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Délire des losers

Publié le mercredi, 11 mars 2020 Écrit par 
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Un semblant Collectif des candidats perdants à l’élection présidentielle de 2018 monte au créneau. Il  dénonce, paraît-il,  la crédibilité des déroulements et les résultats du premier et du second tour ayant vu la victoire, sans appel, du candidat n° 13 Rajoelina Andry Nirina du MAPAR. D’après la litanie que les Ravalo et consorts ressassent à tout bout de champ, la victoire du jeune candidat à la magistrature suprême du pays ne tient pas debout. Pour cause, la liste électorale sur la base de laquelle se tablèrent toutes les opérations de vote est truffée d’irrégularités. Des numéros de cartes d’identité nationale identiques qui se comptent par … million ou des doublons de cartes d’électeurs par centaine. De quoi rallumer de faux espoirs aux losers.
Enhardis par une « sortie » irréfléchie et destructive d’un vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) faisant état d’une situation anormale au sein de la liste mère, les candidats perdants osent hausser le ton. Ils rejettent en bloc les résultats provisoires affichés par la CENI et ceux publiés officiellement et définitivement par la Haute Cour constitutionnelle  (HCC). Les losers, dans un délire démentiel, remettent en cause l’onction populaire adoubant Rajoelina Andry Nirina à la Présidence de la République.  Ainsi, ils pointent du doigt non seulement les travaux de la CENI mais aussi le verdict, au-dessus de tout recours, de la HCC. Quelle effronterie !
Honoré Rakotomanana, professeur d’Université en Droit, un constitutionnaliste de renom, ancien président du Sénat, par deux fois, en somme une voix autorisée en matière de Droit Constitutionnel, déclare que toute tentative de remettre en cause les résultats de l’élection présidentielle auxquels la HCC s’est déjà positivement prononcée est anti-constitutionnelle. C’est une chose jugée !  D’ailleurs, les observateurs nationaux et internationaux ont formellement livré leur approbation et sur les déroulements et sur les résultats de l’élection présidentielle à Madagasikara de 2018. En somme, en 2018, le peuple souverain a manifesté son choix. Il s’agissait ainsi d’une élection libre, crédible, inclusive et acceptée de tous. Le rejet ou la remise en cause par un tel Collectif de ce scrutin  relève d’un délire de losers bien sûr sans fondement et dénué de sens. A noter que la plupart de ces « perdants » qui composent ce nébuleux Collectif n’ont obtenu que des miettes des scores avoisinant les zéro-virgule (0,…).
En vérité, le pays a affaire à des actes de déstabilisation par des acteurs politiques en mal de popularité, désavoués par le peuple. On veut créer une atmosphère de trouble, un contexte néfaste au monde des affaires et faire croire aux investisseurs et aux touristes potentiels que Madagasikara est un pays à risque, peu recommandable ou non fréquentable.
Le geste de Ravalomanana et de la cohorte de « chacals » qui le suivent montre à quel point ils sont absurdes que même les observateurs internationaux tels le « Financial Afrik », ce média de référence dans le monde des affaires en Afrique, s’insurge et sort de son silence pour interpeller haut et fort  le comportement non productif voire indigne de l’opposition malagasy.
Il est grand temps qu’on s’attelle au vrai redressement de ce pays. Le Plan de l’émergence de Madagasikara (PEM) offre une grande opportunité de décollage du pays. Laissons nos dirigeants faire leur travail.

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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