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Depuis quelques années, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) organise des cours gratuits pour aider ceux qui préparent l’examen du baccalauréat. Les séances se dérouleront du 7 jusqu'au 10 juillet au Tranompokonolona d’Isotry et celui d’ Analakely.

Il s'agit d’une continuité de ce qui a été réalisé il y a deux semaines, selon les explications d’un responsable au sein de la Municipalité d'Antananarivo, Rabeson Hervé. Les élèves auront droit à des séances de rattrapage et de clarification des leçons qui n’ont pas été claires à l’école. Cette activité consiste à atteindre l’un des objectifs de la première magistrate de la ville, Harilala Ramanantsoa, qui est d'augmenter le taux de réussite à l’examen du baccalauréat. 

 

La surchauffe

Publié le vendredi, 04 juillet 2025

Des entités veulent une explosion sociale dans le pays ? La tension semble monter de quelques crans ces derniers jours.

Les délestages et la coupure d’eau de plus en plus tenaces et cerise sur le gâteau, la menace de grève de la JIRAMA ! En sus de la misère étouffante et l’insécurité grandissante ! La taxation d’une TVA de l’ordre de 20% sur les prêts bancaires.

Longtemps symbole d’inefficacité et de déficit chronique, la JIRAMA semble amorcer une mutation attendue depuis des années, du moins selon la FMI. En effet, le Fonds monétaire international a débloqué 107 millions de dollars en faveur de Madagascar, soulignant les avancées notables dans les réformes économiques en cours, notamment celles touchant au secteur de l’énergie. Le redressement de la JIRAMA, pièce maîtresse de cette transformation, a été jugé satisfaisant par les experts au sein de l'institution. Le plan de restructuration adopté, qui mise sur la stabilisation de l’offre en électricité et la réduction des transferts budgétaires, commence à porter ses fruits. 

Relève assurée. Les enfants du légendaire groupe « Voanio » reprennent les rênes pour faire revivre une musique qui a marqué toute une génération. Après plusieurs décennies de silence et le décès de quelques membres du groupe, la relève familiale s’apprête à redonner vie à Antananarivo avec un mélange harmonieux de nostalgie et de modernité. Fondé dans les années 1960 sous le nom initial de « Les Cocos », Voanio avait conquis les cœurs avec des morceaux mémorables comme « Je ne peux pas t’oublier », « Ramez, ramez » et « Faly aho ». Piloté par Randrianasolo, le groupe réunissait des artistes talentueux tels que Dédé, Max, Clarisse, Monique, Pâquerette et Fara. 

 

Un jour historique pour Fianarantsoa. Après Antananarivo, c’est au tour de la capitale du Betsileo d’entrer dans la cour des grandes scènes culturelles. La ville a officiellement inauguré son propre Coliseum hier, lors d’une cérémonie présidée par le Président Andry Rajoelina en personne. 

«  Aujourd’hui, ce qu’il y a de plus heureux, c’est que la population de Fianarantsoa a reçu un cadeau durable. Aujourd’hui, jour d’inauguration de ce Coliseum, est un jour historique », a affirmé le Président de la République, lors de sa prise de parole. Et lui de rajouter que « cette date, personne ne pourra l’effacer, elle restera ancrée dans l’histoire ». Le terme historique a aussi été repris par les différents orateurs.

 

Une réussite pour le ministère de l’Intérieur, à l’origine du projet de loi relative à l’identité des personnes physiques. Adopté avant-hier à l’hémicycle de Tsimbazaza, celui-ci l’a également été au Palais de verre d’Anosy hier avant la clôture de la première session ordinaire des Chambres parlementaires. Marquant ainsi l’objectif atteint par ce département ministériel, quant notamment à la modernisation du système d’identification des personnes suivant les hautes technologies de l’information et de la communication. C’est-à-dire, le basculement vers le système informatique et biométrique disposera bientôt d’un cadre légal clair permettant la mise en œuvre du projet global de l’Etat sur la digitalisation des systèmes administratifs en usage.

 

La une du 4 juillet 2025

Publié le jeudi, 03 juillet 2025

L’éternel problème !

Publié le jeudi, 03 juillet 2025

La JIRAMA, une problématique sans issue. Endettée jusqu’au cou, obérée jusqu’à la moelle, la Compagnie nationale d’eau et d’électricité tue et se tue. Souci au quotidien et éternel problème des usagers et de la population en général et en pleine phase de déclin, la JIRAMA continue d’emm… l’innocent peuple.

Les dirigeants du tout puissant syndicat des employés de la compagnie concoctent un mouvement de grève. En cause, le changement de statut de la JIRAMA en société anonyme à caractère commercial. Donc, une entreprise régie par la loi 2014 – 014 où l’Etat est seul actionnaire mais prévoit l’intégration du secteur privé au conseil d’administration.

Le processus de changement a démarré lors du Conseil des ministres décentralisé à Mahajanga le 6 mars 2025 et publié au Journal officiel (J.O.) du 15 avril 2025. Il s’agit d’une des recommandations sinon des conditionnalités des institutions de Bretton Woods dont en particulier la Banque mondiale. BIRD qui exige une visibilité et une efficacité sur la gestion de la compagnie nationale ne plaisante pas. Au final, l’Etat ne fait qu’obéir aux « ordres » des bailleurs traditionnels. La Grande île, en soins intensifs aux urgences de Bretton Woods, n’a pas tellement de marge de manœuvre dans la gestion des affaires nationales surtout celles à caractère financier.

Le syndicat du personnel de la JIRAMA rejette en bloc la nouvelle disposition prise par l’Etat. Il s’agit pour les employés d’une privatisation déguisée qui à terme compromettrait, le conditionnel svp, leur avenir. Par la voix de leurs porte-paroles, ils interpellent les tenants du pouvoir dont le Chef de l’Etat en personne pour qu’on revoie la chose. Les délégués au sein du syndicat prient le numéro un  du pays à reconsidérer le cas en les recevant en audience. Comme il fallait s’y attendre, le personnel, en grande partie partante, brandit la menace de grève au cas où … En sus, ils expriment leur souhait de voir l’actuel DG de faire sa valise ! Un genre de requête qui n’est pas nouveau.

Il va sans dire que l’éternelle victime dans cet éternel problème de la JIRAMA ce sont toujours les usagers, en particulier, et la population en général. L’arrêt du travail de la Compagnie d’eau et d’électricité impacte directement et de façon contre-productive sur toutes les activités économiques du pays. Déjà avec les délestages et les coupures d’eau récurrents, la galère que tout le monde endure dépasse l’entendement et le ralentissement général frappe de plein fouet l’hypothétique relance du pays. Et tout cela ne suffit pas que les dirigeants du syndicat menacent telle une épée de Damoclès sur la tête des pauvres gens. C’est tout juste trop et c’est trop !

Tous les régimes qui se sont succédé, durant ce premier quart du XXI ème siècle ont buté leur tête contre le … poteau pour tenter de trouver une quelconque issue. Ils se sont cogné la tête contre l’intransigeance des leaders de l’intersyndicale. En vrai, les « mpiasa tsotra » ne sont responsables directs de la décadence de leur compagnie. Les gros bonnets ayant dirigé successivement la JIRAMA y sont pour quelque chose. Mais, après avoir dilapidé la caisse de la compagnie, ils disparaissent et aucune mesure n’a été prise à leur encontre !

Et on attend !

Ndrianaivo

Ils sont 22 personnes à être accusées d’actes de terrorisme, atteinte à la sûreté publique, délit de fuite, complicité et association de malfaiteurs. Parmi eux, le colonel Rakotomamonjy Patrick, médecin militaire auprès de l’hôpital de Soavinandriana. Considéré comme « en fuite », ce dernier ainsi qu’un autre accusé ont été absents et donc  jugés par contumace au cours d’une audience hier à la Cour Criminelle ordinaire d’Antananarivo. Ce haut gradé est notamment poursuivi pour avoir déposé une bombe artisanale, avec une preuve vidéo à l’appui, devant l’enceinte d’un lieu privé. Il est également connu pour ses nombreuses sorties sur les réseaux sociaux à travers des déclarations aux allures diffamatoires.

Au terme de l’audience, le colonel Rakotomamonjy Patrick a été condamné à 20 ans de travaux forcés tandis que son complice écope de 10 ans de travaux forcés. Un mandat d’arrêt immédiat a ainsi été émis à l’encontre du médecin militaire.

Rapprocher l’Etat des citoyens, infrastructure par infrastructure. Dans cet état d’esprit, le Président Andry Rajoelina a entamé, ce jeudi, le deuxième jour de sa visite officielle dans la Région de Matsiatra- Ambony. Une journée symbolique placée sous le signe du développement local et du rapprochement entre l’Etat et les citoyens.

Deux Alakamisy ont été ainsi visitées par le Chef de l’Etat en ce alakamisy. En effet, Alakamisy- Itenina, Chef-lieu du District de Vohibato, a été la première localité visitée par le Président. Le programme a débuté par l’inauguration d’un commissariat de police, suivi de celle d’un bureau du ministère de la Population, avant de culminer avec la mise en service d’un hôpital “manara-penitra”, aux normes modernes. Des réalisations saluées localement, notamment par la ministre de la Population Aurélie Razafinjato, également députée élue de ce District qui salue « les toutes premières grandes infrastructures inaugurées à Vohibato », a-t-elle souligné.

« Le soleil se lève sur Vohibato », a déclaré le Président, réaffirmant sa politique de développement équilibré des territoires. « Plus aucun District ne doit être oublié », a-t-il martelé devant une foule venue en nombre.

Chaleureux accueil

Dans l’après-midi, le cortège présidentiel a mis le cap au nord de la Région, vers l’autre Alakamisy en l’occurrence à Alakamisy- Ambohimaha, dans le District de Lalangina, pour l’inauguration du bureau communal, poursuivant ainsi sa stratégie d’implantation d’infrastructures de proximité.

A chaque étape, le couple présidentiel a été accueilli avec ferveur. Danses traditionnelles, chants, acclamations. Force a été de constater que les habitants ont manifesté leur enthousiasme. En parallèle des inaugurations, des actions sociales ont également été menées, avec des distributions de "vary tsinjo" et de paniers garnis, symboles d’une attention directe aux besoins du quotidien.

La journée s’est conclue à Fianarantsoa, où le Président a inauguré un dortoir universitaire d’une capacité de 320 lits, enjoignant à ses équipes d’accélérer la construction d’un deuxième bâtiment et annonçant un troisième à venir. A cette occasion, les étudiants d’Andrainjato se sont massivement mobilisés pour rencontrer le couple présidentiel. L’ambiance était festive et chaleureuse. Selfies, échanges directs avec le Chef de l’Etat, témoignages de gratitude et doléances. « Le Président a montré qu’il est proche des jeunes et à l’écoute », a confié un étudiant.

Avant de clore sa journée, Andry Rajoelina a procédé à deux autres inaugurations à Andrainjato notamment celle d’un Access Développement Hub, infrastructure née d’un partenariat public-privé, et celle de la toute première salle imprimée en 3D de Madagascar, un modèle à répliquer pour développer les infrastructures scolaires dans le pays. 

Ce vendredi, le Président de la République est attendu à Ambohimahasoa, pour une nouvelle inauguration, avant de revenir à Fianarantsoa dans l’après-midi, où il bouclera cette séquence régionale par l’ouverture officielle du coliseum.

 

Lalaina A.

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Editorial

  • Une SADC résiliente
    En marge de la 45ème édition du Sommet de la SADC à Madagasikara, du 3 au 18 août, le train entrant dans le cadre de cet évènement majeur démarre avec l’ouverture de la 8ème édition de la SIW, « Semaine de l’industrialisation de la SADC », hier 28 juillet jusqu’au 1er août. Cinq cents participants issus de 24 pays de l’Afrique australe, membres de la SADC, se réunissent à Antananarivo, dans un splendide cadre de Novotel Convention & Spa. SIW entend dynamiser l’élan de l’industrialisation de l’Afrique australe. Le thème choisi « Promouvoir l’industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente » traduit concrètement les objectifs. Madagasikara, pays hôte, à travers cette Semaine met les bouchées doubles. Les tenants du régime misent sur une opportunité sans précédent pour booster ce secteur, l’industrie, en pleine mutation.

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