Un forum national sur l'intégration des jeunes femmes dans la politique et le renforcement de la paix à Madagascar s'est ouvert le 28 avril 2025 et prendra fin ce jour, au Novotel Ambodivona. C’est le fruit d'une collaboration entre le Centre de l'Union africaine pour la reconstruction et le développement post-conflit (CUA-PCRD) et le bureau de l'union africaine dans le pays.
Il a emporté son secret dans Sa tombe ! C'est le moins qu'on puisse dire à propos de cette scène à la fois horrible et pitoyable, et qui a tant ému les passants, hier vers 9h 50 du matin à Anosizato, près du « Fasan'ny Karàna ». Les faits. Car pour une raison qui échappe encore au commun des mortels, un homme d'une quarantaine d'années se serait suicidé en se jetant délibérément sous la roue avant droite d’un camion semi-remorque en pleine marche, de marque Renault, et qui roulait en provenance du rond-point d'Ankadimbahoaka, selon la Police. Le résultat fut effroyable : le malheureux s'est fait littéralement broyé au niveau du crane, lequel a été soufflé par le terrible choc. La mort était sans appel.
Le corps de Fifaliana Harisoa est arrivé hier à Ivato, après un mois et cinq jours d’attente. La jeune mère, âgée de 20 ans, est décédée en Allemagne, le 24 mars dernier. Sa mère, Hortense, indique que la cause de sa mort serait une crise cardiaque liée à des problèmes conjugaux. Fifaliana vivait en Allemagne depuis deux ans. Elle y travaillait comme jeune fille au pair, tout en poursuivant des études et des activités bénévoles. « Avant sa grossesse, son compagnon lui avait demandé d’avorter, mais elle avait refusé », a déclaré Hortense, une amie à elle. Son enfant, Harisoa Ares, n’avait que deux mois au moment de son décès.
« Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier.
Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.
Moment historique pour les femmes entrepreneures malagasy avec l’ouverture officielle du comité mondial des Femmes cheffes d’entreprise (FCEM) hier, au Novotel Ivandry. Accueilli pour la première fois à Madagascar, cet événement international a rassemblé des délégations venues d’une vingtaine de pays autour du thème : « Vers une économie résiliente et inclusive : le leadership des femmes cheffes d’entreprise à la croisée du Nord et du Sud ».
Le Fonds Yavarhoussen et l'Institut National d'Histoire de l'Art (INHA) inaugurent l'appel à candidatures pour la cinquième édition de la bourse Yavarhoussen. Une annonce faite sur leur page officiel Facebook. Ce fonds, en partenariat avec l'INHA, sollicite des postulants pour l'année 2025 afin d'offrir une bourse consacrée à l'histoire de l'art à Madagascar. Cette bourse s'adresse aux jeunes chercheurs en début de parcours académique, que ce soit au niveau master, doctorat ou post-doctorat.
La Cour des comptes a tenu, hier, une présentation publique de son rapport d’audit portant sur l’utilisation des fonds publics par les collectivités locales dans la Province d’Antananarivo. La cérémonie s’est déroulée au Tranompokonolona d’Ambohidratrimo, en présence de la secrétaire générale du ministère de la Justice, Hanitriniaina Belalahy, représentant le Garde des Sceaux, ainsi que plusieurs responsables locaux.
Une mission préparatoire dans nos murs. En amont du sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la SADC, prévu en août 2025, le secrétariat de la SADC a dépêché une délégation à Madagascar qui a été accueillie par Eric Ratsimbazafy, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Cette rencontre a permis à Monsieur Ratsimbazafy de réaffirmer l'engagement de Madagascar à respecter scrupuleusement les normes minimales requises pour l'organisation du sommet.
La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels.
Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI.
Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la fraternité entre les iles » devait déclarer le Chef de gouvernement mauricien à l’occasion de la restitution. Ce à quoi le Chef de l’Etat malagasy a répondu, entre autres, « Ce que nous vivons aujourd’hui montre une chose : quand la volonté politique existe, la justice. Quand la confiance existe, la vérité triomphe (…). Aujourd’hui, Maurice a posé un acte, un acte responsable, un acte de solidarité et un acte de fraternité (…). Soulignons qu’entre ce moment de restitution et la date de saisie en Janvier 2019, beaucoup d’encre ont coulé, mais la diplomatie n’a pas fléchi, la Douane malagasy persiste et signe sur l’identité malagasy de l’or saisi à Maurice. Au final, tout rentre dans l’ordre. Peu avant le Sommet, en mars, les Comores ont restitué les 28 lingots d’or, 49 kilos, à la Grande ile. Apparemment, on va d’une réussite à l’autre de la diplomatie malagasy. Nous osons s espérer que l’Afrique du Sud soit entrainé par cette vague de restitution. En effet, 42 kilos d’or ont été saisis à l’aéroport de Johannesburg. L’autorité malagas réclame, avec insistance le retour de ces métaux précieux dans le territoire malagas. Et on attend !
Autre forme de restitution, ayant une valeur aussi importante pour le pays, se fait attendre. Le cas se complique quand le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron renvoi à une fin de non retour et cela par deux fois la démarche malagasy. En octobre 2019, le président français Macron déclarait les pieds sur les Glorieuses « Ici c’est la France, c’est notre fierté et notre richesse ». C’et un affront direct contre Madagasikara. Lors de la visite d’Etat, le même président français dit sans ambages qu’il refuse la restitution des Iles Eparses. La deuxième étape de la négociation devait reprendre le 30 juin prochain. Sur le coup, on aimerait entendre la réaction de la partie malagasy mais … niet ! Qui vivra, verra.
De toute façon, la lutte sur la rétrocession des Iles Eparses est appelée à durer sur le long terme. Rien ne sert de paniquer ! Ce n’est pas la fin du monde. L’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté par deux reprises, 1978 et 1979, la résolution donnant raison à Madagasikara.
Le combat sur les restitutions du patrimoine du pays sur le sol malagasy continue. La patience est de rigueur !