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C’est sous l’eau que la ville de Toamasina et le littoral est ont commémoré le 77e anniversaire de la lutte pour la libération nationale du 29 mars 1947 hier. Le temps a semblé clément sur presque tout le reste du territoire. C’est dans ce contraste climatique que la flamme du patriotisme a été ravivée dans le cœur des Malagasy épris d’un élan de développement pour jouir du bonheur et égayer l’existence.
Sous le thème de « Ny fitiavan-tanindrazana no fototry ny fampandrosoana » (Le patriotisme est le socle du développement), la commémoration a été une occasion pour le sommet de l’Etat de passer symboliquement le flambeau à la jeunesse. Une cérémonie dans ce sens a eu lieu sur le site du Mausolée d’Avaratrambohitsaina hier.
Pour ce faire, le président Andry Rajoelina a eu en face de lui des représentants des jeunes issus des vingt-trois régions de l’île. Il leur a alors rappelé l’importance et le caractère sacré de la lutte pour la libération nationale au prix de laquelle le pays a pu retrouver son indépendance. « Le patriotisme est trop important. Il est le flambeau qui se transmet aux générations successives », a martelé le chef de l’Etat.
Des nationalistes ont payé de leur propre sang pour réclamer le retour de l’indépendance. Sous l’impulsion du parti Mouvement démocratique pour la rénovation de Madagascar (MDRM) en tandem avec le Parti démocrate de Madagascar (PDM) du pasteur protestant Ravelojaona, la restitution des personnalités de l’île a été exigée. Par « personnalités de Madagascar », les nationalistes entendaient « la langue/la culture, l’histoire et la terre » à la merci de la domination coloniale.
En arrière-plan des pratiques coloniales se tramait ce que les sciences humaines et sociales désignent sous le terme d’ethnocide, encore pire que le génocide lui-même car l’ethnocide consiste à détruire l’âme, la flamme, de la nation. Ses effets ont des conséquences néfastes sur le vivre ensemble historique qui se ressentent sur plusieurs générations qui peuvent courir à leur perte si rien de significatif en matière de patriotisme n’est mis en œuvre.
Les autorités reconnaissent le sacrifice des générations antérieures au profit des descendants malagasy. « La lutte menée au pays reste gravée dans mon cœur. C’est inoubliable », a rappelé le locataire d’Iavoloha qui a mis l’accent sur le choix du thème de commémoration pour cette année. De fait, le patriotisme est le gage du développement véritable pour un pays chéri qui se lance sur l’orbite du progrès en dépit des difficultés diverses.
Près de huit décennies après les événements sanglants de 1947-1948 dans plusieurs régions de l’île, celles-ci restent à la traîne du développement. Le redressement de la situation relève d’un vaste chantier digne des travaux herculéens. En s’y adonnant ensemble, les fils et les filles de la nation rendent hommage à celles et ceux qui ont versé leur sang pour la patrie. « Nous n’admettons pas le mépris, le rabais et le manque de respect à l’égard de toutes les luttes qui ont coûté des vies pour ce pays », devait insister celui aux commandes.
Il a souligné au passage la réelle volonté du régime de faire progresser le pays, d’où sa profonde conviction à l’égard du patriotisme, selon ses dires. « Personne au monde n’aura le pouvoir de mépriser et d’ôter en moi le patriotisme dans mon cœur », a-t-il dit en remettant aux représentants des jeunes, les continuateurs de la lutte pour la libération nationale, le fanion symbolisant le patriotisme historique.
Celui-ci atteste de la confirmation de la grande attention accordée aux guerres et batailles livrées au profit de la nation. Le fanion national ravivera pour longtemps dans le cœur des jeunes l’ambition qu’il faut avoir « par amour de la patrie » (bien-aimée), le titre même du livre d’Andry Rajoelina publié en octobre 2018 chez Michel Lafon.
M.R.

La une du 30 mars 2024

Publié le vendredi, 29 mars 2024


Juste après la cérémonie de commémoration de l’insurrection du 29 mars 1947 hier au Mausolée, le Président Andry Rajoelina a dirigé une forte délégation pour un déplacement à Ambilobe, dans la Région de Diana qui fut fortement touchée par le passage du cyclone Gamane. Ce District compte un décès, plus de 42 000 sinistrés issus des Communes rurales et urbaines, 8 958 maisons inondées ainsi que 2 013 autres détruites. Le District enregistre aussi plusieurs hectares de rizières qui se trouvent sous les eaux. D’ailleurs, les habitants se trouvent complètement isolés car leurs habitations sont envahies par les eaux, les réseaux téléphoniques et Internet sont totalement, tout comme l’électricité, coupés. Le pont de Mahavavy est également impraticable.
Dès son arrivée sur les lieux, le Président Andry Rajoelina a visité l’ensemble de la localité pour constater les dégâts. Pour venir dans le Fokontany de Tsaratanana I, le Chef de l’Etat est monté à bord d’une vedette, avant de parcourir les eaux à pied pour venir à la rencontre de la population locale et lui  apporter les premières aides d’urgence.
Aides d’urgence
La venue d’un « Raiamandreny » comme le Président a particulièrement ravi les habitants qui ont adressé leurs vifs remerciements. Le Chef de l’Etat a annoncé que l’accès à des soins gratuits, la distribution de nourritures et d’électricité pour la population de Tsaratanana I seront une priorité. Une grande quantité de riz y sera vendue à un prix très bas. Les habitants recevront également des kits solaires. « Je suis venu pour vous soutenir dans cette épreuve difficile », a soutenu le Président Andry Rajoelina.
Le numéro un du pays a profité de cette occasion pour lancer un appel à la solidarité de tous les Malagasy et faire preuve de générosité pour soutenir les familles victimes du passage du cyclone tropical Gamane.
La Rédaction

Actu-brèves

Publié le vendredi, 29 mars 2024


La HCC prononce la déchéance de deux chefs d’institution. La présidente de l'Assemblée nationale a été déchue de sa fonction de député de Madagascar jeudi dernier. La Haute Cour constitutionnelle a ainsi répondu favorablement à la requête formulée par le député Paul Bert  Velontsara, président du groupe parlementaire « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » (IRD). Dans son article 2, on peut ainsi lire « La déchéance de la députée Christine Harijaona Razanamahasoa est prononcée, avec toutes les conséquences de droit ». Dans le même élan, la HCC a aussi prononcé la déchéance du sénateur et ancien président du Sénat, Razafimahefa Herimanana. Parmi les motifs retenus par la Cour figure entre autres « les propos séditieux appelant les citoyens à la révolte et incitant l’Armée à une mutinerie ainsi que ses  agissements tendant à faire entrave au processus électoral, un processus par lequel s’exerce et s’évalue la démocratie dans le pays ». Après cette décision et la constatation d’une vacance de poste, la HCC dans l’article 4 de ce même verdict a désigné comme sénateur de Madagascar, le candidat Rabetsaroana Willy Sylvain second de la liste IRMAR d’Antananarivo. Les deux intéressés n’ont pas assisté à l’audience. Ils ont été représentés par leurs avocats respectifs.


Reconduction de Gérard Andriamanohisoa  au SENVH. Le premier secrétaire d’Etat a été enfin désigné. Il s’agit de Gérard Andriamanohisoa. Celui-ci reprend son ancien poste en tant que Secrétaire d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat. Il reste ainsi 10 autres à nommer. Le SENVH a encore beaucoup de pain sur la planche. Bien que le projet de transport par câble avance bien, celui reliant Ankatso Anosy reste lettre morte actuellement. En outre, le vaste projet Tanamasoandro et les fly over, des promesses présidentielles font partie du gros lot de ce département. Gérard Andriamanohisoa précise qu’il est résolu à bien mener les tâches qui sont allouées au SENVH.


ENAM : Privilégier la qualité des formations dispensées sur la quantité de personnes formées. L'Association des diplômés en hautes études en administration (ADHEA) de l'Ecole nationale d'administration de Madagascar (ENAM) a récemment renouvelé son engagement envers l'excellence de la formation et le développement de l'administration publique et privée à Madagascar. Cette initiative a été soulignée lors d'une rencontre avec la  ministre du Travail, de l'Emploi et de la Fonction publique, Hanitra Fitiavana Razakaboana. Le président de l'ADHEA, Andriamahafaly Rado Ramanantsoa, a mis en avant les compétences et les expertises des diplômés de l'ENAM. Il a proposé une étroite collaboration avec le ministère afin de valoriser ces ressources humaines qualifiées. Cette démarche vise à promouvoir une synergie entre les anciens élèves et les institutions gouvernementales pour le bénéfice de l'administration malagasy. La ministre a souligné l'importance d'une formation de qualité pour les agents de l'Etat. Elle a mis l'accent sur la pertinence de privilégier la qualité des formations dispensées plutôt que la quantité de personnes formées. De plus, elle a salué l'engagement de l'ADHEA à contribuer activement à l'amélioration de la gestion des affaires publiques à Madagascar. Cette initiative conjointe vise à élever les standards de l'administration et à favoriser le développement professionnel des acteurs clés de la fonction publique à Madagascar.


Les résultats des priorités des 100 premiers jours diffusés publiquement. Les différents départements ministériels ont présenté au cours du dernier Conseil des ministres les résultats obtenus au cours des 100 jours d’évaluation imposée par le Président de la République Andry Rajoelina. En effet, cette période va être servie comme indicateur de la bonne marche et de l’efficacité de chaque ministère. Les bilans seront ainsi diffusés sur les média afin que le peuple malgache ait connaissance des résultats et de la compétence de chaque ministre à son poste. Les contribuables auront ainsi un aperçu des avancées faites par le Gouvernement actuel. Après ce mini test, on ne sait pas si un remaniement aura lieu ou non. Le Président avait annoncé les priorités de ses 100 premiers jours au pouvoir lors de son discours de fin d’année. Parmi les projets prioritaires figurent la lutte contre l’insécurité, la poursuite du projet titre vert, la poursuite de la digitalisation au niveau des Fokontany ou encore la gratuité de la contraception et du planning familial. Le chef du Gouvernement, Christian Ntsay, a présenté devant l’Assemblée nationale en début février le programme pour les 100 premiers jours, même au-delà, de ce second quinquennat d’Andry Rajoelina qui a fixé plusieurs priorités dans son discours de Politique générale de l’Etat (PGE).

L’une des figures incontournables de la danse urbaine malagasy vient de rejoindre les étoiles.  Le 28 mars dernier, la stupeur envahissait le monde artistique à l’annonce du décès de la danseuse Ophélie Santika Randriamanga. Une artiste, membre du groupe de danse Dih’Vin, danseuse et coach de zumba la plus connue dans la Grande île s’en est allée. « Je n’ai pas les mots. L’annonce de sa disparition m’a secoué. Depuis que je l’ai connue, cette danseuse avait une maladie qui l’a rongée petit à petit. Il y avait des moments où Ophélie m’affirmait qu’elle n’a plus de force, qu’elle est trop fatiguée et devrait se faire soigner. Mais à chaque fois que je lui demande ce qu’elle a, Ophélie refuse de m’en parler. Elle trouve toujours un autre sujet de conversation et évite de discuter à propos de sa maladie. Au fil des jours, j’ai aperçu que celle-ci l’a progressivement détruite. Elle a perdu du poids et son corps s’est affaibli. Jusqu’à aujourd’hui, cette maladie m’est encore inconnue. Tous ce que je peux dire, c’est qu’elle s’est battue jusqu’au bout », explique Navin, fondateur du groupe Dih’Vin.
Selon l’affirmation de ses amis danseurs, Ophélie est décédée à la suite d’un arrêt cardiaque dû à une grosse fatigue. De nombreux fans, personnalités publiques et artistes ont partagé la triste nouvelle sur les réseaux sociaux, exprimant leur profonde tristesse, tout en saluant la danseuse comme étant une professionnelle du zumba. Toutes ces personnes ont adressé un message touchant à Ophélie, en se rappelant de joyeux souvenirs passés en sa compagnie, et lui souhaitant une paix éternelle dans la danse. Avec ses 20 années de carrière artistique, Ophélie à animé le monde de la danse à Madagascar. « Elle incarnait la joie de vivre qu’elle partageait volontiers avec tous. Admirée de tous, elle transmettait à toutes les générations, grâce à son talent, ses émotions par la danse et sa gentillesse, tout cela pour le plaisir de ces gens », s’exprime encore Navin. « Ophélie était une amie fidèle, généreuse, une personne unique. Nous ne l’oublierons jamais, car son départ laisse un vide immense dans le cœur de tous les danseurs et artistes. Repose en paix Ophélie », pleurent ses collègues du Fito Zumba.  La Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de la famille et toute l’équipe de la danseuse, à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Si.R


Le nouveau président du club de l’Association sportive des cheminots de judo (ASC), Zavamanitra Andriamiharivolamena a  été promu sho-dan ou premier dan.
La ceinture noire (premier dan) est un but au judo mais pas une finalité, bien au contraire. « Elle symbolise le début d’une bonne pratique de la discipline », note le président de la commission nationale des grades, ce qui signifie que le parcours du judoka ne s’arrête pas à la ceinture noire, il se poursuit tout au long de sa pratique. Zavamanitra Andrimiharivolamena a bien compris ce message en obtenant son  1er dan.
La cérémonie de remise de grade, effectuée par le comité directeur, la commission nationale des grades et la direction technique nationale, a eu lieu lors du championnat de Madagascar 2024 de judo qui s’est tenu les 27 et 28 mars dernier au gymnase d’Ankorondrano. Après 15 ans de pratique, ce nouveau grade obtenu par Zavamanitra est amplement mérité. Lui qui est un judoka assidu qui aide régulièrement les plus jeunes. Preuve que depuis son arrivée à la tête de l’ASC, le club se porte mieux.
Rappelons que durant ce sommet national, les protégés de Zavamanitra terminent dans le top10 du classement avec 9 médailles dont 2 en or, 2 en argent et 4 en bronze. Un judoka termine à la 5e place tandis que trois à la 7e place.
Hormis le président du club, quatre autres hauts gradés ont aussi reçu leur décoration. Il s’agit de Rabemiarana Ramanetaka Mahatoky, ceinture noire 2 ème dan (Ni-Dan), Rakotonindrina Olivier Pascal, 2 ème dan (Ni-Dan) , Rasoloson Andriniaina Randy, 3 ème dan (San-dan), 20 ans minimum, Rasamoelina Joharinavalona , 3 ème dan (San-Dan).
Elias Fanomezantsoa



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Le bilan s’alourdit. Le nombre de personnes décédées durant les fortes pluies du 23 mars dernier et lors du passage du cyclone tropical Gamane ne cesse d’augmenter. Hier, vers 16h, le bilan provisoire enregistré par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) avance 4 personnes disparues dont une à Toamasina II, une à Antsiranana II, une à Antalaha et une autre à Sambava. 18 personnes ont perdu la vie, notamment à Mananara-Nord, Maroantsetra, Toamasina II, Vavatenina, Ambilobe, Antsiranana II, Antalaha, Sambava et Vohémar, tandis que 3 autres personnes sont blessées.
71.150 personnes sont sinistrées, ce qui équivaut à 17.571 ménages. 22.496 d’entre elles sont déjà déplacées dans 77 sites d’hébergement communs. Pour les infrastructures, 14.770 cases sont inondées et 646 autres sont détruites. Concernant les bâtiments scolaires, 8 salles de classes sont totalement décoiffées et 26 autres ont été partiellement détruites. La culture est aussi fortement touchée par ce cyclone. 1.698 ha de rizières sont inondées tandis qu’une autre surface de 665 ha est ensablée.
4 Régions ont été touchées par Gamane, à savoir Analanjirofo, Diana, Atsinanana et SAVA.
Le cyclone Gamane est déjà sorti en mer. Selon le site Cyclone Océan Indien, il s’est considérablement affaibli et s’est rétrogradé au stade de perturbation tropicale. Le système se déplace rapidement vers le Sud-est. Néanmoins, en se retrouvant dans les eaux chaudes situées au nord-est de la Grande île, il pourrait de nouveau s'intensifier. Le stade de dépression tropicale pourrait être atteint, mais la probabilité d'évoluer en tempête tropicale modérée reste faible.
Selon la consigne du Président de la République, Andry Rajoelina, les secours d'urgence s'enchaînent. Hier, la population du District de Taolagnaro, en raison de la montée des eaux, a reçu 3.500 kg de riz, 1.400 kg de légumineuses et 280 litres d’huile. Pour Toamasina, 77 ménages sinistrés ont reçu chacun 12,5 kg de riz, 5 kg de légumineuses et un litre d’huile.
Anatra R.



Une vingtaine d’axes sur les routes régionales et nationales touchés. Le passage du cyclone Gamane dans la partie Nord et Nord-est de Madagascar a laissé des dégâts matériels conséquents, notamment sur les infrastructures routières. Les routes nationales (RN) et régionales n’en sont pas épargnées, notamment dans les Régions SAVA et DIANA. Trois grands ponts ont été touchés, à savoir le pont de Manankolana sur la RNS 5A, à quelques kilomètres d’Ambilobe ainsi que les ponts de Mahavavy et d’Ifasy, dans la DIANA. A cela s’ajoutent les axes touchés par la montée des eaux ou encore ceux coupés à cause des brèches et éboulements.
Le ministère des Travaux publics (MTP) s’est aussitôt mobilisé, en collaboration avec ses partenaires, notamment les entreprises, pour mener des interventions d’urgence. Pour les brèches et éboulements, les équipes des Directions régionales des Travaux publics (DRTP) de SAVA et DIANA sont intervenues pour les combler à travers des remblais ou autres. Ces équipes ont également enlevé les éboulements afin de rétablir la circulation dans les plus brefs délais. Quant à la montée des eaux, l’attente de la décrue reste la seule chose à faire. La circulation sur certains axes de la RN 6 a pu être rétablie en quelques heures, à l’exemple de la déviation située à Ankazomborona, au PK 531+400, ou encore au pont d’Andranonakoho, au PK 663+767.
Pour les ponts coupés, des solutions appropriées sont en cours de recherche. La mise en place de pont modulaire n’est pas à écarter, sauf que cette intervention nécessite plusieurs préparations et des moyens conséquents. Pour le pont de Manankolana, les petites pièces d’outillage seront envoyées par voie aérienne depuis Antananarivo. Les éléments du pont complet se trouvent à Vohémar, quoique leur transport reste en attente de la décrue. L’entreprise CRBC va intervenir sur place, en collaboration avec le MTP, selon les informations recueillies. Quant aux ponts d’Ifasy et de Mahavavy, leur rétablissement devrait aussi se faire à court terme, selon les consignes du Président de la République, Andry Rajoelina, donnés au ministre de tutelle, le colonel Andrianatrehina Ndriamihaja Livah, hier lors de sa descente à Ambilobe.
Le Premier ministre Christian Ntsay, accompagné par le ministre des Travaux publics, sont en mission dans le Nord depuis jeudi dernier afin de constater de visu les dégâts cycloniques et se concerter avec les autorités locales afin de déterminer des solutions et mesures d’urgence. La collaboration avec l’entreprise Colas dans le but de mener des travaux d’urgence pour le rétablissement de la circulation en fait partie. Notons que les grands travaux de réhabilitation de ces infrastructures routières sont prévus après la saison des pluies…
Recueillis par P.R.











Peut-être un mal pour un bien. Les autorités compétentes viennent de sortir un arrêté pour fixer les règles et modalités d’interconnexion et d’accès aux réseaux de télécommunications notamment, l’arrêté 2023-397 du 12 avril 2023 qui fixe le tarif plancher des offres Internet mobiles des opérateurs titulaires de licence. Ainsi, à partir de lundi prochain, le tarif plancher applicable aux offres Internet mobile des opérateurs titulaires de licence est fixé à l’équivalent en monnaie nationale de 0,95 dollar pour un giga octet. Mais les avis du public sont partagés.  Certains dénoncent une manœuvre stratégique adoptée pour que, par la suite, les opérateurs puissent augmenter les tarifs tôt ou tard pendant que d’autres se réjouissent de la fin de la restriction à l’accès à tout Internet pour limiter cet accès uniquement aux réseaux sociaux pour la grande majorité des utilisateurs. La plupart de utilisateurs qui désapprouvent les dernières mesures prises par l’autorité de régulation ainsi que les opérateurs résident surtout dans le fait que ce sont surtout les offres considérées comme étant accessibles aux grands qui ont été mises aux oubliettes. Pour rappel, selon les observations, Madagascar est l’un des pays les mieux connectés d'Afrique et figure désormais parmi les nations proposant les tarifs Internet les plus bas du continent.
Accès égal
« C’est dans ce contexte que TELMA poursuit sa mission de faire de chaque Malagasy un citoyen du monde numérique », a déclaré l’opérateur mobile en présentant son nouveau catalogue d’offre Internet effectif depuis hier en proposant des offres Internet mobile plus généreuses offrant pour le même prix encore plus de volume et donnant à l’accès à l’Internet global, quels que soient les sites ou applications utilisés. Une décision qui semble être loin de faire l’unanimité. « Dans les situations d’urgence, nous avions l’habitude de recourir à des offres à hauteur de 200 jusqu’à 1000 ariary pour communiquer avec nos proches et autre collègue de travail. Par exemple, s’il nous fallait transférer un message sur les réseaux d’urgence, ou consulter nos mails vite fait alors que nous n’avons pas assez de solde pour acheter les offres plus conséquentes. Désormais, il nous faut un minimum de 3000 ariary pour l’offre le plus accessible. Ce qui, dans le fond, n’est pas tant pratique pour les utilisations flash et qui, au final, équivaudrait à du gaspillage », déplore un de ses utilisateurs. Face à cette situation, les opérateurs tentent de rassurer. « Cette démocratisation des offres Internet mobile favorise le développement d'une économie numérique nationale dynamique à travers la diversification des applications et des services mobiles, stimulant l’innovation dans les domaines tels que les services financiers mobiles et les plateformes d'éducation mobile, l’accès égal à tous les services en ligne  à large variété de ressources en ligne permettant  le développement des compétences numériques chez les utilisateurs de téléphone mobile, l’entrepreneuriat permettant aux petites entreprises et aux startups de proposer des services digitaux et de toucher un large public via les applications mobiles », explique un commercial de la société TELMA. 
Hary Rakoto

La Une du 28/03/24

Publié le mercredi, 27 mars 2024

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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