Nos archives web

la Une du 110325

Publié le lundi, 10 mars 2025

La une du 10 mars 2025

Publié le dimanche, 09 mars 2025

Menace permanente

Publié le dimanche, 09 mars 2025

Question pour un champion « menace permanente ! ». Ou un énoncé pour les amateurs de mots croisés, des cruciverbistes, passionnés des exercices cérébraux, « menace permanente » pour 10 cases. Celui ou celle qui ambitionne d’avoir un corps sain et dynamique doit se soumettre à des activités physiques continues. Celui ou celle qui aspire à un esprit pointu et un cerveau vivace a intérêt faire des exercices faisant travailler les méninges au quotidien (lecture, mots croisés, sudoku, etc). La rouille atteint facilement et rapidement le cerveau inactif. « Qui veut aller loin, ménage sa monture » !

La réponse à ce jeu cérébral, vous le saviez déjà « INSECURITE ». C’est un problème permanent du monde notamment d’aujourd’hui. Aucun pays ou Etat pauvre ou riche, de Sud ou du Nord, d’Est en Ouest, ne peut prévaloir le luxe d’être épargné par la menace permanente liée à l’insécurité. Certes, il y a des nuances à relever entre « insécurité et insécurité » celle dans les pays nantis et celle dans les pays en difficulté d’ordre social et économique. Elle peut dépendre de la Région du  globe où l’on se trouve. Au Moyen-Orient ou Proche-Orient, en Afrique (proche du Sahel, subsaharienne, dans la région des grands lacs, etc). En Europe, aux Amériques, etc. Dans l’Océan Indien, etc.  A chaque Région correspond à peu près à son type d’insécurité.

Mais, il ne faut pas confondre « insécurité » et « situation de guerre » ! Un pays qui n’est pas en guerre pourrait être victime de grave insécurité. Un autre qui souffre des atrocités des conflits armés, pourrait également subir d’insécurité. La population vit ainsi sous la coupe de deux enfers !

Madagasikara, de par sa situation géographique, pays insulaire, n’a jamais connu de guerre.  Cela n’empêche pas que les malagasy souffrent des affres de l’insécurité récurrente. Mise à part la problématique de la misère contre laquelle le pays est confronté au quotidien, l’insécurité a pris ces derniers temps une ampleur compromettante et préoccupante. En ville tout comme en milieu rural, il n’y a pas un jour sans que la presse fasse état des actes sinon des délits alarmants. Panique en ville, psychose à la campagne ! Kidnappings, viols souvent suivis de meurtres à l’encontre des mineures, vols à main armée, braquage sur les routes nationales, etc. Les éléments des Forces armées ne pouvaient plus dissimuler leur limite pour ne pas avouer leur impuissance. A Toamasina, la capitale économique de Madagasikara, les bandits de grand chemin imposent leur loi. Ils tuent, dérobent et font main basse sur les biens de la population. A Mahajanga, la plus grande ville de destination, la population locale et les personnes de passage souffrent de la panique et de la psychose dues aux attaques brutales et meurtrières des malfrats. A Antananarivo, la capitale du pays et les environs immédiats, la recrudescence des actes de banditisme ont pris des allures terrifiantes. Les gendarmes et les policiers multiplient les contrôles et traquent les voyous jusqu’à sévir contre leurs vies. Mais, il reste encore beaucoup à faire. D’autres faits troublants comme les meurtres de Narindra Rasazy à Ambatofinandrahana et des coréens à Morararano Gare assombrirent davantage  le tableau.

Le combat s’annonce dur !

Ndrianaivo

L’affaire retient l’attention de tout Nosy Be. Huit gendarmes et quatre civils sont présentés ce jour devant le Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo dans une affaire de détournement de drogue dure, d’abus de fonction et de corruption. Parmi les gendarmes figurent, selon des sources informées, un officier supérieur, un gendarme principal hors classe exceptionnelle, un gendarme de première classe, un autre de deuxième classe et ainsi de suite. Ils sont soupçonnés d’implications dans une affaire de détournement de drogues saisies, de corruption et d’abus de fonction.

L’affaire remonte au 2 août 2024, lorsque la Gendarmerie de Nosy Be a procédé à la saisie d’une importante quantité de cocaïne destinée à être détruite. Cependant, des doutes sont rapidement apparus sur la quantité réelle de drogue saisie, des versions contradictoires circulant à ce sujet. Un officier supérieur aurait même admis que deux colis ont été retrouvés en sa possession.

En raison d'une suspicion légitime, de la nécessité d'une bonne administration de la justice et pour des raisons d'ordre public, la Cour Suprême a dessaisi le Tribunal local au profit du PAC d’Antananarivo. L’enquête a révélé des faits de corruption, certains des suspects ayant reconnu les faits et restitué des sommes indûment perçues. Les accusés étaient placés en garde à vue au Service des recherches criminelles (SRC) avant leur déferrement de ce jour devant le PAC. Ce dossier, mêlant atteinte à la probité, corruption et trafic de drogue, sera examiné en détail pour établir les responsabilités et assurer que justice soit faite.

Force est de constater que le trafic de cocaïne fait les choux-gras de la presse ces temps-ci dans la Grande île. Le mois dernier, un important réseau de trafic de drogue a été mis au jour après l’interception de 16 kg de cocaïne en provenance du Pakistan et destinés à l’île Maurice. L’enquête, menée par le Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo, a conduit à plusieurs arrestations, dont huit personnes placées en détention provisoire à Tsiafahy et une femme incarcérée à Antanimora. Certains suspects, notamment des ressortissants mauriciens, restent en fuite. L’affaire implique également des membres des Forces de l’ordre et un grand hôtel de la Capitale, soupçonnés d’avoir facilité le trafic. Les inculpations portent sur des infractions liées au narcotrafic, au blanchiment de capitaux et à la corruption.

Les investigations se poursuivent avec des mesures judiciaires telles que la saisie du navire ayant transporté la drogue, le gel des comptes bancaires et l’extraction des données téléphoniques. Le PAC collabore avec Interpol pour retrouver les suspects en fuite et remonter l’ensemble du réseau. 

La Rédaction

 

Actu-brèves

Publié le dimanche, 09 mars 2025

Lutte contre les trafics par voie maritime. Une importante visite d’officiers de renseignement criminel d’INTERPOL, orchestrée dans le cadre du projet SAFE SEAS for Africa et appuyée par la direction des opérations en mer, s’est déroulée sous l’égide de la direction générale de l’APMF. Cette initiative stratégique a pour objectif principal de consolider la collaboration entre l’APMF (Agence portuaire maritime et fluviale) et INTERPOL. L’ambition est de développer un projet bilatéral ambitieux, orienté vers l’instauration d’une sécurité et d’une sûreté maritimes harmonisées, répondant aux défis croissants posés par la criminalité en mer et contribuant à un environnement maritime plus sûr et plus stable.

 

Une évaluation approfondie des bureaux fonciers est en cours. La Direction générale des services fonciers (DGSF) a récemment mené des visites d'évaluation à Maevatanana et au guichet unique de Marovoay, afin d'identifier les obstacles opérationnels et de proposer des solutions concrètes pour optimiser l'efficacité du système. Ces missions sur le terrain visent à dresser un état des lieux précis des difficultés rencontrées par les agents et à élaborer des stratégies d'amélioration ciblées. Ce travail d'évaluation est complété par un soutien logistique important du ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire (MDAT), en collaboration avec la DGSF et la Direction des logistiques et des patrimoines (DLP), qui a fourni du mobilier, des équipements d'archivage et du matériel informatique pour améliorer les conditions de travail. Ces actions s'inscrivent dans le cadre du Programme national foncier II (PNFII 2025-2030), la feuille de route gouvernementale pour une gestion foncière plus efficace et durable à Madagascar durant la période 2025-2030. L'objectif global est de consolider les acquis de la réforme et d'assurer sa pérennité grâce à une meilleure coordination entre les acteurs et une amélioration sensible des conditions de travail des agents fonciers.

 

Le BNGRC solidaire avec les pensionnaires de l’Akany Avoko. Le personnel féminin du BNGRC, sous la direction de la directrice générale adjointe Mme Mirana Miarimanana Razafimanantsoa, a manifesté une solidarité exemplaire envers les jeunes filles de l’« Ankany Avoko » Faravohitra, victimes de violence et de difficulté sociale. Conscientes des besoins de ces jeunes, les femmes du BNGRC ont organisé une collecte de denrées alimentaires et de fournitures essentielles, comprenant riz, céréales, huile, savon, lait, etc., allégeant ainsi la précarité de leur quotidien. Au-delà de l'aide matérielle, le message porté par la directrice générale adjointe a été porteur d'espoir et d'encouragement. Elle a insisté sur l'importance de leur persévérance face aux défis, rappelant que ces jeunes filles représentent l'avenir du pays. Cette action s'inscrit parfaitement dans le thème de la célébration : « Egalité et autonomisation de toutes les femmes et filles », illustrant concrètement l'engagement du BNGRC pour l'épanouissement de la gent féminine. Le partage et l'accompagnement apportés par les femmes du BNGRC témoignent d'une implication profonde et d'une solidarité agissante.

 

L’avenir du développement passe par celui de la formation professionnelle. Le développement de la jeunesse malgache passe par une amélioration significative de sa préparation technique et professionnelle. C'est pourquoi les ministères de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle et du Tourisme et de l'Artisanat unissent leurs efforts pour rehausser le niveau des formations dispensées. La visite conjointe des ministres Rasoloarisoa Marie Marcelline et Viviane Dewa à l'Institut national du tourisme et de l'hôtellerie (INTH) Ampefiloha le 5 mars 2025 témoigne de cet engagement. La réhabilitation et l'amélioration des centres de formation, comme l'INTH, sont au cœur de cette stratégie visant à fournir aux jeunes une formation de qualité, véritable socle de leur insertion professionnelle et du progrès national. En investissant dans une préparation technique et professionnelle performante, le Gouvernement malgache place la jeunesse au centre de son projet de développement économique et social, reconnaissant son rôle crucial dans l'essor du pays. L'accompagnement des jeunes dans leurs études professionnelles est perçu non seulement comme une priorité, mais comme la clé de voûte d'un avenir prospère pour Madagascar.

 

L'affaire qui suscita la plus grande polémique !  Comme nous l'avions rapporté dans l'une de nos précédentes publications, le sort des 18 personnes impliquées dans le meurtre de la mairesse de Mangataboahangy, Narindra Ranivoarivony, alias « rasazy » Narindra, a été fixé vendredi dernier, du moins après leur déferrement. Si 16 d'entre elles ont été placées sous mandat de dépôt (MD) à Tsiafahy, deux autres le sont à Antanimora pour association de malfaiteurs, homicide volontaire et complicité. A propos justement, le frère de la victime, celui qui était dans la même voiture qu'elle au moment de la fusillade, et au grand étonnement de l'opinion, est l'un des suspects jetés à Antanimora. D'après une source, c'est la Justice qui a décidé son incarcération provisoire à la Maison centrale d'Antanimora.

D'où cette vive réaction de la mère du concerné qui proteste la désinformation que certains ont véhiculé sur les réseaux sociaux, comme quoi son fils, le prénommé Tsitohaina figure aussi parmi ceux qui ont assassiné sa propre sœur : « Les deux sont tous mes enfants. Nous sommes une famille soudée, qui travaille ensemble. A preuve, ma défunte fille a mis son frère Tsito en tête de liste comme son conseiller. Et c'est faux que ce dernier cherche le pouvoir », déclare Marguerite Herisoa Rakotomavo, la mère de feue mairesse de Mangataboahangy.
Dans la même foulée, notre interlocutrice apporte une précision à propos des circonstances du décès de son mari, également maire, de son vivant : « Mon époux n'a pas succombé durant une fusillade comme des internautes l'ont avancé. En réalité, il était souffrant à Mangataboahangy. Et il nous a fallu l'évacuer à Antsirabe où il mourut de cette maladie », poursuit-elle. De fait, elle affirme ne pas comprendre pourquoi on a enfermé son fils alors que tous les deux, Narindra et Tsito, ont voulu apporter le développement dans notre Commune, et ce, d'après le conseil du Chef de l'Etat.

Dire que « rasazy » Narindra allait regagner sa Commune, et ce, après qu'elle eut reçu officiellement son écharpe à Ambositra, la marque qu'elle a été élue mairesse lorsque la mort l'a guettée en chemin. En effet, des tireurs embusqués ont arrosé le véhicule 4x4 qui transportait la victime et son frère, d'une pluie de balles entre Ambavaloza et Itremo. « Rasazy » Narindra fut mortellement touchée. Par la suite, l'enquête menée par la Gendarmerie, a débouché sur l'arrestation, d'abord de 6 suspects. Finalement, 18 personnes étaient tombées dans le filet de la Gendarmerie, et elles ont été toutes incarcérées provisoirement, en attendant le procès sur cet acte de barbarie.

Franck R.

« Egalité des droits et autonomisation pour toutes les femmes et jeunes filles ». Tel a été le thème adopté lors de la Journée internationale des droits de la femme (JIDF), célébrée en grande pompe à travers de multiples activités à Mahajanga. Le jour J de la célébration a été marqué samedi dernier par un grand défilé au Village touristique, avec la participation de plusieurs centaines de jeunes filles et des femmes issues des institutions, associations et bénéficiaires des activités.

 

Une occasion de mettre en avant les femmes et les jeunes filles. Ces dernières ont été mises en avant par la Première Dame Mialy Rajoelina, non seulement durant son discours mais aussi dans la plupart des activités entreprises. Outre les messages d’encouragement s’adressant aux jeunes filles, la Première dame a également rappelé les nombreux défis auxquels elles doivent faire face, dont l’abandon scolaire et le mariage précoce. « Chers parents, la clé d’un meilleur avenir de Madagascar, à travers l’éducation de nos jeunes filles, est entre vos mains. Envoyez vos filles en classe et soutenez-les pour réussir leurs études. Les jeunes filles sont intelligentes. La preuve, bon nombre de lauréats et majors se composent de filles », s’est-elle adressée aux parents. Et d’ajouter : « Personnellement, je reste convaincue que les jeunes filles éduquées deviendront des femmes autonomes, capables de surmonter des obstacles et de tracer leurs voies. Elles deviendront des femmes actrices du développement du pays ». D’après l’épouse du Président de la République, il suffit de donner aux filles la clé de la connaissance pour qu’elles puissent ouvrir la porte du développement. « Ne les forcez pas à se marier précocement. Laissez-les changer le monde au lieu de subir les changements du monde dus à l’injustice et l’absence de choix (…) », sollicite la présidente-fondatrice de l’association Fitia.

 

Des actions concrètes

Trêve de parole, place aux actions. La célébration de la JIDF de cette année a été marquée par de multiples réalisations, en faveur des femmes et des filles. La formation intensive ou « bootcamp » sur le leadership, la gestion de projet et l’entrepreneuriat en fait partie. 1.500 jeunes filles issues des quatre coins de l’île y ont participé activement. Les bénéficiaires se disent prêtes à apporter des changements, que ce soient pour elles que pour leurs communautés. A cela s’ajoute la formation « HOPE » ou « Espoir » à l’endroit de 300 collégiennes et lycéennes âgées de 10 à 21 ans. La formation, fruit du partenariat entre l’association Fitia et le cabinet Henka Suru, s’est focalisée sur le leadership au féminin, le développement personnel ou encore la découverte ou l’exploitation des talents que possèdent les jeunes filles. Elles n’ont pas manqué de s’exprimer librement et de partager leurs vécus et rêves durant les 2 jours de formation à Mahajanga, sous le thème « J’écris mon avenir ».

D’un autre côté, les femmes et jeunes filles de Mahajanga peuvent désormais bénéficier des prestations auprès du « Safe space » ou « Tranon’ny viavy mandroso », le lieu de l’espoir et de sécurité pour elles, en particulier celles victimes de violence. Elles peuvent y bénéficier des conseils psychologiques, entre autres.

P.R.

 

 

Soutien permanent de l’Etat pour les femmes

Présent à la célébration de la JIDF 2025 qui s’est déroulée dans la cité des fleurs, aux côtés de son épouse, le Président de la République Andry Rajoelina a confirmé, une fois de plus, son soutien envers les femmes. L’Etat déploie des efforts conséquents pour ce faire, entre autres dans l’octroi de terre où les femmes peuvent pratiquer l’agriculture et l’élevage, ainsi que la dotation de matériels et intrants agricoles. A cela s’ajoutent les formations professionnelles en coupe et couture, artisanat, l’utilisation des nouvelles technologies, etc. Des femmes sont équipées pour démarrer des activités génératrices de revenus, et ainsi devenir autonomes. « Vous n’êtes pas seules puisque je suis et je serai toujours à vos côtés pour vous soutenir. D’ailleurs, une grande partie du budget de l’Etat est destinée pour appuyer les femmes et les associations féminines reparties dans toute l’île (…) », conclut le Chef de l’Etat.

 

Lors de la conférence internationale sur « L’entreprise et l’évolution technologique », organisée la semaine dernière à l’université d’Antananarivo, le président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), Tiana Rasamimanana, a dressé un tableau à la fois optimiste et préoccupant de l’industrie. Selon lui, les entreprises locales, membres du SIM, sont dotées de technologies de pointe qui n’ont rien à envier à celles des autres pays. Toutefois, il a déploré que ces innovations soient sous-exploitées en raison d’un manque criant de compétences adaptées parmi les jeunes diplômés. Un message clair et sans appel adressé aux étudiants présents : « Sans un changement radical de mentalité, la jeunesse malagasy court le risque de rester spectatrice de l’évolution technologique mondiale », lance-t-il. Le président du SIM a appelé les jeunes à anticiper, à se former au-delà des programmes académiques et à se préparer pour le marché du travail en usant des outils numériques et des plateformes en ligne. Mais derrière cette injonction à l’excellence se cache une réalité bien plus dérangeante : les jeunes diplômés sont abandonnés à leur sort, pris en étau entre un système éducatif inadapté et un marché du travail incapable d’offrir des emplois qualifiés. Des milliers d’entre eux se retrouvent sur le banc de touche, alors même que des entreprises peinent à recruter. 

 

Opportunité de stage

 

D’une autre part, ayant accompagné le président du SIM à cette conférence, Nathalie Rasoanaivo, directrice des ressources humaines d’Alpha Ciment, a, pour sa part, insisté sur l’importance du stage dans le parcours des jeunes étudiants, rappelant que cette première expérience est cruciale pour intégrer le monde du travail. Selon elle, il ne suffit pas d’obtenir un diplôme, il faut aussi adopter une attitude professionnelle dès le début de son stage, en faisant preuve de curiosité, d’adaptation et d’initiative. « Certaines attentes des jeunes vis-à-vis des stages peuvent parfois être irréalistes, notamment concernant la rémunération ou la correspondance exacte avec leurs aspirations. Cependant, plutôt que de voir cela comme une faille, il faut encourager les jeunes à saisir les opportunités de stage comme un tremplin pour apprendre et s’immerger dans la réalité professionnelle », explique la DRH. Par ailleurs, le SIM a également exhorté les entreprises à impliquer les stagiaires dans des tâches en adéquation avec leur domaine d’études, afin de rendre ces expériences plus enrichissantes. A travers des actions concrètes, telles que des visites d’entreprise organisées pour les étudiants, le SIM et ses membres continuent de jouer un rôle dans la formation des jeunes talents. Ainsi, si l’adéquation entre formation et emploi reste un défi, le SIM réitère son engagement pour renforcer ce lien, afin que la jeunesse puisse pleinement participer au développement industriel du pays.

 

Hary Rakoto

 

A partir du mercredi 12 mars, le Musée de la photographie de Madagascar ouvrira ses portes à une exposition inédite intitulée « Femmes, Audace, Héritage : Portraits ». Cet événement met en lumière les contributions significatives des femmes qui ont façonné l’Histoire du pays, qu’elles soient souveraines, militantes, scientifiques, artistes ou photographes. Chacune de ces femmes d’exception a laissé une empreinte indélébile sur la société malagasy, illustrant le courage, la vision et l’engagement qui les caractérisent à travers les différentes époques.

 

Cette exposition est le fruit d’une coopération entre la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et l’Ile-de-France, une Région située dans le centre-nord de l’Hexagone, soutenue par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle s’inscrit dans le cadre du festival « A voix haute ! Paroles de femmes », un événement qui témoigne d’un engagement fort pour l’égalité des genres, ainsi que la reconnaissance du rôle crucial des femmes dans l’Histoire et dans la société malagasy.

 

A travers une sélection de portraits et de récits, cette exposition met en avant des figures emblématiques telles que Ranavalona 1ère, une souveraine inflexible qui a su préserver les traditions malagasy, ainsi que Juliette Fiche, une femme d’affaires influente du XIXe siècle. Victoire Rasoamanarivo, quant à elle, est présentée comme une fervente défenseuse de sa foi et des valeurs qu’elle incarne. L’héritage écologique de Ranavalona III, dernière reine de Madagascar, est également souligné, rappelant son plaidoyer pour la préservation des forêts dès 1886.

 

Mais l’exposition ne se limite pas aux figures historiques les plus connues. Elle célèbre également les femmes du quotidien, ces bâtisseuses silencieuses du pays - mères, entrepreneuses, agricultrices et artisanes - souvent invisibilisées par l’Histoire officielle. Pourtant, elles sont au cœur du développement de Madagascar, jouant un rôle fondamental dans le tissu social et économique. « Femmes, Audace, Héritage : Portraits » prend place dans les jardins du Musée de la photographie et sera accessible gratuitement du mardi au dimanche, de 10 h à 17 h, jusqu’en juin 2025. Cet événement promet d’être une véritable célébration des contributions féminines à l’Histoire malagasy, un hommage vibrant aux femmes qui ont façonné le pays et continuent d’inspirer les générations futures. Ne manquez pas cette occasion de découvrir leurs histoires et de redécouvrir l’importance de l’héritage qu’elles ont laissé.

 

Si.R

 

 

 

 

 

 En collaboration avec YAS Madagascar, avec le soutien du ministère des Sports et de la Jeunesse, l'événement phare se concrétisera par un match de gala le mercredi  26 mars 2025 à 16h au stade Barea Mahamasina d’Antananarivo. 

Le stade Barea Mahamasina accueillera une affiche exceptionnelle. La Team des héros composée d’Abel Anicet, Faneva Ima, Nina, Muriel, Bapasy, Voavy Paulin et d’autres talents, trouvera les Madagascar All Stars. De grands noms du football international fouleront la pelouse, si on ne cite que Robert Pirès, Christian Karembeu, El-Hadji Diouf, Jay-Jay Okocha, Alain Giresse et entre autres Laura Georges. Le spectacle sera aussi marqué par la présence du champion de MMA Ciryl Gane, du rugbyman Yoann Huget, et de l’humoriste Amine Radi. Aussi, Tony Czech l’influenceur tendance aux 20 millions de followers cumulés dans le monde relaiera les moments forts de l’événement sur ses réseaux sociaux.

Pour la même occasion ces joueurs iront au contact de la jeunesse des quartiers de la Capitale et faire des échanges dans les écoles, dans les quartiers pour animer des séances d’entrainement afin de promouvoir le football féminin, animées par l’entraineuse du PSG équipe féminine.

Les recettes de la billetterie, disponible sur la plateforme TicketPlace.io, seront intégralement reversées à la construction des infrastructures sportives du CEG d’Ambohipo. Ce dernier bénéficiera d’un nouveau terrain de foot à 5, d’un vestiaire équipé et de la rénovation des terrains de handball et de basketball.

Elias Fanomezantsoa

 

Fil infos

  • Commémoration du 29 mars et célébration de l’Iftar - Andry Rajoelina condamne les tentatives de diviser les Malagasy
  • Vol d'un minibus Mercedes - Un chauffeur de 53 ans assassiné et démembré
  • Rumeurs de remblayages et démolitions - L’Etat rassure les habitants d’Ambatolampy- Tsimahafotsy
  • Avant le sommet de la COI - Emmanuel Macron sera en visite d’Etat à Madagascar le 23 avril
  • Epidémie de Chikungunya - La Grande île encerclée
  • 5ème sommet de la COI à Antananarivo - Un rendez-vous axé sur la sécurité et la souveraineté alimentaire
  • Kabeso du roi Toera - Le processus de rapatriement à respecter
  • Réseaux sociaux - Le SG du MCC appelle à une utilisation plus responsable
  • ACTU-BREVES
  • Commémoration du 29 mars 1947 - Le sang versé ne sera pas vain

Recherche par date

« April 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30        
Pub droite 1

Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop ! Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut …

A bout portant

AutoDiff