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Les crises humanitaires impactent gravement les enfants, compromettant leur accès à l’eau potable, à une alimentation adéquate, à des soins médicaux et à l’éducation. Entre 2020 et 2022, les données du Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) montrent que près de 3.700 salles de classe des établissements publics ont été  détruites par les cyclones ces trois dernières années, et plus de 3.750 ont été endommagées, affectant plus de 440.000 enfants. De plus, près de 340.000 enfants dans le Grand sud souffrent de malnutrition aiguë.
L’UNICEF et la Plateforme humanitaire du secteur privé (PHSP) viennent de signer un protocole d’accord visant à renforcer la résilience des enfants face aux catastrophes naturelles à Madagascar, particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique. Madagascar figure parmi les dix pays les plus touchés, selon l'Indice des risques climatiques pour les enfants (IRCE) de 2021.
Cette collaboration se concentre sur le soutien au BNGRC et mobilise les ressources et l'expertise des entreprises pour améliorer la sécurité et le bien-être des enfants en période de crise. Ceci d’autant plus que, lors des crises humanitaires, les enfants sont souvent les plus affectés. Leur accès à l’eau potable, à une alimentation équilibrée, à un abri sécurisé, aux soins médicaux et à l’éducation est souvent gravement compromis.
Cette alliance marque une étape importante pour un  pays fortement exposé aux risques climatiques. Quatre domaines clés sont abordés, à savoir la logistique, la communication et sensibilisation, le partage de données et le renforcement des capacités. Cette initiative souligne également le lien entre la protection des droits des enfants et la durabilité économique. L’UNICEF appelle toutes les entreprises à s'engager pour le bien-être des enfants qui représentent près de la moitié de la population malagasy.
Recueillis par E.F


« Il a  pété les plombs ! ». C'est ce qu'on peut qualifier du comportement meurtrier d'un gendarme stagiaire du Centre spécial d'aguerrissement opérationnel (CSAO) de la ville de Beroroha, dans la matinée, hier. Sous le coup d'une violente colère, le gendarme en cause a tué son supérieur, un capitaine de 31 ans, le criblant de balles, en visant spécialement le dos ! Le résultat fut effroyable. Les impacts des projectiles sur son corps étaient tels que le capitaine succombe sur le coup, selon une source. De son côté, le stagiaire a ensuite retourné l'arme sur lui-même, dans le but de se suicider ! Les coups de feu étaient partis et le concerné a également reçu un projectile. Laissé pour mort, le quidam a toutefois survécu à ses blessures, quoique sérieusement touché.
Mais qu'est-ce qui s'est produit entre les deux membres des Forces au point d'enrager ainsi ce jeune gendarme stagiaire ? D'après une source, ce dernier s'est fait réprimander par le capitaine, pour une faute commise. Une faute qui aurait valu une sanction à l'élément de Gendarmerie en cause. De fait, l'officier lui aurait donc demandé de tout rapporter dans une lettre manuscrite.
Cette situation a alors mis le stagiaire dans tous ses états. "Pris d'une rage folle, le concerné se serait alors emparé subitement du fusil que son collègue du CSAO", confie cette source. Et sans attendre une seconde, le stagiaire s'est rué vers le logement de son supérieur, l'arme à la main ! Et sans autre forme de procès, il a ouvert le feu sur le capitaine, qui était totalement surpris qu'il n'a eu même pas le temps de se défendre. D'après les informations recueillies auprès d'une autre source, le gendarme stagiaire en cause risque gros du point de vue pénal, et surtout militaire avec le cortège de mesures disciplinaires auquel il devait s'attendre. L'homme est plutôt une tête brûlée, et dont le cas est problématique aux yeux de ses supérieurs hiérarchiques dont le capitaine avec qui il a eu mailles à partir, hier matin. Cette affaire n'a pas laissé de marbre le commandant de la Gendarmerie qui s'est personnellement rendu sur place, à Beroroha afin de diligenter une enquête sur cette douloureuse affaire.


Franck R.

Les passionnés de jeux vidéo ont de quoi se réjouir. L’annonce tant attendue vient de tomber. En effet, Katsuhiro Harada et Koei Ikeda, figures emblématiques de l’univers de Tekken, seront présents à l’Institut Français de Madagascar (IFM) le vendredi 1er novembre 2024 à 10h. Cet événement unique comprendra une conférence suivie d’un échange interactif avec le public, offrant ainsi une rare opportunité aux fans de rencontrer les créateurs de cette franchise de jeux de combat culte. Katsuhiro Harada, producteur de la série Tekken, et Koei Ikeda, directeur exécutif, ont contribué de manière significative à l’évolution de ce jeu depuis ses débuts en 1994. Leur présence à Antananarivo témoigne de l’impact et l’attrait durable de Tekken à l’échelle mondiale. Mais aussi leur désir de se rapprocher du public et partager leurs expériences. Les amateurs du célèbre jeu vidéo Tekken et les curieux sont invités à ne pas manquer cette occasion unique. Toutefois, il est important de noter que seulement 100 privilégiés pourront assister à cet événement. Les tickets seront distribués à l’entrée selon le principe du premier arrivé, premier servi. Il est donc conseillé de se présenter à l’avance afin de garantir une place lors de cet échange. Cet événement s’inscrit dans un contexte où les jeux vidéo continuent de jouer un rôle de plus en plus important dans la culture populaire, rassemblant des communautés de fans à travers le monde. La venue de deux figures si influentes de l’industrie vidéo-ludique à Madagascar est une excellente nouvelle pour les fans locaux et marque un jalon significatif dans le développement du secteur du jeu vidéo dans la région. Rendez-vous donc à l'IFM Analakely ce vendredi à 10h pour participer à cette expérience exceptionnelle et plonger au cœur de l’univers de Tekken. Pour les amateurs de jeux vidéo, cet événement promet d’être un moment mémorable, riche en découvertes et d’ échanges passionnants.
Si.R


 Du 2 au 4 novembre, les Mondiaux de billard Blackball se dérouleront à Malte. A trois jours de la compétition, les athlètes malagasy sont toujours dans l'incertitude. Les frais s'accumulent pour les familles qui luttent pour permettre à leurs enfants de participer à cette compétition mondiale. Actuellement, chaque athlète paie de sa poche les frais liés au voyage, y compris le visa, le billet d'avion et le séjour sur place.
Pire encore, après avoir vu leur demande de visa Schengen refusée à deux reprises par l'ambassade de France, les athlètes malagasy ont été contraints d'envoyer un émissaire à Pretoria pour effectuer leur demande de visa en Afrique du Sud. Cette situation a considérablement alourdi le coût pour eux, nécessitant une collecte de 10 millions d'ariary supplémentaires pour chacun des 11 athlètes. Au départ, 24 joueurs étaient prévus sur la liste, mais plusieurs ont renoncé face aux complications administratives. Après ces deux tentatives, les athlètes se retrouvent seuls, sans le soutien de leur association ni du ministère.
« L’association Voay nous a toujours épaulés dans nos démarches au début, mais après ces deux demandes de visa et l'intervention du ministère, nous nous retrouvons seuls. C'est le nom de Madagascar que nous porterons sur place, pas le nôtre, pourtant nous payons tout de notre poche. C’est triste, mais nous nous battons pour défendre l’honneur de notre pays à travers notre passion pour le sport. Nous ne lâcherons rien tant que le jour de la compétition n'est pas arrivé », explique Tsinjo Rabearisoa, capitaine de l’équipe senior.
L'entretien à Pretoria est prévu ce jeudi à 14h45, ce qui signifie que l’émissaire ne sera de retour au pays que le 1er novembre. « Si notre visa est accepté, une vraie course contre la montre commencera alors, car nous devrons nous précipiter pour acheter nos billets et confirmer notre réservation d’hôtel. Au plus tard, nous serons à Malte le 2 novembre, jour de la compétition. Imaginez le stress et l'inquiétude que chacun d'entre nous ressent alors que nous nous préparons à participer à un championnat du monde », rajoute Mbolatiana Ranaivo, membre de l’équipe nationale senior dames.
L’association Mor Than Basketball, un partenaire, a récemment remis des tenues à l’équipe nationale pour exprimer son soutien. Des uniformes, chemises, polos sur lesquels sont floqués les noms des joueurs et serviettes personnalisées ont été remis lors d’une cérémonie au stade Barea. « Nous soutenons toujours les athlètes qui portent haut les couleurs nationales et expriment leur talent à l'international. Notre éthique est de promouvoir les valeurs humaines, c’est pourquoi nous les soutenons », a déclaré le président de l’association, lors de la remise.
« C'est très important pour nous de recevoir un soutien comme celui-ci. La préparation est déjà difficile avec toutes ces inquiétudes. Sans parler de la question de savoir si la somme nécessaire va être réunie », a déclaré Daniel Andriamihaja, capitaine de l’équipe nationale.
« La compétition débute samedi et jusqu’à maintenant, nous n’avons toujours pas reçu nos visas. C’est un véritable parcours du combattant, les dépenses ne cessent d'augmenter, tout comme nos angoisses concernant le voyage. Nous avons du talent en billard et cela ne doit pas rester un simple loisir pour Madagascar », a ajouté Stéphanie Diallo, membre de l’équipe nationale.

La rédaction

Le secteur de l’énergie est au cœur du Projet de loi de finances initiale (PLFI) 2025, approuvé lors du Conseil des ministres spécial du 29 octobre. Face à la demande croissante en électricité et à la nécessité de réduire la dépendance aux énergies fossiles, le Gouvernement malagasy a décidé de prioriser les énergies renouvelables. Ainsi, le projet prévoit la construction de centrales d’énergie verte d'une capacité totale de 250 MW, répartie entre les chefs-lieux de provinces. Antananarivo bénéficiera de 100 MW pour répondre aux besoins pressants. Parmi les projets novateurs figure également la transformation des déchets du site d'Andralanitra en électricité, une initiative qui pourrait générer entre 20 MW et 30 MW d'énergie. Ce projet se distingue par sa double approche : réduire les problèmes liés à la gestion des déchets tout en produisant une énergie durable. Outre ces initiatives, le PLFI 2025 met l’accent sur la finalisation des projets hydroélectriques et éoliens. L’hydroélectricité, considérée comme une solution clé pour l’avenir énergétique du pays, bénéficie d’un soutien fort pour accélérer la construction de nouveaux barrages. Ces efforts visent à rendre Madagascar plus autonome sur le plan énergétique et réduire les coupures fréquentes, tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique. Cette transition énergétique s’inscrit dans une vision à long terme par laquelle Madagascar espère devenir un modèle régional en matière d’énergies renouvelables et de gestion durable des ressources naturelles.
Levier de développement
En parallèle du volet énergétique, le PLFI 2025 accorde une grande importance à l’agriculture et aux infrastructures. Dans le domaine agricole, l’un des principaux objectifs est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Pour y parvenir, le Gouvernement prévoit la construction d’usines de production d’engrais et la distribution de semences aux agriculteurs. Ces mesures visent à moderniser l’agriculture malagasy, accroître la productivité et repositionner Madagascar comme une vitrine agricole dans l’océan Indien. Cela s’inscrit dans une volonté de renforcer la sécurité alimentaire du pays et de promouvoir une agriculture durable, capable de répondre aux besoins de la population tout en créant des opportunités d’exportation. Les infrastructures constituent le troisième pilier du PLFI 2025. Parmi les projets prioritaires, la réfection des routes nationales est essentielle pour améliorer la circulation des biens et des personnes, contribuant ainsi à dynamiser l’économie locale. De plus, le projet de flyover reliant Anosizato au Stade Maki Andohotapenaka, visant à fluidifier le trafic dans cette zone congestionnée, figure également parmi les grands travaux prévus. L’Etat prévoit de financer 20 % de ce projet grâce aux Projets d’investissement public (PIP). Ces initiatives infrastructurelles sont essentielles pour soutenir le développement économique du pays en facilitant les échanges commerciaux et réduisant le temps de transport.

Hary Rakoto

La UNE du 30/10/24

Publié le mercredi, 30 octobre 2024

L'enquête sur l'affaire liée au récent vaste coup de filet, avec 24 suspects incriminés dans l'affaire de carburant frelaté à Toamasina, n'est pas prête de toucher à sa fin. Après le report du déferrement pour la journée d'hier, les suspects ont dû être auditionnés par le juge d'instruction du Tribunal d'Anosy, hier. Et à l'heure où nous avions écrit ces lignes, l'audition des incriminés devraient se poursuivre encore jusque très tard dans la soirée, c'est-à-dire hier. Jusque-là, on ignore encore le sort qui les attendait.

« Promotion de l'utilisation de la technologie pour l'agriculture africaine » (TAAT). Le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage (MINAE) renforce ses efforts dans la vision du Gouvernement malagasy en matière de croissance agricole, en lançant cette initiative. Celle-ci vise à doubler la productivité en matière d’agriculture, d’élevage de bétail et de pisiculture, tout en sortant 130 millions de personnes de la pauvreté d'ici 2025. Du 28 au 31 octobre, le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA), en collaboration avec le MINAE, organise un atelier de formation à Nanisana.

Des gros nuages, mais toujours pas de pluie à l’horizon. Ce fait impacte directement la qualité de l’air à Antananarivo qui va continuer de se dégrader dans les prochains jours. En effet, le dernier bulletin du mardi 29 octobre indique que les concentrations de particules fines PM 2.5 (de diamètre inférieur à 2.5 micromètres) sont 5 à 9 fois supérieures au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au niveau d’Ampandrianomby (DGM), Andraharo (UNICEF), Soanierana (CNRE), Ambatobe, Amboditsiry (MADA-AQ) et Andranomena (Ambassade des Etats-Unis). 

Et Harilala est … !

Publié le mercredi, 30 octobre 2024

Un vœu exaucé. Le 19 septembre dernier, nous avions exprimé un vœu ici-même dans cette colonne éditoriale sous le titre « Et si Harilala … ! » l’invitant à descendre dans l’arène pour la bataille en vue des communales et municipales du 11 décembre. Maintenant, ça y est ! Harilala Ramanantsoa déclare officiellement qu’elle est prête à incarner les ambitions de la plate-forme de la majorité, IRMAR, à redresser la Capitale de Madagasikara et à endosser le dossard aux couleurs Orange.

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Editorial

  • Partez !
    Le chef traiteur donne l’ordre de commencer à servir le plat de résistance. Les choses sérieuses débutent ! Le moment où jamais les convives se tiennent bon et se concentrent pour apprécier la qualité de la prestation. La campagne électorale en vue du scrutin pour les communales et les municipales du 11 décembre est enclenchée. Le starter a donné le coup d’envoi de la course le mardi 19 novembre. Les concurrents sont en plein acte de propagande. N’empêche que selon des observateurs, la campagne accuse un début poussif. Les candidats ont dix-neuf jours pour convaincre.

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