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Une réponse à l’insécurité alimentaire, notamment en cette période de soudure. La Croix- rouge Malagasy (CRM) a récemment apporté une assistance alimentaire auprès de 1200 ménages dans la Commune de Behara, District d’Amboasary Sud, dans la Région d’Anôsy. Chaque ménage bénéficiaire a reçu un pack de vivres comprenant 30kg de riz, 2 kg de pois du cap, 2,5kg d’haricots et 3 litres d’huile. Cette ration peut assurer 15 jours d’alimentation pour éviter que ces personnes, déjà en détresse, ne retombent dans une situation d’insécurité alimentaire aigüe. « La Croix-rouge Malagasy s’efforce de distribuer des vivres aux personnes qui sont affectées par le kere depuis 2020. Aujourd’hui, d’autres zones, d’autres personnes souffrent encore et nous faisons tout ce que nous pouvons pour apporter notre contribution  », a déclaré Alice Ralisoa, présidente nationale de la CRM. Ce don en aide alimentaire, la semaine dernière dans la Commune du grand Sud, a pu se faire  grâce à l’appui des partenaires de la CRM incluant la Croix-Rouge des Seychelles, le Croissant-Rouge Turc et la Fondation Peace Train. Bien que cette distribution de vivres soit nécessaire pour répondre aux besoins immédiats, cette association de secours volontaire vise en outre, à moyen terme, à donner à la population les moyens de subvenir à ses propres besoins ultérieurement. 
P.R.




La une du 30 décembre 2021

Publié le mercredi, 29 décembre 2021

Météo - Des pluies orageuses pour le 1er janvier!

Publié le mercredi, 29 décembre 2021


En général, les températures resteront quasi stationnaires dans l'ensemble du pays pour les trois prochains jours y compris le 1er janvier 2022. C'est le résultat des prévisions météorologiques effectuées par la Direction générale de la météorologie (DGM) à Ampandrianomby. Selon météo Madagascar, pour cette matinée, des averses résiduelles marquent le début de l'aube dans les Régions Boeny, Melaky, le littoral de Sofia et Miandrivazo. Il y a également un ciel nuageux sur le versant Est des hautes terres avec des pluies faibles locales sur Antalaha, Analanjirofo et la partie Est de Sofia. A cela s'ajoutent les quelques averses locales qui toucheront les côtes de Vatovavy, Fitovinany et Atsimo Atsinanana. Une alternance de soleil et de nuages est prévue sur le reste. Le temps de l'après-midi sera marqué par des averses localement orageuses sur une grande partie de l'île à part Atsimo-Andrefana, Androy, la partie Sud d'Anosy et Menabe, les côtes d'Atsinanana et Vatovavy où le temps sera partiellement nuageux à ensoleillé. Particulièrement pour le dernier jour de l'année 2021, en général, les pluies apparaîtront dans de nombreuses régions de Madagascar sauf les côtes d'Antalaha, Analanjirofo et Atsinanana et aussi celles de Menabe, Atsimo Andrefana et Androy où les nuages ​​et le soleil s’y alterneront. Pour accueillir le premier jour de l'an, la population malagasy aura droit à des pluies orageuses. Selon météo Madagascar, elles persisteront sur toute l'île à part les Régions d'Analanjirofo, Atsinanana, Atsimo-Andrefana et Androy où il y aura une alternance des nuages ​​et du soleil.
Recueillis par KR.

Ampefy - Une plage à trois heures d’Antananarivo

Publié le mercredi, 29 décembre 2021


En cette période de fin d’année, certains d’entre vous recherchent des destinations pour s’évader de la routine de la grande ville, le temps d’un week-end. Ampefy est la destination idéale. Une plage ornant le lac d’Itasy à moins de trois heures de route. Mais il n’y a pas que la plage! De nombreux sites touristiques sont également à découvrir et à redécouvrir. Les infrastructures hôtelières ne cessent également de s’accroître dans cette partie de la région offrant aux voyageurs un large choix. De plus, les opérateurs viennent de recevoir une formation sur les protocoles sanitaires, assurant la sécurité des touristes locaux mais aussi internationaux.

Situé à 120 km seulement, à l’ouest d’Antananarivo, Ampefy est la destination idéale pour passer un week-end entre amoureux ou encore en famille. Outre sa proximité, il regorge également d’activités pour passer de bons moments et se détendre loin de la routine de la vie quotidienne. Quand on parle d’Ampefy, on pense tout de suite à la Chute de la Lily et à la salade de cressons, parce qu’ils sont les plus populaires. Pourtant, d’autres sites touristiques n’en démordent pas, et peuvent également éblouir ceux qui les visitent. La plage d’Ampefy, sur la même route qui mène au fameux îlot de la Vierge, figure parmi ces sites. Il est vrai que la mer est encore loin. Toutefois, le lac d’Itasy est tout de même bordé de plage de sable blanc où chacun peut se prélasser et profiter du soleil. A quelques centaines de mètres, l’on peut aussi observer une crique toute aussi exceptionnelle qu’ «instagramable». L’eau n’est pas salée mais elle est aussi rafraîchissante et revigorante que l’eau de mer. D’autres sites sont également intéressants à visiter, plus d’une vingtaine selon les guides touristiques riverains. Cependant, pour pouvoir les visiter, il faut encore quelques heures de marche. Les amoureux des randonnées y trouveront alors leur bonheur. 
Les routes toutes réhabilitées...
La réhabilitation des routes menant vers les principaux sites touristiques de la région figure également parmi les principaux atouts d’Ampefy. Le 5 décembre dernier effectivement, le Président de la République, Andry Rajoelina, a inauguré les deux routes menant aux sites touristiques faisant la renommée de ce village. La première, d’une longueur de 5,4km, permettra aux touristes et aux vacanciers d’atteindre l’îlot de la Vierge en moins de 15 minutes seulement, en partant d’Ampefy. La seconde route reliera la Chute de la Lily à la route nationale 1, où la durée du trajet est également réduite. La route menant vers les geysers d’eau froide d’Andranomandraotra est aussi pratiquement terminée. En parallèle, les autorités locales s’activent en ce moment pour réhabiliter le site et le rendre plus accessible.
Les hôteliers investissent...
Depuis 2019, les opérateurs n’ont de cesse d’investir à Ampefy afin de proposer un large choix d’hébergements et de restaurants aux vacanciers. Malheureusement, ces investissements ont été ralentis par la crise sanitaire. Toutefois, les hôteliers continuent petit à petit d’étendre leurs infrastructures et activités. C’est le cas notamment de My Hotel ou encore de Riarano. « A l’heure actuelle, les touristes commencent à revenir, sauf que certains restent encore prudents étant donné la situation actuelle. Pour cette période des fêtes par exemple, seules 60% de nos chambres ont été réservées. En espérant que nos clients n’annuleront pas à la dernière minute. Même si nos clients ne sont pas encore nombreux pour le moment, nous essayons de gérer nos comptes pour continuer nos projets d’extension», explique Haja Rakotonandrasana, gérant de Riarano. Les opérateurs continuent notamment les investissements en espérant une meilleure situation pour l’année prochaine. Un retour à la normale favorisant surtout la relance du tourisme local à Madagascar.
Respect des protocoles sanitaires en vigueur
Pour préserver la sécurité sanitaire des touristes, les autorités ont mis en place un protocole sanitaire. Tous les acteurs directs dans le domaine ont ainsi bénéficié d’une formation sur le sujet pour une meilleure application du protocole. L’Office National du tourisme de Madagascar (ONTM), en collaboration avec l’Office Régional du tourisme Itasy, a organisé une journée de formation aux protocoles d’hygiène et de sécurité sanitaire destinés aux opérateurs touristiques de la Région d’Itasy, l'une des destinations phares des hauts plateaux. Cette initiative vise à protéger les acteurs du tourisme et à rassurer leurs partenaires sur les mesures prises afin de garantir au maximum  la sécurité sanitaire sur l’ensemble de la chaîne de valeur du tourisme. Aussi, chacun pourra alors voyager en toute sécurité.
Dossier réalisé par Rova Randria


Coopération - L’union européenne se veut confiante

Publié le mercredi, 29 décembre 2021


Bilan positif lors de la présentation des résultats du Programme indicatif national (PIN), financé par le 11ème Fonds européen de développement (FED), dont Grande île continue de bénéficier. Et Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne, de rassurer que « L’engagement de l’Union européenne à Madagascar reste fort ». Une façon pour ce responsable d’affirmer que la coopération entre la Grande île et l’institution qu’il représente est encore loin de voir ses limites se profiler à l’horizon. « Investir pour la population malgache, la prospérité et la paix » figure parmi les priorités de la coopération entre Madagascar et l’Union européenne (UE) en vue de soutenir massivement la sortie de crise et la relance économique et sociale de Madagascar. D’ailleurs, le 9e dialogue politique entre l’Etat malagasy et l’Union européenne qui s’est tenu à Iavoloha au mois de novembre dernier se focalisait sur la relance économique et sociale post Covid-19 de la Grande île. Dialogue dans lequel les deux parties ont tablé surtout sur plusieurs axes, notamment la relance post-Covid, les réformes du système électoral, la situation économique, la situation humanitaire dans le Sud, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, les droits de l’homme, la sécurité maritime régionale ainsi que la coopération au développement entre Madagascar et l’Union européenne. Régi par l’accord de Cotonou, le but primaire de la coopération Madagascar - UE est de contribuer à la stabilité ainsi qu’à la réduction de la pauvreté à Madagascar par l’initiation d’une politique de croissance durable et inclusive de l’ensemble de la population malgache. Ce dessein s’articule autour de trois axes stratégiques dont la stabilité politique par le renforcement de la bonne gouvernance et de l'Etat de droit, la relance économique et développement durable, par l'amélioration des infrastructures et le soutien au développement rural ainsi que l’amélioration et le renforcement des services de base. « La coopération se poursuivra sous le prochain cycle de programmation 2021-2027 qui est en cours d’adoption. La mise en œuvre du programme indicatif pluriannuel  à Madagascar présentera toutefois certains défis. Un engagement fort des autorités à mener des réformes structurantes sera, entre autres, une des conditions préalables à l’atteinte des objectifs du programme indicatif pluriannuel», rassure l’ambassadeur de l’Union européenne. Il faut dire que les résultats obtenus sont probants. Nous pouvons mentionner, par exemple le programme de renforcement de l’Etat « Ny Fanjakàna Ho an’ ny Daholobe » à hauteur 12 M€, les projets en énergie, la ligne à haute tension Tana-Toamasina, la Centrale hydroélectrique de Sahofika avec la BAD ont été approuvés et pourraient être signés en 2022 où l’UE y contribue à hauteur de 39 M€. En termes d’infrastructures routières, le projet d’aménagement de corridors et de facilitation du commerce, cofinancé par la BAD qui se déploie sur la RN9 et la RNT12 est en cours de lancement avec une contribution de l’UE à 40 M€.

 
Hary Rakoto



À quelques heures de la fin de l’année, des observateurs mettent en garde face à la progression de la Covid. Au vu de la situation, certains assurent que des restrictions plus strictes "risquent d'être annoncées prochainement dans l'urgence" pour freiner le virus.
Nombreux tirent la sonnette d'alarme pour les fêtes de fin d'année. Certains professionnels de santé ne sont pas rassurants, alors que la « 3e vague » de Covid-19 exerce une pression croissante sur les hôpitaux malgaches. De quoi laisser craindre un renforcement des mesures contraignantes dans les prochaines semaines ?
La situation dans les hôpitaux malgaches commence à devenir préoccupante. Les services de santé sont déjà en tension maximale. La Grande île fait face, depuis quelques semaines, à une recrudescence des patients. Le nombre des patients atteints du Covid-19 est en effet reparti à la hausse fin novembre. Les hôpitaux dédiés à la prise en charge de cette pandémie continuent de se remplir. Madagascar compte actuellement 237 patients présentant une forme grave, selon des chiffres publiés samedi par Santé publique. Le nombre de malades hospitalisés est également en augmentation. L'épidémie pourrait en outre s'aggraver dans les prochaines semaines, si les courbes actuelles poursuivent leur ascension. Mais aussi et surtout à cause des fêtes de fin d’année et des rassemblements familiaux.
Face à cette croissance du virus, de nombreux pays ont décidé d'agir. Pour certains, Madagascar pourrait bientôt lui aussi donner un nouveau tour de vis. Et qu’il faudrait commencer dès maintenant à peut-être être prêt à mettre des mesures un peu plus fortes. Beaucoup craignent que pour limiter la propagation du virus il faille prendre de mesures qui soient plus contraignantes que celles qui sont prises jusqu'à maintenant. Pour des analystes, les mesures prises par le Gouvernement sont encore « timides » décidées probablement pour ne pas entraver les fêtes. Cependant, le virus ne connaît ni le père Noël ni la Saint-Sylvestre. Une dégradation de la situation sanitaire pourrait ainsi obliger le Gouvernement à annoncer des mesures plus drastiques tels que le prolongement des vacances scolaires voire d’éventuels confinements localisés ? La progression de la Covid inquiète un peu partout dans le monde en cette période de fêtes de fin d'année et de ses habituels rassemblements familiaux et amicaux. Jusqu’ici, le Gouvernement maintient sa ligne: à savoir tout miser sur la prévention. L'Exécutif fait tout pour éviter un nouveau confinement. Les dirigeants veulent éviter aux Malgaches un nouvel épisode de confinement ou de restrictions fortes. La Préfecture d’Antananarivo de rappeler dernièrement l’obligation du port du masque. Mais l’évolution de la situation dépend de tout un chacun. Notamment du respect des gestes barrières et du bon sens de chaque citoyen.
La Rédaction


Le nez qui coule, de la toux, de la fièvre, de la diarrhée. Ce syndrome grippal fait partie des symptômes de la Covid- 19 chez les enfants, en ce moment. Davantage d’enfants en sont atteints, à en croire le Dr Tovo Hery Ravelomanana, pédiatre au sein d’une clinique privée d’Antananarivo. Ces symptômes ont légèrement changé par rapport à ceux constatés durant la 2e vague, selon les informations recueillies. Cette clinique note 5 à 10 tests PCR positifs par jour. De plus, l’on enregistre actuellement des cas graves chez les petits. « Des enfants sont envoyés d’urgence en réanimation suite à des cas d’atteinte pulmonaire grave due à la Covid 19 », confirme notre source pédiatre.
Alarmés par la hausse des cas de coronavirus, des parents se ruent dans centres de santé publics ou privés dès qu’un signe se présente, notamment la toux et la fièvre.Cette situation pourrait expliquer les files d’attente dans ces établissements ainsi que dans les pharmacies, où les médicaments pédiatriques et les multivitamines sont très prisés. « Mon fils cadet a présenté les symptômes de la bronchiolite, avec de la diarrhée, sauf que cela a duré des jours. Le benjamin a eu des toux sèches et de la fièvre. Nous les avons emmenés chez le pédiatre, lequel a aussitôt prescrit un traitement de la Covid-19 », témoigne H.L., père de famille résidant à Itaosy. « Nous leur avons sûrement transmis le virus puisque ma femme et moi sont aussi en traitement », ajoute-t-il. Cependant, bon nombre de parents s’abstiennent des tests PCR ou TDR et optent pour le traitement immédiat. C’est également le cas pour des médecins généralistes ou spécialistes.
Des précautions s’imposent
« Les enfants ont certes une immunité un peu plus élevée que les adultes, mais cela doit s’accompagner de certaines précautions ». Le Dr ManuellahVololoniaina, directeur de la Veille sanitaire et de la Surveillance épidémiologique et riposte (DVSSER) auprès du ministère de la Santé publique l’a affirmé mardi dernier. Ceci à travers un message particulier pour mieux protéger les enfants, parmi les vulnérables de la Covid -19. « Peu d’enfants ont contracté le coronavirus pendant la 2e vague puisque les cours ont été suspendus. Les enfants sont restés chez eux. Ainsi, les parents devraient éviter d’emmener leurs enfants dans les endroits très fréquentés. Les rassemblements sont également à éviter », selon le message de cette responsable.
Pour sa part, le Dr Ravelomanana mise sur le respect des gestes barrières, notamment le port obligatoire de masque et le lavage des mains avec du savon ou du gel désinfectant, dans les endroits en plein air. « Emmener les enfants dans les aires de jeux n’est pas très dangereux à condition que les gestes barrières soient respectés. Dans une atmosphère confinée, tout regroupement est déconseillé », recommande le pédiatre. D’un autre côté, ce dernier souhaite la mise en place d’un centre de vaccination anti-Covid- 19 pour les enfants, comme le cas à l’étranger. Quoi qu’il en soit, la prudence reste de mise, même en cette période de vacances.
Patricia Ramavonirina



Kabary Malagasy oui mais … !

Publié le mercredi, 29 décembre 2021

Parlons Culture, un intrus peut-être, en ces temps si complexes !
L’UNESCO admet d’inscrire le « Kabary Malagasy » dans le tableau du patrimoine immatériel mondial. Un signe d’honneur et de dignité à l’endroit de la culture nationale malagasy.  Egalement d’une consécration d’un effort et ténacité du département de la Communication et de la Culture.
 Tellement obnubilés par la politique et ses variants par la crise sanitaire, par les vicissitudes de la vie quotidienne que nous ignorions les autres domaines animant nos existences ici-bas sur terre.
La Culture constitue une des bases fondamentales et essentielles sur laquelle s’érige l’identité exclusive d’un peuple. Un peuple ou un pays sans culture relève tout simplement du domaine du non-sens ou de l’abject ! Tout régime politique surtout celui du pouvoir conquérant mise à phagocyter voire à annihiler la culture du pays conquis. Aussi, pour asseoir dans la durée son pouvoir, le régime colonial sape-t-il sciemment le socle de la culture du pays colonisé. Déculturé le peuple en particulier, les jeunes rament dans le vague et adoptent sinon gobent aveuglément la culture des envahisseurs. Malheureusement, le semblant intelligentsia du pays, notamment les jeunes déculturés, abandonnent volontairement les couleurs nationales. Le régime Orange réserve une place de choix à la Culture (Velirano Point IV).
Le « Kabary Malagasy », à la différence des autres composants de la culture nationale, résiste et tient tête aux invasions culturelles de l’extérieur. Depuis la nuit des temps, nos Ancêtres maîtrisaient le maniement du verbe. Une magie de la parole que les anciens en ont le secret. Le Kabary constitue ainsi l’identité culturelle nationale de Madagasikara. Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, l’art oratoire tient toujours une place prépondérante dans la vie de la communauté. Il est la pièce maîtresse de la vie de chaque famille. Tous les évènements majeurs de la vie tels la naissance, le mariage et le décès s’articulent autour du Kabary. A l’époque de la monarchie, le Kabary joue fondamentalement le rôle de relais, au sens unique, entre le souverain et son peuple. En effet, le vahoaka n’a pas le droit de kabary vis-à-vis de son roi. Et tous les actes du pouvoir royal se transmettent par les Kabary.
Ceci étant, celui qui maîtrise l’art de la parole ou du discours, le Mpikabary, est un personnage de premier ordre dans la société. Un homme, d’un certain âge, respecté et respectable, un notable dans la communauté ! Mais avec l’évolution des mentalités, le Kabary n’est plus l’apanage des hommes, la gent féminine perce le domaine sacré et réservé aux hommes. Les jeunes aussi font leur part. Des Instituts privés de formation au Kabary pullulent. Et tout le monde devient « Mpikabary ». Et c’est ici que le bât blesse !
La vulgarisation des écoles de formation des Mpikabary, le niveau culturel de la chose se banalise. La joute oratoire se transforme en litanies rébarbatives. Si par hasard vous assistiez à une cérémonie de « Vodiondry », vous aurez l’impression d’assister à un concours de récitation vulgaire et dénué de  toute finesse et manque de subtilité. Le plaisir de l’ouïe n’y est plus ! Un bémol auquel tout le monde doit prêter attention.
A la longue, la valeur culturelle du Kabary risque de se dégrader.  
Ndrianaivo

Rétrospective - Ces grands disparus de l’année 2021

Publié le mercredi, 29 décembre 2021


L'année 2021 arrive à son terme et encore une fois, plusieurs grands noms de la musique malagasy nous ont malheureusement quittés. Récemment, il y a tout juste une semaine, le groupe Zay a perdu son maestro, chanteur-compositeur et auteur du groupe, Nary de son vrai nom Zafindrakoto Andrianary et ce après avoir été  hospitalisé et testé positif à la Covid-19 de forme grave. Une triste nouvelle que les membres du groupe avaient du mal à croire au moment d’annoncer le décès du chanteur. Laissant dans le deuil des milliers de fans et le monde de la musique. Son départ a laissé sous le choc ses fans et le milieu artistique qui ont tous salué unanimement la grande gentillesse et le professionnalisme du chanteur. A la mi-novembre, trois mois après la mort de son ancien chanteur Désiré Andriamasivelo dit Dédé, le groupe Ny Railovy a aussi perdu un chanteur, auteur et compositeur Bruno Randriamahatana plus connu sous le nom de Biry, décédé à l’âge de 87 ans, le samedi 13 novembre. Il était le dernier de Ny Railovy.
Un grand vide
La disparition de tous ces grands artistes a laissé un grand vide à la culture malagasy. Le mois d’avril dernier, un autre grand a également rendu l’âme. Il était l’homme de fer du studio Mars, il a beaucoup apporté aux diverses variétés musicales qui ont bercé notamment les années 2000. Et bien avant Bagzana et Tsiliva, c’est avec le groupe Tsivery, qu’il a fondé, qu’a émergé les rythmes du « Kilalaka » du terroir malagasy. Méconnu du grand public, peut-être, il reste, pour la grande majorité, cet homme de l’ombre qui, depuis les coulisses ou les studios en l’occurrence, a toujours veillé sur l’excellence de la musique qu’il produit. Il s’agit de Bivy ou Aimé Ramanankoraisina de son vrai nom qui était parmi l’un des meilleurs arrangeurs musicaux à Madagascar.
Et le mois d’août dernier, le groupe Mahaleo a également perdu son batteur, de son vrai nom Charles Bert Andrianaivo. Ce musicien de la formation musicale emblématique du folk malagasy a tiré sa révérence. Le batteur Charles a rejoint les étoiles avec les autres membres du groupe dont Raoul, Nono, Fafah, Dadah.
 Le 16 novembre dernier, un groupe originaire de la  Région Vakinakaratra « Tarika Ivoara » venait aussi de perdre son chanteur Rasamoelina Mamy Antenaina Hérisson. Il était l’un des fondateurs du groupe.
Le reggae malagasy a également été bouleversé par le départ de Sammy Rastafanahy. Ce chanteur émérite de reggae, reconnu comme étant l’un des fiers porte-étendards, s’en est allé rejoindre le Panthéon aux côtés de son idole, Bob Marley. C’est le 19 septembre dernier que la nouvelle est tombée, le chanteur, auteur et compositeur s’est éteint à La Réunion. Ayant vaillamment fait face à la maladie, Sammy Rastafanahy laisse en héritage sa passion pour le reggae à tous ses fans de tous horizons.
Des jeunes disparus
Le 9 avril de cette année, le milieu de la musique malagasy a aussi perdu un jeune chanteur, un parolier et compositeur de sa génération en la personne de Rindra Razakaharison. Compositeur et arrangeur au sein du groupe Rindra, il était dans la fleur de l’âge. Le jeune artiste aurait été emporté par la Covid-19.
Le 28 mars, le monde artistique a été bouleversé par la disparition de la chanteuse Tsizaraina Nathalie Hortense Rajaonarivony dit Taa Tense. De nombreux amis artistes ont été dévastés par son départ. Selon les informations recueillies auprès de ses proches, elle a succombé des suites de son accouchement. Le nouveau-né a cependant survécu. Le dernier mot qu’elle a laissé sur le réseau social « facebook » adressé à son mari a déchiré encore plus le cœur de ses fans. Elle y déclare tout son amour à celui–ci et lui demande d’offrir à leur enfant toute l’attention dont il est capable.
Une pensée
Qu’ils soient acteur, créateur, danseur, musicien, poète, écrivain, tous ont marqué l’histoire de la culture. Si l’année 2021 a été rythmée par une ribambelle de temps forts entre autres, le miraculé Général Serge Gellé qui a survécu à un crash d’hélicoptère, l’apparition de Zambie devenu un héros local, le grand concert du groupe Ambondrona à Antsonjombe à la naissance de nombreux chanteurs et beatmakers, en passant par le divorce de la chanteuse Meizah avec son mari, elle a également été ponctuée de disparitions tragiques au fil des mois, créant une vague d’émotions à travers la Grande île.
Cet article rend hommage et adresse une grande pensée pour ces personnalités qui nous ont quittés durant les douze derniers mois.
Sitraka Rakotobe

Judo- Bruno Eric Saïd - Objectif : Les J.O. 2024

Publié le mardi, 28 décembre 2021

L'assemblée générale ordinaire et élective de la fédération malagasy de judo  a eu lieu en ce début de semaine, sous l’observation des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que du comité olympique malagasy. A l'issue de cette réunion, Randrianasoloniaiko Siteny a été élu de nouveau par les 8 ligues composant l'assemblée générale.

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Editorial

  • Résilience !
    La Chine, le géant asiatique, répond favorablement à l’appel de détresse de Madagasikara pour une assistance urgente suite aux dégâts provoqués par le passage de Gamane. Durement affectée par le passage du cyclone tropical Gamane, la Grande île à travers les quelques Régions (Diana, Sava, Analanjirofo, Atsinanana) dut s’en remettre aux pays amis pour l’épauler à rétablir la situation. Le Gouvernement malagasy a déclaré « l’état de sinistre national ». Une voie officielle et légitime permettant de recourir aux aides internationales.En effet, Gamane a détruit les infrastructures de base des Régions touchées. Les cultures et l’élevage ont subi le maximum des dégâts. Les eaux ont pratiquement inondé les champs de culture. Ce qui conduisit à l’aggravation en détériorant les capacités de résilience des populations à l’intérieur de ces Régions fortement affectées. C’est dans cette optique justement que s’inscrit l’intervention de la Chine. En fait, en vertu de l’initiative du développement…

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