Une vingtaine de tortues perdues en quelques jours. Le parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) vient d’être la scène d’une série de vols d’animaux qui y sont préservés. Cette fois-ci, 20 tortues de l’espèce « Pyxis arachnoides » et « Astrochelys radiata », de petite et moyenne taille, ont disparu de leurs cages. Alarmés, les responsables du parc ont immédiatement pris des mesures, dont le renforcement de la protection des animaux dans leurs gites ainsi que l’appel à l’aide auprès des autres institutions concernées, dont le ministère de l’Environnement et du Développement durable et les Forces de l’ordre. Des descentes se sont enchaînées, après celle du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Chaminah Loulla, mercredi dernier. Après une plainte déposée, les éléments de la Gendarmerie nationale ont été mobilisés avec un chien pisteur pour suivre les traces des prétendus voleurs. « Après avoir fait le tour des cases et de l’enceinte du parc, le chien s’est arrêté devant deux agents de sécurité. C’est là qu’a commencé les enquêtes », informe l’adjudant-chef Ranaivoson Herinjaka, maître-chien au sein de la Gendarmerie nationale. Jusqu’ici, le nombre exact de suspects dans cette affaire reste confidentiel.
Contre l’assainissement ?
Le redressement du PBZT, incluant l’assainissement en interne, fait des mécontents. Il s’agit pourtant d’une étape à franchir face au « déclin » constaté du parc depuis quelques années. Bon nombre d’animaux y sont mal nourris, tandis que d’autres ont péri. Les cages se trouvent dans un état de délabrement avancés, d’autres vides comme celles des reptiles gardés dans le vivarium. Les infrastructures semblent non entretenues. Les visiteurs déplorent la détérioration constante de ce parc, auparavant un lieu de référence dans la Capitale. Cette situation perdure non seulement faute de ressources adéquates pour assurer une bonne gestion du site, mais aussi à cause d’une mauvaise gérance, voire des cas de détournement. Depuis la nomination d’un nouveau directeur à la tête du parc, divers travaux de rénovation ainsi que des actions de débroussaillage, d’assainissement et d’amélioration des services ont été entrepris. Mais des individus contrariés auraient mis des bâtons dans les roues des responsables, au point d’orchestrer des « coups-bas ». « Nous condamnons toute forme de gabegie, en cette période de redressement. Des mesures drastiques sont prises quoi qu’il se passe », souligne le Pr Jaona Harilala Andriamaniraka, directeur général de la Recherche scientifique (DGRS) auprès du ministère de tutelle. Affaire à suivre !
Recueillis par P.R.
Le ministre des Sports malagasy, Moustapha Abdulah Marson, a exprimé son mécontentement face aux mauvais résultats des athlètes lors des récentes compétitions internationales. Il critique sévèrement le favoritisme et le manque de rigueur dans la sélection des athlètes qui représentent Madagascar, et appelle à un changement radical. « Il est temps de cesser de dilapider l’argent de l’Etat sur des athlètes qui ne donnent pas de résultats », a-t-il affirmé, en soulignant que les sélections doivent se baser uniquement sur le mérite.
Il a notamment cité plusieurs disciplines, telles que le football, avec la qualification difficile à la CAN, le rugby féminin qui a subi une lourde défaite contre l’Espagne, le karaté, le taekwondo et le judo dont les résultats ont été décevants lors des compétitions mondiales et africaines. Le ministre insiste sur la nécessité de tirer des leçons de ces expériences pour relancer le sport malgache.
Il a annoncé l’organisation d’un congrès national réunissant tous les acteurs du sport pour discuter des réformes à mettre en place. Parmi les priorités, il mentionne la révision des lois régissant le sport à Madagascar et la formation des athlètes et techniciens.
Le ministre a également évoqué la nécessité de réformer le football malagasy, conformément aux consignes du Président de la République. Il a rappelé les incidents survenus lors du match contre la Gambie, dénonçant une injustice envers l’équipe nationale, et déploré le manque de réaction de la Confédération africaine de football (CAF) à ce sujet.
Dans le cadre de la relance du sport, une coopération avec le Maroc a été conclue. Des entraîneurs, des directeurs techniques, des médecins et des kinésithérapeutes malagasy seront envoyés au Maroc pour des formations au Centre d’Excellence Mohamed VI, financées par le Maroc. Les disciplines concernées sont la pétanque, le football, les échecs, le tennis et le rugby.
Le ministre a aussi encouragé l’organisation de rencontres amicales régionales et a annoncé l’homologation du Stade Barea. Le Maroc a proposé son aide pour construire d’autres stades dans toutes les provinces de Madagascar, d’une capacité de 10 000 places. Une délégation marocaine est attendue pour concrétiser ces projets.
Enfin, le ministre Moustapha Abdulah a insisté sur la promotion du football féminin et des jeunes à travers des compétitions régionales, et a annoncé la création d’académies de football pour assurer la relève du sport national.
Alors que les évènements liés à une hystérie collective des élèves, faits survenus le 18 octobre dernier n'en finissent pas de hanter et secouer l'école Notre Dame de Mandroseza, voilà que le phénomène étrange s'est de nouveau manifesté, hier matin. Cette fois- ci, une dizaine d'élèves, autres que les précédents, étaient alors en proie à des convulsions s'apparentant toujours à la possession par le mauvais esprit de "l'Ambalavelona". Ce sont des filles, en général. Mais les versions des faits sont encore très différentes.
Le projet Filets sociaux de sécurité (FSS) arrive à son terme tandis que le projet Filets de sécurité et de résilience (FSR) bat son plein. Plus de 1 177 000 ménages vulnérables bénéficieront de ces programmes de protection sociale non contributive dont 281 000 nouveaux ménages soutenus à travers les programmes classiques, et plus de 671 600 autres par le biais des programmes d’urgence en réponse aux chocs. Le projet FSR intervient dans 23 Régions de Madagascar, de 2023 jusqu' en 2027, en offrant aux familles les plus démunies les moyens d’améliorer leurs conditions de vie et de renforcer leur résilience, à travers le développement du capital humain et la création d’activités génératrices de revenus. Les filets sociaux favorisent l’égalité des chances pour tous. En améliorant les compétences productives et financières des communautés vulnérables, ces programmes promeuvent l’inclusion économique et sociale et favorisent l’accroissement des actifs productifs.
La question de la place des femmes et des jeunes filles dans le système éducatif à Madagascar revêt une importance cruciale. Elle soulève des enjeux sociaux, économiques et politiques qui affectent non seulement les individus, mais aussi le développement global de la société malagasy. Le projet « Femmes Engagées à Madagascar », organisée par le programme de l’Union européenne d’appui à l'émancipation de la femme et de lutte contre les violences basées sur le genre, ayant débuté à l’université d’Antananarivo, vise à aborder ces questions fondamentales à travers une série de dialogues.
Quelque part dans les Saintes Ecritures de la Bible, il est dit : « Un temps pour toute chose ! » « Un temps pour se taire, un temps pour parler ! » « Un temps pour pleurer, un temps pour rire ! » Bref, chaque chose a son temps ! Mais, pour les « insensés », bibliquement et peut-être politiquement parlant, « un temps pour parler, un autre pour… parler sinon pour divaguer ! »
Le 8 novembre prochain, la Maison des Sciences de l'Homme Paris accueillera une journée d'étude captivante centrée sur le rythme « tsapiky », sous la direction du chercheur et professeur Julien Mallet. Intitulée "Des funérailles comme studio : Ethnographie d’une cérémonie composite à Madagascar", cette journée met en lumière la richesse culturelle de la Grande île à travers le prisme de la musique et des rituels. Le projet se déroule dans un contexte particulièrement poignant, étant donné qu’il explore le thème des "secondes funérailles" de la mère de Damily, un artiste malagasy éminent qui a récemment fait sa résidence en France.
En toute discrétion mais avec une réelle implication, la Princesse Stéphanie de Monaco continue de prouver que l’engagement humanitaire ne se limite pas aux belles paroles. En effet, elle a effectué un séjour discret dimanche et lundi dans la Grande île pour ses engagements.
Ce n’est pas la première fois que la Princesse pose le pied à Madagascar, mais cette fois, son retour revêt une signification particulière. A l’occasion des 20 ans de Fight Aids Monaco, celle qui a toujours eu à cœur de défendre les causes humanitaires a choisi de revenir là où tout avait commencé pour elle avec l’association : Madagascar.
Après sa subite disparition à Talatamaty, avant-hier matin, une jeune femme de 22 ans a été finalement retrouvée à Anosiala Ambohidratrimo, vers 4h du matin, hier. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre, du moins sur les réseaux sociaux, où l'on a parlé du kidnapping de la concernée, du fait qu'elle aurait été également droguée, mais qui se serait d'ailleurs fait déposer par des inconnus en 4x4, à Anosiala, sur les bords de la RN4. Notons au passage que la concernée souffre d'un léger trouble mental. Actuellement, elle a pu rentrer chez elle après que son père, aidé par la Gendarmerie, est venu la récupérer hébétée et sans voix, depuis.