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Comme presque dans toute l'Afrique, la Grande île fait partie des pays africains qui enregistrent un taux de mortalité élevé, lié au tabagisme. Si les statistiques indiquent que la prévalence est de 19,3 % il y a quelques années, près de 7,2 millions des décès enregistrés dans le monde chaque année sont dus au tabac. Face à ces chiffres de plus en plus alarmants, la lutte anti-tabac figure sur la liste des priorités de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et rejoignant les stratégies qui visent à réduire les conséquences des maladies graves et mortelles liées à ce fléau. Cela apparaît d'ailleurs dans le Programme de développement durable qui a pour objectif de diminuer jusqu'à plus de 30 % le taux de décès causés par le tabagisme d'ici 2030. La journée mondiale sans tabac sera célébrée après-demain. Il s'agira de la 31ème et l'on peut dire que les efforts entrepris pour lutter contre le tabagisme continuent à Madagascar comme dans le monde entier. En tout cas, ce sera l'occasion notamment pour le ministère de la Santé, en partenariat avec OMS, d'informer et de sensibiliser la population aux effets nocifs et mortels du tabagisme actif et passif.
Lutte sans fin
Environ 1,1 milliard de personnes fument dans le monde, soit plus de 1/7 de la population de la planète. Pendant que le taux du tabagisme baisse dans les pays développés, la consommation de tabac continue de grimper d'environ 3,4 % par an dans les pays en développement. A l'étranger comme à Madagascar, pour lutter contre ce fléau, plusieurs mesures ont été mises en place, entre autres le triplement du remboursement des substituts nicotiniques comme les patchs, le pictogramme « femme enceinte » sur le paquet de cigarettes, l'interdiction de fumer dans les lieux publics et dans les aires de jeux pour enfants, l'interdiction des arômes et additifs particulièrement attractifs pour les jeunes ou encore la création d'un fonds de prévention du tabagisme. A Madagascar, les gens essaient de suivre à la lettre les consignes et règlements en ce qui concerne les zones fumeurs ou non. Karaoké, salle de jeux, restaurant, jardins et autres endroits publics sont interdits pour les fumeurs. Apparemment, les efforts fournis sont palpables malgré le fait que certaines personnes font exprès de ne pas respecter les règlements. Cependant, la loi qui consiste à payer en cas d'infraction à ces règles n'est pas encore acceptée et reste invalide dans la Grande île.
Augmentation du prix
Quoi qu'il en soit, augmenter le prix de la cigarette fait partie des moyens les plus pertinents pour réduire le nombre de fumeurs. Puisqu'à Madagascar, il existe plusieurs types de cigarettes à différents prix, la solution serait de hausser le prix pour chaque marque. « Il est prouvé que cette mesure réduit non seulement le nombre de fumeurs, mais aussi le nombre de cigarettes consommées par les fumeurs restants. Les adolescents, en raison de leur budget réduit, sont particulièrement sensibles au prix des cigarettes. Généralement, une augmentation de prix de 10 % conduit à une réduction du tabagisme de 4 % chez les adultes et de 6 % chez les mineurs. Chaque augmentation importante devrait être accompagnée d'une campagne d'information et de mesures de lutte contre la contrebande », explique un docteur. Il faut noter qu'une cigarette allumée dégage environ 4 000 composés parmi lesquels on peut distinguer l'oxyde de carbone, la nicotine et le goudron. Il est prouvé que c'est la nicotine qui est la première responsable de la pression sanguine, de l'élévation du rythme cardiaque et de la consommation d'oxygène. La consommation de cigarettes, surtout sans filtre, favorise le taux de mortalité par cancer du poumon, du larynx, de l'œsophage, de la vessie, du rein, du pancréas, sans compter le fait que l'appétit disparaît… petit à petit.
Comme presque dans toute l'Afrique, la Grande île fait partie des pays africains qui enregistrent un taux de mortalité élevé, lié au tabagisme. Si les statistiques indiquent que la prévalence est de 19,3 % il y a quelques années, près de 7,2 millions des décès enregistrés dans le monde chaque année sont dus au tabac. Face à ces chiffres de plus en plus alarmants, la lutte anti-tabac figure sur la liste des priorités de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et rejoignant les stratégies qui visent à réduire les conséquences des maladies graves et mortelles liées à ce fléau. Cela apparaît d'ailleurs dans le Programme de développement durable qui a pour objectif de diminuer jusqu'à plus de 30 % le taux de décès causés par le tabagisme d'ici 2030. La journée mondiale sans tabac sera célébrée après-demain. Il s'agira de la 31ème et l'on peut dire que les efforts entrepris pour lutter contre le tabagisme continuent à Madagascar comme dans le monde entier. En tout cas, ce sera l'occasion notamment pour le ministère de la Santé, en partenariat avec OMS, d'informer et de sensibiliser la population aux effets nocifs et mortels du tabagisme actif et passif.

Le Président Andry Rajoelina effectue sa troisième visite officielle depuis son accession à la magistrature suprême. C'est en France que le plus jeune président africain réalisera sa première visite hors du continent africain après avoir été invité à l'île Maurice dans le cadre de la célébration de l'indépendance de cette île de l'océan Indien et au Sénégal pour honorer l'investiture du Président Macky Sall et la fête de l'indépendance du pays. Trois invitations officielles reçues en moins de six mois, c'est désormais prouvé que la Nation malagasy en général a une estime certaine auprès des pays étrangers. Invité par le Président français, Emmanuel Macron, Andry Rajoelina avec sa petite délégation est arrivé dans la Capitale française dans la matinée d'hier pour un séjour jusqu'à lundi.  Il a débuté sa visite officielle par la revue de troupe de l'armée française à la place des Invalides où l'hymne national malagasy a été exécuté. Après le déjeuner au quai d'Orsay avec le ministre des Affaires étrangères français, Jean Yves le Drian, le Président Andry Rajoelina s'est rendu au siège de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) avec sa délégation où il a été reçu par la nouvelle secrétaire générale de l'organisation, Louise  Mushikiwabo.

La loi organique n° 2019 - 002 du 14 février 2019, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi organique n° 2018-010 du 11 mai 2018, a institué un mode de  scrutin parallèle pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale. Dans les circonscriptions qui ne comportent qu'un seul siège à pourvoir, où les députés sont élus au scrutin majoritaire uninominal à un tour, la détermination du vainqueur ne pose aucune difficulté puisqu'il s'agit  du candidat qui aura obtenu le plus grand nombre de voix. Par contre,  dans les circonscriptions qui comportent plusieurs sièges à pourvoir, selon l'article 4 de ce texte,  « l'élection a lieu au scrutin de liste à la représentation proportionnelle à un tour selon la règle du quotient électoral et celle de la plus forte moyenne». Des termes ésotériques pour le commun des citoyens pour qui dégager l'issue du scrutin à travers les suffrages publiés s'avère alors moins évident. Pour ceux qui ne veulent pas se contenter d'attendre les résultats publiés par la CENI ou la HCC, ci-après la manière de calculer les résultats à partir des chiffres provisoires.

Le visage de la future Assemblée nationale se précise. Quelques mois après son entrée à Iavoloha, le Président Andry Rajoelina est en position de force pour s’assurer une majorité à Tsimbazaza. La Commission électorale nationale indépendante a publié hier les premières tendances des résultats des élections législatives de lundi.  Des tendances qui semblent d’ores et déjà ne laisser aucun doute sur la future couleur de l’Assemblée nationale.  La majorité à l’Assemblée nationale sera composée de la coalition présidentielle Isika rehetra miaraka amin’ny Prezida Andry Rajoelina. Le nombre exact de siège reste encore à préciser. En effet, à la lecture des tendances publiées par la CENI, les candidats de l’IRD sont majoritairement en bonne voie pour remporter un siège de député. Dans la Capitale, ils sont tous bien partis pour remporter un siège de député.

Le profil gagnant

Publié le mardi, 28 mai 2019

Le profil du succès commence à se définir à l’horizon. La victoire déjà prévue bien avant le scrutin se confirme au fur et à mesure que les résultats parvinrent aux bureaux de comptage des voix par District. Quelles que soient les allures de la participation et de l’abstention, le peuple a bel et bien fait son choix. Effectivement, la crainte d’un taux d’abstention élevé sentie avant la date de l’élection s’est avérée exacte ou fondée. Une abstention record diversement interprétée, et ce, selon l’angle de vue où l’on se place par rapport aux affaires nationales. Les détracteurs du régime qui, en fait, ne voient que du noir et qui guettent la moindre défaillance pour enfoncer le clou se livrent à des fantasmes. Le faible taux de participation est, selon eux, mis pour le compte des tenants du pouvoir. Il traduirait le faible intérêt sinon de crédit que l’opinion accorderait au régime IEM. En quelque sorte, l’abstention massive reflèterait selon ces analystes agissant pour le compte des « ennemis du peuple » (fahavalom-bahoaka) un désamour   des Malagasy à l’endroit de Rajoelina Andry. Sans doute, on a affaire ici à une conclusion hâtive ! Un constat expéditif faisant un raccourci pour discréditer le pouvoir en place. A noter qu’en 2013, les législatives avaient été effectuées en simultané avec le deuxième tour de la présidentielle, le 20 décembre, les observateurs ont constaté également un « taux d’abstention historique ».

Après la conférence de presse organisée par le club de partenaire en vue d’une levée de fonds qu’ils ont lancée pour la contribution des citoyens à la préparation des  Barea,  le comité de normalisation (CN) pour la fédération malagasy de football n’a pas tardé à remettre le pendule à l’heure. Il a mis les points sur les i face à la confusion créée par l’existence de deux mécanismes de levée de fonds pour la participation des Barea à la CAN 2019. Etant la seule et unique instance reconnue au niveau national et international dans toutes  les compétitions, il est en charge de la gestion financière et ne donnera pas de pouvoir de signature à des personnes autres que ses représentants. Ainsi, l’instance du football national annonce dans un communiqué que « le basket found a été mis en place par la FMF pour recueillir les contributions de tous pour cet effort national et est ouvert à tous.  Et les fonds recueillis en dehors du basket found ne supporteront pas les charges officielles liées à la préparation des Barea ni à la logistique ni aux équipements ou autres frais de participation à la CAN ».

Le procès de Henintsoa Zotsinampoisina dit Ntsoa, le meurtrier de son employeur, un retraité malgacho-réunionnais du nom d'Hubert Roger Rasolondramanitra (66 ans), s'est déroulé au cours de la semaine dernière à la Cour d'Assise de La Réunion. Verdict : le meurtrier, qui n'est autre que l'homme à tout faire de la victime, est condamné à trente ans de réclusion. De plus, Ntsoa, qui est toujours visé par un mandat d'arrêt international, est désormais susceptible d'être arrêté et transféré à La Réunion afin d'exécuter sa peine s'il envisageait de quitter le sol malagasy.

La cavale de Lusinga Adam Martin alias Papa Freddy a pris fin samedi dernier à Andoharanofotsy. Un mois après sa fuite lors d'un contrôle des douaniers et de la Force intervention de la police (FIP) sur la route reliant Mahambo et Toamasina, ce Sud-africain a été traqué depuis et arrêté dans un hôtel avec sa petite famille. Toutefois, ce présumé gros trafiquant a encore tenté de fuir, laissant sa femme - une Malagasy - et ses enfants entre les mains des gendarmes et des douaniers, mais ses poursuivants ont pu finalement le capturer. Dans l'après-midi de cette arrestation, il fut de suite présenté aux journalistes au cours d'un point de presse tenu aux bureaux des douanes à Antanimena.

Devoir commun

Publié le lundi, 27 mai 2019

Il fut un temps, avant 1972, à l’Université d’Ankatso où il n’avait eu qu’une seule Faculté pour les études de Droit, d’Economie et des Lettres. Il existait ainsi un « Tronc commun » (1ère et 2ème année) pour des Départements tels Histoire et Géographie, par exemple. Au bout d’un certain temps, les étudiants du Tronc commun subirent ensemble un Devoir surveillé (DS) commun. Le rideau du scrutin des législatives est définitivement tombé. Les sensibilisations et la mobilisation des états-majors politiques pour convaincre les électeurs à se joindre à leur cause arrivèrent à leur terme le samedi 25 mai 2019. Et la journée d’hier, lundi 27 mai, fut consacrée à l’élection des 151 députés de l’Assemblée nationale.

Trois jours de réflexion. Du 23 au 25 mai dernier, le premier atelier axé sur l’agrotourisme, en parallèle avec la Foire internationale de Madagascar (FIM), a permis de réunir près de soixante acteurs pour discuter d’une meilleure mise en relation des secteurs agricole et touristique. Tout au long de cette rencontre, les participants ont pu dégager les principaux points à cerner pour pouvoir rallier l’agriculture au tourisme. Cette alliance aura surtout pour objectif d’atténuer ou même de supprimer certaines problématiques de la pauvreté rurale. « Dans un climat où la mondialisation ne concerne plus seulement le domaine économique, nous devons désormais apprendre à nous ouvrir aux autres mais aussi à d’autres cultures. 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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