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La première session ordinaire du Parlement débute aujourd'hui, conformément à la Constitution qui stipule que le Parlement se réunit deux fois par an, avec chaque session d'une durée de soixante jours. Cette année, les débats officiels débutent le 7 mai à l'Assemblée nationale et au Sénat. Cependant, un élément rend cette session particulièrement inhabituelle : le chevauchement avec la campagne électorale pour les élections législatives.

Informer et éduquer les populations sur l'utilisation des équipements pour usage productif alimentés par les énergies renouvelables.

Tel a été l'objectif principal de la campagne de sensibilisation menée par la Fondation Sodiat du 29 avril au 02 mai 2024, dans les Communes rurales d’Analavory- Sarobaratra Ifanja. L'événement a réuni 84 personnes, dont des paysans agriculteurs, des éleveurs de bétail et de volailles, des pêcheurs, des entrepreneurs dans l’agrobusiness, des étudiantes en Agronomie, des représentants de la Mairie d’Analavory et des membres de coopératives agricoles.

La une du 6 mai 2024

Publié le dimanche, 05 mai 2024

Soit !

Publié le dimanche, 05 mai 2024


On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et  6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.
La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer International, les Canadiens Rodrigue Haché et Laurent Cupani ainsi que l’Allemand Bernard Romahn se trouvèrent à la tête de la compagnie. Au final, on a dû résilier les contrats pour des raisons évidentes. La compagnie, qui n’en pouvait plus prendre en charge les lourdes rémunérations et avantages des experts étrangers à cause de l’état de plus en plus alarmant,dut se débarrasser de leur service. A la même époque, la JIRAMA n’était pas la seule société nationale confiée aux expatriés, Air Mad a dû subir le même cas avec un Allemand. Les résultats restèrent les mêmes ! Constat : le recours aux experts étrangers n’a fait que plonger les deux sociétés nationales dans les abimes ! Scenario identique, la gestion de Madagascar Airlines est aussi confiée à un autre expert étranger !  La société nationale de transport aérien n’est pas, pour le moment, sortie de l’auberge.
Ron Weiss, le nouveau DG de la JIRAMA, dès le premier contact avecles hauts responsables et le personnel, tenait à clarifier les choses. Il identifie trois priorités clés : la satisfaction du client, le redressement financier de la société et la conversion des centrales électriques fonctionnant au fioul vers l’emploi des énergies renouvelables.
Les usagers, ayant bu jusqu’à la lie le calice, ne veulent plus rien savoir ni entendre, ils n’attendent qu’à deux choses : l’eau coule du robinet à volonté et l’ampoule brille de mille feux sans coupures intempestives. Les opérateurs économiques, quelle que soit la taille de leurs activités, ont trop subi les inepties de la compagnie.
La situation financière catastrophique de la JIRAMA dépasse l’entendement. Avec un passif de plus de 3.535 milliards d’Ar (2022), la JIRAMA s’endette jusqu’au cou. Le redressement financier s’impose comme priorité absolue. Il va falloir à tout prix réduire les dépenses et augmenter les entrées en caisse. Ce qui n’est pas évident en soi.
L’option vers les énergies renouvelables est incontournable. C’est le défi majeur, entre autres, du nouveau DG. Au Rwanda, il a gagné le pari. Le pays de Paul Kagamé a réussi la conversion vers les énergies renouvelables grâce à l’expertise de Ron Weiss. Ferait-il le même exploit à Madagasikara ? L’avenir nous le dira !
En tout cas, Ron Weiss n’a qu’une seule option, réussir ! Sinon, peine perdue. Gâchis financier ! Un parcours du combattant parsemé d’embuches vous attend. Bon courage Mr le DG !
Ndrianaivo

Football malagasy - La FMF joue avec le feu

Publié le dimanche, 05 mai 2024



La Fédération malgache de football (FMF) est sous le feu des projecteurs. Pas pour des bonnes raisons. Sa récente décision de suspendre les séries éliminatoires de la PurePlay Football League (PFL), anciennement Orange Pro League, est pour beaucoup, la dernière preuve de son incapacité actuelle à assurer un environnement sain pour le sport.
La décision de retarder le championnat en raison de controverses, entourant la participation d'un joueur de Fosa Juniors, est en effet difficilement compréhensible pour le commun des mortels. Plutôt que de traiter rapidement et efficacement les problèmes, la FMF prend une décision intrigante qui laisse les équipes et les joueurs dans l'incertitude la plus totale.
Aucune date de reprise du championnat n'est d'ailleurs connue jusqu'ici. Dans le contexte actuel, une reprise du championnat dans les meilleures conditions n'est cependant envisageable que d'ici au minimum une quinzaine de jours, sachant en effet que la phase finale de Telma Coupe de Madagascar se déroule actuellement.
En tout cas, avec les éliminatoires de la Coupe du Monde de football à l'horizon, l'absence de matchs de "haut niveau" de la PFL est en train de priver les joueurs locaux d'une plateforme essentielle pour maintenir leur forme et leur compétitivité, ce qui risque d'impacter le niveau même de la sélection nationale des Barea.
Pire encore, à défaut d'une décision rapide, cette impasse risque de priver Madagascar d'une représentation dans l'une des compétitions africaines les plus prestigieuses, à savoir la Ligue des Champions. Les conséquences des agissements de la FMF risquent alors de se répercuter bien au-delà des frontières nationales, pour affecter la réputation du football malgache sur la scène internationale.
Tollé
En outre, la FMF est sous le feu des critiques pour sa gestion du cas d'Andrianiriana Rajomazandry, plus connu sous le surnom de "Joma". La suspension de ce gardien de but international malgache pour une durée de deux ans a soulevé un tollé dans le milieu du football. Le manque de transparence entourant les motifs de cette sanction et l'absence de procédure régulière pour permettre au joueur de se défendre, remettent en question l'équité et l'intégrité des processus disciplinaires de la FMF.
Beaucoup craignent aussi un certain favoritisme au sein de l’entité sise à Isoraka dans cette affaire. Joma a en effet rejoint Fosa Juniors depuis AS Fanalamanga, une autre équipe de PFL, dont le président est membre du comité exécutif de la FMF.  C’est pour éviter qu’ils ne soient juges et parties que nombreux amoureux du football malgache ont estimé nécessaire d’interdire la présence de présidents de club au sein dudit comité.
La fédération est par ailleurs accusée de négligence par rapport au retrait de l’homologation du stade Barea de Mahamasina pour les compétitions internationales. Beaucoup estiment qu’elle aurait pu entamer un lobbying plus intense auprès des décideurs du football international afin d’éviter d’en arriver à la situation actuelle où Madagascar risque de jouer des matchs à domicile à l’extérieur. Une lueur d’espoir existerait cependant. En effet, il se murmure que les instances internationales pourraient envisager d’accorder une dérogation permettant à 17 pays dont Madagascar d’accueillir les matchs officiels à venir.
Enfin, le mutisme affligeant de la Fédération vis-à-vis de faits de certains cas de violences est également pointé du doigt. Un président de ligue a levé la main sur un entraîneur de club où un entraîneur a été pris à partie par un supporter d’un club adverse, sans que la FMF ne juge point nécessaire de sortir de sa réserve. Il s’agit pourtant de faits flagrants qui, sous d’autres cieux, auraient conduit les autorités footballistiques à décréter des sanctions comme l’interdiction de stade à temps voire à vie à ses auteurs. Notons que le président de ligue ou encore le club du supporter soient issus d’une même région. Par son inaction, la FMF banalise voire favorise ce genre de comportements répréhensibles.
En tout cas, il est grand temps que la FMF soit tenue responsable de ses actes. Les dirigeants de la fédération doivent faire preuve de leadership et prendre des mesures immédiates pour résoudre ces problèmes. Le football malgache mérite mieux que ce qu'on lui propose actuellement.
La Rédaction



Actu-brèves

Publié le dimanche, 05 mai 2024


Lutte acridienne : les pluies ont augmenté la densité des essaims dans certaines Régions. Le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage a tenu une réunion à Anosy ce 3 mai pour renforcer les stratégies de lutte antiacridienne à Madagascar et discuter des projets et programmes existants. L’année dernière, la combinaison des interventions terrestres et aériennes a grandement participé au confinement des essaims dans des Régions restreintes. La prochaine saison, marquée par une météo assez pluvieuse favorisant l’éclosion des larves, doit être suivie de près et être améliorée dans la lutte. Ainsi, l'objectif principal de cette réunion était de prévenir les invasions acridiennes et de maintenir une situation de rémission dans le pays. Selon les derniers chiffres de mars 2024, les Districts de Manja, Morombe, Sakaraha et Ankazoabo seront sans doute les focus de la lutte. Des actions terrestres sont en cours, mais les essaims non traités pourraient se déplacer. 4120 ha de surfaces infestées sont traités avec 1300l de Chlorpyriphos-éthyl et 2 800ha protégés en utilisant du  Teflubenziron. L'IFVM (Ivotoerana famongorona ny valala eto Madagasikara) a présenté la situation acridienne actuelle et a passé en revue les activités de lutte en cours. Les partenaires ont proposé des recommandations pour renforcer la lutte préventive, améliorer les capacités des techniciens et mettre en place une Commission de la lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO). Cette commission vise à soutenir et promouvoir les actions de recherche et de formation pour lutter préventivement contre les invasions de criquets pèlerins à l'échelle nationale, régionale et internationale.


Lutte contre la traite de personne : six jeunes sélectionnés pour le programme IVPL.
Six leaders comoriens et malgaches ont été choisis pour participer à l'« International Visitor Leadership Program » (IVLP) 2024 axé sur la lutte contre la traite des personnes. Cette initiative vise à renforcer les compétences et les connaissances des participants dans ce domaine crucial. L'ambassadrice américaine Claire Pierangelo a exprimé ses félicitations personnelles aux six jeunes pour leur engagement et leurs efforts lors de l'entretien de préparation qui s'est tenu à l'ambassade ce weekend. Leur implication dans la lutte contre la traite des personnes a été saluée. Du 6 au 24 mai, ces six participants se rendront dans quatre Etats des Etats-Unis pour bénéficier d'une expérience pratique dans la lutte contre la traite des personnes. Ils auront l'opportunité d'approfondir leur compréhension de la législation américaine en la matière, y compris les lois régissant le contrôle des déplacements et leur application aux responsables de la traite des personnes. Le programme IVLP est le premier programme d'échange professionnel du département d'Etat américain. Il rassemble des professionnels de divers secteurs pour des visites de courte durée aux Etats-Unis, favorisant le partage de connaissances et le développement de relations durables avec des partenaires américains.


 La ministre des Affaires étrangères à Vakinankaratra : concrétisation  de l’engagement humanitaire de l’Etat malgache. La ministre des Affaires étrangères (MAE), Rafaravavitafika Rasata, et son équipe se sont rendues dans la Région de Vakinankaratra  samedi dernier pour une journée empreinte de solidarité et d'engagement humanitaire. La ministre et son équipe ont distribué divers dons aux personnes vulnérables préalablement identifiées par l'équipe du gouverneur de la Région de Vakinankaratra. Ces dons comprenaient des livres, des denrées alimentaires, un déambulateur et un fauteuil roulant. Cette initiative sociale s'inscrit parfaitement dans la vision du Gouvernement qui met l'accent sur la valorisation du capital humain. Elle incarne l'un des piliers fondamentaux de la Politique générale de l’Etat. Après la distribution de dons à Antsirabe, l'équipe dirigée par la ministre a continué son engagement humanitaire en visitant le CSB II Vinaninkarena le même jour. Cette visite a été marquée par une remise de divers dons essentiels tels qu'un déambulateur, un lit médicalisé, un fauteuil roulant, des béquilles, des livres, des denrées alimentaires, des couvertures et des peintures pour la rénovation du bâtiment du CSB II. La ministre a souligné l'engagement continu du MAE à faciliter les liens entre les collectivités locales et les entités étrangères. Cette action s'inscrit pleinement dans la mise en œuvre de la politique étrangère qui vise à renforcer les liens entre les nations  et à apporter un soutien concret aux communautés dans le besoin.



Sécurité publique : soutien des entreprises privées aux Forces de l'ordre. La Police nationale a récemment reçu un soutien concret de la part de deux entreprises du secteur privé, démontrant ainsi leur engagement envers la sécurité publique. Vigie et Inviso Group ont généreusement offert des équipements essentiels pour renforcer les capacités des Forces de l'ordre dans l'exercice de leurs fonctions. La société Vigie a fait don d'imperméables et d'autres équipements de sécurité à la Police nationale, en particulier à ceux qui travaillent sur les routes. Ces équipements sont essentiels pour protéger les agents de la police routière des intempéries et assurer leur sécurité lors de leurs missions. De son côté, Inviso Group a offert une voiture blindée pour soutenir les équipes d'intervention de la Police nationale. Cette initiative vise à renforcer les capacités des Forces de l'ordre face à l'évolution des équipements utilisés par les criminels, permettant ainsi une meilleure exécution de leurs missions. Le ministre de la Sécurité publique, Herilala Rakotoarimanana, a souligné l'importance de ces dons pour permettre aux Forces de l'ordre de remplir efficacement leurs missions face aux défis actuels. Le commissaire central Andry Ny Aina Radanielson a, quant à lui, salué cette initiative comme un moyen d'améliorer l'image de la Police nationale. Les représentants des entreprises impliquées ont mis en avant l'importance du partenariat public-privé dans la préservation de la sécurité publique. Shahim Ismaël, directeur général d'Inviso Group, a souligné que soutenir les responsables de la sécurité publique était un devoir de citoyen auquel son entreprise tenait à répondre de manière proactive.


Sans discrimination. Le trafic d’espèces protégées de Madagascar, intercepté en Thaïlande mercredi dernier, a soulevé l’indignation générale. Les condamnations et les appels à des actions énergiques pour traquer les trafiquants par rapport au cas signalé et faire cesser le trafic des espèces uniques de l’île sont unanimes.
Les autorités gouvernementales sont sorties du silence samedi pour faire le point sur l’évolution de l’affaire. Devant la presse, l’Etat, représenté par le jeune ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Fontaine Andoniaina, et le directeur général de la Douane malagasy, Zafivanona Ernest Lainkana, a promis de sévir sévèrement contre les auteurs de ce trafic transnational.
C’est bien le cas de le dire en l’espèce au regard des dispositions légales sur la biodiversité à Madagascar et les normes internationales. Le crime commis sur le sol malagasy mais signalé à l’étranger ne restera pas impuni. Le ministère exhibe son arsenal lourd. « La politique de la tolérance zéro est sans concession. Les responsables de ce trafic seront punis, quels que soient leurs titres et nationalités sans distinction aucune », prévient le ministre. Le Gouvernement n’entend pas lâcher prise. « L’Etat traquera les trafiquants jusqu’au bout », a-t-il mis en garde.
Mercredi 1er mai, la Police thaïlandaise a informé Antananarivo du fait. De nombreux spécimens d’animaux endémiques de Madagascar étaient clandestinement transportés en provenance d’Indonésie. Les primates et reptiles en question sont natifs des Régions du Sud et du Sud-ouest de Madagascar, à considérer leurs aires géographiques de distribution.
D’après des informations communiquées par quatre grandes organisations luttant contre le trafic d’espèces protégées, les cargaisons ont transité en Thaïlande, dans un hôtel du District de Muang, Province de Chumphon. De là, elles devraient prendre la route de Bangkok, de la Corée du Sud et du Taïwan, les destinations finales. Mais leur périple s’est arrêté là.
Personne ne sait la date exacte d’arrivée de ces animaux en Indonésie ni la date de leur entrée en Thaïlande. « La quantité saisie pointe fortement vers l’existence d’un réseau organisé de trafiquants et aussi l’utilisation de la voie maritime pour faire sortir les animaux hors du territoire national », a déclaré Simon Rafanomezantsoa de WWF Madagascar.
D’évidence, ces animaux malagasy étaient l’objet de contrebande. Il est fort probable, suivant le patron de la Douane malagasy, qu’ils aient été sortis à des zones non occupées sur les côtes de l’île, lesquelles étant faiblement surveillées. « Le niveau de vigilance est très élevé au niveau de la Douane et le dispositif de contrôle aux aéroports et ports ne permet pas de les y laisser passer », a-t-il dit.
Une enquête internationale associant l’Interpol est ouverte parallèlement à l’investigation au niveau national afin de démasquer les trafiquants et de démanteler leurs réseaux. De fait, des groupes ont été mis sous surveillance depuis novembre-décembre. Quatre suspects ont alors été interpellés et placés en garde à vue pour le besoin de l’enquête. Les autorités sont en possession des preuves de leurs agissements. D’autres arrestations sont aussi en perspective.
Quant aux animaux saisis en Asie, les négociations en vue de leur rapatriement sont en cours entre Antananarivo et Bangkok. « Ils seront retournés à Madagascar. Le Gouvernement thaï y a déjà consenti », a rassuré le ministre. Ils seront mis en quarantaine une fois de retour au pays pour prévenir d’éventuelles contaminations durant leur voyage à l’étranger.
L’importante saisie en Thaïlande démontre la nécessité de redoubler d’efforts dans la lutte contre le trafic des espèces uniques du pays. Les autorités, de leur côté, ont annoncé le renforcement des mesures de surveillance des aires protégées, de contrôle et de surveillance des frontières et des mouvements des navires par l’organisation des patrouilles permanentes et l’usage des technologies. Des ressources et moyens conséquents sont requis pour ce faire.
M.R.


L'affaire est survenue à 2h du matin dans le quartier de Mahavatse, Toliara, samedi dernier. Des coups de feu y ont éclaté. Ils se sont soldés par l'élimination de deux individus potentiellement dangereux et qui furent longtemps recherchés par l'Unité d'intervention rapide de la Police ou UIR pour de nombreux faits de banditisme dont on les incrimine.
En effet, le commissariat central de cette ville du Sud a été informé sur les agissements d'un groupe d'individus armés dans le secteur. En effet, ces derniers auraient envisagé de perpétrer une attaque armée dans le quartier de Mahavatse lorsque l'alerte fut donnée. Du coup, le commissariat central y a dépêché les troupes de l'UIR pour contrecarrer le funeste objectif de ces malfaiteurs.
Une fois sur place, les Forces de l'ordre ont immédiatement procédé aux arrestations. Mais en face d'elles, les assaillants n'ont pas voulu se laisser faire et ont ouvert le feu sur les Forces. Il y eut un échange de tirs pendant lesquels deux suspects ont été mortellement touchés par les tirs de la Police tandis que leurs deux acolytes ont pu s'échapper. L'enquête a dévoilé que ce gang a plusieurs méfaits à son actif.
Dire qu'un autre bandit venait d'être éliminé aussi à Ankatsaka, Toliara, jeudi dernier. Le suspect a eu à la fois le fokonolona et les gendarmes à ses trousses au moment où il a voulu les semer et se cacher dans divers endroits lors d'une chasse à l'homme dont il en fut la cible après la débandade de ses compagnons. Ces derniers étaient sur le point de perpétrer un sale coup dans le secteur lorsque l'alerte était donnée.


Franck R.

Dans le cadre de la Mission économique et commerciale au Canada (MECC), prévue du 6 au 20 mai,  Oliva Vanitsara, responsable de la société AGRIEXPORT SARL à Madagascar, a souligné l'importance de leur deuxième participation à une mission économique au Canada. Elle a déclaré : "Nous avons vécu une très bonne première expérience, rencontrant des acteurs potentiels l'année dernière et établissant des contacts." Elle a également noté l'évolution de leur mission, passant de la simple recherche de débouchés à l'éducation des producteurs sur les besoins spécifiques du marché canadien. "Le marché est ouvert et demande des quantités importantes", a-t-elle ajouté. Elle a souligné que 10 Régions de Madagascar collaborent avec AGRIEXPORT SARL, fournissant une variété de produits, notamment des épices, des fruits secs et du miel. En mettant l'accent sur les normes sanitaires et biologiques, elle a souligné que ces critères sont essentiels pour les acheteurs étrangers. Seize entreprises malgaches s'apprêtent à intensifier les échanges commerciaux entre Madagascar et le Canada. L'objectif principal, orchestré par la Chambre de commerce et de coopération Canada-Madagascar (CANCHAM), est de renforcer les partenariats et de promouvoir les exportations malgaches vers le marché canadien, tout en attirant davantage d'investissements canadiens à Madagascar. Haingo Randrianarivony, présidente de la CANCHAM, souligne l'importance de cette mission économique, mettant en avant les opportunités offertes par le Salon international de l'agroalimentaire (SIAL) Canada 2024, où onze des seize entreprises participantes auront l'occasion de présenter leurs produits.
Promouvoir les exportations
Pour les entrepreneurs malgaches, le SIAL représente une plateforme inestimable pour rencontrer des acheteurs mondiaux et promouvoir la qualité des produits malgaches sur la scène internationale. « Nos entrepreneurs n'y sont plus à présenter, de même pour ce qui est de la qualité des produits que nous exposons. Le plus grand défi pour nous est de pouvoir satisfaire les demandes croissantes du marché canadien. Ceci sous-entend une amélioration de la capacité de production et donc plus d'investissements », explique Haingo Randrianarivony. Cette mission économique bénéficie du soutien du Projet de transformation économique pour une croissance inclusive (PIC 3), du Trade foreign office (TFO) Canada, ainsi que des ministères et de l'Economic Development Board of Madagascar (EDBM). Ces partenariats renforcent les efforts déployés pour consolider les relations commerciales entre les deux pays. L'accent est également mis sur les rencontres B2B et B2C ainsi que sur les visites d'entreprise, offrant aux participants l'opportunité de tisser des liens commerciaux solides et de mieux comprendre les marchés respectifs. La CANCHAM vise à surpasser les résultats des éditions précédentes, où des relations commerciales et des commandes totalisant environ 5 millions de dollars avaient été établies lors de la MECC 2023. En somme, la Mission économique Madagascar-Canada s'annonce comme un événement clé dans le renforcement des liens commerciaux entre les deux nations, offrant aux entreprises malgaches une vitrine pour leurs produits et une occasion de dynamiser les échanges économiques bilatéraux.
Carinah Mamilalaina




Joely kely n'en finit plus de séduire depuis son premier « one man show » qui s’est tenu en février 2022 au Théâtre de la Clarté, sis à Boulogne-Billancourt, dans la banlieue parisienne. Samedi dernier, c’était au Théâtre Traversière, sur une scène parisienne que l'humoriste malagasy s’est produit devant le public. D’ailleurs, c’est là qu’il s'est fait connaître il y a 4 ans grâce à la création de la page Facebook « C’est du Joely ». Ce spectacle qui a été préparé depuis près de 4 mois, et proposé par Andrianina Rajoelisoa - surnommé C’est du Joely - était très attendu. La salle affichait complet et le public a été impatient de découvrir le contenu de son spectacle intitulé « Mbola mijoro ».
Comme grande surprise créée par Joely kely, le spectacle s’ouvre sur une voix, celle de Fanja Andriamanantena qui présente l’artiste et considère l’humour en tant que véritable art, et le « stand-up » comme un art vivant à part entière. Dans une salle où il ne restait aucune place libre, l’humoriste a été acclamée par le public encore secoué par les rires.  L’artiste a voulu montrer que son message était clair : « L’humour, c’est du sérieux ». Contrairement à son premier spectacle en 2022 qui parlait beaucoup de l’ancienne vie de Joely à Madagascar, de son enfance, de nostalgie, en grande partie de sa mère, ce nouveau show était rempli d’anecdotes relatant le quotidien de l’humoriste.
Ces anecdotes relatent ses nombreuses aventures ayant fait tourner doucement la page de l’épisode « Madagascar », et parlent beaucoup plus de sa vie en tant que Malagasy à l’étranger. Ainsi, chaque spectateur pouvait s’identifier ou se sentir parfois visé. L’artiste parle de ses expériences personnelles en faisant quelques comparaisons avec la vie à Madagascar. Et ça marche car le public a été séduit. Joely kely a fait littéralement hurler de rire pendant près d'une heure et demie les quelque 300 personnes qui s'étaient massées pour écouter le comédien aux mille visages. Le titre « Mbola mijoro » faisait référence au « stand-up » mais aussi au fait que le comédien est encore debout malgré toutes les intempéries survenues dans sa vie, loin de sa terre natale. Durant le show, Joely kely a également martelé que c’est grâce au public qu’il est encore debout et peut s’épanouir dans ce métier qui représente également sa passion. Selon toujours ses dires, il ne prévoit pour le moment aucune tournée en Provinces françaises. Pour le grand plaisir des fans et téléspectateurs de la Grande île, le spectacle a été enregistré en vidéo. Actuellement, toute l’équipe de « C’est du Joely » attend avec impatience l’ouverture du support ou plateforme sur lequel les Malagasy du monde entier pourraient visionner ce show inédit.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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