Publié dans Editorial

Main dans la main

Publié le mercredi, 01 avril 2020 Écrit par 
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Nos Ancêtres, les Ntaolo, excellaient dans l'art de l'union. Ensemble, ils avaient pu réaliser d'énormes succès. Ils osèrent défier les obstacles à même les plus ardus. Les adages populaires qui traversent le temps comme « Ny mita-be tsy lanin'ny mamba » ou « akanga maro tsy vakin'amboa », successivement « A ceux qui traversent ensemble la rivière, les crocodiles ne pourront pas les dévorer », « les pintades, en nombre, auront le dessus face aux chiens errants », témoignent leur profond sentiment d'interdépendance. Chez les Ntaolo, la solidarité s'érige en seconde nature.

 

La pandémie du coronavirus assaille le pays. Les dirigeants politiques se battent à bras le corps pour l'endiguer voire l'éradiquer. La bataille s'annonce âpre car l'ennemi est invisible et partout. Seulement, cet ennemi n'est pas imbattable ni invincible. On peut parfaitement l'atterrer à une condition : que tout le monde, main dans la main, fonce ensemble contre lui. Dans le cas où tous les malagasy s'unissent pour respecter et faire respecter les consignes dont le confinement, on finira par l'écraser à temps.

Madagasikara se trouve obligé de se diriger vers une même direction. Toutes les forces vives de la nation (formations politiques, regroupements confessionnels, société civile, associations d'utilité publique, …) doivent faire taire leur différence et former une seule Force, main dans la main,  pour repousser ensemble l'ennemi. A cela, il faut soutenir les efforts entrepris par les responsables étatiques. L'exemple donné par le conseil de l'Ordre des médecins qui propose des consultations gratuites, par téléphone, aux  concitoyens ayant senti le besoin doit constituer un modèle à suivre. De même, les bénévoles qui offrent leur service pour prêter main-forte aux actions de distribution des filets de sécurité (des vivres, etc.) méritent encouragement.

Toutefois, les regards se tournent du côté des Confédérations d'église chrétienne du genre FFKM qui englobent la majeure partie des croyants chrétiens de Madagasikara. Un grand rassemblement qui couvre le territoire national. Etant donné leur influence non négligeable vis-à-vis de leurs fidèles respectifs, les chefs d'église ont le devoir sacré de coordonner avec les responsables publics des actions de sensibilisation solennelles en vue d'une meilleure compréhension du danger que représente la négligence au respect des dispositions contre le Covid-19. Les dirigeants d'église doivent s'impliquer davantage dans cette « guerre » qui s'annonce difficile et compliquée. En tout cas, personne ne peut pas prédire jusqu'à quand le pays restera-t-il au front ? Plus nous restons unis, mieux nous concentrons nos forces pour mettre K.O. dans les meilleurs délais l'ennemi commun. Ce genre de bataille nous oblige à nous souder ensemble comme un seul homme derrière notre Chef, le commandant de guerre.

Il est navrant de constater sur terrain qu'une partie de la population semble se moquer de la gravité sinon de la dangerosité de la pandémie du Covid-19. Des gens inconscients et irresponsables qui donnent l'impression que les mesures de prévention, entre autres, le confinement ne les concernent pas. Dénués de tout souci pour sauvegarder les intérêts vitaux de la Nation, ils circulent librement dans les rues et au marché, dans la promiscuité,  sans protection aucune (masque à bouche, distanciation de 1 mètre, …).

Main dans la main avec nos dirigeants, nous vaincrons ensemble le Covid-19. Nous tenons, nous tous, entre nos … mains l'avenir de notre pays.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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