Elle est là ! Elle tue. Après les deux premières vagues de Coronavirus de 2020 et de 2021, une troisième vague atterrit au pays. Un souffle de vent impétueux déferle et happe tout ce qui se hasarde en travers de son passage. Quand le nombre cumulé des décès (2020 et 2021) franchit la barre de 1 000, il y a donc mille raisons de s’inquiéter.
Prise en étau entre la panique et l’instinct de la survie, la population ne sait que faire. L’atmosphère sociale s’alourdit et les débats se déchainent dans les salons, sous les chaumières, dans les transports en commun, au marché, etc. Quel type de « troisième vague » nous assaille-t-il ? Delta ou … Omicron ?
Les responsables étatiques en charge de la santé observent, se concertent et se démènent à prendre en main le contrôle de la situation. Toutefois, ils adoptent la démarche de précaution et évitent le risque de se prononcer à la va-vite. La recherche en laboratoire s’intensifie. Il faut laisser aux chercheurs le soin de déterminer exactement de quoi s’agit-il !
Quoi qu’il en soit, Delta ou Omicron ou autre, il faut d’urgence faire face à l’ennemi ! Le plus important pour l’heure c’est d’avoir la visibilité des actions à entreprendre. Pour le moment, les dirigeants politiques misent sur la « vigilance sanitaire ». En quoi cela consiste exactement ? Certaines précisions s’imposent.
Entre autres, le pays n’est pas encore au stade d’ « urgence sanitaire ». L’option « confinement » ne figure pas, du moins au stade où nous en sommes, sur table. Mais que chacun fasse le maximum de soi-même pour qu’on ne soit pas dans l’obligation de l’envisager.
En effet, l’éventuel retour à « l’urgence sanitaire » et par extension au confinement partiel ou total impactera durement l’économie nationale. Elle aggravera la situation de précarité de la grande majorité de la population. Les opérateurs économiques, en particulier ceux évoluant dans le secteur du tourisme, le domaine d’activités le plus touché, souffriront encore davantage.
Le contexte complexe et critique, qui prévaut dans le pays sinon dans le monde, exige formellement des dirigeants en place une mise en œuvre d’une stratégie structurante et pertinente. Une série de mesures applicable et efficace qui requiert de la vigilance extrême de tout le monde.
Faudrait-il le noter que le cas de la Grande île, depuis le début de la pandémie, n’est pas aussi alarmant que cela se présente sous d’autres cieux. Et ceci, grâce à la pertinence du Remède traditionnel amélioré (RTA) que le Laboratoire national de l’IMRA (Avarabohitra) a mis en évidence. Un protocole scientifique que la respectable OMS n’y voit pas d’inconvénient scientifiquement parlant. Le CVO (formule « tambavy » ou gélules) séduit et cela même en dehors du territoire national. Les centres de soins hospitaliers de Tanà et autres dans les Régions traitent les patients atteints de la Covid-19 à base de CVO +. Evidemment, un tel choix ne minimise ni n’écarte pas l’importance du vaccin. Loin s’en faut ! Seulement, les tenants du régime tiennent à mettre en exergue la valeur et l’efficacité du RTA national. Et on ne peut pas les récriminer là-dessus.
Troisième vague ou Delta ou Omicron ! L’essentiel revient à contrôler la situation !
Ndrianaivo
Le « Princia II », ce boutre qui a transporté clandestinement 130 passagers, chiffres officiels, a sombré au large de Soanierana-Ivongo, vers 9h lundi matin dernier. Un bilan établi hier vers 8h du matin fait état de 24 morts dont deux nourrissons, tandis que 50 autres passagers ont pu être sauvés. Mais dans l’après-midi d’hier, ce bilan a malheureusement augmenté avec la découverte de 13 autres corps. Le capitaine qui serait à la fois l’armateur fait partie de la liste des survivants. D’ailleurs, des bruits circulent qu’il a été repéré en train d’arpenter tranquillement les rues à Soanierana-Ivongo.
L’opération en vue d’évacuer les corps des victimes depuis la localité d’Antsiraka où le drame s’est produit jusque dans celle de Soanierana-Ivongo, devait se poursuivre tout au long de la nuit du lundi dernier. Les cadavres des malheureux ont été ensuite entreposés au « Tranom-pokonolona » de Soanierana-Ivongo où devra se tenir une veillée funèbre, selon une information reçue. En attendant, les autorités maritimes précisent que le boutre avait transporté 130 personnes et qu’actuellement, l’enquête en cours s’efforce d’apporter un éclaircissement sur la cause de cet accident maritime particulièrement meurtrier.
En attendant, une panne-moteur avait été évoquée comme ayant été à l’origine du drame. Quoi qu’il en soit, l’armateur risque gros dans cette affaire qui, à part le décès de certains passagers, a fait des victimes collatérales, celles de l’hélicoptère de l’Armée. Enfin, la plupart des victimes de ce terrible naufrage sont des saisonniers de la filière girofle, juste après la période des récoltes à Mananara-Nord et Vavatenina.
Franck R.
Dernière heure
Le 23 décembre décrété jour de deuil national
Le Gouvernement a décrété ce jeudi 23 décembre, jour de deuil national, en mémoire des victimes du naufrage du bateau Francia à Soanierana- Ivongo, lundi. Durant cette journée, le drapeau national sera mis en berne sur tout le territoire national de la République de Madagascar. Toutes réjouissances publiques sont interdites, et tous les débits de boisson seront fermés. Les festivités, déjà limitées pour cause du coronavirus, devront être reportées par respect pour les victimes.
Un grand ouf de soulagement pour les chrétiens car ils pourront célébrer la naissance du Christ dans les églises, malgré quelques restrictions. En effet, à cause de la propagation de la pandémie de Covid- 19 dans le pays, il a été annoncé que le rassemblement de plus de 100 personnes est désormais interdit. En conséquence, les églises se sont organisées pour bien accueillir Noël, plus précisément, durant la nuit du 24 et 30 décembre.
« Nous avons programmé quelques changements pour la veillée de Noël et le réveillon. On a divisé nos fidèles en deux groupes ainsi que les enfants qui participeront aux animations. Le premier assistera aux cultes du 24 décembre tandis que la moitié, le 31 décembre », soutient le pasteur Edena Rasoamaharo du FMTA Andranovao. Comme cette église, celles disposant de petits espaces ont opté cette organisation, mais dans le cas contraire, elles ont limité le nombre d’assistance selon la capacité de la salle, c’est-à-dire 3 par banc. « Nous devons collaborer avec nos dirigeants pour lutter contre cette pandémie qui détruit le monde actuellement. C’est d’ailleurs la consigne de Dieu à l’égard des églises. C’est un ordre mais non pas une invitation et nous devons l’accepter», poursuit-il.
Devenue une habitude, les églises procèdent à la désinfection avant et après chaque culte, sans oublier la prise de température, le port du masque. Pour les cultes ordinaires, deux ou plusieurs entrées sont programmées. Comme à la première et deuxième vague de la pandémie, toutes les mesures mises en place durant la période d’urgence sanitaire seront encore retenues comme la sensibilisation des fidèles sur la pandémie de Covid- 19 à l’église. Tous les autres programmes comme la visite des malades, l’enseignement ou la réunion à domicile sont encore suspendus.
Pour rappel, les portes de l’église Jesosy Mamonjy à Ankorondrano sont de nouveau ouvertes aux fidèles, après des mois de scellage. Cette dernière a été fermée à cause d’un conflit interminable entre le Bureau du collège des pasteurs (BCP) et celui du Conseil d’administration (BCA). Une transition a été mise en place jusqu’à l’élection des nouveaux membres du conseil d’administration en 2022.
Anatra R.

Pas de répit pour la nouvelle équipe fraîchement élue de la discipline Handisport, Madagascar Paralympic Committee (MPC). Deux semaines après la présentation de son comité exécutif, le nouveau président du Paralympic à Madagascar, Morel Tsivoa Mahasolo, a tenu une formation de dirigeant sportif pour toutes les ligues composantes de la Fédération. En effet, elles sont 12 ligues régionales de Paralympic committee à avoir bénéficié de cette formation. Il s'agit d'une formation de deux jours sur l'administration, le marketing et la communication au Centre de Formation professionnelle des personnes en situation de handicap (CNFPPSH) à Ampandrianomby.
Des épines dorsales dans le développement de Madagascar. L'Organisation internationale du travail (OIT) renforce son soutien aux secteurs de la digitalisation et de l'économie bleue. Le premier secteur permet de changer la nature des professions et des offres. D'ailleurs, améliorer les compétences digitales permet de booster la création d'emplois. Hier, ledit Organisme onusien tripartite a remis des matériels informatiques au ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), afin de contribuer à la digitalisation dudit département.
Les réseaux sociaux représentent actuellement une plateforme de partage la plus prisée par la population malagasy. En plus de la création des relations entre les membres, les médias sociaux permettent également de partager ou de publier divers contenus. Ces derniers mois, l’aspect de diffusion immédiate et rapide des informations a été très bénéfique pour les usagers, notamment en cas de dénonciation des injustices, une pratique qui est de plus en plus répandue sur les réseaux sociaux.
Depuis hier, des nouveaux tarifs sont appliqués au niveau de la gare routière Maki, sise à Andohatapenaka. Pour relier Mahajanga, les frais de transport coûtent désormais 40 000 ariary contre 30 000 ariary auparavant, tandis que le ticket pour Toamasina vaut 25 000 à 30 000 ariary. Il s'agit de tarifs « standard » de basse saison, selon les transporteurs. D'après Fidy Ranaivosoa, directeur adjoint de la gare Maki, cette décision a été prise à l'issue d'une rencontre entre présidents de coopérative. Une réunion qui s'est tenue le 18 décembre dernier. Cette hausse des tarifs concerne non seulement ces deux destinations, mais également les taxis-brousse œuvrant sur les RN1, RN6, RN 5, RN 44.
Il a fallu attendre presque un mois, et ce, après l'arrivée de la cargaison de vaccin Pfizer à deux injections pour pouvoir en profiter. Le ministère de la Santé publique a annoncé, hier, le début de l'administration des 398 970 doses du vaccin Pfizer à Antananarivo-ville et dans les Districts Atsimondrano et Avaradrano. Particulièrement pour la Commune urbaine d'Antananarivo, l'inoculation du vaccin va se faire auprès des vaccinodromes installés à l'HJRA, Hôpital Befelatanana, stade Barea Mahamasina, Théâtre de verdure Analamahitsy, Site de vaccination des Nations unies Andraharo et dans le campus universitaire Ankatso.
La Cour Criminelle ordinaire Salle 4 (CCO 4) a rendu son verdict dans l' « Affaire Apollo 21 ». Les quatre principaux accusés reconnus coupables sont condamnés à des peines de travaux forcés dont Paul Rafanoharana (20 ans), Philippe François (10 ans), Aina Razafindrakoto (10 ans) et Voahanginirina (5 ans). Et deux autres à la peine de prison avec sursis, Victor Ramahatra (5 ans) et Randriazanakolona dit Sareraka (5 ans) et cinq Généraux acquittés, Jocelyn Ravelonarivo, Totoarison, Anthony Rakotoarison, Nicholson Edouard Rapo et Jean Michel Dabaka.