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La Gendarmerie prévoit de recruter 1 500 élèves-gendarmes pour le compte de l’année 2021-2022. 950 places seront réservées aux hommes et 150 aux femmes. Les 320 places restant seront réservées aux candidats militaires ou ex-militaires, aux orphelins ou veuves des gendarmes, 10 aux spécialistes en informatique et de la télécommunication, 40 en automobile, 10 en sport, 20 en infrastructures dont des plombiers, du froid, maçons et fer.
Le concours est ouvert aux candidats civils et militaires ou ex- militaires, de nationalité malagasy, âgés de 20 à 30 ans pour le sexe masculin et 20 à 28 ans pour celui féminin. Pour ceux ayant un statut militaire, la limite d’âge est fixée à 34 ans. Afin de participer au concours, les candidats devront remplir quelques critères comme l’aptitude physique, certifiée par un médecin militaire en activité ou un médecin diplômé d’Etat, servant dans un centre de Santé publique. Ils ne devraient pas être privés de leurs droits civiques, doivent être de bonne moralité et au comportement irréprochable. Les candidats devront ainsi être titulaires d’un diplôme du baccalauréat ou l’équivalent.
Les épreuves d'admissibilité auront lieu dans les 23 centres se trouvant dans les chefs-lieux des régions où sont implantés les Etats- major, Groupement de la Gendarmerie nationale, les 2 et 3 juillet prochains. Les candidats admissibles passeront ensuite la deuxième étape du concours qui se tiendra à l’école de la Gendarmerie nationale d’Ambositra (EGNA). Ceux qui seront retenus feront partie de la 77e promotion de ladite EGNA.
 Les inscriptions aux concours d’entrée à l’école de la Gendarmerie nationale sont ouvertes jusqu’au 13 mai 2022. L’année dernière, la Gendarmerie nationale a recruté 1 200 élèves- gendarmes. Depuis sa création en avril 1976, l’Ecole de la Gendarmerie nationale d’Ambositra a formé 20 000 élèves-gendarmes dont 600 femmes. 400 sont devenus officiers généraux, officiers supérieurs.
 Anatra R.

A pied d’œuvre !

Publié le mercredi, 23 mars 2022

Le quatrième Gouvernement Ntsay de l’ère Rajoelina est à pied d’œuvre ! A peine les procédures de passations de service effectuées selon la règle de l’art de l’Administration publique, les nouveaux élus et les réélus travaillent déjà d’arrache-pied. L’esprit déterminé et les manches retroussées, les membres du Gouvernement sous la houlette de leur capitaine Ntsay Christian ne chôment point. Les consignes du patron de l’Exécutif n’offrent à chacun l’occasion de traîner les pattes. Il faut aller vite sans se précipiter !
Avant d’entamer le parcours parfois délicat, parsemé d’embûches, il fallait procéder à la passation de service ou plutôt de relais ou encore du flambeau !
Au moins deux raisons essentielles. Tout membre du Gouvernement entrant dans un département donné doit nécessairement se plier aux exigences de la passation.
L’effectivité du pouvoir ou de service. Il s’agit d’une tradition républicaine qui veut qu’avant de prendre effectivement les rênes d’un ministère ou d’un poste aux hauts emplois de l’Etat, il faut que le nouveau titulaire du portefeuille dûment nommé procède officiellement et impérativement avec l’ancien à la remise de la clef du département. Le décret de nomination est une chose mais la passation en est une autre. L’un ne va pas sans l’autre !
La continuité gouvernementale par extension de l’Etat. Durant la procédure de passation, les deux hauts responsables se transmettent les dossiers officiels en cours et cela au nom de la continuité de travail au sein du Gouvernement. Le ministre sortant passe ainsi à celui entrant toutes les affaires en cours. Il appartient à l’heureux élu de continuer selon ses propres considérations tout en prenant en compte les actes accomplis par son prédécesseur. La continuité passe par-là !
Seulement voilà, être à pied d’œuvre ne suffit pas ! Il faudra qu’on soit dans la ligne exacte de conduite dictée par le maître des céans.
Au premier rang du code de conduite, l’exemplarité de comportement dans l’exécution de sa tâche. Ecarts de conduite de quelle que nature que ce soit, atteinte à l’intégrité morale, velléités de malversations financières ou autres sont tous à bannir. Des accusations, fondées ou non fondées, corruption ou de trafics illicites des richesses naturelles ont écorné la crédibilité et l’honorabilité du régime.
Etre conformément dans la ligne du cadre d’action selon l’objectif fixé par le Chef de l’Etat en l’occurrence « atteindre au moins les 80% des Treize points du ‘‘Velirano’’ en 2023 ». Un impératif auquel le locataire d’Iavoloha ne badine point. Il est le seul mandaté par le peuple à diriger la bataille. Le seul aussi à pouvoir donner les consignes indispensables afin que le pays atteigne le point d’achèvement du ‘‘Velirano’’. Ce qui traduit dans les faits qu’aucun membre du Gouvernement n’a pas le droit de n’y prêter attention. Des actes concrets et des actes tangibles … « manara-penitra » émailleront le tableau du régime Orange.
Respect strict de la solidarité gouvernementale. Tout le monde se doit de « parler d’un même langage ». Aucun dysfonctionnement n’est toléré ! Aucune dissonance n’est permise ! Aucun jeu personnel n’est admis ! Aucun dérapage de paroles n’entravera pas l’union sacrée de l’équipe.
A pied d’œuvre, les membres du Gouvernement remanié Ntsay Christian foncent pour atteindre le cap défini à travers le Velirano.
 



Le 7 avril prochain, les 2022 électeurs de l'université d'Antananarivo vont élire leur prochain président. Pour l’élection cette année, le comité électoral s'assurera que les 839 personnels enseignants et enseignants-chercheurs et 1183 personnels administratifs et techniques peuvent choisir entre les deux candidats éligibles pour le poste de président de l'université d'Antananarivo. D'un côté, le Professeur à la Faculté des Sciences et non moins ancien secrétaire général du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l'enseignement supérieur (SECES), Rivoarison Randrianasolo et de l'autre côté, le président sortant Mamy Raoul Ravelomanana, Professeur titulaire à la Faculté d'Economie, de Gestion  et de Sociologie. Depuis hier, les deux candidats sont allés à la rencontre des électeurs pour les convaincre et ce, dans le cadre d'une campagne électorale qui se déroule du 23 mars au 6 avril prochains.
Pour le Professeur Mamy Raoul Ravelomanana, candidat à sa propre succession, il se réjouit des réalisations accomplies au cours de ses trois années de mandat et compte bien continuer dans ce sens.
" Malgré la Covid-19, des réalisations ont marqué mon mandat de 2019 à 2022.  Ankatso se distingue désormais de l'océan Indien par le développement de l'Énergie renouvelable au sein du campus. Malheureusement, d'autres établissements ne disposent pas encore de panneaux solaires et nous allons encore nous démener pour les installer. Nous avons pu aussi inaugurer l'atelier Luban à l'école Polytechnique Vontovorona qui est le tout premier de l’océan Indien sans oublier l'opérationnalisation de Madagascar institut for vaccine research financé par la fondation Bill Gates récemment inauguré », a-t-il indiqué  au cours de la présentation officielle des candidats hier à la salle des présidents de l'université d'Antananarivo. Quant au Professeur Rivoarison Randrianasolo, en tant qu'ancien membre actif du SECES, il s'est montré compétent à diriger l'université d'Antananarivo au cours d'une interview. " Je mise sur la diversité de la population universitaire pour apporter le développement en priorisant les domaines de l'Administration et finance. A travers la valorisation des ressources humaines, je vais assurer une bonne gouvernance ou encore la promotion des Nouvelles Technologies de L'information et de la Communication sans oublier la Santé à l'université, le bien-être de la population universitaire" a-t-il argumenté.
Outre le poste de président d'Antananarivo, 6 autres domaines doivent trouver de nouveaux occupants. Le même jour de l'élection, les électeurs procéderont également au renouvellement des mandats des membres du Conseil d'administration. Pour les 15 postes d'administrateurs, 26 candidats sont éligibles.  Il en est de même pour les directeurs d'Ecole Doctorale Thématique avec 13 postes disponibles. De plus, ces électeurs doivent voter entre 34 candidats pour les 32 places attribuées aux membres du conseil d'établissement. A cela s'ajoute le choix entre les 15 candidats pour les 10 postes de présidents du Collège des enseignants. 16 candidats sont en lice pour être à la tête des 10 établissements. Pour les responsables des mentions, 80 candidats ont été éligibles pour occuper les 73 postes.
KR.


Une grande œuvre vient secouer le monde de la littérature malagasy. Le livre intitulé ''Tombokavatsan'ny Haisoratra'' écrit par une centaine d'écrivains malagasy issus de l’association Havatsa-Upem vient de sortir officiellement hier. Selon le président de cette association, Hajaina Andrianasolo, la préparation de cette grande œuvre littéraire rassemblant les écrits d’une centaine d’auteurs a duré plus de cinq années. Il se compose de cinq cent soixante-dix (570) pages, et comporte sept (7) titres répartis en genres littéraires tels que la poésie, l’art oratoire, de l'analyse, des romans d’histoire, des œuvres théâtrales mais surtout des écritures comprenant les écrits des écrivains encore vivants. A ce sujet, les lecteurs pourront apercevoir les œuvres de Célestin Andriamanantena, Hajaina Andrianasolo, Ener Lalandy, Rado, Razafiarivony Wilson, Madera, RHA.Nary, Ranjatohery Harilala... A noter que « Tombokavatsan’ny Haisoratra » fait partie du monument marquant le 70e anniversaire de Havatsa-Upem. Rarissime du domaine de l’édition à Madagascar, ce livre marque l'histoire de la littérature malagasy. « Le principal objectif de l’association à la sortie cet ouvrage est de faire en de sorte que les lecteurs puissent redécouvrir le travail des auteurs mais surtout d’acheter les autres livres qui sont édités par tous les écrivains qui ont travaillé sur «Tombokavatsan’ny Haisoratra », a expliqué le président de l’Havatsa-Upem.
Poésie partout
Le 21 mars est la date désignée par L’UNESCO pour célébrer la Journée mondiale de la poésie. A Madagascar, le ministère de la Communication et de la Culture a choisi de marquer l'événement, hier, dans l’enceinte de l’Ivokolo Analakely, salle Charles Ravaloson. Et comme chaque année, des récitals de poésie des membres de Havatsa-Upem ont émerveillé cet événement. En effet, de nombreux amateurs d'art dont des écrivains, des poètes, et des membres de l'association Havatsa-Upem se sont réunis dans la salle où la représentation d’une pièce de théâtre intitulée « Ahy ny Safidy » et des récitals de poèmes ont fait vibrer l’Ivokolo Analakely, le temps d’un après-midi.  
Sitraka Rakotobe

L’une des infections respiratoires aigües (IRA) qui fait ravage. Une épidémie de bronchiolite frappe les enfants ces derniers jours, notamment les plus vulnérables. « Tout a commencé par une toux sèche, puis grasse pour finir avec de la fièvre et un sifflement dans les poumons. Nous l’avons déjà donné du médicament pour faire baisser la température ainsi que des remèdes de grand-mère pour la toux, mais aucune évolution. Nous avons ainsi décidé de l’emmener chez le pédiatre, où nous avons découvert que la plupart des enfants présentent les mêmes symptômes », nous confie R.R., mère d’un petit garçon de 2 ans dénommé E.

Avant-hier, Cycloneoi, le blog spécialisé en cyclones, a annoncé une activité sur l'ensemble des trois bassins cycloniques de l'océan Indien. Cette information a été confirmée hier par Météo Madagascar. Dans un bulletin météorologique partagé hier, la Direction générale de la Météorologie (DGM), sise à Ampandrianomby, a indiqué la formation d’une tempête tropicale à l’Est du bassin. 

Fin de l’épisode !

Publié le mardi, 22 mars 2022

Assisterions-nous à la fin de l’épisode de la saga « Covid-19 » ! Une triste épopée nationale voire internationale qui, de par son macabre virulence et de sa redoutable capacité de nuire, finit par terrasser les pays du monde dont évidemment Madagasikara. Vingt-quatre mois et trois jours exactement après la première annonce officielle faite par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, en personne, sur les ondes nationales, le 20 mars 2020, que trois personnes ont été testées positives de la Covid-19, les chiffres du bilan épidémiologique n’ont cessé de décroitre et tendent vers zéro. En tout, on ne prélève que 58 nouveaux cas dont 19 formes graves et 3 décès.

Transparence, c’est le maître- mot qui définit le souci de participation citoyenne dans l’élaboration de la loi de Finances. Dans cette optique, le ministère de l’Economie et des Finances, à travers la Direction générale des finances et des affaires générales (DGFAG), organise présentement la 4ème vague des Conférences budgétaires régionales (CBR) qui a été ouverte officiellement hier à Antsohihy et qui se tiendra en même temps à partir d’aujourd’hui jusqu’au premier avril dans toutes les Régions du pays.

« Les couleurs sont des symboles du bonheur et du renouveau. Holi est également connue sous le nom de Vasantotsav ou la Fête du printemps ». Abhay Kumar, ambassadeur de l'Inde à Madagascar, s'est exprimé ainsi le 19 mars dernier. Ceci à l'occasion de la célébration du « Holi Festival » à la résidence de l'Ambassadeur, sise à Ivandry. « Holi, le festival des couleurs, est célébré dans différentes parties de l'Inde avec faste et enthousiasme », a renchéri le diplomate.

L’après-midi de lundi 21 mars est à marquer dans les annales routières de Madagascar. A 16 heures 17 minutes de ce jour, la machine finisseuse de l’entreprise chinoise China Geoengineering Corporation (CGC) a terminé le dernier mètre de la couche finale de la chaussée sur le lot 1 de la Route nationale 44. C’était un réel événement historique pour cette portion de la route du riz (Moramanga-Vohidiala Gara).

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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