Hier, le Pôle anti-corruption (PAC) des 67Ha a jugé une affaire concernant un pseudo-envoi de jeunes femmes, originaires du nord du pays, pour travailler à Dubaï. Le procureur n’a pas hésité à qualifier l’affaire de trafic d’êtres humains transformée en une arnaque pure et simple. Dans le box des accusés, une jeune passeuse et l’ex- chef fokontany d’un quartier se trouvant dans le 7e Arrondissement de la Capitale. Au terme des débats assez houleux, la présidente de la Cour annonce la sentence : deux ans d’emprisonnement ferme pour la passeuse qui doit payer également une amende de 2 millions d’ariary. L’affaire remonte à l’année dernière.
De l’importateur aux détaillants. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) vérifie tous les circuits de distribution afin de connaître les profiteurs. En effet, le prix du riz a augmenté soudainement depuis le week-end dernier. Les consommateurs se plaignent d’une hausse allant de 100 à 500 ariary en espace de deux jours. Le Gouvernement, soucieux de la vie sociale de la population, est intolérant face à cette situation. Il faut noter que la ministre de tutelle Lantosoa Rakotomalala s’est déjà entretenue avec les importateurs, lundi dernier. D’après les constats, les stocks des produits importés restent encore suffisants pour affronter les quatre prochains mois. Un bateau approvisionnera 24 000 tonnes de riz supplémentaire à la fin de ce mois. « Le kilo du riz ne doit pas dépasser 1 800 ariary », souligne la ministre, hier.
Un projet révolutionnaire pour Madagascar. Afin de réinstaurer la confiance envers l’administration publique et réduire l’écart entre les administrés et l'administration, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) vient de mettre en œuvre un projet baptisé « Ivotoro » ou « IVOn-toerana ho an’ny TOROhay ». Les problèmes des citoyens dont la demande d'information vont être résolus grâce à l’opérationnalisation d’un centre d’information administrative et d’orientation. L’Etat va se rapprocher des usagers par l’accès téléphonique en recueillant et en traitant les informations qui les intéressent. Il suffit de contacter une ligne verte pour avoir des réponses grâce à une centralisation des informations.
Aucun cas confirmé enregistré jusqu’à aujourd’hui. Une délégation ministérielle, composée du ministre de la Santé publique, celui des Transports, du Tourisme et de la Météorologie ainsi que le ministre de la Sécurité publique, a effectué une descente, hier à l’Aéroport international d’Ivato pour constater de visu si le système de contrôle en place est bien conforme aux normes imposées pour prévenir l’entrée du coronavirus sur le territoire malagasy. Avec la fermeture du ciel malagasy à compter d’aujourd’hui à minuit, le nombre de vols a particulièrement augmenté. Pour hier, notre aéroport a notamment accueilli dans l’après-midi 4 avions appartenant à quatre compagnies aériennes, à savoir Air Mauritius, Kenya Airways, South Africa Airways et Air Austral.
Une réduction du temps de travail des personnels. Certaines entreprises franches passent maintenant au chômage partiel. En effet, en dehors de la guerre sanitaire contre le coronavirus, les entreprises sont atteintes de la fièvre de cette maladie. Le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) a tiré la sonnette d’alarme, hier, lors de son assemblée générale au Novotel, Alarobia. Les craintes portent essentiellement sur les conséquences des mesures du Gouvernement notamment la mise en quarantaine des bateaux pendant quatorze jours avant d’accoster nos ports.
C’est ce que l’on appelle communément une fake news. La pandémie de coronavirus est propice aux rumeurs les plus tenaces. Les Chinois en charge de la rénovation du Stade de Mahamasina en ont fait les frais. Le bruit a couru sur le réseau social facebook qu’un ouvrier chinois sur le chantier serait mort du coronavirus. Il serait décédé et son corps aurait été placé dans un conteneur.
Encourager la consommation des produits « Vita malagasy ». Du 16 octobre 2019 au 16 janvier dernier, Holcim Madagascar a lancé son programme de fidélité « Holcim Mizara », visant à récompenser les revendeurs de ses produits. Durant trois mois, chaque quincailler devait cumuler des points à travers la vente de ciment, au préalable acheté directement chez Holcim ou auprès de ses distributeurs agréés. Chaque point correspond notamment à une tonne de ciment. Plus de 500 quincaillers ont ainsi atteint les objectifs fixés par le programme de fidélité d’Holcim. Tous ceux ayant cumulé plus de 60 points ont ainsi été récompensés.
Pour Antananarivo et ses environs, la cérémonie de distribution des lots s’est faite vendredi dernier au Pavé, Antananinarenina. 60 heureux gagants ont pu ainsi récupérer leurs cadeaux pour l’occasion, dont le gros lot est un voyage tous frais payés à destination de l’île Maurice. « Ce programme a été mis en place pour deux raisons, notamment pour gratifier les efforts de vente de nos revendeurs et également afin de promovoir le savoir-faire et les produits « Vita malagasy », plus particulièrement le ciment. Pour cette première cérémonie de remise de lots, chaque participant au programme a reçu une récompense en fonction du pallier de points atteints. La valeur minimale de chaque lot distribué est de 100 000 ariary. Et nous allons procéder de la même façon dans les différentes Régions de Madagascar », a expliqué le directeur commercial d’Holcim Madagascar, en marge de cette cérémonie.
« Holcim Mizara » en est à sa première édition. « Toutefois, nous comptons bien renouveler ce programme tous les ans afin de soutenir les quincaillers malagasy dans la promotion des produits " Vita malagasy " conçus par Holcim, ajoute le responsable. En tout cas, en tant qu’industrie produisant des matériaux de construction, Holcim Madagascar s’est toujours engagée à fournir des produits de qualité suivant les normes pré-établies et répondant aux besoins du secteur de la construction dans la Grande île.
Rova Randria
Toujours sous le coup d’un avis de recherche depuis le 26 février dernier, l’ancien directeur de la CNAPS et actuel président de la Fédération malagasy du football (FMF), Raoul Arizaka Rabekoto est toujours introuvable. Néanmoins, la procédure engagée à la suite de son « évasion » se poursuit. Aux dernières nouvelles, 4 suspects ont été interpellés par les Forces de l’ordre. Ils auraient aidé l’ex – DG de la CNAPS à quitter le territoire malagasy vers Mayotte où il a, par la suite, pris un vol vers le pays de sa destination finale. Une destination qui reste hypothétique pour l’instant.
Les quatre individus précités ont été appelés à la barre au cours d’un procès hier au Tribunal d’Anosy. Il s’agit, d’un chauffeur, du conducteur et du propriétaire du bateau qui l’a transporté ainsi que du gendre du président de la FMF. Ce dernier s’est marié avec la fille du principal suspect samedi dernier. La veille de cette cérémonie organisée en l’absence du père de la jeune fille, le futur époux a été gardé à vue à la Brigade criminelle avant d’être libéré. Au cours de son interpellation, le jeune homme aurait été en possession d’un billet d’avion Mayotte – Tanà. Il aurait donc accompagné son beau – père sur cette île sœur avant de revenir au pays.
Demande d’arrêt des poursuites
Pour la défense du gendre, son avocat, en la personne du maître Willy Razafinjatovo, a plaidé pour son geste en tant que membre de la famille. Par conséquent, une demande d’arrêt des poursuites contre les suspects ou du moins contre le gendre en question a donc été évoquée durant le procès d’hier. Après cette comparution, les suspects ont pu regagner leur domicile respectif. Le verdict sur cette affaire est attendu le 24 mars prochain.
Parallèlement, les recherches contre l’ancien numéro un de la CNAPS continuent. Pour rappel, Arizaka Raoul Rabekoto est au cœur d’une affaire de malversations et détournement de plusieurs dizaines de milliards d’ariary au sein de la CNAPS. Des magouilles confortées par de nombreuses preuves découvertes à l’issue de l’enquête du Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO) d’après des sources au courant du dossier. Saisi de l’affaire, cet organe anti – corruption a démarré l’enquête ayant abouti à la confirmation de l’existence desdites malversations durant le mandat de Raoul Arizaka Rabekoto à la tête de la CNAPS. L’ex – DG a ignoré la première convocation de l’équipe d’investigation le 20 février. Il a ainsi fait l’objet d’une 2ème convocation à laquelle il n’a évidemment pas répondu.
Concernant la disparition de l’homme fort de la FMF, un détail intrigant a interpellé les internautes hier. En effet, le concerné a changé la photo de profil sur son compte Facebook hier. Un mouvement qui suscite des interrogations car survient justement au jour du procès relatif à son évasion.
S.R.