Publiés depuis la matinée de samedi dernier. Les premiers résultats de l’examen pour l’obtention du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) sont disponibles depuis le week-end dernier pour une quinzaine de Circonscriptions scolaires (CISCO). D’ailleurs, ces dernières sont les premières à publier les résultats presque chaque année, notamment grâce à un nombre réduit des candidats inscrits. Il s’agit des CISCO d’Ambatomainty, Iakora, Andramasina, Kandreho, Mandoto, Manjakandriana, Sainte-Marie, Morafenobe, Ambatolampy, Besalampy, Benenitra, Antsiranana I, Faratsiho, Befotaka et Midongy.
Alors que cinq des six Chefs-lieux de Province sont, pour certains, fiers de leurs atouts économiques et touristiques, et pour d'autres, empêtrés dans un cimetière de projets inaboutis, Fianarantsoa, capitale du pays Betsileo, semble quant à elle sombrer dans une léthargie faite d’immobilisme.
D’Antsiranana à Toliara en passant par Mahajanga, Toamasina et Antananarivo, les cinq Provinces possèdent chacune des éléments pouvant contribuer à leur développement notamment cultures de rente (vanille, girofle, …), atouts touristiques, grand port, grandes installations industrielles, réserves minières.
Impropre. Des bouteilles d’huile suspectes ont récemment attiré l’attention des services de contrôle à Antsirabe, dans le magasin S…, dans le quartier d’Andranomadio, révélant une nouvelle alerte sanitaire sur le marché local. Une intervention ciblée menée le 23 juin dernier a permis de repérer plusieurs produits à l’étiquetage incomplet ou illisible, notamment sur des bouteilles dont les mentions étaient rédigées en caractères non conventionnels. Impossible, dans ces conditions, d’identifier clairement la date de péremption.
Le talent malagasy brille à l’international. Colombes Ran, de son vrai nom Colombes Mioratiana Randriamanantsoa, vient de rejoindre le célèbre programme américain MUNY (Music Under New York). Cette avancée cruciale marque un tournant dans la carrière musicale de cette artiste qui, après avoir charmé tant le public local qu’international, se prépare à insuffler son énergie dans la frénésie sonore de la Grosse Pomme.
L’homologation du stade Barea semble remise à un futur aussi incertain qu’éloigné. Des sources bien informées confirment en effet que la période allouée aux inspections de stade par la Confédération africaine de football (CAF) prendra fin ce 30 juillet.
Or, dans la situation actuelle, il n’est tout simplement pas pertinent pour Madagascar d’envisager de solliciter la venue d’émissaires de la CAF sur son territoire afin d’effectuer une visite d’inspection du Kianja Barea, étant donné l’état préoccupant de la pelouse à ce jour. D’ailleurs, jusqu’à présent, aucune communication officielle ne fait état d’une quelconque invitation adressée à la CAF par les autorités malgaches en vue de faire déplacer des inspecteurs sur la Grande île pour constater l’état des lieux du stade.
Le sénateur Seramila Avizara Mino élu nouveau questeur du Sénat.
Il succède ainsi au sénateur Fernand Eddie Serge. Cette élection, organisée conformément au règlement intérieur de l'institution et suite à une demande des sénateurs. Unique candidat en lice, le sénateur Seramila Avizara Mino a recueilli 13 voix sur 18 votants, confirmant ainsi la confiance placée en lui par ses pairs. Son élection marque un tournant dans la composition du bureau du Sénat. Représentant le groupement politique IRMAR et élu de la Province d'Antsiranana, M. Mino est une figure reconnue au sein de la Chambre haute. Son expérience parlementaire est notable, notamment grâce à son rôle de rapporteur au sein de la commission des finances, de l'économie et du développement durable. Il est également membre de la commission des lois, consolidant ainsi son expertise dans des domaines clés de la vie politique nationale. L'arrivée de M. Seramila Avizara Mino à la fonction de questeur promet une nouvelle dynamique au sein du Sénat. Son expérience et son engagement politique laissent entrevoir une gestion efficace et rigoureuse des finances et des ressources de l'institution. Il aura désormais la responsabilité d'assurer le bon fonctionnement administratif et financier du Sénat, un rôle essentiel pour le bon déroulement des travaux parlementaires.
A peine revenus de la COSAFA Cup, les Barea locaux entament une nouvelle phase de préparation sous le signe du changement. Hier, Romuald Rakotondrabe, alias coach Rôrô, a lancé un stage intensif avec pas moins de 41 joueurs convoqués. C’est le signe d’une refonte en profondeur de l’équipe A’, avant les éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025.
Une décision forte, alors même qu’un groupe a été déjà rodé, lors de la récente COSAFA Cup qui s’est soldé par une quatrième place, a permis de dresser un état des lieux des forces et des faiblesses du collectif. « A la COSAFA, nous avons prouvé notre solidité technique et tactique, mais nous avons manqué de répondant physique face à des adversaires plus athlétiques », analyse coach Rôrô, déterminé à remédier à cette lacune.
Plusieurs semaines après le drame lié à un empoisonnement collectif volontaire lors d'une fête d'anniversaire à Ambohimalaza, on constate un récent développement à l'affaire. Là, ce sont surtout les convives mais également la jubilaire qui ont souffert des complications liées à leur empoisonnement. Jeudi dernier, on a encore enregistré un décès à l'HJRA Ampefiloha, celui d'un jeune invité à l'anniversaire, faisant passer le cap d'une vingtaine de morts, du moins au niveau de ce même Centre hospitalier universitaire de la Capitale. Bien entendu, cette statistique inclut aussi celle de deux autres personnes décédées dans des établissements tels que « l'hôpital manarapenitra ».
Une grande première à Madagascar. Des dialogues interreligieux axés sur les droits des femmes seront au programme d’un colloque régional, prévu l’année prochaine. Cette rencontre réunira des leaders de la zone océan Indien et du continent africain afin d’échanger entre la foi et le droit de choisir, notamment en matière de santé sexuelle et reproductive. Parmi les sujets abordés figurera l’interruption médicale de grossesse, laquelle n’a pas connu d’évolution malgré les diverses activités pour sa dépénalisation. L’interruption de grossesse, même pour des raisons thérapeutiques, en cas de viol, d’inceste ou de danger pour la vie de la mère, reste pénalisée. Des ateliers de réflexion interreligieuse auront lieu dans ce cadre, afin d’informer et de sensibiliser les leaders.