A la lumière des récents faits survenus dans le pays, l’insécurité qui se traduit notamment par le braquage tend à revenir en force, nourrissant à la fois une vive inquiétude et un désarroi chez l’opinion. Ainsi, les cash point sont de plus en plus visés, phénomène observé notamment depuis quelques jours, spécialement dans la banlieue de la Capitale mais aussi à Toamasina.
Les ressources en eau se font rares dans l’Atsimo-Andrefana, notamment pour les activités agricoles. Les habitants des Communes longeant la route nationale n°9, depuis Toliara jusqu’à Morombe, subissent cette situation. « Malgré les efforts déployés par la population, la campagne agricole est pour la plupart du temps compromise. Les agriculteurs travaillent leurs terres, sans pour autant produire. Et ceux qui ont réussi à produire se retrouvent malheureusement en proie au vol », se désole le colonel retraité Rabearilaza.
Le pasteur Raymond Koffi, évangéliste camerounais, et qui n’est autre que l’initiateur de l’émission phare, Le Club 700, a été reçu, hier, par la présidente de l'Assemblée nationale Razanamahasoa Christine. Après cette rencontre, il a donné une conférence intitulée « Qu'est-ce qu'être honorable ? ». Cet événement entre dans le cadre de la célébration du 20e anniversaire de la cellule de prière de l'Assemblée nationale. Selon le pasteur Raymond Koffi, sa visite à Madagascar date de 2020 mais à cause de la pandémie mondiale, elle a été reportée.
Avec la zone océan Indien en ligne de mire, Bernard Koné Dossongui, président fondateur du groupe AFG, propriétaire de la BIC-Comores, vient de décrocher un agrément bancaire pour exercer dans le monde de la finance dans la Grande île. Le groupe Atlantic Financial Group, très populaire par son acronyme AFG, est conscient que l’économie est le pilier du développement d’un pays. Autant pour l’appui et la facilitation d’accès au crédit dans les banques. C’est dans ce cadre que son président fondateur Bernard Koné Dossongui a fait un tour d’horizon de l’océan Indien.
L’un des groupes icônes du hip hop et catégorisé « old school » peaufine actuellement sa rencontre avec ses fans. Après une période de disette, de discrétion, Da Hopp, le fer de lance du rap malagasy, fera son comeback sur le devant de la scène. En effet, après avoir officialisé au mois de septembre son partenariat avec la fameuse maison Ivenco, promoteur d'artistes et de talents malagasy, le groupe entre ainsi dans un univers musical plus professionnel et plus moderne tout en préservant les bases et l’identité depuis ses débuts dans le milieu des années 90.
Plus qu'une année avant la prochaine échéance présidentielle en 2023. A l'approche de cette date, les membres de l'État major politique commencent à s'activer davantage. Pour le régime actuel, le compte à rebours est activé. Même si le Président Andry Rajoelina préfère encore garder le suspense quant à son intention ou non de briguer un nouveau mandat à la magistrature suprême du pays, bon nombre de ses fervents partisans ont déjà déclaré leur souhait de voir le Chef de l'État être candidat à sa propre succession.
Certains responsables au gouvernorat du Menabe auraient peut-être été mal à l’aise avec la célébration de la Journée nationale des lémuriens (JNL) qui s’est tenue à Morondava le 28 octobre dernier. Le gouverneur était absent à cet événement d’une importance non seulement nationale comme son nom l’indique mais aussi planétaire. D’autres pays partenaires pour la conservation de la faune et flore de Madagascar célèbrent chaque année une telle journée.
Conseil et orientation. Afin d’apporter aux acteurs de la filière litchi des informations sur la prochaine campagne de collecte, le Centre technique horticole de Toamasina (CTHT) a mis en place un dispositif de suivi sur la filière. Pour ce faire, le CTHT réalise des prospections périodiques dans les principales zones de production avant de définir les calendriers des prochaines campagnes. « Cette prospection menée en cours de développement des fruits doit permettre d’apporter des précisions sur la période de récolte des produits proposés durant la précédente prospection », explique le CTHT. Ainsi, les informations obtenues lors de cette dernière prospection ont confirmé le fait que cette année de campagne n’était pas tardive malgré une précocité observée par rapport aux autres années. Cependant, cela reste une précocité éloignée par rapport à l’année 2016 qui a été enregistrée comme étant l’année la plus précoce de ces 10 dernières années. Selon le rapport du CTHT, le développement des fruits se déroule sans problème majeur dans l’ensemble de la zone de collecte bien que l’hiver austral ne soit pas encore terminé. Cependant, le début du mois d’octobre s’est caractérisé par une très faible pluviométrie. Pluviométrie enregistrée nettement au dessous de celle des années passées qui pourrait tout de même être défavorable au développement des fruits. Avec ces paramètres, le CTHT envisage donc de confirmer la date d’ouverture de la campagne 2022 avec des traits similaires aux calendriers proche de l’année 2021 et proche de celle de l’année 2018. Le maintien des températures basses et l’absence de pluie de ces derniers temps indiquent ainsi que la précocité annoncée pour cette année s’estompe progressivement.
Compétitive
Madagascar produit environ 80 000 à 100 000 tonnes chaque année. Les campagnes de litchi se poursuivent jusqu’au mois de janvier. La production majoritaire est fournie à 55% par les Régions d’Analanjirofo et d’Atsinanana. Atsimo- Atsinanana et Vatovavy- Fitovinany partagent le reste à environ 40%, et enfin Taolagnaro à 0,5%. L’île exporte seulement 20% de sa production et 30% environ sont consommés au niveau local. Les 50 % restants se détériorent sur place, faute de moyens suffisants pour les conserver ou les transformer. Après la Chine et l’Inde, Madagascar occupe toujours le 3e rang des producteurs internationaux. 30 000 foyers de paysans producteurs et 3 000 collecteurs vivent de cette filière dans les Régions d’Atsinanana et d’Analanjirofo. Pour l’Union européenne, le rapport qualité/prix du litchi malagasy, lui permet encore d’être classé parmi les meilleurs, et de figurer dans le choix favori des consommateurs. Mais qualitativement, les fruits se maintiennent et l’apparition grandissante de nouveaux créneaux de fruits sous label « Commerce équitable et bio », fruits frais branchés ou encore la diversification des débouchés autorisent un relatif optimisme pour les prochaines campagnes, bien qu’il s’agisse encore d’orientations marginales. De ce fait, le litchi malagasy demeure encore très attractif au niveau européen notamment, par son prix et sa qualité. Il reste pour longtemps encore parmi les principaux produits d’exportation fournisseurs de devises à Madagascar.
Hary Rakoto