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LA UNE DU 15 AVRIL 2021

Publié le mercredi, 14 avril 2021

L’Administration fiscale et la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM) sont arrivées à une entente au sujet du paiement des impôts. Deux mois après leur rencontre, les opérateurs ont reçu une réponse favorable. La Direction générale des Impôts (DGI) a envoyé, hier, une lettre concernant la poursuite des allégements fiscaux en faveur des contribuables œuvrant dans ce secteur. Faute de trésorerie des opérateurs, aucun paiement des impôts n’est exigé pour l’instant. De ce fait, le paiement de l’impôt sur le revenu et l’impôt synthétique au titre de l’année 2019 et 2020 est reporté au 15 du troisième mois suivant l'annonce de l'ouverture officielle des frontières. Le paiement des acomptes bimestriels reste suspendu. Par contre, les opérateurs doivent effectuer leur déclaration fiscale. « Outre l’obligation de déclaration de l'impôt sur le revenu, de l'impôt synthétique et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au titre des exercices 2019 et 2020, les opérateurs doivent faire le dépôt de leurs états financiers au plus tard le 15 mai 2021, sans parler de l’obligation de dépôt des déclarations mensuelles pour l'exercice 2021, tout cela en contrepartie de la délivrance de la carte fiscale 2021 », souligne Razanadrakoto Lalaina, inspecteur des Impôts auprès de la Direction technique de la DGI.

Outre les questions d’impôt, les membres de la CTM attendent impatiemment l’arrivée du vaccin contre le coronavirus pour favoriser leur reprise. L’adhésion de Madagascar au dispositif COVAX fut une excellente nouvelle pour eux. « La preuve de vaccination est en train de devenir une norme mondiale dans la reprise des voyages, tant pour les voyageurs que pour les pays d’accueil. De nombreuses destinations touristiques affichent déjà ou ambitionnent d’afficher un statut " Covid Safe ", ce qui semble rassurer tous les acteurs. Un an après la fermeture de nos frontières, il devenait vital pour notre économie et pour la survie des emplois de disposer d’une stratégie de sortie de crise dans laquelle la vaccination est un élément clé pour stopper la progression de la pandémie et sauver des vies », déclare Aina Raveloson, présidente du Conseil d’administration de la Confédération du tourisme de Madagascar.

Solange Heriniaina




La une du 14 avril 2021

Publié le mardi, 13 avril 2021


Le quartier de Tanambao Andafiavaratra, sis à Mandrosoa Ivato, a été le théâtre d’un assaut meurtrier perpétré par un gang, vers 4h du matin hier. Un père de famille japonais, Masuko  Yasunori (51 ans), a perdu sa vie au cours de cette agression meurtrière survenue à la Cité Seimad de ladite localité. D’après une information de la Gendarmerie, les six assaillants encagoulés, qui ont perpétré l’acte, s’étaient acharnés particulièrement sur  le ressortissant japonais en lui tirant à bout portant à l’aide d’un fusil de calibre 12.  En cause, le malheureux, un employé d’une grande société ayant pignon sur rue à Madagascar, aurait tenté de riposter aux bandits lorsque ces derniers ont fait irruption dans la chambre où la victime était à côté de sa compagne. Le Japonais a succombé presque sur le coup sous les tirs des assaillants. La blessure par balle qui a été observée sur sa poitrine lui était fatale.
L’épouse, qui est indemne, fut témoin de cette scène sanglante au cours de laquelle son conjoint mourait sous ses yeux. Elle raconte qu’après que les six assaillants eurent réussi à faire incursion dans son domicile, ils ont foncé sur la chambre à coucher du couple, l’arme à la main. Là, ils ont fait main basse sur un sac contenant une somme de trois millions d’ariary, mais aussi d’un ordinateur portable. C’était dans ces circonstances que le Japonais a réagi en tentant de s’opposer aux agresseurs.  Sitôt leur forfait accompli, les assaillants ont pris la fuite.
Sitôt avisée, une équipe de la Gendarmerie encadrée s'était déplacée à l’endroit.   Plus tard, une autre compagnie utilisant des chiens renifleurs a participé à l’opération de pistage et de ratissage des environs. Mais aucun suspect n’a pu être encore pris, du moins jusqu’au moment où nous écrivions ces lignes. Actuellement, l’affaire est entre les mains de la compagnie de Gendarmerie d’Ambohidratrimo.
Franck R.


Angoissant. Le bilan quotidien des nouveaux cas de contamination à la Covid-19 donne littéralement la chair de poule. Le dernier bilan en date du 12 avril fait état de 6 nouveaux décès (soit 512 morts jusqu’ici), 228 nouveaux cas dont 149 sont recensés dans la Région d’Analamanga, et 3 837 personnes en traitement (288 présentent une forme grave). A ceux-là s'ajoute les patients contaminés mais qui n'ont pas été testés. Des chiffres à donner le tournis au Professeur Vololontiana Hanta si elle était encore chargée d’annoncer les bilans quotidiens. Le plus inquiétant est le fait que le pays enregistre plus d’un millier de cas en une semaine. A ce stade, il y a véritablement lieu de s’inquiéter.
« Alors que nous ne sommes pas encore dans la période hivernale, la situation est déjà critique. Il faudrait prévoir le pire d’ici la saison froide car les nouvelles contaminations risquent de monter en flèche », confie un médecin qui veut garder l’anonymat. D’après ses estimations, cette 2ème vague pourrait être plus meurtrière que la première. Pour cause, la présence du variant sud – africain qui s’est invité dans le pays cette année. D’ailleurs, les symptômes de la Covid-19 sous ce nouveau variant sont différentes des signes de l’épidémie par rapport à l’année dernière. Cela est confirmé par les nombreux témoignages des patients affectés. Selon toujours les médecins, l’infection est plus sévère, avec une tendance plus rapide à la forme grave, chez les personnes âgées (entre 60 et 70 ans). Il arrive même que certains décèdent à la suite de quelques signes de fièvre ou de grippe.
Bilan comparatif
L’hypothèse que la Covid-19 pourrait s’avérer plus ravageuse cette année 2021 et plausible si l’on faisait un bilan comparatif avec l’année 2020 sur la même période, c'est-à-dire au mois d’avril.  Durant le mois de mars 2020 – à partir du 20 mars date d’annonce des premiers cas par le Président de la République – Madagascar comptait 57 cas positifs tandis que le mois d’avril comptait 71 nouvelles contaminations. Le premier décès lié à la Covid-19 était enregistré le 16 mai 2020. Le défunt fut alors un membre du personnel médical âgé de 57 ans et déclaré comme diabétique et hypertendu. Le nombre de décès ne dépassait pas la dizaine, 6 plus précisément, jusqu’à la fin du mois de mai. Pendant le mois de juin, 1 443 personnes ont été testées positives au Coronavirus et une vingtaine de malades ont succombé à la maladie.
La période entre le mois de juillet et août est considérée comme le pic de l’épidémie dans la Grande île. A partir du mois de septembre et octobre, le nombre de nouvelles contaminations a considérablement baissé allant respectivement de 1 514 à 734 nouveaux cas. D’ailleurs, au mois d’octobre, le régime a décidé de lever l’Etat d’urgence sanitaire tout en maintenant la fermeture des frontières extérieures. Selon l'avis d'un épidémiologiste, le pic de cette deuxième vague serait prévu vers la fin du mois de juin.
Sans verser dans la paranoïa, les dirigeants comme la population devraient se préparer à cette 2ème vague difficile. Si toutes les dispositions nécessaires sont prises convenablement et que tous les Malagasy prennent également de leur côté leur responsabilité par le respect des gestes barrières, rien n’empêche le pays de sortir indemne face à l’épidémie.
La Rédaction

Vallée de la mort !

Publié le mardi, 13 avril 2021

Le pays traverse, en ces temps-ci, le pire moment de son histoire. Pessimisme ou négativisme ou dépit ? Là n’est pas la question ! Le bon sens de la vie nous impose à voir la réalité telle quelle. Tel un détenu condamné à la peine capitale qui se trouve dans les travées du couloir de la mort se dirigeant vers la chambre d’exécution, la Grande île déambule, sans trop s’en rendre compte, dans la vallée de la mort. Et comme si de rien n’était, les Malagasy, du moins la grande majorité, continuent sans le moindre souci son train-train de vie.
Le Président de la République annonça au public ce samedi noir du 3 avril à 20 h 30 sur les antennes de la radio et de la télévision nationales que Madagasikara s’engouffre désormais dans la deuxième vague de la Covid-19 et que le nouveau et dangereux variant sud-africain débarque réellement dans nos murs. Panique pour certains, banalité pour d’autres !
La spirale du bilan des cas graves et celui des décès ne fléchit pas. Au stade où nous en sommes, le pays cumule 28 063 cas confirmés. En 48 heures seulement, ce week-end dernier, le bilan des nouveaux cas dépasse les mille. Et en ce mois d’avril 2021, on comptabilise plus de 500 décès.  Les chiffres morbides qui font la Une de tous les journaux ne baissent point. Aussi, faudrait-il le noter que loin d’être derrière nous, le pire se trouve encore et toujours devant sinon sur nos têtes.  Le frisson dans le dos, le citoyen responsable se meurt d’inquiétude et ce pour plusieurs motifs.
Les capacités d’accueil de nos centres de traitement arrivent déjà pour beaucoup en phase de saturation et si la pandémie maintient ce rythme effréné, ils seront littéralement débordés et se verront dans l’incapacité d’accueillir les nouveaux cas de contaminés ou dans l’impossibilité de prodiguer les soins nécessaires. Alors que, la tendance croissante de la courbe accusant le nombre des cas nouveaux et celui des cas graves poursuit son rythme. L’Etat a pris l’initiative de mettre à la disposition de nouveaux centres mais pris d’assaut par l’affluence des nouveaux cas, leurs capacités de recevoir seront très vite, eux aussi, hors d’usage. Etant donné les moyens limités dont on dispose, les possibilités matérielles du pays ne suffiront plus un jour ou l’autre à satisfaire tous les besoins sauf que si la conscience de chaque citoyen se réveille et que chacun prenne en charge pour de bon de sa propre santé et adopte de façon responsable des comportements responsables. Il faut obligatoirement stopper cette allure folle de la pandémie. De deux choses l’une, ou tout le monde se lève contre ce fléau létal et on aura la vie sauve ou tout le monde s’en fiche et on meurt !
Le variant sud-africain ne nous offre qu’une alternative : la vie ou la mort ! Jusqu’à ce jour, vu l’inconscience ou l’imprudence générale, le pays traverse « la vallée de la mort ». Les dirigeants du pays ainsi que le personnel de la santé publique font des pieds et des mains, bec et ongles, avec les moyens limités à bord, pour endiguer le mal. Mais tous ces inlassables efforts seront vains si chacun de nous n’emboite pas le pas avec.
Ndrianaivo


Hier matin, les proches, collaborateurs ou membres de la famille, de la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, ont reçu au moins un appel téléphonique. « Comment va-t-elle ? », « cette information est-elle vraie ? », telles sont les questions posées par les interlocuteurs à l’endroit de ces proches de la ministre. Ces derniers sont étonnés de ces questions et se contentent de répondre par « Lalatiana va bien » ou « on n’est pas au courant d’une telle information ».
En effet, un facebooker halluciné a répandu sur les réseaux sociaux que Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy a été admise, dans la nuit de mardi, à la réanimation de l’HJRA à Ampefiloha. Elle n’y restait que quelques heures avant d’être transférée dans un autre hôpital, ajoute cet aliéné, tout en précisant que la porte d’entrée dans la chambre où se trouvait la ministre est bien gardée par des policiers. Il est allé même jusqu’à affirmer que la ministre est dans un état grave.
Des fausses informations que les collaborateurs de la ministre et encore moins l’intéressée n’ont pas voulu démentir…par des mots. Une visite des travaux effectués à l’ex-galerie 6 à Analakely figurait dans l’agenda de la ministre hier. Et c’est à travers l’inspection de ce chantier que Lalatiana Andriatongarivo a infirmé les informations véhiculées par ce détraqué. La ministre annoncée dans un état grave a passé quelques heures à arpenter les pièces en rénovation de ce bâtiment d’un organisme rattaché au ministère de la Communication et de la Culture.
Après un bref entretien avec les journalistes présents sur place, la ministre a quitté le lieu au volant de sa voiture. Pour une personne dite dans un état grave, voire mourante, elle ne l’est pas au grand désespoir de ce dément. Oui, la ministre Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy va bien !

La rédaction


Déjà un retard d’une semaine pour les programmes scolaires. Les écoles ne sont pas obligées de fermer leurs portes face à la propagation de la Covid-19 dans le pays, d’après la Direction nationale des écoles catholiques (DINEC) à Madagascar. Cette dernière émet un avis selon lequel l’Etat a déjà présenté des protocoles sanitaires afin de traiter cette maladie. Ceux-ci sont applicables dans les centres de santé publics et privés, situés sur tout le territoire national.
Néanmoins, dans les écoles catholiques, les responsables envisagent de procéder à une demi-journée de cours. « On pourrait diviser une classe en deux groupes afin de respecter la distancion physique et de mieux surveiller les élèves. D’autant plus que le retard d’une semaine représente déjà une grosse lacune pour l’enseignement », soutient le Père Jules Ranaivoson, secrétaire général du DINEC. Lui de poursuivre que les écoles catholiques ne sont pas d’accord avec l’utilisation des nouvelles technologies, plus précisément le télé-enseignement. En effet, certains élèves n’ont pas les moyens de payer les frais en cas d’application de cette méthode. D’autres ne savent même pas la manipulation des machines.
Effectivement, les élèves sont les principales victimes de cette pandémie. D’une part, la suspension des cours pendant un certain temps a des impacts négatifs au niveau de la mémoire des élèves. Et de l’autre, leur niveau ne cesse de se dégrader d’année en année. De plus, le calendrier scolaire ne sera plus respecté et cela affecte les examens de passage ou ceux officiels. L’année dernière, l’admission des élèves a été basée sur une simple évaluation, et cela en raison du manque de notes. Suspension des cours ou non, les écoles catholiques attendent encore la déclaration du Président de la République pour pouvoir prendre une décision.
Les parents en désaccord
Toutes ces décisions nécessitent une étroite collaboration avec les parents et la Direction des écoles, selon toujours le Père Jules. En effet, plusieurs mesures d’accompagnement ont été déjà appliquées dernièrement comme le port de masque obligatoire, la désinfection des locaux, le lavage des mains avec du savon, la prise de température, le refus des établissements d’accueillir les élèves qui présentent une température. Par contre, nombreux parents sont en désaccord avec la reprise de l’enseignement face à la gravité de cette maladie, notamment pour les classes primaires. Par ailleurs, le contrôle sur le respect des barrières sanitaires est parfois négligé dans certains établissements. « Ma petite fille a porté un masque rose à l’entrée de l’école. Et en sortant, il est devenu bleu », se désole une mère de famille.
Recueillis par Anatra R.

Opérationnels depuis dimanche dernier. Une première vague de personnels de santé récemment recrutés, notamment des médecins et paramédicaux, sont actuellement à pied d’œuvre notamment dans les centres de traitement de la Covid- 19 (CTC 19) répartis à Antananarivo. Ce sont les volontaires qui ont répondu à l’appel à mobilisation lancé par l’Etat, lors du Conseil des ministres en date du 7 avril dernier. Nombreux ont répondu à cet appel, si l’on tient compte des candidatures reçues, déjà traitées ou en cours de traitement auprès du Cabinet du ministère de la Santé publique (MSP). « Jusqu’à dimanche dernier, 350 dossiers ont été reçus rien que pour les paramédicaux, entre autres les infirmiers, sages- femmes, agents de laboratoire et autres. A cela s’ajoutent les candidatures des médecins, y compris les retraités encore actifs et en bonne santé ainsi que les thésards. Toutefois, chacun d’entre les sélectionnés doit encore passer un entretien avant l’embauche et le dispatching dans les CTC et hôpitaux », avance Dave Patrick Rakotomalala, directeur de cabinet du ministère de tutelle. Bien que des centaines de candidatures soient traitées, le recrutement de volontaires se poursuit jusqu’à maintenant. « Outre la demande manuscrite, le dossier de chaque postulant doit contenir un diplôme et une lettre d’équivalence délivrée par le ministère de la Fonction publique, requise notamment pour les paramédicaux », souligne notre source.
Des personnels administratifs et d’appui sollicités
Outre les médecins et paramédicaux, l’appel à mobilisation touche également les personnels administratifs et ceux d’appui. Les premiers vont assurer le secrétariat ou la logistique. Outre le niveau Bacc ou plus, ceux qui ont de l’expérience dans ces métiers seront les bienvenus. Pour les personnels d’appui, dont les agents de surface et les brancardiers, les postulants doivent avoir au moins le BEPC, et des expériences. Quant aux chauffeurs, les titulaires de permis B et de certificats de travail seront privilégiés. Toutes les candidatures doivent inclure chacune une demande manuscrite avec photocopie des diplômes et certificats. « Les dossiers sont à déposer auprès du ministère de la Santé publique à Ambohidahy », précise le directeur de cabinet du MSP. D’après ce responsable, les équipes dudit ministère travaillent sans relâche, même durant la fin de semaine, pour mener à bien la sélection et le recrutement des personnels volontaires.
Faut-il rappeler que les volontaires recrutés seront sous contrat à durée déterminée d’un an. Mieux, ils bénéficieront les mêmes salaires que les fonctionnaires. A cela s’ajouteront des primes exceptionnelles Covid- 19.
Patricia Ramavonirina




Au profit des petites et moyennes entreprises (PME) et des particuliers. Un montant minimal de 6 millions d’euros, soit environ 27 milliards d’ariary, vient d’être accordé à MCB Madagascar pour des projets d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et de protection de l’environnement. La convention de crédit y afférente a été signée lundi dernier entre la Direction générale de l’Agence française de développement (AFD) et celle de ladite institution bancaire, sous le haut patronage de l’ambassadeur de France dans le pays, Christophe Bouchard, et celui de l’Union européenne (UE) en la personne de Giovanni Di Girolamo. Le but étant de contribuer à initier le développement d’un marché de crédits verts à destination des PME et des particuliers, en ligne avec les objectifs de SUNREF. Il s’agit du label finance verte de l’AFD. Ainsi, MCB Madagascar est la première institution bancaire du pays à obtenir cette ligne de crédit. Celle-ci lui permettra de soutenir plus efficacement les entreprises malagasy impliquées dans des projets éco-responsables. Elle est accompagnée d’une assistance technique financée par l’UE et mise à disposition gracieusement pour les banques partenaires et les porteurs de projets malagasy.
SUNREF Madagascar vise à accompagner le développement d’un écosystème de finance verte pour appuyer le financement d’investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables ainsi que l’environnement. Le financement de cette croissance verte dans la Grande île représente un défi majeur auquel l’AFD apporte sa contribution, en partenariat avec des banques. Ceci avec le soutien financier de l’UE et l’assistance technique du groupement BURGEAP-IED-LE GRET, sous contrat avec SOLIDIS. Pour information, l’AFD finance et accompagne des projets qui améliorent les conditions de vie des populations, soutiennent la croissance économique et protègent la planète. Cette institution financière publique française est présente sur 115 pays à travers un réseau de 85 bureaux locaux et 17 bureaux régionaux. En 2019, elle a consacré 14,1 milliards d’euros au financement de projets dans les pays en développement et les Outre-mer.

Recueillis par Patricia R.





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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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