A la mémoire de Alana Cutland, ses parents ont décidé de créer un fonds portant son nom afin d’aider les jeunes étudiants et les villageois d’Anjajavy. Alana Cutland était cette étudiante anglaise de 19 ans qui a trouvé la mort après avoir sauté d’un avion en vol, le 25 juillet dernier du côté d’Anjajavy. Elle venait d’arriver
dans le but d’y effectuer des recherches dans le domaine des sciences. Après un séjour de quelques jours, elle était déprimée et ses parents ont décidé de la rapatrier dare-dare en demandant à une compatriote de l’accompagner. Mais personne n’est en mesure d’expliquer jusqu’à maintenant la raison pour laquelle Alana Cutland s’est jetée dans le vide quelques minutes après le décollage de l’avion léger à destination de Mahajanga. Son corps n’a été retrouvé que le 6 août dernier grâce à la collaboration entre les villageois et la Gendarmerie nationale.
La deuxième session ordinaire du Parlement dite session budgétaire s’ouvrira ce jour. Cette session sera consacrée à l’examen et à l’adoption de la Loi de finances initiale 2020, mais aussi à l’adoption de la loi portant statut de l’opposition, l’avant-projet de loi portant modification de certaines dispositions du code de la communication médiatisée ainsi que certaines autres lois. Une cérémonie d’ouverture est prévue se dérouler ce jour dans la matinée, sauf changement à l’Assemblée nationale. Dans l’après-midi, ce sera au tour du Sénat de procéder, elle aussi, à l’ouverture de la session ordinaire. Au menu durant ces 60 jours figure notamment l’adoption de la loi de finances initiale (LFI 2020). L’article 75 de la Constitution dispose que « la seconde (session, ndlr), consacrée principalement à l’adoption de la loi de finances, (commence), le troisième mardi d’octobre ». La tenante du perchoir de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, a d’ailleurs réaffirmé dans la presse locale que l’adoption de ce texte sera la priorité. Les députés et les sénateurs devront également se pencher de nouveau sur la proposition de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°2011-013 du 09 septembre 2011 portant statut de l’opposition présenté par le député élu à Ikongo, Jean Brunelle Razafintsiandraofa.
Naina Andriantsitohaina a rencontré les représentants des personnes âgées des 192 fokontany de la Commune urbaine d’Antananarivo, en fin de semaine dernière, au Kianja maitso d’Analamahitsy. Une manière pour le candidat à l’élection du maire de la Capitale de Madagascar de faire preuve de respect envers ses aînés. L’occasion a été saisie par les « zokiolona » de confier leurs attentes et leurs desiderata au porte-fanion de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina. L’assistance médicale gratuite, la réduction des frais de transport en commun, la création d’activité de subsistance notamment à cet égard ont été évoquées par les représentants des personnes âgées. Des appels qui ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Naina Andriantsitohaina affirme avoir bien pris note des doléances de ces ray-aman-dreny. Des parents qui ont par la suite offert leur bénédiction au prétendant à la magistrature de la Ville des mille.
Au tour d’Ambatondrazaka de voir la concrétisation des « Velirano » du Président Andry Rajoelina. Le Chef de l’Etat est en déplacement dans la capitale de l’Alaotra Mangoro depuis hier. « Je ne vous ai pas oubliés. Pendant la campagne électorale, j’ai annoncé la réhabilitation de la RN44. Beaucoup ont ironisé que cela ne sera jamais effectué. Mais je suis ici pour vous assurer que cette voie nationale sera bel et bien réhabilitée », a déclaré le Président dans son discours. Il a souligné le caractère sacré d’un « Velirano ». Faut – il rappeler que pendant la campagne électorale, Andry Rajoelina avait d’ores et déjà annoncé que les travaux de réhabilitation de la RN44 ont été toujours une priorité pour lui. D’ailleurs, il a avait révélé que des études de faisabilité ont déjà été réalisées durant la période de Transition et qu’il avait déjà trouvé les financements potentiels pour exécuter les travaux. L’ouvrage proprement dit débutera de manière officielle ce jour sous les auspices du numéro un de l’Exécutif. Sur cette lancée, l’homme fort du pays a annoncé la prochaine reconstruction de l’aéroport ainsi que le retour de la liaison aérienne Tana – Ambatondrazaka. Sur un tout autre sujet concernant l’approvisionnement en électricité dans la région, le Chef de l’Etat a annoncé la prochaine arrivée d’un 4ème groupe pour la ville. Bientôt, l’utilisation de gasoil sera aussi révolue au profit d’autres énergies renouvelables.
Quelles sales petites bêtes auraient-elles piqué la respectable Société civile de la place pour qu’elle divague de la sorte ? Des communiqués quelque peu déraillés ! Des commentaires apparemment désaxés ! Des analyses parfois à côté de la plaque ! Bref, en proie aux effets délétères du « délirium trémens » certains acteurs de la Société civile du pays délirent en s’aventurant à des sujets qui leur échappent. Leurs sorties médiatiques de ces derniers temps défraient les chroniques. Le Sehatra Fanaraha-maso ny Fiainampirenena (SeFaFi), l’Observatoire de la vie politique nationale, n’a pas fait de détail et tire à boulets rouges dans le tas à l’endroit de deux importants corps d’activités à savoir les enseignants-chercheurs d’université et les professionnels du média. L’Observatoire fustige la culture du privilège dont sont coupables ces deux secteurs de métiers. A part la faute collective, chaque corps a eu son « lot » propre. La bande à Andriamandranto Ralison, dans des propos virulents, dénonce le comportement pour le moins suspect des enseignants d’université et ce pour trois motifs bien définis. L’Observateur trouve inadmissible qu’on organise une grève illimitée pour réclamer la levée par les autorités compétentes de la limitation à 1500h par année les heures complémentaires qui pour certains pourraient atteindre les 3.000 h. Le Sefafi critique aussi la position des enseignants-chercheurs qui réclament la non-réglementation des procédures de sortie en mission. Comme tout fonctionnaire qui effectue une mission à l’extérieur, les enseignants doivent respecter, selon l’Observatoire de la vie nationale, les procédures nécessaires. Et l’Etat a le plein droit de savoir et réglementer tout mouvement de ses agents. Et le plus inquiétant entre tout consiste au refus de ces enseignants à la mise en place des agents comptables dans les universités. Le Sefafi tire la sonnette d’alarme sur ce refus douteux. Mais là où le bât blesse, à travers ce communiqué réside le fait que Andriamandranto Ralison et consorts chargent les journalistes sans distinction d’amateurs et démunis de rigueur intellectuelle, professionnelle et déontologique. Il les taxe d’énergumènes qui s’aventurent dans un domaine qu’ils ne maîtrisent point. Alors là, le Sefafi a appuyé trop sur le bouchon. On connait que depuis sa création en 2001, le Sefafi se positionne toujours en donneur de leçons. Mais attention il y a des limites à ne pas franchir sinon on se perd dans les divagations aussi ridicules que dérisoires. Le Mouvement Rohy qui regroupe dit-on une centaine d’ONG et présent dans les 22 Régions monte au créneau et condamne le « manque de transparence dans le processus de conduite des affaires nationales ». A entendre les critiques de ce « Mouvement », on a l’impression que le pays fait marche arrière. L’instauration de l’Etat de droit, de la démocratie et de la décentralisation effective serait ainsi en danger. De même, la séparation des pouvoirs, une base fondamentale dans le fonctionnement de l’Etat démocratique, risque de voler en éclats. Mais, où est-ce que le Mouvement Rohy a-t-il pu « dénicher » toutes ces âneries ? Les critiques sont nécessaires pour la bonne marche des affaires nationales. Cependant, de là affirmer que l’Etat, dans son vécu présentement, se trouve dans une situation de danger mortel, il y a un pas à ne pas franchir sinon on s’expose à des divagations.
3 matches, 3 victoires. Tels sont les résultats de Madagascar dans la phase de groupe. Les Makis finissent ainsi à la première place dans leur groupe. Du coup, elles ont fait un exploit à Monastir, Tunisie. En quarts de finale, les Makis dames ont battu le Sénégal 24- 05 et finissent la compétition en remportant la médaille de bronze et ce, après avoir perdu en demi-finales face au gotha du rugby africains, les Springboks dames 29-00.
Le sang nouveau a giclé sur les routes ! 7 personnes ont été tuées et une dizaine d’autres blessées dont 6 graves. La plupart des victimes sont des femmes et des enfants. Alors que les plaies ne se sont pas encore cicatrisées sur la RN6 et la RN25, voilà donc qu’un autre taxi-brousse a fait également des siens sur la RN12, dans le Sud-est. Ce triste fait remonte samedi après-midi dernier lorsque le minibus Mazda qui a transporté des passagers venant de Sambava s’était télescopé avec un Mercedes Sprinter près de la station Nivo, au croisement de routes à hauteur d’Ankarana. Puisque la collision s’est produite au-dessus d’un pont situé à 25 km de Farafangana, le violent impact a fait éjecter la Mazda dans la rivière qui coule en contrebas. Cela explique donc le nombre élevé des victimes.
Bases de données gardées. La Direction des examens nationaux, section Antananarivo, se prépare déjà à la session spéciale de l'examen du baccalauréat annoncée par le président Andry Nirina Rajoelina le dimanche 6 octobre, et laquelle va se dérouler du 23 au 26 octobre prochain. Lors d'un point de presse, vendredi dernier à Ankatso, le vice-président chargé de la Formation et de la Recherche auprès de l'université d'Antananarivo, le Professeur Ravelonandro Pierre a confirmé l'utilisation des mêmes bases de données que celles de la première session.
Toamasina semble s'empêtrer dans ces histoires sans fin d'incendie. Après le Bazary kely, c'était au tour du Bazar be d'être le théâtre d'un incendie dévastateur, samedi dernier. Les flammes ont attaqué une partie de l'ensemble du local. Au total, 23 box ou autres stands ont été détruits. Des marchandises ont péri dans le feu tandis que d'autres ont pu être sauvées. Le coût des dégâts n'a pas été encore évalué. Le fait de la structure en fibre de la toiture du Bazary be expliquerait la célérité avec laquelle les flammes se sont développées. De plus, les gardiens n'auraient aucune expérience dans l'utilisation des bouches d'incendie sur les lieux. Ce samedi-là, l'on a nettoyé et l'accès des lieux a dû être fermé momentanément, selon les propos des témoins. Mais il y a un fait : l'incendie s'est déclaré aux environs des 17h.