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Le taux de  risque de glissement de terrain et chutes de blocs et de pierres à Ambaninampamarinana et ses  alentours est très élevé. Après une descente effectuée, hier, par l’équipe du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), les techniciens ont annoncé que tous les indicateurs d’alertes locales sont déjà présents dans cet endroit.

Défis délicats

Publié le mercredi, 05 janvier 2022

Fini, les bling-bling de fin d'année et du Nouvel an ! Tout le monde au travail. Le Gouvernement  rentre de « congé annuel ». Une rentrée laborieuse que les membres de l'Exécutif ont entamée avec détermination par le premier Conseil des ministres du mercredi 5 janvier. Le rendez-vous hebdomadaire auquel le Chef de l'Etat donne les consignes utiles pour la bonne marche des affaires de l'Etat et aussi les mesures exigées par la situation sanitaire qui se dégrade au fil du jour.

La lutte contre les différentes types de trafics de ressources naturelles continue encore jusqu’à aujourd’hui. Les autorités mettent en place des dispositifs pour limiter ces trafics voire même en finir avec toute cette chaîne de valeur. Durant une descente, dans la Commune de Bedaboka, dans la Région Melaky, une équipe du ministère de l’Environnement et du Développement durable accompagnée de l’adjoint au maire a fait la découverte d’un port clandestin.

Le rythme et les pas de danse dans la peau. La troupe de danse urbaine Gasy Makua n’est rien de moins que la juste conséquence d’une passion dont à l’origine le danseur Adelin Andoul Anzie Rambeloson. Le déclic s’est produit en avril 2017 lors d’une collaboration avec le chanteur Odyai. Par amour et attachement de la danse, Andoul Anzie a créé le team Gasy Makua.

Au cours de la présentation de vœux du Nouvel an des représentants des différentes institutions, dirigées par leur président respectif, à son endroit et de son épouse, le Président de la République a répondu de manière argumentée aux critiques concernant le projet de transport par câble ou téléphérique à Antananarivo, affirmant que ce projet n'impacterait pas sur les autres priorités du pays. Devant ses invités, hier dans la matinée au Palais d'Etat d'Iavoloha, le Chef de l'Etat a dénoncé « le refus du développement » de ceux qui affirment que les actuels projets de l'Etat ne sont pas prioritaires. 

Route du Soleil - Longue de plus de 760 km

Publié le mercredi, 05 janvier 2022

Colossal. Tel est l'adjectif qualificatif convenable au projet routier allant de Mananjary à Maroantsetra annoncé par le Président Andry Rajoelina dans son discours à la Nation, le soir du 31 décembre. Cette route sera celle du Soleil telle qu'elle sera nommée désormais. De fait, la « route du Soleil » ou « Lalan'ny Masoandro » n'est autre qu'une section de la « route de la Concorde » plébiscitée au temps du (feu) Président Didier Ratsiraka durant son mandat à la veille de la crise postélectorale de 2002.

LA UNE DU 06 JANVIER 2022

Publié le mercredi, 05 janvier 2022

La une du 5 janvier 2022

Publié le mardi, 04 janvier 2022

Consommation - L’inflation partie pour durer

Publié le mardi, 04 janvier 2022


Une mauvaise nouvelle de plus pour cette nouvelle année. La menace d’une troisième vague de contamination de Covid-19 pèse déjà depuis la fin de l’année sur l’économie de la Grande île. Et l’inflation n’arrangera rien. En effet, les consommateurs doivent se préparer à une hausse généralisée continue des prix pour cette année, tout comme l’année dernière voire peut-être encore plus intensifiée. Il faut croire qu’au vu de la situation actuelle, cette inflation au niveau mondial est partie pour durer et pénaliser les ménages malagasy. « Contrairement à ce que l’on imaginait au mois d’octobre 2021, l’inflation n’est pas un phénomène conjoncturel lié seulement à la forte reprise à l’échelle mondiale mais pourrait bien perdurer au moins sur le premier semestre 2022 », constate le journal Le Monde dans un article. Dans ce sens, l’évolution de la pandémie de coronavirus au niveau mondial en est pour beaucoup dans cette augmentation des prix, que ce soit des matières premières ou encore des produits manufacturés. La pandémie continue notamment de dérégler l’économie mondiale mais aussi le commerce international à cause de son évolution incertaine. « Et comme Madagascar importe pratiquement la majeure partie de tous ses produits alimentaires de base comme le riz, la farine, le sucre ou encore l’huile de table, elle ne peut que subir cette tendance inflationniste. De plus, tous ces produits viennent par voie maritime. Et au cours des derniers mois, les coûts de fret ont augmenté sensiblement. Dans certains cas, ils ont même quintuplé. Cette hausse de coûts sera alors passée directement aux consommateurs », explique un économiste.
A tous ces paramètres s’ajoutent également les mauvaises conditions de production à cause du changement climatique. Concernant le riz par exemple, l’Inde et le Pakistan ont connu de mauvaises récoltes durant la dernière saison. La production de riz des deux pays a considérablement baissé. Selon les informations communiquées, il faudra donc attendre les prochaines récoltes, soit vers le mois de novembre pour que le prix du riz sur le marché international se stabilise.
L’industrialisation reste la seule option pour éviter de subir cette inflation au niveau mondial. Madagascar exporte notamment des produits bruts qui sont ensuite transformés dans les pays industrialisés. Les produits finis sont ensuite importés par la Grande île, à des prix élevés en comparaison des prix de vente des matières premières. Le pays peut casser cette chaîne. Mais cela prendra encore du temps. Les autorités ont déjà mis en place des solutions d’urgence comme la fixation des prix et l’importation de «Vary Tsinjo». Toutefois, les impacts de ces solutions sont encore loin d’être palpables aujourd’hui.
La Rédaction



De mal en pis, la JIRAMA s’empêtre. Pour rappel, il y a quelques jours, l’un des transformateurs de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka a explosé suite à un incendie. Depuis avant-hier, les premiers responsables de la compagnie nationale d’eau et d’électricité sont sur place pour constater les dégâts causés par cette explosion et pour tenter d’apporter autant des explications que des solutions d’urgence. « Le transformateur qui a explosé, en causant cette panne généralisée, a été fabriqué en 1980 et mis en service en 1982. Autant dire que la vétusté du matériel peut être considéré comme la première cause de tous ces incidents », explique RivoRadanielina, directeur général par intérim de la JIRAMA. Ce responsable d’ajouter que les pannes de courant dans la centrale ont aussi causé l’arrêt du système de régulation du débit de l’eau dans cette structure hydroélectrique. Ce qui a eu pour effet de provoquer une inondation juste après l’incendie dans cette même centrale. A noter que la capacité de la centrale d’Andekaleka, estimée à 90 Mégawatts, est réduite à néant pour le moment car la panne a affecté tous les autres générateurs. Par ailleurs, la centrale hydroélectrique d’Andekaleka assure 40 % de l’électricité alimentant le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Dès qu’il y a un quelconque incident, même en ayant touché une seule machine, cela laisse un gap dans la production de courant et induit à des coupures généralisées. Et que cette centrale assure quasiment la moitié de la consommation d’électricité d’Antananarivo. L’approvisionnement en électricité sur le RIA est ainsi, pour l’instant, assuré uniquement par les centrales thermique et solaire existantes dans les environs.

Cependant, un nouveau transformateur devrait être installé avec les infrastructures annexes comme les systèmes de câblage selon les explications de la JIRAMA. Raison pour laquelle, la compagnie est dans l’obligation de délester certains quartiers d’Antananarivo en électricité le temps que la production revienne à la normale. Au moment où nous mettons sous presse, l’équipe technique de la JIRAMA est déjà en train de rétablir progressivement l’anomalie. Cependant, aucun paramètre ne peut assurer le rétablissement à la normale de la situation qui peut perdurer selon le niveau de la panne causée par l’incendie et l’inondation de la centrale. « Nos clients cherchent l’électricité pour leur sécurité, et pour alimenter leurs appareils électroniques », ajoute le gérant d’un cybercafé en périphérie de la Capitale tandis qu’un travailleur indépendant craint de perdre ses clients européens dans la mesure où ces derniers ne considèrent nullement une coupure de courant comme étant un droit à l’incapacité de travailler dans leurs pays. « Cette coupure représente une grande perte pour nous. Tous nos produits laitiers ne sont plus consommables », déplore Marie Ange, une commerçante. Le temps que l’approvisionnement en électricité de sa boutique revienne à la normale, ces produits commencent à fondre. « En une demi-journée, mon fonds de commerce a été réduit presque à zéro. On comprend les difficultés que la compagnie nationale doit affronter en ce moment, cependant il serait plus bénéfique que ces délestages respectent scrupuleusement des calendriers annoncés et qu’ils ne durent pas autant », ajoute-t-elle.



Hary Rakoto

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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