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Sans complaisance, aucune excuse !

Publié le dimanche, 11 juillet 2021

Le maître des céans fit subir des tests d’évaluation à l’intention des premiers responsables des Régions. Lors du conseil des gouverneurs dans la journée du vendredi 9 juillet dernier, le second du genre après celui du 20 octobre 2020, le Chef de l’Etat passait en revue à tour de table les rapports d’activités de chaque Région.

 

La période des grandes vacances est pour bientôt. Pour aider les touristes locaux à organiser leurs programmes mais aussi soutenir les opérateurs dans la relance de leurs activités, l’Office national du tourisme à Madagascar, en collaboration avec le ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie (MTTM), lance une nouvelle édition du salon Bons Plans Tourisme, au jardin d’Antaninarenina.

Le régime du Président Andry Rajoelina fait sonner le glas pour le Kere dans le Sud, grâce au projet en cours d’installation de pipeline depuis la rivière Efaho vers Ambovombe. Un projet auquel croit dur comme fer le légendaire Latimer Rangers, journaliste emblématique de la Radio nationale malagasy (RNM).

Le Premier ministre, Christian Ntsay a annoncé hier que l’Etat d’urgence sanitaire est maintenu pour les quinze prochains jours. Pour la troisième fois consécutive donc, le chef du Gouvernement s’est de nouveau adressé à la Nation hier, pour annoncer les nouvelles mesures sanitaires qui s’appliqueront dans le pays.

LA UNE DU 12 JUILLET 2021

Publié le dimanche, 11 juillet 2021

La une du 10 juillet 2021

Publié le vendredi, 09 juillet 2021


Pour un secteur aérien plus performant. La société ADEMA (Aéroports de Madagascar) gère en tout 46 aérodromes dans la Grande île. Mais pour une meilleure gestion des ces infrastructures, l’entreprise a décidé de déléguer la prise en main des aérodromes. « Sur le plan de la sécurité aérienne, chaque aérodrome doit toujours rester opérationnel. Par conséquent, un gestionnaire doit toujours être présent sur les lieux car nous avons du mal à assurer cette fonction. C’est pourquoi, nous remettons la gestion des aérodromes entre les mains de différents partenaires », explique Jean Germain Andrianiaina, directeur général de l’ADEMA, hier, dans ses locaux à Ivato.
Dans cette démarche, huit infrastructures ont déjà trouvé leur gestionnaire après des appels à manifestation d’intérêt lancés entre 2017 et 2019. Actuellement, l’ADEMA vient aussi de trouver des partenaires pour les 14 autres aérodromes dont celui de Maroantsetra, Bealalana ou encore Mandritsara. « La signature et la finalisation des différentes démarches administratives devraient se faire avant la fin de ce mois-ci », note le DG avec engouement. Après cette seconde vague, il reste donc à l’ADEMA de trouver des gestionnaires aux 22 aérodromes restants. Selon les informations communiquées, un appel à manifestation d’intérêt devrait être lancé prochainement. « Le lancement de cet appel à manifestation d’intérêt attend juste la validation au niveau du ministère de l’Economie et des Finances, mais aussi celui de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics. Une fois toutes les questions administratives en ordre, nous lancerons l’appel. Notre objectif est que d’ici la fin de cette année, tous les aéroports et aérodromes disposeront respectivement d’un gestionnaire », soutient le premier responsable des Aéroports de Madagascar.
Toutefois, il faut savoir qu’il y a des conditions à respecter pour pouvoir devenir gestionnaire de ces infrastructures. En premier lieu, l’entreprise doit avoir les moyens financiers pour développer l’aéroport ou l’aérodrome. « Ainsi, l’infrastructure en question ne sera plus dépendante de l’ADEMA », rétorque Jean Germain Andrianiana. En second lieu, le futur gestionnaire doit disposer d’un programme de développement. « Ces infrastructures sont à vocation sociale. Elles ont été mises en place pour désenclaver des Régions. Elles sont alors particulièrement déficitaires, c’est-à-dire que les dépenses sont plus élevées que les bénéfices. De ce fait, le futur gestionnaire doit trouver un solution pour inverser cette situation », détaille le DG de l’ADEMA. A cet effet, les activités ne se limitent pas à recevoir des vols. Les gestionnaires pourront également mettre en place des activités extra-aéronautiques comme les investissements dans un hôtel afin de rentabiliser l’infrastructure.
Le contrat de gestion sera d’une durée de cinq ans. Toutefois, cette durée pourrait s’étendre si le gestionnaire trouve un partenaire pour soutenir le développement de l’aéroport ou l’aérodrome. Dans tous les cas, l’ADEMA déploie tous les efforts nécessaires pour favoriser le développement du secteur aérien, considéré comme stratégique pour le pays.
Rova Randria

Lâcheté politique !

Publié le vendredi, 09 juillet 2021

Le Chef de l’Etat haïtien Jovenel Moise a été la cible d’un attentat mortel. Un commando s’est introduit à son domicile en pleine nuit et l’abat à bout portant. Haïti, un pays des Caraïbes, le plus pauvre du continent américain, est en proie de façon permanente à des tentatives d’assassinat politique. La sinistre nouvelle plonge de nouveau le pays dans le chaos. Sous le choc, les Haïtiens déjà tourmentés par une misère tenace ne savent plus quoi faire face à de telle lâcheté politique. L’instabilité constante rend particulièrement complexe tout effort de redressement.
A Madagasikara, les actes de déstabilisation continuent et ne comptent jamais s’offrir un répit. Les ennemis de la Nation et détracteurs du régime démocratiquement élus en place n’en démordent point. Impatients à atteindre dans les meilleurs délais leur objet ultime à savoir « renverser le régime Orange et incapables de le réussir par la voie des urnes, ils empruntent la voie raccourcie : l’assassinat politique. Une lâcheté politique, un domaine réservé aux froussards et où les mercenaires seuls osent s’y aventurer.
Le service de la Communication de la Gendarmerie nationale  fait état d’une tentative d’assassinat déjouée visant la personne du secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Défense nationale chargée de la Gendarmerie nationale, SEG, le Général de Corps d’Armée Ravalomanana Richard. D’autres membres du Gouvernement ont été de même la cible d’attentats avant les célébrations de la Fête nationale selon des informations balancées sur la place publique.
Pour le cas précisément du SEG, les limiers de la GN ont appréhendés des individus fortement suspectés. Les enquêtes suivent leurs cours. Des éléments de l’Opposition tentent de banaliser l’affaire dans le seul objectif de vider l’acte de sa gravité et pour en détourner l’attention du public. Certains même des leurs pour ne pas le dire leur « porte-parole » ironisent l’acte en le qualifiant de simple montage de toutes pièces. A la guerre comme à la guerre !
Mais quoiqu’on dise pour dénaturer la dangerosité des actes, toute tentative d’attentat à la vie d’une personne surtout d’une haute personnalité politique de l’Etat équivaut à une atteinte grave à la sûreté nationale et à un acte de haute trahison. Bref, une lâcheté politique.
Montage ou réalité, les faits sont là ! Une association de malfaiteurs ou de terroristes en liaison avec certains des ténors de l’Opposition tentait de fomenter des troubles et des méfaits visant à terroriser la Capitale avant la fête nationale. Personnalités politiques notamment des membres du Gouvernement et opérateurs économiques principalement des Indo-pakistanais de nationalité française résidant à Madagasikara se trouvent dans la ligne de mire. Il n’y a rien de comédie encore moins de plaisanterie, il s’agit vraiment d’une question de vie ou de mort et de stabilité. Pour sa part, le tout puissant Collectif des français d’origine indo-pakistanaise de Madagasikara (CFOIM) a tenu à rendre hommage aux actes de bravoure des éléments de la Gendarmerie d’avoir su neutraliser les terroristes en puissance. L’opinion attend de pied ferme l’issue des enquêtes afin d’identifier les commanditaires.
Dans tous les cas de figure, toute velléité à mettre un terme à la vie d’un adversaire politique ou autre ne pourra être assimilé qu’à un acte de lâcheté politique. Seul le verdict des urnes tranche et le reste n’est que des balivernes.
Ndrianaivo



Une bonne nouvelle pour les usagers. La réfection de la Route nationale 2 reliant Antananarivo et Toamasina va commencer. Selon le ministre de l'Aménagement du territoire et des Travaux publics, Hajo Andrianainarivelo, « deux entreprises sont déjà sur place » avec leurs engins, l’une à Brickaville et l’autre à Toamasina. « L’Etat ne va plus attendre le financement venant des partenaires mais a tout de suite commencé les travaux avec ses propres moyens », soutient-il.
D’ailleurs, des mises au point sont déjà entamées depuis jeudi dernier. Les travaux de réhabilitation de la route ont débuté par la reconstruction des ponts d’Antsampazana et Mangoro. Ils seront remplacés par des ponts en béton armé. La signature de convention concernant la réhabilitation de cette RN2, entre le ministère des Travaux publics et les entreprises adjudicataires, a déjà été réalisée en février 2021, mais quelques difficultés ont retardé le début des travaux.
Actuellement, les problèmes sont déjà résolus et les travaux vont commencer. D’après toujours le ministre, les infrastructures routières se dégradent assez vite. Le nombre de véhicules qui circulent sur les routes nationales augmente d’année en année, et cela affecte la consistance des infrastructures. Dans ce cadre, une convention entre le Gouvernement et la Banque mondiale est en cours d’élaboration afin de renforcer l’entretien des routes et leur période de longévité. Leur destruction est principalement causée par le non-respect des charges pour les poids lourds, et ce, malgré la mise en place des panneaux pour avertir les camionneurs.
Actuellement, les transporteurs font face à une grande difficulté. Il faut 3 à 5 heures pour le tronçon de route, en très mauvais état, reliant Antsampanana et Toamasina. Ces routiers sont ainsi obligés de rouler à très faible allure, ce qui favorise les attaques perpétrées par des bandits.
Anatra R.



 Au moins six athlètes malagasy participeront à la 32ème Olympiade qui se tient à Tokyo du 23 juillet au 8 août. Madagascar sera représenté aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 avec le même nombre d’athlètes qu’en 2016. Pour cette XXXIIème Olympiade qui se déroulera dans la capitale japonaise du 23 juillet au 8 août, six athlètes évolueront dans quatre disciplines.
Les frères Eric et Tojo Andriantsitohaina sont les deux athlètes malagasy qualifiés à la joute planétaire. Ils vont se mesurer aux meilleurs haltérophiles du monde pour leur première participation aux J.O. En effet, Tojo, le quintuple champion d’Afrique d’haltérophilie, évoluera dans la catégorie des moins de 67 kg tandis que Eric sera aligné chez les moins de 61kg.
La judokate Damiella Nomenjanahary, 63e du classement mondial dans la catégorie des moins 63 kg, bénéficie de la troisième « wild card », indique une source auprès du Comité olympique malagasy jointe au téléphone. Celle-ci rapporte que les trois invitations seront attribuées aux Fédérations malagasy de natation et d’athlétisme.
La Fédération malagasy de natation alignera les nageurs Murielle Rabarijaona et Mickael Rasolonjatovo. La nageuse de 23 ans est détentrice de huit records nationaux aux 100m, 200m, 400m, 800m et 1500m nage libre en grand bassin ainsi que ceux des 200m, 400m et 800m nage libre en petit bassin.
 Mickael Rasolonjatovo, un ancien membre du club de natation de Saint-Michel possède dans son escarcelle plusieurs records nationaux comme ceux du 200m dos en petit bassin et du 200 m nage libre.
La Fédération malagasy d’athlétisme n’aura qu’un représentant, en la personne de Todisoa Frank Rabearison, ancien pensionnaire du centre international athlétisme mauricien et aujourd’hui dans le Centre africain de développement d’athlétisme (CADA). Il empoche une « wild card » pour les JO de Tokyo 2020. A noter qu’il est le détenteur du record de Madagascar sur 400m avec 46 secondes et 80/100.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Ixième évasion ! 
    Passoire ! Rien n’a changé, au contraire tout s’aggrave. On sort comme on entre dans ce pays … librement. En dépit de bons mots, de belles promesses et de beaux engagements, les défaillances d’hier se répètent aujourd’hui et demain, à chacun de nous de le deviner. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry tape pour la énième fois sur la table. Lors de son célèbre intervention radiotélévisée du 4 mai, le Président de la République dénonce énergiquement et juge inacceptable la faille permettant au désormais le fugitif, le colonel Patrick Rakotomamonjy fauteur de délits avérés, de prendre le large en parvenant à se faufiler entre les mailles d’un Camp réputé hyper sécurisé en pleine Capitale. Inadmissible et impensable !

A bout portant

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