Publié dans Editorial

Mesures réfléchies et appropriées

Publié le dimanche, 15 mars 2020 Écrit par 
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Le couperet est tombé. Le Chef  de l’Etat trancha. Les liaisons avec l’Europe, la Réunion et Mayotte sont suspendues pour un mois. Rajoelina Andry Nirina, dans un souci légitime de mettre le pays  à l’abri d’un péril, prend une décision courageuse et responsable. A noter que jusqu’à nouvel ordre, la Grande île ne figure pas encore sur la liste des pays contaminés et ce grâce à des mesures préventives prises dès le départ telles, entre autres, la suspension des liaisons avec les pays à risque comme la Chine.
Avant-hier, samedi 14 mars en début de soirée, le Président de la République dans une intervention radio-télévisée de la chaine nationale, annonçait les mesures que tout le monde attend impatiemment face à cette pandémie qui menace la planète Terre.  Rajoelina avait le choix entre « fermer  ou  ne pas fermer la frontière ». En réalité, le pays se trouve partagé entre les deux options.
Pour nous prévenir d’éventuelle contamination de l’extérieur, une tendance générale  via réseaux sociaux se dégage qui brandit l’approche radicale à savoir « fermer totalement les frontières nationales et vivre en autarcie à l’intérieur du pays ». Autrement dit, éviter tout contact avec l’extérieur sans distinction de région ni de pays. De cette option, toutes les exportations et importations seraient écartées en bloc.
L’autre tendance prêche d’éviter toute option allant dans le sens d’une fermeture totale, du moins pour le moment. Ce serait une mesure-suicide de fermer la porte du pays et éloigner tout contact avec le monde extérieur. Etant dit que les activités économiques et le train de vie quotidien (PPN) de la population  dépendent, en grande partie, des import-export par conséquent une décision de « fermer la frontière » serait pour le moment une aventure trop risquée qui, certainement, mettra en danger la vie des 25 millions de Malagasy. Le Gouvernement malagasy fait partie de ceux qui optent  pour le choix évitant toute idée de fermeture totale du moins au stade où nous en sommes.
Finalement, pour répondre aux attentes de la population, le Chef de l’Etat trancha. En fait, il coupa la poire en deux.   Dans une déclaration radio-télévisée à la Nation, le Président a expliqué longuement, en détail, la situation qui prévaut présentement. Tel un spécialiste en maladie virale, il donna des éléments d’explication souvent très techniques et élaborés sur le coronavirus. Au préalable, le locataire d’Iavoloha avait pris le soin de consulter les experts en la matière. Des professeurs en médecine et des techniciens ayant autorité sur les mesures à prendre en présence des membres du Gouvernement concernés se trouvèrent autour d’une table avec le Chef de l’Etat au Palais et ce pour étudier en profondeur les tenants et aboutissants de cette maladie terrifiante et définir ensemble les stratégies à adopter. 
La démarche prudente et vigilante adoptée par les dirigeants du pays reflète exactement la mesure réfléchie et appropriée qui convient au mieux dans une situation délicate pareille. Elle incarne une position médiane qui tient compte des intérêts supérieurs du pays vus à travers tous les angles et tous les aspects.
D’après les analyses de certains observateurs, Rajoelina Andry maitrise et contrôle la situation. Il ne sous-estime nullement tous les points de vue et prend, à son niveau, la responsabilité en tant qu’homme d’Etat.
Ndrianaivo

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  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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