, entre dans le cadre de la Journée internationale de la fille. Une occasion de reconnaître, promouvoir et défendre les droits des adolescentes et jeunes filles qui deviendront des femmes demain. C’était également un moment pour honorer ces jeunes filles qui ont osé surpasser les obstacles et dire tout haut ce que les adultes chuchotent.
Parmi les jeunes filles au rendez-vous, Lanto Fiononana Razafindranaivo a toujours été victime de harcèlements à cause de son corps imposant. « J’ai dû m’isoler à la maison durant mon temps libre, avec les jugements et harcèlements de la société et même quelques-uns parmi mes camarades de classe. C’est en lisant un article que je me suis rendue compte que je vaux mieux. En se regardant devant un miroir à la maison, je me suis dit que c’est mon corps, et je l’aime comme il est. Maintenant, j’arrive à m’accepter tel que je suis. J’arrive même à pratiquer ma passion, la danse, avec aisance », témoigne l’adolescente âgée de 17 ans, originaire de Port-Bergé. « Etre une fille ne doit pas être un obstacle dans la vie. Parlez, faites, ce que vous voulez, vous en avez le droit », s’adresse la jeune étudiante en 2ème année de Droit à l’Université catholique, à l’endroit de ses pairs.

Le sang a de nouveau giclé et des coups de feu ont retenti à Itaosy, précisément dans le quartier d’Ambodifasika à Ambohidrapeto. Cela s’est produit jeudi vers 22h où un assaillant a laissé sa vie et un autre blessé lors d’un échange de tirs avec les gendarmes. « Il y eut au moins 6 énormes détonations. J’étais vraiment terrifiée », raconte une jeune maîtresse de maison qui réside dans un quartier voisin. D’après plusieurs sources convergentes, les assaillants, au nombre de six, et qui sont de surcroît armés, s’apprêtaient à fomenter un sale coup dans les parages lorsqu’ils sont repérés par des riverains. Aussitôt, ces derniers ont donné l’alerte. De leur côté, les gendarmes n’ont pas mis trop de temps pour réagir, et quelques minutes à peine après l’alerte, ils étaient déjà sur place. Ils ont engagé le gang. Réalisant que le piège allait se refermer sur eux, d’autant plus que des membres du « fokonolona » ont prêté main-forte à la Gendarmerie pour tenter de les mettre hors d’état de nuire, les bandits ont alors pris la fuite. Pour couvrir leur évasion, ils n’ont pas hésité à faire usage de leurs armes en visant les gendarmes lancés à leurs trousses. A leur tour, ces derniers ont répliqué à ces tirs.

Pas de temps à perdre. C’est semble-t-il le crédo du chef de Région par intérim du Boeny, Bazezy Vanombe Clavelah. Le Plan régional de développement PRD de sa Région lui a été officiellement restitué, il y a quelques jours seulement. Sans attendre, il a immédiatement mis en application les préceptes inscrits dans ce document renfermant les défis pour le développement de Boeny pour les dix prochaines années. Ce chef de région par intérim a, dans ce cadre, effectué une descente dans la carrière de sable de Maroala, Amborovy. Accompagné par le vice-président de l’Assemblée nationale et non moins députée élue à Mahajanga I, Lalao Rahantanirina, le représentant des Collectivités territoriales décentralisées est venu constater de visu le déroulement de  l’exploitation de sable et les conséquences de cette exploitation du point de vue économique, social et environnemental.

Depuis quelques semaines, un projet de remblayage de plusieurs endroits à Antananarivo alimente la polémique. Le cas d’Ambohitrimanjaka, en particulier, fait jaser et ce dans le cadre de la concrétisation du projet « Tana Masoandro ». Un projet présidentiel qui consiste à la construction d’une nouvelle ville.  Récemment, une partie de la population de cette localité située en périphérie d’Antananarivo a manifesté sa réticence par rapport à ce genre de projet. Les riverains ont fait part de leur opposition en anticipant sur un projet de remblayage qui pourrait concerner leurs rizières. Parmi leurs arguments, les habitants mettent l’accent sur le fait que leur subsistance quotidienne dépend exclusivement des rizières et de la production rizicole. En faisant une brève rétrospective historique, l’on peut clairement déterminer que l’aménagement d’Antananarivo avait toujours nécessité un recours au remblayage. Force est d’admettre que la Capitale d’aujourd’hui ne serait pas telle qu’elle si les dirigeants de l’époque n’avaient pas remblayé certaines plaines. C’est par exemple le cas du côté de la cité Ampefiloha dans les années 50. Durant cette période, les habitants de la Capitale n’étaient pas encore aussi nombreux qu’aujourd’hui. Malgré tout, les dirigeants avaient déjà pris la décision d’aménager la ville.
 

Un MEDEF conquis !

Publié le vendredi, 11 octobre 2019

 Fréquentable. Une trentaine d’opérateurs français membres du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), en visite de prospection, se trouvait pour trois jours en terre malagasy. La délégation fut conduite, entre autres, par le président délégué Patrick Martin. Elle se réjouit de l’amélioration nette du climat des affaires à Madagascar et confirme sans le dire ouvertement que la Grande île fait partie désormais des pays fréquentables. Ce n’est pas la première fois que MEDEF effectue un voyage à Madagascar. En 2005, en plein régime Ravalomanana, il était déjà sur place. Seulement, le voyage n’a pas été suivi d’effets probants. Il aura fallu attendre 14 ans pour que le tout puissant mouvement patronal français daigne revenir. Le MEDEF, présidé actuellement par Geoffroy Roux de Bézieux, fondé en octobre 1998, est la plus importante plateforme regroupant des opérateurs économiques en France. Il jouit d’un poids significatif dans le débat social dans l’Hexagone. Plus de 95% des entrepreneurs français (source Wikipédia) y sont affiliés. De ce fait, le MEDEF est incontournable dans tout ce qui touche la vie d’entreprise en France. La branche internationale du MEDEF jouit également d’une influence considérable dans le processus de mouvements des capitaux français à l’extérieur notamment en direction des anciennes colonies. Devrait-on le mentionner que bénéficier la grâce de ce puissant collectif patronal constitue en soi une opportunité inquantifiable pour booster l’économie du pays bénéficiaire. Madagascar, une de ses anciennes colonies françaises, ne figure pas tellement sur le tableau des pays ayant pu entretenir des relations privilégiées et continues avec le MEDEF comme le cas des pays d’Afrique occidentale par exemple (Sénégal, Cameroun, Côte-d’Ivoire ou autres). Les évènements de mai 72 ayant secoué le pays et qui avaient abouti quelques années plus tard (en 1975) à une série de nationalisations furent à l’origine du « divorce ». Didier Ratsiraka avait instauré un régime socialiste pur et dur. Les grandes compagnies françaises étaient la cible première de ces mesures jugées aveugles et arbitraires. Et les crises cycliques qui s’ensuivirent n’ont pu qu’abimer le climat des affaires. Les régimes qui ont succédé après la dictature rouge de Ratsiraka éprouvèrent tout le mal à rétablir la relation de confiance avec les grands investisseurs étrangers dont le MEDEF. Toutes les tentatives de contact échouèrent de l’une à l’autre. La psychose de 72 reste toujours bloquée dans les mémoires des investisseurs potentiels. En 2005, Ravalomanana Marc fit des mains et des pieds pour faire parvenir des opérateurs français. Une délégation du MEDEF arrivait effectivement mais la suite se faisait attendre. Le régime HVM de Rajaonarimampianina tentait, à plusieurs reprises, de convaincre le patronat français d’investir à Madagascar mais apparemment aucun succès. Les investisseurs français jugèrent à l’époque que la Grande île ne remplit pas encore les critères nécessaires pour garantir un climat des affaires propice à l’implantation des grands capitaux. La situation change avec l’arrivée au pouvoir, par la voie des urnes, d’un jeune dirigeant digne de confiance. Rajoelina Andry réussit à mettre en confiance le MEDEF. Toutes les conditions aptes à créer un environnement fiable pour les grands investisseurs étrangers ont été mises en place. Etant un grand chantier à exploiter, Madagascar commence à intéresser sérieusement les Partenaires techniques et financiers (PTF). Séduit sinon conquis, le MEDEF reviendra à coup sûr.

La une du 12 octobre 2019

Publié le vendredi, 11 octobre 2019

L’endroit situé un peu au nord du croisement de Sahasinaka, sur la RN12, a été le théâtre d’un terrible accident de la circulation vers la fin de la matinée, mercredi dernier. Un minibus Mercedes Sprinter, transportant des pèlerins d’une église FLM  locale via Ifanadiana et qui faisait route sur Manakara, a fait une embardée.  Le bilan fut assez lourd : 2 enfants, ayant voyagé à bord du minibus, ont été tués tandis que 34 autres passagers furent blessés dont 7 dans un état grave. Le chauffeur figure dans la liste des grands blessés. Il fut coincé dans son poste de conduite mais a survécu à ses blessures. D’après des sources concordantes, un excès de vitesse serait à l’origine du drame. Plus précisément, la façon de conduire du chauffeur a été pointée du doigt. « Des passagers racontent que le conducteur n’a voulu faire qu’à sa tête. Il a fait la sourde oreille à leur interdiction de ne pas rouler si vite », rapporte un témoin. Et c’est ce qui devait arriver, arriva. Le conducteur a subitement perdu le contrôle de son véhicule à un moment  où il allait attaquer un virage. Il aurait cherché à éviter une énorme crevasse.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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