Son enterrement aurait dû clore le chapitre de la vie de ce jeune homme. Cependant contre toute attente, il est réapparu et jette une lumière nouvelle sur ce qui semblait être une tragédie terminée.
Il y a deux ans en effet, le corps du jeune homme, ou du moins ce que ses proches pensaient le sien, a été enterré par ses proches dans la pure tradition de sa localité d’origine. La dépouille venait d’être trouvée alors que le jeune homme était porté disparu dans les jours précédents. Le corps sans vie a été retrouvé dans un village éloigné de quelques kilomètres de là où il était issu et est immédiatement identifié étant comme le sien. L’adolescent avait quitté sa Commune pour partir travailler à Toliara. Son nouvel employeur est ainsi accusé du pire par la famille, lorsqu’il disparaît.
Cependant, l’affaire prend une tournure inattendue. Deux ans après ces funérailles, le jeune homme réapparaît mystérieusement la semaine dernière. Il se serait présenté auprès de son employeur. Là même où ses proches l’avaient vu pour la dernière fois. Il n’aurait appris qu’à ce moment-là son « décès » avant d’être ramené à sa famille. A l’entendre, il n’était pas conscient des évènements le concernant dans son « ancienne » vie. Notamment du tort qu’il causait à son employeur.
En tout cas, suite à ce retour inattendu, les proches du jeune homme, plongés dans le deuil depuis deux ans, oscillent entre choc, joie et incrédulité. Les autorités locales, elles, se retrouvent face à un cas unique. L’affaire attire quant à elle l’attention des médias de tout le pays. Ce retour se transforme en un phénomène national. Sur les réseaux sociaux, les commentaires s’enchaînent. Le cas fascine en même temps qu’il interroge.
Des questions en suspens
On se demande par exemple, où était-il pendant sa disparition ? Du côté de Nosy Be, selon les dires du concerné. Pourquoi avoir quitté Toliara ? Dans une interview donnée à la presse, le jeune homme affirme avoir effectué des recherches autour de médicaments pour lutter contre la Covid-19. Un récit qui ne convainc pas tout le monde. Et ce, d’autant que des informations laissent notamment entendre qu’il serait accusé d’avoir perpétré des délits dans son lieu de travail à Toliara.
Il aurait ainsi pris ses jambes à son cou et serait retombé sur ses pattes du côté de Nosy Be au nord-ouest du pays, selon certaines spéculations. Le fait que le jeune homme n’ait averti personne semble corroborer cette thèse. Il a vraisemblablement évité de prendre contact avec sa famille, qui en l’absence d’informations, a ainsi dirigé un index accusateur en direction des employeurs de leur proche, commentent certains.
Pourquoi est-il réapparu aussi soudainement ? Aucune réponse à cette question n’a été donnée. Des sources pensent que le jeune homme aurait sans doute pensé que les affaires dans lesquelles il était mêlé se seraient tassées depuis. A qui appartient donc le corps identifié comme le sien et qui a été enterré par ses proches ? Des informations de notre source révèlent que la dépouille enterrée puis exhumée pourrait être celui d’un dahalo tué. L’état de la dépouille n’aurait pas permis de faire le travail d’identification dans les normes les plus strictes, trompant ainsi les proches du jeune homme. Des informations rapportées par des journalistes locaux laissent, par ailleurs, entendre qu’une famille se serait déjà rendue auprès du « ressuscité » pour identifier le corps.
En tout cas, alors que la vérité derrière cette résurrection demeure encore un peu floue, une chose est certaine : l’histoire de ce jeune homme enterré il y a deux ans est bien plus complexe et intrigante que ce qu’il ne semble y paraître.
La Rédaction
Bien triste et souvent dur à avaler, des personnalités du sport nous ont quittés cette année 2023. On se souvient de ces personnes qui ont changé et marqué le monde du sport malagasy. Vévé Prince, Big Man, Liva Viva, Gôly Be, Bomba et de nombreux autres sont décédés. Qu’ils aient joué pour l’équipe nationale dans des compétitions internationales, ou dirigé le sport avec beaucoup d’ambition, ces gens-là ne seront pas oubliés.
Vévé Prince : L’un des promoteurs et pilier du basketball, Arivelo Hajaniaina Gianno, très connu sous le sobriquet « Vévé Prince » est décédé, le 1er janvier, jour de son anniversaire. Il a été l’initiateur du projet « Jump », un tournoi de basket-ball inter-établissements scolaires dans les années 90. Ayant fait carrière dans le secteur du sport, il a travaillé pendant des années au sein de la Fédération malagasy de basketball. Puis, nommé coordinateur national du championnat national de rugby scolaire au ministère de la Jeunesse et des Sports. Mais ce grand homme n’a pas survécu face à une tumeur kystique du pancréas. Il a souffert au quotidien mais faisait preuve de combativité pendant des années.
L'année finissante a été marquée sinon endeuillée par une violente série d'assassinats touchant des particuliers aussi bien dans la Capitale que dans les régions. Certains de ces faits n'ont pu être jamais élucidés.
A commencer par ceux qui étaient survenus récemment à Ampandrana.
D'un côté, on peut dire que les victimes ont emporté leurs secrets dans la tombe. De l'autre, il y avait des témoins. Mais ils n'osent pas s'exprimer. C'est ce qu'on puisse dire à propos de ce couple tué de la façon la plus violente vers mi-décembre dernier à Ampandrana Sainte-kely ! L'homme prénommé Fehizoro a poignardé Antsa sa compagne, qui a reçu trois coups fatals sur le corps avant qu'il ne se soit donné ensuite la mort en se plantant le coeur avec le même objet tranchant.
Contrairement aux années précédentes, Noël 2023 semblait être beaucoup plus calme, du moins au regard des statistiques provisoires de l'hôpital Ravoahangy Andrianavalona d'Ampefiloha(HJRA). On n'a enregistré qu'un décès, le jour de Noël. Il s'agit de cet inconnu qui se serait noyé dans l'Ikopa à la hauteur de l'intersection de voies à Ambohitrimanjaka. Le corps de la victime a été ramené sur la terre ferme par les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna,en milieu de journée hier.
Une forte délégation malagasy à Dubaï. Des centaines d’acteurs issus de divers secteurs, œuvrant de près ou de loin dans la lutte contre le changement climatique, se sont retrouvés dans ce pays des Emirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre dernier à l’occasion de la conférence mondiale à ce sujet ou COP 28.
« Ce fut l’aboutissement d’un travail collectif, d’où la présence de plusieurs départements ministériels, du secteur privé, de la société civile et des jeunes à Dubaï. Cela montre la volonté du Gouvernement malagasy à rester ouvert dans ce combat commun qu’est le changement climatique. Nous avons absolument besoin de l’aide de tous », a résumé la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Marie-Orléa Vina.
Une fierté pour Madagascar. L’équipe malagasy s'est démarquée lors de la compétition « Pan-African Robotics Competition » (PARC) et le concours « First Global Challenge » (FGC). L’équipe masculine « Robotiako » a participé à la grande finale de la « Pan-African Robotics Competition » qui s'est tenue en juillet dernier dans l’enceinte de « Dakar American University of Science and Technology », située au Sénégal. Notre « team » a été composée de Ziona Alberson, ingénieur mécanique et industriel, et Law Anthony - ingénieur en automatisme et informatique. Ils ont été coachés par Jimmy Ranitratsilo.
Des membres des Forces de l’ordre derrière les barreaux. En effet, neuf individus en treillis, six militaires et trois gendarmes ont été placés en détention à Tsiafahy. La conclusion de l’enquête sur l’affaire de kidnapping à Ankazobe aboutit à l’implication de ces éléments des Forces de l’ordre. Geste inadmissible, inqualifiable et incompréhensible !
Toujours plus proche du peuple. Le Président Andry Rajoelina et sa famille ont, une fois de plus, fait preuve de grande générosité en cette période de fête de la Nativité. Hier, la famille présidentielle n’a pas failli à sa tradition annuelle en prenant part à la messe de Noël célébrée au Centre Akamasoa, sous la houlette du père Pedro. Un moment de communion sans égal avec les familles qui résident au village Akamasoa.