Un second concert réussi. C’est ce l’on pourrait qualifier du show effectué par le groupe JS Twins. Rappelons que son premier concert au pays qui s’est tenu l’an dernier semblait être un fiasco. La deuxième tentative était réussie, puisque c’était dans une salle bien enflammée de l’Institut français de Madagascar (IFM) que le duo a donné un concert. Dans un décor de bonne ambiance côté lumière et scénique, composé de jeunes spectateurs, même si la salle n’était pas pleine à craquer, les chanteurs ont tout de même accepté le défi et de réaliser le show.
Pour ce grand rendez-vous, les deux frères jumeaux ont choisi de faire les choses en grand. Ils ont été accompagnés par des musiciens, danseurs et choristes. Dès le lancement des premières notes, l’assistance s’est mise à danser et à fredonner les morceaux du groupe. Au total, les deux chanteurs ont joué une vingtaine de titres. En outre, c’était une occasion pour le public d’entendre sur scène leur tube intitulé « Resim-pitia » ou encore leur titre phare « Avelao ».
En tout, pour cette deuxième retrouvaille, le duo a réservé un concert digne et à la hauteur de l’attente des mélomanes malagasy. Les jumeaux Malala et Alain Mathile sont plus connus sous leurs noms de scène Jayzo et Slimjee. Et leur particularité, c’est que malgré le fait qu’ils résident en France, ils chantent couramment en langue malagasy. Pour preuve, leur premier single intitulé « Naningnenako » est écrit en malagasy dans toute sa splendeur. Une œuvre qui a été accueillie avec un tel enthousiasme au sein de la diaspora et par les mélomanes de la Grande île. D’ailleurs, plusieurs personnes qui sont venues au concert connaissaient par cœur les paroles de leurs chansons. Bref, les jumeaux ont donné le meilleur d’eux-mêmes.
Effectivement, Malala et Alain Mathile attendaient ce moment depuis longtemps, celui de rencontrer le public de la terre de leurs ancêtres. A noter que la soirée s’est poursuivie avec un concert « After show » qui s’est déroulé au Kudéta Urban Club, Anosy. Les jumeaux ont achevé leur concert en prenant des photos avec le public. Un spectacle que ce dernier n'est pas prêt d'oublier.
Si.R
Une nouvelle page de l'histoire s'ouvre pour le diocèse de Morondava. Monseigneur Jean Nicolas Rakotojaona a été consacré évêque au cours d'une messe dirigée par Monseigneur Marie Fabien Raharilamboniaina, Ordinaire de ce diocèse et principal consécrateur. La cérémonie s'est tenue hier au terrain du collège Saint-Paul Namahora, Morondava. La ville a été en fête depuis le début de la semaine. Tout au long du trajet, il a été accueilli en fanfare par la population.
Mgr Jean Nicolas Rakotojaona a été nommé par le Saint-Père François comme évêque auxiliaire du diocèse de Morondava, le 19 mai dernier. Il lui attribue le siège titulaire de Dragonara. Il est le premier évêque auxiliaire de ce diocèse depuis sa création en 1955. Avant de prendre sa nouvelle responsabilité, il est le recteur du Grand Séminaire de Philosophie Saint-Paul Apôtre à Antsirabe.
Né le 18 janvier 1973 à Anosy-Avaratra, Mgr Jean Nicolas Rakotojaona est entré au Grand Séminaire de Philosophie Saint-Paul Apôtre et a poursuivi ses études de théologie au Grand Séminaire Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus. Il a été ordonné prêtre le 3 août 2002 pour le clergé d'Antananarivo.
Entre 2002-2004, il a exercé comme vicaire paroissial dans la zone d'Ihazolava et effectuait des études en vue d'une maîtrise en philosophie de la religion à l'Université catholique de Madagascar. De 2004-2006, il a été vicaire à Andohatapenaka et Ampefiloha, puis curé à Ambanidia entre 2009 et 2011.
Il a été successivement recteur du Séminaire propédeutique Victoire Rasoamanarivo, professeur de doctrine sociale de l'Église à l'Institut supérieur de technologie d'Antananarivo et de philosophie au Petit Séminaire de 2006 à 2009. Plus tard, de 2011 à 2017, il a effectué un doctorat en théologie à l'Université de Fribourg (Suisse). Après son doctorat, il a été nommé vice-recteur du Grand Séminaire de philosophie Saint-Paul Apôtre. Depuis 2018, il est recteur du même Grand Séminaire.
Anatra R.
A l’approche de la 11è édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), dont la cérémonie d’ouverture est prévue le 25 août prochain, l’inquiétude prédomine auprès des différentes parties prenantes. En cause, les retards dans l’organisation de cet événement.
A seulement 53 jours de ce coup d’envoi, les regroupements officiels des athlètes, moment clé pour favoriser les échanges et la cohésion entre les athlètes des différentes fédérations, n’ont pas encore débuté dans leur intégralité. Cette situation pourrait nuire à l’ambiance générale et à l’enthousiasme ainsi qu’au niveau sportif intrinsèque des participants. Les fédérations concernées par les 17 disciplines retenues se débrouillent chacune dans leurs coins. La plus grande inquiétude concerne les sites sportifs qui accueilleront les épreuves.
Du Palais des Sports et de la Culture aux gymnases de Mahamasina et d’Ankorondrano, en passant par le complexe sportif de Vontovorona, les infrastructures sont à l’heure actuelle loin d’être prêtes à accueillir les différentes disciplines sportives. Alors que le Conseil des ministres du 7 juin a validé l’octroi de subventions pour le Comité d’organisation de ces Jeux, les travaux de réhabilitation qui devaient commencer depuis longtemps, semblent au point mort, suscitant ainsi des inquiétudes quant à la capacité de Madagascar à organiser l’événement dans les délais impartis.
La Ville des mille Antananarivo qui sera le théâtre de cette compétition régionale d’envergure doit-elle aussi faire face à plusieurs défis à cet instant. Des routes restent en mauvais état, les problèmes d’électricité sont quotidiens et les défis de gestion de déchets, restent à solutionner au risque de créer des désagréments aux participants et pour préserver l’image du pays hôte.
A l’heure actuelle, seules les identités de ces Jeux, notamment le slogan : « la victoire dans l’unité et la diversité », le logo, qui constitue l’emblème de la solidarité des îles de l’océan Indien, ainsi que l’hymne sont bouclés. Faut-il pourtant souligner que les enjeux vont au-delà de l’évènement même. Les Jeux des îles peuvent servir de tremplin pour d’autres opportunités, sportives, touristiques, économiques voire politiques…Il est donc impératif que toutes les parties prenantes intensifient leurs efforts pour accélérer les préparatifs. Le temps presse. La tenue des JIOI dans le pays qui était censée être une source de fierté risque de devenir un sujet de préoccupation et de déception. A moins de deux mois du début des Jeux des îles, la pression se fait sentir sur les épaules des organisateurs.
La rédaction
Jusqu'à présent, personne n'a réussi à percer le mystère à propos de la mort d'un petit garçon de deux ans à Ambatosoratra, District d'Ambatondrazaka. Son corps fut retrouvé sur un plan d'eau de la Région, le 27 juin dernier. Si bien qu'il serait encore trop tôt de dire qu'il s'agissait d'un infanticide ou bien d'un accident. Pour le moment, il y a un suspect dans l'affaire. Il s'agit d'une inconnue qui est actuellement placée en garde à vue dans les bureaux de la Gendarmerie. Cette femme est celle qui a passé la soirée du 25 juin dernier chez les parents du petit garçon. La dame en cause n'était pas la seule à venir chez cette famille car elle était en compagnie de son ami, selon l'information. Et justement, ce dernier serait celui que les gendarmes recherchent actuellement.
Mais après l'éclatement de l'affaire, les proches de la victime ont repéré la femme suspecte à Antokazo, Manakambahiny Est et l'y ont arrêtée avant de la conduire à la gendarmerie.
« La seule chose qu'on puisse dire sur cette affaire, c'est qu'un suspect est actuellement placé en garde à vue. Et que la Gendarmerie cherche encore une autre personne. A part cela, tout relève du secret de l'enquête », a noté une source auprès d'une unité de la Gendarmerie régionale. En attendant que les enquêteurs tiennent une piste, toute une zone d'ombre plane encore sur cette triste affaire. Car la question qui se pose c'est de savoir qu'est-ce qui aurait dû se passer dans ce foyer durant les festivités du soir du 25 juin dernier, au point que les parents du petit garçon semblaient n'être pas en mesure de voir ce que ce dernier a fait, encore moins leurs invités d'un soir.
Franck R.
Les jeunes Ankoay s'inclinent 60-72 face aux Sud-Coréens, lors de leur premier match de classement dans cette Coupe du monde de basketball U19 à Debrecen, Hongrie.
Malgré une bonne phase de jeu, collectivité et agressivité, les Ankoay battent de l’aile et la finition reste fébrile.
Les Coréens exploitent les mains actives malagasy en faute et creusent l’écart avec les lancers francs avant la pause. Les Ankoay offensivement portés par Donovan Rakotonanahary (13points), Mathias M'Madi (12 points) et Lovasoa Andriatsarafara (12 points) semblent en difficulté pour retrouver leur envol.
Le trio retrouve son tandem mais ne profite pas totalement du jeu des Coréens qui jouent en dehors de la zone, sans intérieur.
Avec un engagement physique plus performant, les jeunes Ankoay n’arrivent pas à retrouver leur confiance en soi devant le panier avec des pertes de balle excessives. Dans l'autre camp, l’adresse au panier profite aux Sud-Coréens pour sanctionner les Ankoay.
Après le troisième quart-temps, Madagascar continue de courir après le score face à la Corée du Sud (44-55). L’écart de 5 paniers a été maintenu jusqu’au bout de la rencontre.
Il reste encore un dernier match pour les Ankoay pour se relancer. Un dernier match de classement que les protégés de coach Mémé auront ce samedi 1er juillet à 18 h, face au pays hôte de la compétition, la Hongrie, qui s'est inclinée, hier, face à la Chine 76-66.
L’Espagne tombeur de l’Argentine (85- 47), la Turquie vainqueur (97-73) contre le Canada, Etats-Unis, les bourreaux du Japon (105-61) et la France vainqueur de la Serbie ont validé leurs tickets pour les demi-finales.
Elias Fanomezantsoa
Que les puériles hostilités cessent ! Proches ou opposants au régime, sympathisants ou détracteurs, il est temps de passer aux choses sérieuses. Ni les flagorneries des gens de la Cour, ni les cris de haine sinon de la jalousie ne feront jamais avancer le pays. Holà !
Larousse définit, en substance, le mot « Holà » par un « appel à arrêter ou à cesser quelque chose ». En effet, il va falloir mettre le holà à tous ces verbiages insensés qui ne riment à rien à certaines choses de constructif, de mûr ! La récréation est terminée ! Les enfantillages de petits gosses dans la cour tirent à sa fin.
Des fois, certains acteurs politiques des deux camps semblent oublier ou ignorer qu’ils sont tous citoyens de l’un des pays les plus pauvres du monde. Il y a des débats plus urgents et plus prioritaires que les bla-bla de… pâquerettes. Jusque-là, nous n’avons pas eu droit à des débats contradictoires sur la manière de conduire les affaires nationales. Aucun programme de société ni un plan de redressement en contre-pied avec l’IEM ou tout au plus en contre partie avec les XIII Points du « Velirano » n’émerge. Faudrait-on rappeler que « l’anti-Rajoelina », motivé par la haine ou la jalousie, n’est pas du tout un Programme de société ni un Plan de sauvetage. Tout juste un cri de détresse de quelqu’un qui ne maîtrise pas les minima de la technique de la nage mais qui s’aventure à plonger en plein océan. Une bêtise d’adulte inconscient et irresponsable !
Avoir choisi de devenir citoyen d’une telle ou telle nation ne peut pas être assimilé à une bourde ou à une erreur quelconque. C’est un choix que le concerné doit tout simplement assumer et… basta ! Le Code nationalité de 1945, de l’époque coloniale, n’entre plus en vigueur dès lors que le pays accède à l’indépendance. Et même, certaines lois ou encore un certain code de conduite valables en début du retour à la souveraineté nationale tombent, de soi, en désuétude cinquante ou soixante ans plus tard. Tout simplement en raison de commodité ou d’évolution des réalités. Le Code la route des années 40 ou 60 n’est plus d’actualité aux années 2000. Tout change et tout évolue ! A chacun de suivre sensément et intelligemment le cours de l’Histoire. Certains adages populaires d’antan ne s’adaptent plus au mode de vie du temps présent. Le « Mora mora » de nos Ancêtres ne cadre plus avec les exigences d’aujourd’hui. Et ainsi de suite !
L’heure de la prise de conscience a déjà sonné depuis belle lurette. La mobilisation nationale pour la relance de l’économie a pris trop de retard. En cause, nos débats stériles et nos comportements d’enfants gâtés à la longueur de l’année. Au Gouvernement, il faut retrousser les manches et descendre sur terrain et travailler de concert avec les forces vives de la Nation. Au Parlement, il incombe aux élus de mettre le holà à des gestes non conformes à l’éthique d’un homme ou d’une femme intègre sinon à des attitudes contraires aux intérêts supérieurs de la Nation.
Les échéances électorales approchent à grand pas. Le peuple a hâte d’être mis au parfum quelle solution les postulants à la magistrature suprême du pays lui soumettent-ils ?
Ndrianaivo
Un événement qui a attiré le public, surtout les amateurs de la photographie et de la culture malagasy. L’exposition baptisée « Fady kambana » » ou « Les jumeaux maudits » de Mananjary, réalisée par le photographe Christian Sanna et qui s’est tenue à l’Institut français de Madagascar (IFM), situé à Analakely, s’est achevée hier avec une note positive. Une exposition qui a ouvert ses rideaux depuis le 6 juin dernier. Etudiants, universitaires, travailleurs… ou encore des photographes, ils étaient nombreux à avoir répondu à l’invitation de Christian Sanna. « C’est la deuxième fois que je suis venu. Et aujourd’hui, j’ai ramené quelques camarades de classe. Mon but est de les faire ressentir ma première impression lorsque j’ai vu ces clichés, mais également de leur faire découvrir que ce genre de tradition existe encore dans la Grande île », s’enthousiaste Fanevasoa Maholitiana, une jeune lycéenne.
Rappelons que grâce à cette exposition, le photographe Christian Sanna met en lumière une nouvelle vision de ce sujet bien connu à Madagascar à travers une série de portraits familiaux. Plutôt que de représenter le « Fady » sous l’angle de la tristesse, il a mis au premier plan ces familles en tant que pionniers du changement. Ces photographes qui s’inspirent des portraits familiaux traditionnels mettent en avant la relation qui unit la mère et ses enfants afin de montrer l’opposition ridicule entre l’amour maternel et la peur de l’interdit. Autrement dit, les clichés mettent en avant les mères qui ont choisi de défier le tabou sur les jumeaux en gardant leurs enfants, au risque d’être bannies de leur communauté. A noter que chez l’ethnie « Antambahoaka » de la côte sud-est, dans la Région de Mananjary, élever des jumeaux est encore interdit. Cette pratique ancestrale, toujours en vigueur, consiste à rejeter les jumeaux à la naissance ou à les abandonner.
Us
Les chefs traditionnels de tribu appelés « Ampanjaka », encore attachés à cette tradition, continuent perpétuer cette pratique, au mépris des conventions et traités sur les droits des enfants, tous ratifiés par les autorités malagasy. Cependant, depuis quelques années, certaines mères ont décidés de rompre l’interdit en gardant leurs enfants, quitte à être mises à l’écart au sein de leur communauté. Par amour pour leurs enfants, ces mères courent le risque d’être rejetées par leur conjoint, leur famille et la communauté, exclues du tombeau familial, les mettant ainsi dans une grande précarité qui alimente d’autant plus une croyance liée à la malédiction.
Il faut souligner que ce travail fut réalisé en 2013 en partenariat avec l’association « Tsy manary zaza » dont les membres sont composés de mères de famille. Ladite association a été mise en place grâce à l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), et cela afin de défendre les droits des enfants et d’aider les parents à élever leurs jumeaux. La plupart de ces mères suivent des formations dispensées par le PNUD pour apprendre à subvenir aux besoins de leur famille et à retrouver des conditions de vie plus décentes.
Si.R
Deux semaines. Il ne faudra plus attendre que quinze jours, à compter d’hier, pour que le pacte de l’industrialisation entre le secteur privé et le secteur public soit signé en plus de la mise en place du Conseil national de l’industrialisation de Madagascar (CNIM). Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC) - avec sa casquette d’entrepreneur - a annoncé ce délai lors de la clôture de l’atelier dédié à la validation du pacte de l’industrialisation au Novotel. Et mis en avant l’importance de cette étroite collaboration et volonté commune dans cette grande démarche pour le développement du secteur industriel à Madagascar. « Auparavant, je n’ai pas encore ressenti cette solidarité actée par un pacte entre le secteur public et le secteur privé », a-t-il souligné. Le MICC a également félicité tous les participants pour leur enthousiasme d’avancer et réussir ensemble car cette solidarité apporte une grande opportunité de développement pour le pays. « Si les deux parties ne se joignent pas, le développement économique et industriel sera quasi impossible », a affirmé ce responsable. L’atelier de validation de ce pacte, durant lequel les échanges ont été fructueux entre les ministères et les groupements du secteur privé concernés par les filières stratégiques à savoir le textile et l’habillement, les huiles essentielles, l’industrie minière, l’agro-business et l’énergie renouvelable, s’est étalé sur 2 jours à Alarobia.
Contribution au PIB
Après une large lecture tournante des acteurs, le pacte de l’industrialisation sera signé par les parties prenantes dans les 15 jours qui suivent et en parallèle à cela, le Conseil national de l’Industrialisation de Madagascar va également être mis en place. Le CNIM sera une structure totalement indépendante et tous les signataires du pacte y seront représentés. Cette structure aura comme rôle principal de contrôler et de suivre la mise en œuvre du pacte acté par les parties prenantes dans le développement de l’industrialisation de Madagascar. Cet atelier fait partie intégrante de l’appui technique apporté par le Projet d’Appui à l’industrialisation et au secteur financier (PAISF) au sein du MICC et organisé avec l’EDBM. Le secteur privé œuvrant dans le domaine des 5 secteurs clés a été fortement représenté entre autres par le GEM (Groupement des Entreprises de Madagascar), SIM (Syndicat des Industries de Madagascar), FIVMPAMA (Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy), GEFP (Groupement des Entreprises Franches et Partenaires), GEHEM (Groupement des Exportateurs d’Huiles Essentielles de Madagascar). Par ailleurs, le pacte s’inscrit dans un développement stratégique à long terme jusqu’en 2040. L’un des objectifs est que l’industrie puisse contribuer à l’augmentation du PIB à 30% près. La mise en place du Fonds national de développement de l’industrie figure également parmi les engagements inscrits dans ledit pacte.
La Rédaction
Les consommateurs cèdent à tout. La société « Jiro sy Rano Malagasy » (JIRAMA) a annoncé la fin du délestage mi-juin. Mais jusqu'à présent, le défi n'est pas encore relevé. Le délestage revient en force, notamment après la fête de l’indépendance. Les consommateurs acceptent le fait que le délestage soit actuellement incontournable. Ils acceptent de payer leurs factures même si celles-ci sont exorbitantes, les coupures successives qui durent plusieurs heures, la vétusté des infrastructures, la réhabilitation des centrales thermiques, le manque ou le retard d'approvisionnement en carburant ou encore le changement climatique, sans oublier l’auto-relevé.
En contrepartie, les usagers sollicitent le respect du calendrier de la coupure de l’électricité. Le quotidien de la population en dépend. Par exemple, si la JIRAMA annonce une coupure de trois heures, de 10 à 13h, l'électricité ne reviendra qu’après plusieurs heures ou même le lendemain. Par ailleurs, le respect du calendrier des horaires du délestage est important pour les petites entreprises. « Au moins, la JIRAMA devrait respecter les horaires de coupure afin que nous puissions arranger notre emploi du temps », se plaint Edwige, une pâtissière œuvrant à Ambohimanarina. Et de poursuivre : « Moi personnellement, je dois regarder régulièrement le calendrier du délestage. Depuis quelques mois, je travaille la nuit. Je prends quelques heures de repos dans la journée et fais ensuite mes courses. Je me suis déjà habituée à cette nouvelle mode de vie depuis la coupure successive du courant ». Si certains peuvent coordonner leur programme avec celui de la compagnie d’eau et d’électricité, d’autres n’ont pas cette chance, notamment les soudeurs, les coiffeurs, les cybercafés,… Le délestage est devenu ainsi une autre source de revenus pour bon nombre de commerçants. Ces derniers proposent des groupes électrogènes ou des panneaux solaires pour attirer les clients.
Anatra R.