Le développement d’un pays s’acquiert à travers l’éducation des enfants. En outre, l’éducation inclusive représente encore un défi majeur pour Madagascar. Des efforts ont été déployés par le Gouvernement, mais il reste encore un long chemin à parcourir. Beaucoup n’ont pas la chance de vivre dans un environnement scolaire sain, bien que cet élément soit indispensable pour assurer la qualité de l’enseignement et rehausser le niveau des élèves.
La mort par défenestration de Jules Botovelona Nethson, ce Malagasy résidant à Lyon (France), dimanche dernier, connait un rebondissement. Notons d'abord que son corps avait été retrouvé au bas d'un immeuble du 8ème Arrondissement de Lyon. D’après les renseignements révélés par une source policière, et qui a relayé l'information d'un journal lyonnais, le quadragénaire a été défenestré du haut du troisième étage. C'est que le malheureux a assisté à une fête d’anniversaire. A un moment donné, des hurlements d'effroi des membres de l'entourage de la victime ont alerté les voisins. Du coup, les secours ont été dépêchés sur place. Malheureusement, leur tentative de réanimer le Malagasy était vaine.
Le groupe HABIBO, un acteur engagé pour le développement de Madagascar, a réaffirmé son engagement envers le commerce local innovant et créateur de valeur sur son territoire en inaugurant le nouveau Super U d’Ivandry La City. La cérémonie d'inauguration, qui s'est tenue en présence du maire d'Antananarivo et de Dominique Schelcher, le président du groupe Système U, a marqué un moment historique pour le commerce de détail à Madagascar. La vision du groupe HABIBO, à travers sa filiale Ulys, se concentre sur une offre diversifiée de plus de 36 000 produits de qualité, à la fois Vita malagasy et importés, couvrant une gamme allant de l'alimentaire au bazar, en passant par la parfumerie.
Créer et promouvoir la mode à base de matériaux recyclés. Tel est l’objectif de « Mode éthique et durable », organisé par l’Institut français de Madagascar (IFM), en collaboration avec Air France. L’événement a démarré le 9 et se clôturera le samedi 21 octobre prochain. Il s’agit d’un programme de sensibilisation à l’endroit des artistes pour une mode éco-responsable. « Ce projet vise à promouvoir une mode durable et éthique, accompagnée d’une démarche de professionnalisation et d’échanges de bons procédés et d’expériences, tout cela en vue de soutenir et de pérenniser la filière dans une démarche éco-responsable.
Comme beaucoup le craignaient, la tension politique actuelle a fini par déboucher sur des heurts entre partisans des deux camps en présence, à savoir celui du collectif des 11 candidats d’une part, et celui du candidat n°3 de l’autre. Une situation plus ou moins prévisible au vu de l’escalade observée les quelques derniers jours. La question est de savoir ce qui pourrait bien être la source de cette malheureuse situation.
« Il n’y pas de crise à Madagascar, mais une campagne de communication destinée à le faire croire » . Ces propos sont celui du Général Richard Ravalomanana, nouveau Président du Sénat et haut gradé de la gendarmerie dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la session parlementaire au palais d’Anosikely hier. Des propos qui résument bien la réalité dans le pays en ce moment.
En effet, force est de constater qu’on fait face à une crise provoquée et fomentée par le collectif des 11 candidats. Ces derniers, avec l’appui de leurs partisans, font du terrorisme moral exercé à l’encontre des personnes qui ne partagent pas leurs opinions politiques et ainsi qu’à l’encontre des forces de l’ordre. Ces derniers qui ne font pourtant qu'accomplir leurs missions dans la gestion et le maintien de l’ordre public.
Lors de son discours de ce 17 octobre 2023, dans le cadre de la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale au Palais de Tsimbazaza, Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, a critiqué sans détours le régime auquel pourtant elle appartient.
Ses propos virulents exposés en français ont choqué tous les ministres présents ainsi que les députés issus de la majorité présidentielle. Il est clair qu’elle n’a pas été seule pour rédiger cette allocution au vitriol.
Le débat public sur « Les enjeux de la transparence du secteur extractif à Madagascar », organisé par l’Initiative pour la transparence des industries extractives (EITI-Madagascar), a marqué un tournant dans la recherche de solutions pour garantir une meilleure gestion des ressources non renouvelables du pays. Cet événement, qui s'est tenu au Centre de monitorage des industries extractives à Madagascar, sis à Ivato et en ligne simultanément, a rassemblé un large éventail de parties prenantes, notamment des représentants gouvernementaux, des parlementaires, des entreprises extractives, des ONG, des experts en développement durable et des citoyens engagés.
Le principal objectif de ce débat public était de renforcer la transparence dans la gouvernance du secteur extractif à Madagascar, un objectif primordial pour un pays riche en ressources naturelles telles que les minéraux, le pétrole et le gaz. La transparence est un élément clé pour garantir que les revenus provenant de l'exploitation de ces ressources bénéficient véritablement au développement du pays et au bien-être de ses citoyens. Le Comité national de l'EITI-Madagascar, qui comprend des représentants de la Société sivile, des industries extractives et de l'Administration, joue un rôle central dans la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance du secteur extractif. En réunissant ces différentes parties prenantes, l'EITI-Madagascar crée un espace propice à la discussion et à la collaboration pour résoudre les problèmes liés à la gestion des ressources extractives.
Pratiques préventives
Le champion EITI Madagascar, Rakotomalala Herindrainy Olivier, ministre des Mines et des Ressources stratégiques, a souligné l'importance de ce débat. Il a déclaré que « l'objectif est de favoriser des échanges entre les parties prenantes, afin de déterminer des pratiques préventives qui garantiront la durabilité des ressources du pays, en particulier dans le contexte de la transition vers une économie verte et durable ».
Le ministre a également insisté sur le fait que la transparence est un élément clé de la lutte contre la corruption ainsi que de la promotion de la responsabilité dans la gestion des ressources extractives. Il a souligné que le secteur extractif doit être géré de manière à ce que les revenus générés contribuent au développement du pays, à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration des conditions de vie de la population. En fin de compte, le débat public sur les enjeux de la transparence du secteur extractif à Madagascar a été un pas en avant dans la bonne direction. Il a permis à toutes les parties prenantes de discuter ouvertement des problèmes et des défis auxquels est confronté le secteur, et de proposer des solutions pour une meilleure gouvernance. La transparence et la responsabilité sont des éléments essentiels pour s'assurer que les ressources du pays sont gérées de manière durable et au bénéfice de tous les Malagasy.
Hary Rakoto