Victoire éclatante des basketteurs malgaches face à La Réunion en finale (92-56). Madagascar s’offre l’or avec panache aux Jeux des jeunes de l’océan Indien. Dans un gymnase Victoria chauffé à blanc et largement acquis à la cause de la Grande île, les basketteurs malgaches ont dominé sans partage la finale face à La Réunion, s’imposant sur le score sans appel de 92 à 56.
Dès les premières minutes, les protégés de Hyacinthe Randrianjafy, coach des Ankoay U17, ont imposé leur rythme et intensité, laissant peu d’espace aux Réunionnais. Précis en attaque, solides en défense, ils ont creusé l’écart tout au long du match, confirmant leur supériorité dans tous les compartiments du jeu.
Cette médaille d’or vient récompenser un parcours exemplaire et une cohésion d’équipe impressionnante. Les joueurs malgaches repartent des Seychelles la tête haute, avec le souvenir d’une finale maîtrisée de bout en bout et le soutien indéfectible du public.
Si La Réunion repart avec l’argent, elle peut se consoler avec d’autres performances. En volley-ball féminin, ses représentantes ont décroché l’or en dominant les Malgache 3 sets à 0.
Pour Madagascar, cette victoire en basket masculin est un symbole fort à la veille de la cérémonie de clôture. La jeunesse sportive malgache est bien présente sur la scène régionale et prête à viser encore plus haut.
Pour bien conclure cette formidable aventure, il reste aux jeunes footballeurs des Barea U17 à s’imposer face aux Réunionnais. Le match est prévu à 14h, ce samedi 9 août.
Elias Fanomezantsoa
Madagasikara s’apprête à accueillir la 45ème édition du Sommet de la SADC 2025. Au stade où l’on est, les préparatifs atteignent les touches finales. Le moment sinon l’étape où aucune erreur n’est permise.
Le Trio de la tête, le Triumvirat, de l’organisation veille aux détails. En effet, le département des Affaires étrangères, la locomotive des opérations, assistée conjointement de près par le ministère des Finances et de l’Economie et le département de l’Industrialisation. Tous les trois par le biais de leur ministre respectif supervisent les derniers préparatifs. Le Conseil des ministres de la SADC se tiendra le mardi 12 août prochain qui donne en fait le coup d’envoi effectif de la 45ème édition du Sommet de la SADC. Une assise qui sera suivie de la réunion des Chefs d’Etat.
Mais avant tout, il faut s’assurer des touches finales et c’est une étape délicate dont la responsabilité incombe d’abord au pays hôte. Cinq domaines précis font l’objet de la finalisation des préparatifs.
Le site d’accueil du Sommet, le Centre de conférence international (CCI) Ivato, se dresse en première ligne. Ayant déjà abrité la réunion des hauts fonctionnaires de la SADC, CCI Ivato a été choisi comme le lieu central où se déroulera le Sommet. De ce fait, CCI Ivato focalise l’intérêt des responsables de sorte que les réunions se fassent selon la règle de l’art digne des grandes assises internationales. Rien ne sera laissé au hasard jusque dans les plus petits détails. Echauffés par les expériences du Sommet de l’océan Indien, nos dirigeants voient un peu mieux comment faire !
L’achèvement de la Cité artisanale sur le site du Lac Iarivo constitue un défi majeur dans le cadre de ce 45ème Sommet de la SADC. La vitrine artisanale régionale où chaque délégation apporte son lot de participation promet beaucoup. Les 16 pays membres ne manqueront pas de faire montre de leur identité culturelle et artisanale à cette occasion en or. La Grande île, vu l’importance que représente l’artisanat au sein de l’économie nationale, profite bien l’opportunité offerte pour exposer le savoir-faire des artisans malagasy. A noter que l’un des enjeux du Sommet consiste à offrir les opportunités pour l’essor de l’économie du pays membre.
Les hauts dirigeants du pays comptent achever à temps la mise en fonction des quatre voies sur la nouvelle route de Tsarasaotra qui doit justement desservir la circulation vers le lac Iarivo et donc vers la Cité artisanale. Les responsables techniques peaufinent en ce moment les dernières touches.
Parallèlement, la mise en fonction des téléphériques reliant Anosy – Ambatobe arrive au stade de finalisation. L’opérationnalité de ce nouveau moyen de transport dans ou sur la ville d’Antananarivo atteint la phase finale. Ce n’est qu’une question d’heures ou de jours pour que les téléphériques entrent en fonction. Vu la difficulté de circuler sur les rues de la Capitale ces temps-ci, l’entrée en fonction de cette nouvelle opportunité facilitera grandement la vie dans la ville des Mille.
Et la Commune urbaine d’Antananarivo veuille bien apporter sa part de brique à travers les couches de bitumes sur certaines portions de rues.
Enfin, le volet sécuritaire ne sera pas en reste. La Gendarmerie et la Police nationales assureront sereinement le bon fonctionnement de toutes les cérémonies.
Ndrianaivo
Le sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se tiendra bien à Madagascar la semaine prochaine. Et ce, malgré la tentative de lobbying pour ne pas dire sabotage menée par d’anciens Chefs d’Etat malgaches pour convaincre leurs homologues africains de délocaliser l’événement.
Devant un parterre d’invités, lors de la cérémonie de réception d’une dizaine de camions à Andranomena, le Président Andry Rajoelina a en effet levé le voile sur cet épisode. Selon lui, deux ex-Présidents auraient entrepris une tournée auprès de plusieurs dirigeants des pays de la SADC pour plaider… contre la tenue du sommet à Madagascar, avançant que le pays et son Président actuel « ne seraient pas dignes » de présider l’organisation régionale.
La manœuvre n’a visiblement pas trouvé preneur. Les homologues du Président Rajoelina lui auraient assuré de leur soutien unanime à la tenue du sommet à Madagascar et de la nomination du Chef d’Etat malgache à la tête de la SADC. « Le Président Rajoelina a été élu par l’ensemble des Chefs d’Etat de la SADC, c’est le président de la SADC», lui auraient en effet répondu ses homologues des pays d’Afrique australe, lesquels appellent l’Opposition à régler les divergences « en interne » plutôt que de les exporter.
Ainsi, non seulement le sommet est maintenu, mais la liste des délégations attendues a de quoi faire pâlir d’envie n’importe quelle destination. Afrique du Sud, Mozambique, Eswatini, Tanzanie, République démocratique du Congo, Maurice… certaines délégations compteront jusqu’à 130 personnes.
Le Chef de l’Etat en profite pour y voir une reconnaissance internationale de son leadership et de la capacité de Madagascar à accueillir un tel rendez-vous. « Isika mahay mandray vahiny » (« Nous savons accueillir »), a-t-il martelé, appelant la population à rester fière et unie, malgré les critiques de « quelques-uns » sur les réseaux sociaux.
En clair, les ex-Présidents auront dépensé leur énergie … pour rien. La SADC viendra bel et bien à Madagascar, et le Président Rajoelina compte bien montrer, sous les projecteurs africains, « ce que le peuple malgache sait faire ».
Lalaina A.
Les 6 et 7 août 2025, le Motel Anosy a accueilli la 23ᵉ édition des Journées de cancérologie de Madagascar, placées sous le thème : « Parcours de soins des patients atteints du cancer ». Organisée chaque année par l’AROM – Association d’appui à la Radiothérapie et l’Oncologie de Madagascar, cette manifestation constitue une plateforme d’échange incontournable rassemblant professionnels de santé, chercheurs, acteurs de la société civile et parties prenantes du secteur. La Polyclinique d’Ilafy, Sponsor Silver de l’édition 2025, a une nouvelle fois affirmé son engagement dans la lutte contre le cancer à Madagascar.
“L’Association d’appui à la Radiothérapie et l’Oncologie de Madagascar œuvre activement dans la promotion de la recherche et la sensibilisation sur le cancer. La pérennisation de la collaboration avec tous les acteurs impliqués est indispensable pour offrir des soins oncologiques de qualité (…) Je tiens à remercier chaleureusement ceux qui ont toujours accompagné ces journées et nos nouveaux partenaires pour leur implication dans la lutte contre le cancer à Madagascar. Vos soutiens sont essentiels pour le succès de cet évènement et pour l’avenir des patients”, a déclaré le Professeur Hasiniatsy N. Rodrigue E., président de l’AROM.
Un programme scientifique riche et diversifié
Au cours de deux journées rythmées par des communications scientifiques et des tables rondes, plusieurs grands enjeux ont été débattus : la place de la médecine alternative et parallèle, le retard diagnostic et thérapeutique, le fonctionnement des centres de diagnostic, l’impact du tourisme médical et la demande d’évacuation sanitaire. Les intervenants ont souligné la nécessité d’assurer un parcours de soins cohérent, coordonné et personnalisé, depuis la détection jusqu’au suivi post-traitement.
De la prévention aux diagnostics
La première séance, intitulée « De la prévention aux diagnostics », a débuté avec la Professeure Florine Rafaramino, chef de pôle Oncologie et Radiothérapie à la Polyclinique d’Ilafy. Cette année, sa communication s’est davantage adressée aux patients et à leurs familles : en collaboration avec l’AROM et le centre Ivokoloaina, elle a élaboré un flyer informatif sur les cancers héréditaires, leurs justifications, ainsi que les mesures de prévention et de dépistage précoce. « Aujourd’hui, grâce aux tests génétiques, il est possible d’identifier certaines anomalies héréditaires ; en cas de résultat positif, des mesures préventives comme la surveillance médicale renforcée ou des interventions prophylactiques peuvent être proposées », a-t-elle expliqué.
Le Docteur David Khelif, expert cancérologue à la Polyclinique d’Ilafy a, quant à lui, détaillé les enjeux du tabagisme sur la santé, mais aussi son impact économique et sociétal, appelant à renforcer les campagnes de sensibilisation et les dispositifs d’aide à l’arrêt du tabac.
Parcours technique en oncologie
Le Dr Richard Abou Rabi, chirurgien généraliste et superviseur général de bloc, a présenté une étude prospective menée avec le Professeur NNM Razafimanjato, le Professeur Francis Hunald et Malala Nirina Rakotomavo, directeur superviseur de l’exploitation de la Polyclinique d’Ilafy, sur le « Parcours du patient ambulatoire et court séjour en chirurgie sénologique. Créée en février 2025, cette unité, unique à Madagascar, a pris en charge 42 patientes (âge moyen : 49,3 ans) entre le 25 février et le 30 juin 2025. Les résultats confirment la sécurité et la pertinence de la chirurgie ambulatoire carcinologique mammaire, en accord avec les recommandations internationales, et ouvrent la voie à une plus large diffusion de ce modèle pour améliorer l’accès aux soins et réduire les coûts. Une enquête de satisfaction est actuellement en cours pour évaluer la qualité de cette prise en charge.
Un engagement global de la Polyclinique d’Ilafy
Forte de son pôle Oncologie et Radiothérapie, la Polyclinique d’Ilafy propose une offre complète : du diagnostic – laboratoire d’anatomopathologie – à l’intervention chirurgicale, en passant par la chimiothérapie, la radiothérapie et les soins de soutien : accompagnement psychologique, rééducation fonctionnelle, groupes de parole et thérapies complémentaires comme la danse et la musique. Elle remercie l’AROM pour l’organisation de cet événement annuel et réaffirme son engagement dans la lutte commune contre le cancer à Madagascar.
Vers de nouvelles stratégies de prévention
Clôturant les Journées, le ministère de la Santé publique a annoncé le lancement, à partir d’octobre 2025, de la vaccination des filles de 9 à 12 ans contre le papillomavirus humain, dans le but de prévenir le cancer du col de l’utérus. Cette mesure s’inscrit dans la stratégie de vulgarisation de la vaccination, un pas décisif pour renforcer la prévention primaire et réduire à long terme l’incidence de cette maladie.
Les réseaux sociaux sont devenus inséparables avec le quotidien de la population, notamment les jeunes. Ils sont devenus une plateforme de rencontre entre deux personnes, aboutissant à une relation sérieuse ou non. Des stories Instagram aux messages privés sur Facebook ou Snapchat, en passant par les « matchs » sur Tinder ou Badoo, l’amour semble désormais avoir trouvé un nouveau terrain de jeu. Cette nouvelle manière de vivre l’amour a ouvert des portes et semé des illusions. Face à ce constat, l’ONG « Human Development Action » (HDA), en collaboration avec la Commission nationale malgache pour l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture), mène une campagne de sensibilisation sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux, dans le cadre de la promotion de l’éducation à la citoyenneté numérique auprès des jeunes et à travers le Programme de participation 2024-2025 de l’UNESCO.
« Pour beaucoup de jeunes et moins jeunes, les réseaux sociaux offrent des opportunités inédites de rencontrer des personnes au-delà de leur cercle habituel. Les plateformes abolissent les distances, facilitent les échanges et rendent les déclarations plus immédiates. Les couples nés en ligne ne sont plus une exception, mais une norme en devenir », souligne Hery Manantsoa Rarojoson, secrétaire général de l’Organisme non gouvernemental HDA. Cependant, de nombreux témoignages recueillis par l’ONG évoquent des relations sur les réseaux, qui sont devenues au fil du temps « toxiques » en raison des jalousies déclenchées par les « likes », disputes sur des commentaires ambigus, voire des ruptures provoquées par une trop grande exposition de la vie privée. Sans parler des faux profils, des mensonges ou des « ghostings » - le fait de rompre soudainement tout contact avec quelqu’un sans fournir d'explication, spécialement dans les relations amoureuses.
« Les réseaux sociaux ne sont qu’un outil, un point de départ. Ce qui compte, c’est la sincérité de la démarche et la volonté de construire une relation réelle, au-delà du virtuel. Une rencontre en ligne peut aboutir à une histoire authentique, à condition de sortir des écrans et d’ancrer le lien dans la vraie vie », conclut-il.
Recueillis par A.R.
Les résultats publiés dans le magazine « New England Journal of Medicine » montrent que deux traitements contre la peste bubonique sont efficaces et sûrs. Le taux de réussite est d’environ 90 %, et la mortalité est descendue à 4 %. Cette réussite est très importante pour Madagascar, qui compte plus de 90 % des cas de peste dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Avant cette étude, aucun traitement n’avait été testé de façon rigoureuse. L’essai « IMASOY », mené entre 2020 et 2024, a comparé deux traitements, selon le communiqué publié par l’Institut Pasteur. Le premier est un antibiotique oral appelé Ciprofloxacine. Le second est un traitement injectable, suivi d’une cure orale. Au total, 450 patients suspectés de peste bubonique ont été inclus dans l’étude. Ils venaient de 47 sites dans 11 Districts de Madagascar. Parmi eux, 222 cas ont été confirmés en laboratoire. Les patients ont été divisés au hasard entre les deux traitements. L’étude a été réalisée par plusieurs institutions internationales. On retrouve l’Institut Pasteur de Madagascar, le Centre hospitalier universitaire (CHU) Joseph Raseta Befelatanana, le Centre d’infectiologie Charles Mérieux, l’Université d’Oxford et la « London School of Hygiene & Tropical Medicine ». Le projet a reçu un financement du Royaume-Uni à travers la Fondation caritative en médecine « Wellcome Trust ».
Mobilisation
Les deux traitements ont montré qu’ils fonctionnent bien et qu’ils sont sûrs. Mais le traitement oral présente des avantages importants. Il évite l’hospitalisation, ce qui est très utile dans les zones rurales. Il réduit aussi le travail des personnels de santé. Enfin, il coûte environ dix fois moins cher que le traitement injectable. Le Dr Mihaja Raberahona, chercheur au CHU Joseph Raseta Befelatanana, explique que « ce traitement oral est adapté aux réalités à Madagascar, surtout dans les villages isolés ». Pour réussir cet essai, plus de 230 médecins et infirmières ainsi que 1.300 agents de santé communautaire ont été formés. Le recrutement des patients a été difficile à cause des épidémies imprévisibles et des zones difficiles d’accès. La peste reste une maladie grave malgré la baisse des cas. Elle existe toujours chez les animaux et peut aussi être utilisée comme arme biologique. Le Professeur Piero Olliaro, principal auteur de l’étude, dit que cette recherche comble un manque important. « Elle aidera à améliorer les traitements et à sauver plus de vies », a-t-il ajouté. La ministre britannique du Développement, Jenny Chapman, a salué cette collaboration. Elle a rappelé que la protection des populations vulnérables est essentielle. « Le Royaume-Uni soutiendra la recherche mondiale en matière de santé », a-t-elle confirmé.
Carinah Mamilalaina
A quelques jours du 45ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), prévu se dérouler au Centre de conférence international (CCI), situé à Ivato, un vent nouveau semble souffler sur les relations entre l’Etat malagasy et le secteur privé. La signature d’une convention de partenariat au Stade Barea de Mahamasina, en présence de la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, a donné le ton pour faire place à un co-branding assumé, où le secteur privé ne se contente plus d’être un simple fournisseur, mais devient un véritable partenaire stratégique. Dans le décor des préparatifs, on voit déjà poindre des signes concrets de cette confiance mutuelle : flotte de véhicules mise à disposition, investissements techniques, logistique assurée par des acteurs locaux,… « Lorsque l’Etat ouvre la porte et reconnait notre rôle, on se sent partie prenante du succès de Madagascar », glisse le représentant d’une entreprise partenaire. Ce Sommet n’est pas seulement un évènement diplomatique. Il sera également marqué par la passation de la présidence tournante dela SADCà la Grande île, ce qui lui permettra de jouer un rôle central dans la coordination régionale. Un honneur, certes, mais aussi une occasion de montrer que le mariage public-privé peut donner autre chose qu’un simple communiqué de presse.
Impôt en moins
Le geste fiscal annoncé par le Gouvernement, notamment le fait d’accorder aux entreprises partenaires une réduction d’impôt équivalente à leur contribution, a surpris autant qu’il a séduit. Dans un contexte où le climat des affaires est souvent jugé frileux, cette mesure se lit comme un signal fort : la confiance se construit aussi par des actes concrets. « Ce n’est pas juste un avantage ponctuel, c’est un message : on compte sur vous, et on vous le rendra », confie un chef d’entreprise impliqué dans l’organisation. Pour la ministre des Affaires étrangères, « ce sera le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe, celui des institutions, des partenaires internationaux, du secteur privé, et de tous ceux qui ont uni leurs efforts ». Une vision où chaque acteur devient artisan du rayonnement national. Reste à voir si cette dynamique survivra aux lumières du Sommet. Mais pour l’heure, l’optimisme l’emporte. Car si l’on en croit plusieurs participants, l’expérience pourrait inspirer de futures politiques publiques où le partenariat public-privé ne serait plus l’exception, mais la règle. Et peut-être que, pour une fois, les belles paroles laisseront place à des résultats palpables même si, comme dirait un entrepreneur amusé : « A Madagascar, on aime bien les belles promesses, mais là, ça sent quand même le concret ! ».
La 12ème édition du festival Sômarôho bat son plein. La population, les vacanciers et les touristes internationaux sont en effervescence depuis ses trois jours de fêtes. Hier, le marathon du festival a été le point d’orgue de cette célébration. Quarante-cinq coureurs ont été équipés de gourdes et de débardeurs, conçus pour allier performance et fierté, témoignant de l’engagement du groupe SODIAT en faveur du sport et de la solidarité. Un soutien concret qui illustre ses valeurs, transformant chaque foulée en symbole de dépassement de soi et d’unité collective.
L’apport actif du groupe à cette journée sportive souligne son attachement à promouvoir la cohésion sociale à travers des initiatives énergiques et porteuses d’espoir. L’atmosphère du festival, quant à elle, est à la fête permanente. Des plumes colorées, des tambours vibrants, des corps en mouvement, des déguisements flamboyants, des acrobaties spectaculaires et des défilés de sponsors créent un véritable kaléidoscope culturel.
La première participation officielle du groupe SODIAT, menée par son président-directeur général Mamy Ravatomanga, a été saluée par une foule enthousiaste. Le groupe a habillé de nombreux participants lors du carnaval, apportant une touche d’élégance et de cohésion à cette journée où Nosy Be a dansé, chanté et vibré au rythme d’une fête envoûtante. Le cœur de l’île a battu au rythme des spectacles nocturnes, ayant débuté dès mercredi dernier. Artistes locaux et internationaux tels que Rim-Ka, Harena Vanilli, Jeddy Mopcaan, Mama Red, Tanjona Randrianarivelo, Stella Lyncha, Lucky Dube Bad ou encore Wawa, l’initiateur du festival, ont offert des performances mémorables.
Ces moments de partage, de musique et de danse ont renforcé le sentiment d’appartenance et de fierté malagasy, transformant Nosy Be en une scène vivante où la culture, la fête et la solidarité fusionnent pour créer une expérience unique. Ce week-end s’annonce tout aussi riche, avec de nombreuses activités et concerts programmés jusqu’à la clôture dimanche. Le festival de Nosy Be s’affirme une nouvelle fois comme un rendez-vous incontournable, où l’énergie collective et l’esprit de fête prennent tout leur sens. Le Groupe SODIAT, partenaire fidèle et devenu sponsor officiel de cet évènement, continue d’incarner ces valeurs à travers ses actions concrètes. Le principal objectif étant de faire de chaque instant un souvenir mémorable, empli de soleil, de culture et de partage.
Petit bémol
Lors d’une performance en « live », Anatal a manifesté de la nervosité, ce qui a affecté sa prestation. Sur scène, il a coupé son micro et quitté la scène prématurément, laissant son morceau inachevé. Selon des témoins, il semblait stressé, notamment à cause de problèmes techniques. Le retour audio ne fonctionnait pas correctement, ce qui compliquait sa performance. Malgré ses efforts pour continuer, la pression et les critiques du public ont accentué sa détresse, le poussant à abandonner. Par la suite, Anatal a présenté ses excuses pour son comportement, reconnaissant avoir laissé transparaître une nervosité excessive, et a promis de mieux gérer ses émotions lors de ses futures prestations.
Si.R