Publié dans Editorial

Apocalyptique !

Publié le mardi, 25 février 2020 Écrit par 
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COVID-19 ou 2019-nCoV fait peur. Apparu pour la première fois à Wuhan, dans un marché de poisson, dans la province de Hubei  en Chine, à la fin de l'année 2019, le Coronavirus, un mystérieux virus, présentant les mêmes symptômes que SRAS  (2003) se propage à la vitesse de la … lumière. Très vite, elle devient une menace planétaire. Les pays voisins ou frontaliers ont été les « premiers servis ». Certains alarmistes spécialistes de la panique se précipitent à fanfaronner que c'est le début de la fin du monde. En tout cas la Chine, le géant asiatique et deuxième puissance économique mondiale tremble de peur. Dans ce contexte apocalyptique, le risque de pandémie se précise.

 

Le bilan mondial, en date du 23 février, fait état de 2467 décès et près de 80.000 cas confirmés dont la plupart se trouvent en Chine continentale. Et les statistiques évoluent à la hausse de jour en jour voire d'heure en heure. Les pays voisins sinon frontaliers prennent très au sérieux la menace. La Corée du Sud s'apprête à proclamer l' « état d'alerte maximale ». L'Iran, le pays où l'on a enregistré le plus de morts (12), le 25 février, hors de  la Chine, ne sous-estime guère des effets dévastateurs.

En Europe, l'un des continents les plus inquiétés de la contamination généralisée du fait des relations ou contacts plus fréquents (tourisme, milieu d'affaires, etc.) avec la Chine, toutes les mesures de préventions ont été prises. Des premiers cas de décès se font constater en Italie et en France. On se prépare minutieusement, avec soin au maximum.  Aucun détail ne sera point négligé ni sous-estimé.

En Afrique, le continent ayant également tissé des relations serrées avec la Chine, la menace se présente sous la forme la plus aiguë. Etant entendu les faibles moyens que la majorité des pays du continent noir disposent, les éventuelles propagations auront des impacts graves.

Et Madagasikara dans tout ce cafouillage mondial. A l'heure où nous sommes, aucune trace du Coronavirus n'a pas été encore signalée. Toutefois, la vigilance maximale s'impose. L'OMS, par la voix de son directeur général, l'Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreysus, craint foncièrement du risque de la pandémie et invite tous les pays à se préparer sérieusement. L'épidémie se propage à une vitesse effrénée. Outre les pays européens, des pays du Moyen-Orient et de l'Asie centrale font savoir des cas de contamination. A ce rythme, si des mesures drastiques de confinement et contrôle systématique ne seront pas prises, COVID-19 n'épargnera aucun pays du monde. Madagasikara, par le fait d'être une île, s'expose dangereusement au risque. Etant entendu, le soupçon de porosité parfois avéré de nos côtes, ce « virus » apparemment incontrôlable menace cruellement d'atterrir sur le sol malagasy. Le moment arrive où nos responsables de contrôle des frontières (aéroports, ports et les quelque 5.000 km de côtes) agissent de façon perspicace. Toutes les mesures de prévention sont de mise. Tous les agents du ministère de la Santé et tous les éléments sur terrain des Forces de défense et de sécurité doivent veiller au grain de manière à ce que les moindres détails ou signes du symptôme du COVID-19 soit signalés et traités.

Face au risque apocalyptique causé par la propagation générale du COVID-19, la vigilance totale s'impose de fait.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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