« Demain, tu franchiras la frontière. Demain, tu entameras ta marche. Demain, tu fouleras une terre qui est la tienne. Tu palperas des sables qui sont les tiens. Demain, tu embrasseras un sol qui fait partie intégrante de ton cher pays ». C’est fort de l’avis juridique de la Cour internationale de Justice qui avait reconnu l’existence de liens d’allégeance entre les sultans du Maroc et les tribus du Sahara qu’avec ces mots, extraits de son discours du 5 novembre 1975, que feu Sa Majesté le Roi Hassan II donna le signal de départ de la glorieuse Marche verte.
Le lendemain, 6 novembre 1975, 350 000 Marocaines et Marocains, issus de toutes les régions du Royaume et brandissant face au colonisateur de l’époque, comme seules armes le Coran et le drapeau national, ont entamé l’une des épopées de l’histoire du Maroc.
La Marche verte, que d’aucuns considèrent comme une expression du génie et de la sagesse de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, représente ce lien inébranlable entre un peuple et son souverain mais aussi la conviction de toute une Nation de la justesse de la cause du parachèvement de son intégrité territoriale.
Quarante-sept ans après, et sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara marocain s’est transformé en un immense chantier grâce, notamment, au Nouveau plan de développement des Provinces du Sud.
Ce nouveau plan de développement, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015 et doté d’un budget de 8 milliards de dollars, se veut un accélérateur du développement et de l’intégration socio-économique du Sahara marocain. Il vise à faire des Provinces du Sud du Maroc, à travers de nombreux projets structurants en matière d’infrastructures routière, portuaire, universitaire, touristique et culturelle, un pôle de prospérité et de rayonnement national, régional et continental.
Cette dynamique en matière de développement et les importantes réalisations qui en découlent se trouvent confortées et appuyées, aujourd’hui, par une dynamique politique grâce aux multiples percées de la diplomatie marocaine au sujet du différend régional autour du Sahara marocain.
Aujourd’hui, 90 pays apportent leur plein soutien au plan d’autonomie pour le Sahara présenté par le Royaume du Maroc en 2007. En outre, une trentaine de pays frères africains et arabes, d’Amérique Latine et des Caraïbes ont ouvert des Consulats généraux dans les villes de Laayoune et de Dakhla; scellant ainsi leur reconnaissance de la souveraineté du Royaume sur son Sahara.
Les différentes résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui qualifient l’Initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara de base sérieuse et crédible pour la résolution de ce différend régional, ont été confortées par la résolution 2654 du 27 octobre 2022 dudit Conseil qui appuie l’approche marocaine basée sur la légalité internationale, la volonté de la population et la réalité sur le terrain.
La résolution 2654 appelle, également, l’ensemble des parties à demeurer engagées dans le processus des tables-rondes, seul format de discussion de nature à mener à une résolution du différend régional autour du Sahara marocain dans un esprit de réalisme et de pragmatisme sur la base du compromis et dans le cadre de l’Initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara dont la prééminence a été réaffirmée sans ambiguïté par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Mohammed Benjilany
Ambassadeur de Sa Majesté le Roi du Maroc
Recrudescence confirmée ! Les bandits ont de nouveau frappé à Antanimenakely Ampitatafika, vers les premières heures de la matinée, hier. Encore une fois, leur assaut s’est soldé par la mort d’un chef de famille de 61 ans qui fut propriétaire de cash point de son vivant, mais également par des blessures graves pour sa fille de 39 ans. Tous deux ont, chacun reçu un coup de couteau, le sexagénaire étant le plus gravement touché. « Il l’a reçu en pleine poitrine.
Accessible à partir de ce jour. La plateforme en ligne « ToroAsa Serasera sy Kolontsaina », (TASK), visible sur le site « www.task.mg », est désormais opérationnelle. Ce pôle emploi et stage en communication et culture s'ouvre tant aux entreprises qu'aux demandeurs d'emploi œuvrant dans ces domaines. « Les jeunes ont du mal à trouver de l'emploi même s'ils sont diplômés de l'université, notamment faute d'expériences. Nous espérons que TASK va y remédier », s'exprime Harena R., représentant les jeunes en quête d'emploi. C'était hier au stade Barea à Mahamasina, lors du lancement officiel de cette plateforme.
La saison des pluies ne fait que commencer. Cependant, la Capitale souffre déjà à cause de la montée des eaux. A cause de la dégradation de l'environnement et des feux de brousse, la pluie diluvienne - sans parler des grêles - engendre plusieurs dégâts comme l'inondation et la destruction des infrastructures urbaines.
Moderniser Madagascar. C'est en ce sens que le Président de la République, Andry Rajoelina a annoncé officiellement l'ouverture de nouveaux locaux de la Banque centrale de Madagascar à Nosy Be, à l'occasion d'une descente qu'il effectue présentement dans la Région Diana. Selon lui, la représentation de l'institution financière sur l'île aux parfums témoigne de l'avancement des processus de modernisation déjà entamés dans cette région notamment pour ce qui est de l'administration mais aussi et surtout du secteur touristique qui est la principale activité génératrice de revenu de Nosy Be.
Une grande nouvelle pour la musique malagasy. L’auteure et chanteuse Nomendanja Randrianantenaina, connue sous le nom de scène Ayam, vient d’être sélectionnée parmi les 10 finalistes du concours « Prix Découvertes-RFI 2022 ». L’artiste arrive ainsi à la dernière étape. Et comme ses neuf concurrents venus de huit pays d’Afrique et de Haïti, ils seront soumis au vote du grand jury composé d’artistes et de professionnels, mais également à celui du public qui peut encore voter jusqu’au 16 novembre à 23h 59 sur le site web de Radio France Internationale (RFI).
Il n’en rate pas une. Après le forum national des investissements pour l’Emergence de Madagascar, Roland Ratsiraka déverse sa bile sur une autre initiative du régime actuel. Le député adepte des sorties médiatisées critique, cette fois-ci, le projet d’autoroute Antananarivo-Toamasina dont le contrat avec la firme Egyptienne chargée des travaux a été signé jeudi au Palais d’Etat d’Iavoloha. Il pointe du doigt l’absence d’informations concrètes sur le projet. Notamment des informations sur les aspects financiers et techniques du projet.
Le Président Andry Rajoelina et son épouse sont, depuis hier, à la tête d’une délégation dans le cadre d’une visite officielle sur l’île de Nosy Be. Au programme de cette visite, l’inauguration de plusieurs infrastructures ainsi qu’une rencontre avec la population de l’île aux parfums. Dès son arrivée, le couple présidentiel a procédé à l’inauguration de l’axe de 24km reliant Fascene, en passant par Andilana jusqu’à Madiro.