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Le Président de la République Andry Rajoelina a fourni des précisions sur la fondation qu’il envisage de créer. Il y a un mois, presque jour pour jour, le Chef de l’Etat saisissait la Haute Cour constitutionnelle aux fins de demander l'avis de la haute juridiction sur la conformité avec l'article 49 de la Constitution de la création d'une fondation par le Président de la République. Les juges constitutionnels avaient donné leur feu vert, émettant toutefois deux trois réserves, notamment que : « La fondation doit respecter scrupuleusement son objectif d’intérêt général et doit être dissociée de toute connotation politique » ou encore « le Président de la République ne doit exercer aucune fonction dans cette fonction. « Je veux que l’on se souvienne non pas de mon nom, mais de mes actions », a répondu le Chef de l’Etat, interrogé sur son initiative, au cours de l’émission diffusée sur les chaînes publiques malagasy avant-hier.

 

Comme il l’avait annoncé lors de son intervention télévisée dimanche, le Président Andry Rajoelina a effectué une visite à l’aéroport international Ivato. Il s’est attardé au service de la Police aux frontières en faisant le tour des postes et bureaux de cette entité qui, ces derniers jours, a fait soulever les vagues de doléances des passagers. « Je suis venu vous voir pour constater de visu les récriminations de certaines personnes qui affirment avoir été victimes de votre service », tonne le Président de la République à l’endroit des responsables de la Police aux frontières (PAF).

LA UNE DU 08 OCTOBRE 2019

Publié le lundi, 07 octobre 2019

Les tous premiers de la Région. Au cours de la fin de semaine, le Président de la République Andry Rajoelina, initiateur du projet « Fihariana », assisté par ses collaborateurs, dans le cadre dudit programme national de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, ont procédé dans la cité des fleurs à la remise des premiers financements aux entrepreneurs de la Région de Boeny. Trois entrepreneurs en ont été les bénéficiaires. « Depuis le 15 mai dernier, plus de 9 500 entrepreneurs ont déposé leur dossier auprès de nos bureaux. 4 300 dossiers ont déjà été traités. Et ces trois projets figurent parmi eux. Leurs initiateurs ont réussi à obtenir le prêt parce que leurs projets correpondaient parfaitement aux critères de sélection requis par le programme mais aussi à ceux des institutions financières », a précisé Valérie Razafindravaka, secrétaire exécutive du programme « Fihariana », durant la cérémonie de remise des chèques. Ces projets concernent différents secteurs, notamment l’industrie sucrière, la fabrication de craies et la production de « trondro maina » destinés à l’exportation.
Parc solaire
 

Le Général Gabriel Ramanantsoa, président sortant de la fédération malagasy de natation rempile pour un second mandat. Elu en 2015 à la tête de cette instance, cinq ligues viennent de lui redonner confiance pour ramener la discipline natation à la place qu’elle mérite. Il a été élu par 3 voix contre 2 pour son adversaire de vote, le commissaire divisionnaire, Rabary Jaona, ancien président du club Saint-Michel. Une de ses priorités est de reformer son équipe technique, qui était la cible des critiques des férus de la natation. Le président réélu a promis de recomposer son staff à 90 %. L’amélioration des performances des athlètes au niveau continental est aussi un de ses défis.

Les personnes impliquées dans une affaire de trafic de drogue vers début juin 2018, avaient été jugées vendredi dernier au Pôle anti-corruption (PAC) au 67ha. Au final, trois accusés ont été condamnés au terme de ces débats à l’audience « marathon ». Le verdict tombe : deux Mauriciens ont été condamnés à 5 ans d’emprisonnement à Antanimora tandis que le troisième, un capitaine de navire malagasy a écopé de 7 ans de travaux forcés. Quant aux autres accusés, ils ont été relaxés au bénéfice du doute. Deux d’entre eux auraient la mission de récupérer la marchandise, une fois qu’elle arrive sur place.  Les débats n’ont pris fin que vers minuit ce vendredi- là. Bien qu’aucun détail, ni sur les arguments de défense des accusés, ni sur  les différentes plaidoiries ou autres témoignage, n’ait filtré, gageons que les accusés auraient nié leurs accusations jusqu’au bout. Or, les preuves de leurs incriminations ne manquent pas. Notons que la marchandise pesant au total  140 kg a été interceptée  dans la nuit du 07 juin 2018 sur la RN2 au niveau de Manjakandriana. C’était  la Douane malagasy en étroite collaboration avec la Gendarmerie nationale et le CIS qui ont interpellé ces trafiquants. A l’époque, neuf personnes ont été arrêtées à bord d’un véhicule Mercedes Sprinter, provenant de Toamasina et qui devait par la suite faire route sur Nosy-Be. De l’île au parfum, la marchandise  était prévue être exportée vers l’île Maurice et La Réunion par voie maritime. D’ailleurs, parmi les personnes arrêtées figure un skipper, potentiellement chargé de l’acheminement par bateau. Parmi les neuf trafiquants, trois sont d’origine mauricienne et six d’origine malagasy dont trois hommes et trois femmes.

Glopôpôpy, de son vrai nom Mi-dera, dans la catégorie des candidats « découverte », est en train de bâtir une belle carrière artistique. Un tout nouvel horizon s’ouvre devant lui. Originaire d’Antsirabe, il a déjà composé quelques titres avant sa participation à l’émission « Kopi Kolé », édition 2019. Lors de sa première prestation durant le casting, il a interprété sa fameuse chanson intitulée « Glopôpôpy », laquelle a ensuite fait le buzz sur les réseaux sociaux. Dans tous les coins de rue, les petites ruelles voire dans des évènements festifs tels que les mariages, ce titre « Glopôpôpy » fait danser et excite tout le monde. Depuis que Mi-dera participe dans ce jeu, il ne cesse de surprendre la majorité du public. « Glopôpôpy est le nom de danse pour ceux qui ne savent pas danser et qui n’arrivent pas à suivre le rythme de la musique. Pour moi, cette célébrité est tout simplement magique ! J’ai réalisé plusieurs challenges dans le lancement de cette nouvelle danse. Quoi qu’il en soit, j’ai également pris note des remarques positives et négatives sur son fond et son contenu. Mais d’une manière générale, les mélomanes malagasy ont adoré ma chanson qui est plutôt amusante », a expliqué Mi-dera, découverte Glopôpôpy. L’ambiance créée par ce candidat lui a permis de poursuivre sa route lors de l’escale 3, samedi dernier, avec le nouveau titre « Totogasy », toujours classé dans le rythme « tropical ». Ce morceau est également sorti en clip vidéo, déjà disponible sur Youtube.

L’affaire des fuites de sujets au baccalauréat 2019, alimente toujours les conversations au sein de l’opinion. Mais comme elles l’ont promis, les autorités en place dont le ministère de l’Enseignement, ont réagi. Des têtes vont tomber. Et c’est ce qui devait arriver, arriva. Dans tout Madagascar, 27 personnes sont arrêtées, 7 ont été présentées jusqu’à maintenant devant le Parquet et 4 furent placées sous mandat de dépôt. Ces dernières ne sont autres que les incriminées dans la circonscription d’Imerintsiatosika et parmi eux le proviseur du lycée de la localité. Trois lycéens venant de la Capitale sont placés avec lui à la prison d’Arivonimamo à l’issue de leur passage devant le juge d’instruction samedi dernier. Les trois autres ont bénéficié de la liberté provisoire. Les autres personnes arrêtées, 12 à Fianarantsoa et 8 à Antananarivo sont actuellement sous les feux de l’enquête dans les bureaux de la Gendarmerie et passeront bientôt devant le Parquet. Lycéens et enseignants composent

La une du 7 octobre 2019

Publié le dimanche, 06 octobre 2019

Baccalauréat
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle
Une fuite de sujets occasionnant une désorganisation de la session 2019 du baccalauréat a marqué l’actualité du pays la semaine dernière. Réagissant à cette situation, le Président de la République Andry Rajoelina annonce la tenue d’une deuxième session pour l’obtention du diplôme du Baccalauréat. L’annonce a été faite au cours de l’émission spéciale du Président de la République diffusée hier dans la fin de soirée sur les chaînes de télévision et de radio nationales ainsi que sur quelques chaînes privées de la Capitale. « Annuler l’examen est impensable. Ce serait sanctionner ceux qui ont travaillé dur. Cela serait irresponsable (…) L’examen a pris fin. Nous attendons les résultats. Nous féliciterons ceux qui auront obtenu leurs diplômes. Pour ceux qui ont échoué, une deuxième session sera organisée, 3 ou 5 jours après la publication des résultats selon l’organisation qui sera faite », a avancé le Chef de l’Etat comme solution à la situation actuelle. Du 23 au 26 octobre, d’après les informations publiées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il s’agit selon le Président Rajoelina de « donner une chance » aux jeunes candidats recalés lors de la session normale. Silencieux depuis l’éclatement de cette affaire, le Président affirme avoir laissé les responsables travailler et avoir pris le temps de comprendre ce qui s’est passé. « J’ai ressenti l’agacement des parents, l’inquiétude des candidats, la colère des simples gens, car la fuite de sujets est un fait tout à fait exceptionnel », assure-t-il.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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