Plus que 6 semaines. La Capitale de Madagascar accueillera la première édition du « CEO Summit », les 5 et 6 décembre prochains. Il s’agit d’un rendez-vous incontournable des CEO (« Chief Executive Officer ») et dirigeants d’entreprises en quête d’innovations qui ambitionnent d'allier leur croissance à la création d'impacts positifs durables sur l'économie de demain. Ce sommet annuel réunira plus de 500 décideurs, dont 350 CEO et investisseurs, offrant une opportunité unique de rassemblement, de dialogue de haut niveau et la formation de partenariats stratégiques. Cette rencontre ambitionne de dépasser les résistances au changement, en mettant en lumière des opportunités d'investissement innovantes et en promouvant une culture de leadership visionnaire. Un secteur privé fort est un appui incontournable pour une croissance économique durable, la création d'emplois, l'inclusion financière et l'amélioration des conditions de vie des communautés.
Rajoelina Andry Nirina, Président de la République, franchit le Rubicon. Il déclare urbi orbi que les problèmes récurrents voire chroniques de coupures d’électricité, des délestages sont une urgence nationale. Une initiative fort louable de la part d’un Chef de l’Etat conscient et responsable de la vie de la Nation.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Selon certains observateurs avertis et pointilleux parfois tatillons, la décision du Président sonne quelque peu en retard des réalités vécues de plusieurs mois même plusieurs années. Les coupures d’eau et d’électricité sévissent sur les populations en zone urbaine.
Telma Madagascar a récemment marqué un tournant dans le paysage des télécommunications à Madagascar, en lançant une offre de fibre optique à un tarif inédit. Pour seulement 49.000 ariary par mois, soit environ 10 euros, les utilisateurs peuvent désormais profiter d'une connexion Internet de 100 Go, une proposition qui fait de cette offre la moins chère en Afrique, selon Pascal Pisal Hamida, administrateur directeur général de Telma. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté de Telma de démocratiser l'accès à Internet à haut débit. En plus du prix compétitif, l’opérateur garantit une qualité de service optimale avec un débit de 200 Mbps.
Aurélien Cotentin, mieux connu sous le nom d’Orelsan, a officiellement inauguré la « Ony House », une infrastructure innovante conçue pour incuber et accompagner les créateurs malagasy. Cet évènement marque l’aboutissement de cinq années de travail acharné, selon les mots du rappeur et entrepreneur français. La « Ony House » s’étend sur plus de 400 m2, offrant un espace entièrement dédié aux artistes, aux créateurs et aux entrepreneurs émergents de la culture malagasy. Le bâtiment est équipé de matériels à la pointe de la technologie, incluant un plateau de tournage cinématographique, une régie de plus de 200 m2 pour tous types de production, ainsi qu’un studio d’enregistrement. Les espaces de création en animation et de coworking sont également disponibles, permettant une synergie entre les divers acteurs du milieu créatif.
Le navire Acadie, en provenance des Comores et transportant plus de 270 passagers, s'est vu refuser l'accostage au port de Mahajanga le 17 octobre dernier. Cette décision, prise par les autorités malgaches, est intervenue à la suite d'une interdiction des liaisons maritimes en provenance des Comores - adoptée la veille lors du Conseil des ministres du 16 octobre - pour des raisons sanitaires. Le Gouvernement malgache a invoqué la persistance de l’épidémie de choléra dans la région notamment dans l’archipel et la nécessité de protéger son territoire contre cette menace.
Un rapport préliminaire a été publié par le Fonds monétaire international (FMI) à l'issue de l'examen de la première tranche du FEC/FRD récemment accordée. Ce rapport indique que, malgré des prévisions initiales de croissance de 4,5 % pour l'année 2024, la croissance est maintenue à 4,2 %, le même niveau que celui observé en 2023. Une légère augmentation est anticipée pour 2025, où la croissance pourrait atteindre 4,6 %.
Du pareil au même. C’est décevant ! A l’Assemblée nationale, le renouveau tant attendu et vivement escompté n’a pas eu lieu. Sitôt élus, à peine ils entrent en fonction, seconde session ordinaire de la cuvée 2024, les parlementaires jettent leurs voiles et brandissent les serres et les griffes de fauves et de prédateurs sans foi ni loi. Très vite, les travées de l’Hémicycle se transforment en jungle où règne la loi du plus fort. Une triste réalité ! Une décevante vérité !
Durant la pré-campagne, au moment de la campagne proprement dite, les candidats officiellement retenus pour la législative du 29 mai, s’étaient présentés à travers les affiches placardées partout comme de petits anges au sourire finalement commercial. Une fois élus, ils ont vite fait tomber leur masque et montré leur vrai visage de … voraces, de … cupides et de… sans scrupules. Et ce, toute tendance confondue ! On n’a eu droit qu’à des appâts, qu’à des leurres ! Décevante vérité !
Quand on ose fermer la porte principale aux journalistes, du moins à certains d’entre eux, on laisse certainement entrer par la porte d’à-côté les démons de la voracité, de la cupidité et de la corruption. Quand on chasse la presse, loin des oreilles et des yeux indiscrets, et qu’on joue avec l’opacité, on finit par bannir la transparence. Les réunions « à huis clos » font les siennes. Et on connait la suite. Quand on fait planer subtilement la menace de la motion, une épée de Damoclès, sur la tête de l’Exécutif pour obtenir gain de cause, on suit le même tracé, la triste voie, des précédentes législatures. Décevant constat peut-être mais c’est la triste réalité. Une décevante vérité !
Quand on convoque, à huis clos, le Grand argentier, loin des indésirables hommes et femmes de la presse, on redoute fortement qu’il soit question des avantages en nature, hors norme, dont entre autres les véhicules tout terrain, les fameux 4X4. Et Tsimbazaza s’empresse de déclarer à tous ceux qui veulent les entendre que « les députés vont payer de leurs poches ». Mais de qui se moque-t-on ! On connait la chanson. On a déjà entendu les refrains. Après seulement quelque mois, quand les choses se tassent et après des à « huis clos », par silence, ce sera la caisse publique qui se chargera des paiements. C’est toujours comme ça ! D’ailleurs, pourquoi les parlementaires devraient-ils se sacrifier alors que les membres de l’Exécutif mènent un train de vie de pacha ? Matière à réflexion !
En fait, qu’est-ce qu’elle a de différence cette mandature en cours à celles des autres précédentes tant décriées de par leurs agissements qui frisent l’effronterie. On se moque de la difficulté chronique, des conditions de vie vulnérables et précaires de la grande majorité de la population malagasy. L’esprit du sacrifice et la notion d’austérité leur manquent cruellement. Après eux le déluge !
Qu’attend-on de cette législature (2024-2029) ? Le doute plane. L’effectivité de la lutte contre la corruption et l’éradication de l’impunité ainsi que la retouche des avantages statutaires dépendent étroitement de l’engagement citoyen des parlementaires. Autrement, il faudrait envisager la fermeture des portes de la HCJ qui, depuis la mise à flots de ses services, n’ont jamais fonctionné normalement.
Ndrianaivo
Le Groupement des forces spéciales d’intervention (GFSI), rattaché à la direction de la sécurité présidentielle, fête sa première année d’existence. Une cérémonie militaire à la hauteur de cet anniversaire a été organisée, samedi dernier à Iavoloha, en présence du Président Andry Rajoelina. Le chef de l’Etat s’est vu remettre des brevets de prestige au même titre que d’autres responsables des Forces armées, à savoir le ministre des Forces armées, le Général de corps d’armée Sahivelo Lala Monja Delphin, ainsi que le ministre délégué chargé de la Gendarmerie nationale, le Général de corps d’armée Rakotondrazaka Andriantsarafara Andriamitovy. Les officiers ayant contribué à la formation du GFSI ont également reçu leur brevet de mérite pour leur engagement.
Les éléments des forces spéciales Apinga ont, pour leur part, reçu leurs brevets après avoir surmonté un parcours exigeant. La formation s’est déclinée en trois étapes à savoir une formation d’aguerrissement commando de trois semaines au CNEC Ambatolaona, un entraînement de trois mois à Tampoketsa et au CNEC Ambatolaona, la formation spécialisée de quatre mois dans les centres militaires de Cap Diego et de Langaina, ainsi qu’à l’étranger. Les soldats y ont appris, entre autres, à combattre seuls en terrain hostile. Ces éléments ont été recrutés au sein des forces terrestres, maritimes et aériennes pour intégrer le GFSI, une unité d’élite dédiée à la défense des institutions et de la souveraineté nationale.
La cérémonie s’est achevée par la remise du fanion de la section de commandement et des quatre escouades d’actions spéciales, ainsi que l’inauguration d’une nouvelle infrastructure dénommée « Camp Sud ». Le Président Andry Rajoelina a félicité les soldats du GFSI tout en soulignant l’importance d’adapter les stratégies aux nouvelles menaces qui pèsent sur la sécurité dans le pays telles que les enlèvements et les pillages de ressources nationales perpétrés par des réseaux criminels. « Nous devons être prêts à démanteler ces réseaux mafieux et garantir la sécurité de notre Nation », a affirmé le chef de l’Etat.
La Rédaction
La célébration du 35e anniversaire de l’association Akamasoa s’est tenue hier au stade Akamasoa d’Andralanitra, marquant un moment de reconnaissance pour l’engagement constant de Père Pedro Opeka envers les plus démunis de Madagascar. Ce grand rassemblement a vu la présence du Président de la République Andry Rajoelina et de son épouse, Mialy Rajoelina ce qui témoigne une nouvelle fois de leur proximité avec l’association et son fondateur.
Depuis plus de dix ans, le couple présidentiel célèbre régulièrement Noël aux côtés de la communauté d’Akamasoa, un lien fort qui dépasse les cadres du pouvoir. Cette année encore, la présence du Président Rajoelina à cet événement symbolique renforce l’étroite collaboration qu’il entretient avec Père Pedro pour soutenir les familles malgaches les plus vulnérables.
Père Pedro, arrivé à Madagascar en 1970, a créé l’association Akamasoa après avoir été confronté à la misère des habitants vivant de la décharge d’Andralanitra. En 35 ans, près de 40 000 personnes ont été prises en charge par l’association, bénéficiant d’un soutien éducatif et matériel pour améliorer leur situation. « Le rêve initial s’est partiellement réalisé », a déclaré le Père Pedro lors de cette célébration, soulignant les progrès accomplis grâce à l’engagement et aux efforts de la communauté.
Un élément important de cette journée a été la reconnaissance publique, par Père Pedro, de la détermination du Président Rajoelina à combattre la pauvreté. Lors d’une interview accordée à des journalistes étrangers, le fondateur d’Akamasoa a exprimé sa confiance dans les actions entreprises par le chef de l’Etat malgache. « Je vois que le Président Rajoelina est sensible », a-t-il affirmé, soulignant que le Président écoute activement ses propositions et mobilise ses ministres pour les mettre en œuvre. Père Pedro perçoit un espoir tangible de réduction de la pauvreté à Madagascar, notamment grâce à la coopération entre l’Etat et des initiatives comme Akamasoa.
Le Président Rajoelina, quant à lui, a salué les accomplissements de Père Pedro, rappelant les distinctions internationales qu’il a reçues, notamment le Prix de la paix en 2023. Il a aussi encouragé tous les acteurs, qu’ils soient politiciens, entrepreneurs ou organisations non gouvernementales, à continuer de soutenir l’œuvre de l’association. Le Président a assuré que le Gouvernement resterait un allié d’Akamasoa dans ses efforts pour transformer la vie des Malgaches les plus démunis.
Lalaina A.