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Dans un environnement où les économies mondiales cherchent à se redresser, Madagascar se trouve à un carrefour crucial. Le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques régionales met en lumière à la fois les améliorations et les risques qui se profilent pour cette île de l'océan Indien. Selon les données du FMI, Madagascar connaîtra une reprise économique modeste, avec une croissance prévue passant de 3,4 % en 2023 à 3,8 % en 2024. Cette tendance à la hausse est prometteuse, avec près des deux tiers des pays de la région s'attendant à une croissance accrue. En outre, les projections indiquent que cette dynamique devrait se poursuivre au-delà de 2024, avec une croissance projetée à 4,0 % en 2025. En parallèle, le rapport souligne une réduction significative du taux médian d'inflation, qui a été pratiquement divisé par deux, passant de près de 10 % en novembre 2022 à environ 6 % en février 2024. Cependant, ces perspectives optimistes sont tempérées par une série de risques baissiers qui pourraient entraver la reprise économique à Madagascar. La Grande île reste vulnérable aux chocs mondiaux, en particulier à un éventuel affaiblissement de la demande extérieure et aux risques géopolitiques.
Mesures stratégiques
Pour surmonter ces défis, le rapport du FMI met en avant la nécessité de prendre des mesures stratégiques. Il est crucial pour Madagascar de redresser ses comptes publics tout en continuant à promouvoir le développement économique. Une politique monétaire orientée vers la stabilité des prix est également recommandée, de même que la mise en œuvre de réformes structurelles visant à diversifier l'économie et les sources de financement. De plus, l'attraction des Investissements directs étrangers (IDE) est identifiée comme un levier clé pour soutenir la croissance économique. Les IDE ont joué un rôle vital dans le développement de nombreux pays émergents, fournissant un financement stable, facilitant l'accès à la technologie et stimulant la création d'emplois. Cependant, le rapport du FMI souligne également les défis persistants auxquels est confronté le secteur privé à Madagascar. Ces dernières années, les banques locales ont montré une préférence marquée pour le prêt ailleurs que par rapport au secteur privé. Ainsi, alors que Madagascar se fraye un chemin à travers les défis économiques et politiques, il est crucial pour le pays de mettre en œuvre des politiques efficaces et des réformes structurelles pour soutenir une croissance économique durable et résiliente. En surmontant ces obstacles, Madagascar peut saisir les opportunités de prospérité et de développement qui se présentent sur la voie de la reprise économique régionale.






Le stade Barea de Mahamasina sera-t-il homologué ou non? La question qui taraude les esprits des férus de football malgache pourrait avoir une réponse incessamment.
Les dés sont en effet jetés. Joshua Knipp, inspecteur de la Confédération africaine de football (CAF), était en mission à Antananarivo ces dernières 24 heures. Arrivé lundi il est reparti hier, selon nos sources.
Son objectif était d'inspecter le stade Barea de Mahamasina en vue de son homologation pour pouvoir abriter les matchs internationaux que notre pays doit accueillir les mois à venir.
Cet antre sportif malgache a été déclaré par la CAF non qualifié pour héberger les prochaines rencontres internationales des Barea, à l'issue d'une inspection au mois d'avril dernier.
L’inspection avait pointé du doigt l'insuffisance de portes d'entrée/sortie supplémentaires, de tourniquets ou encore l’absence flagrante d'équipements de sécurité, mais surtout le gazon en piteux état. Des lacunes qui ont été déjà identifiées dès 2021 lors d'une précédente inspection de la CAF, mais non mises en œuvre par les responsables du côté malgache.
Pourtant, c’est officiellement dans ce stade que les Barea évoluent à domicile. La sélection nationale risque ainsi de jouer ses prochains matchs à l'extérieur, sachant que c'était le seul stade homologué du pays.
Suite à l'annonce du retrait de l'homologation du stade, les responsables du côté malgache ont mené un lobbying auprès des instances du football africain et que des efforts seraient menés pour répondre aux normes requises par la CAF et la FIFA. Reste à savoir si celles-ci ont été jugées satisfaisantes.
Le rapport du technicien sud-africain sera ainsi déterminant pour l’avenir de cet antre sportif également utilisé par les clubs malgaches lors des rencontres internationales. En principe, la décision de la CAF est attendue ce jour.
A l'issue de son inspection sur site, il n'a fait aucun commentaire. Cependant, sa mine en regardant la pelouse du stade ne laissait présager rien de bon, selon les informations qui nous sont parvenues.
La pousse inégale du gazon n'est pas la meilleure publicité pour le terrain, avoue à ce propos un technicien en connaissance de cause. L'émissaire de la CAF aurait en revanche été moins regardant vis-à-vis de certaines recommandations de la CAF qui ont été mises en œuvre, notamment l'installation de tourniquets ou encore les issues de secours.
 Nombre de concitoyens continuent d'espérer revoir le onze national évoluer sur le gazon du stade des Barea lors des prochaines rencontres, dans quelques semaines face aux Aigles du Mali et aux Cœlacanthes des Comores.
Ces rencontres, comptant pour les éliminatoires de la prochaine Coupe du monde, sont décisives pour les Malgaches qui ont besoin de points pour continuer d'espérer. Mais l'espoir d'une homologation du stade semble ainsi plus que jamais mince...
L.A.

La Une du 07/05/24

Publié le lundi, 06 mai 2024

Le stade Barea Mahamasina notamment le terrain annexe a accueilli 41 équipes issues de différents organes de presse dans toute l’île lors du tournoi Inter- média « Iray eny An-kianja », le samedi 4 mai dernier.

Grâce aux participants, aux patrons de presse, au comité organisateur et aux précieux partenaires, l’événement fut couronné de succès! Les participants redemandent déjà une quatrième édition.

L’équipe organisatrice dirigée par Monica Rasoaloarison, présidente de l’Ordre des journalistes, composé par l’association des jeunes journalistes de Madagascar, des Journalistes basketteuses (JOBA) et le Journaliste basket club ainsi que l’Union des journalistes sportifs de Madagascar ont tout assuré.

Pour que les femmes leaders soient le moteur de propulsion des femmes malagasy vers le leadership. En partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA Madagascar) dans le cadre du projet « Mahasaky » afin de « promouvoir la participation civique et politique des femmes pour le renforcement du système démocratique et la consolidation de la paix à Madagascar », financé par le Fonds pour la consolidation de la paix et en collaboration avec Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), un forum a été organisé, hier, afin de renforcer les capacités des membres du Réseau des femmes leaders africaines (AWLN) pour Madagascar en termes de leadership. L’ultime objectif consiste à promouvoir leurs engagements et participations dans la vie publique.

Alors que les regards sont encore tournés vers la Thaïlande après une importante saisie d'espèces endémiques de la Grande île, voilà qu'un présumé trafiquant israélien vient d'être arrêté aussi au moment de son embarquement, vers midi, à l'aéroport international d'Ivato. Il s'agit d'un vol en partance vers Addis-Abeba mais dont la destination finale est Athènes, la capitale grecque, selon les informations. En effet, les douaniers malagasy, lors des formalités à propos des bagages accompagnés au point dit escale, ont surpris 31 espèces protégées du pays dans les bagages du passager israélien. En tout et pour tout, celui-ci a tenté d'emmener en cachette 20 caméléons, 8 tortues et 3 serpents.

64 % des routes sont en mauvais état à Madagascar. 11 % parmi celles-ci sont considérées comme étant en bon état et 25 % en moyen état, selon le document stratégique et de programmation du ministère des Travaux publics. Cette situation critique des routes pourrait s’expliquer par le manque, voire l’absence d’entretien routier ces dernières années. « Plus on tarde à assurer les entretiens, plus l’état des infrastructures routières se dégrade (…) Au lieu de dépenser 1 dollar au moment où la chaussée est traitable, l’on dépense 5 à 6 dollars pour la réparer une fois qu’elle s’est dégradée », avance Maminiaina Rambolamanana, chef du projet MROR ou « Marchés routiers à obligation de résultat ». Il s’agit d’un nouveau concept servant à augmenter l’efficacité et l’efficience des opérations d’entretien routier. L’objectif étant de pérenniser les infrastructures routières, à en croire Emile Joseph Sambisolo, secrétaire général du ministère des Travaux publics.

Session incertaine

Publié le lundi, 06 mai 2024

Selon la Constitution, Art. 75 alinéa 3, la première session ordinaire du Parlement se tient le premier mardi du mois de mai consacrée principalement à l’adoption de la Loi de Finances.

Normalement, l’ouverture officielle de la session ordinaire des deux Chambres parlementaires doit avoir lieu ce jour 7 mai dans la matinée pour les élus députés de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza et dans l’après-midi pour le Sénat à Anosikely. 

Observateurs et analystes se rejoignent à émettre le doute sur la certitude de la tenue selon la règle de l’art de cette Session. Des zones d’ombre pèsent. 

Christina RT incarne l'essence même de la passion et de l'engagement pour le tourisme malagasy. En tant que co-fondatrice et gérante de 261 EXP, elle a consacré près de deux décennies à promouvoir Madagascar comme une destination de voyage incontournable. A travers ses propos, elle partage son parcours, ses défis et ses ambitions pour l'avenir de son entreprise et de l'industrie touristique malagasy.

La Vérité (+) : Pouvez-vous nous parler de l'histoire de votre agence de tourisme et comment a-t-elle a été fondée ?

Christina RT (=) : Les deux fondateurs de 261 EXP sont collègues et amis de longue date. Nous cumulons près de 17 années d'expérience dans le secteur du tourisme. Notre passion commune pour ce métier et la vision partagée du potentiel touristique de Madagascar nous ont naturellement conduits à la création de notre propre agence de voyages.

(+) : Quels sont les principaux objectifs de votre entreprise dans l’industrie touristique à Madagascar ?

(=) : En créant un tour opérateur réceptif, nous servons en premier lieu la destination qui est donc Madagascar. Il faut une bonne dose de passion et quelque part de patriotisme pour s’engager dans cette voie.

(+) : Quels défis avez-vous rencontrés en tant qu'agence de tourisme à Madagascar et comment les avez-vous surmontés ?

(=) : Les principaux obstacles auxquels nous sommes confrontés dans notre domaine d'activité sont liés à l'accessibilité et à la qualité des infrastructures desservant les sites touristiques que nous proposons. L'état global des routes à travers tout le pays et les problèmes d'irrégularité des services offerts par notre compagnie aérienne posent de véritables défis pour l'ensemble des acteurs du secteur touristique du pays.

(+) : Comment votre entreprise contribue-t-elle au développement économique de la Grande île ?

(=) : Le tourisme est en soi un secteur pourvoyeur de devises. Beaucoup de pays notamment la France, l’Espagne et les Etats-Unis, à titre d’exemples, font partie du top 3 des pays internationaux à faire des recettes qui se comptent en une soixantaine de milliards de dollars reversés à l'Etat grâce aux recettes générées par le tourisme. D’autres pays comme la Thaïlande, le Mexique ou l’Italie dépendent fortement de ces mêmes revenus pour la fonction de leur pays. C’est ainsi parfois une volonté politique de mettre ou non en avant la filière. Dans un second temps, la contribution la plus directe que nous pouvons apporter est la création d’emplois.

(+) : Quels sont les points forts du tourisme à Madagascar et comment votre entreprise les met-elle en valeur ?

(=) : Il est impossible de résumer en un seul article les atouts exceptionnels de la Grande île  en tant que destination touristique. Nous aimons l’appeler « The continent of the world » car sur notre territoire, nous allons pouvoir retrouver les plus beaux sites des pays que j’ai mentionnés plus haut, chez nous. Pour les professionnels du tourisme, spécialement les passionnés, il est aisé de mettre en valeur la destination car non seulement nous n’avons rien à envier aux autres pays en matière de beauté ou d'authenticité, mais cela commence également à être reconnu par l’audience internationale.

(+) : Quels sont les principaux marchés cibles de votre agence de tourisme et comment vous adaptez-vous à leurs besoins spécifiques ?

(=) : Nous avons une clientèle B2C et B2B. Nous sommes présents sur le marché local et aspirons à développer le marché régional et international. Nous nous focalisons cette année sur le régional ou le marché intra-africain par notre participation au salon du tourisme ATI (« Africa’s Travel Indaba ») qui se tiendra très prochainement à Durban, en Afrique du Sud.

(+) : Comment votre entreprise gère-t-elle les aspects environnementaux et sociaux du tourisme à Madagascar ?

(=) : Chez 261 EXP, nous nous sommes engagés à adapter nos offres à la réalité de la destination. Quand la Grande île est reconnue pour être une destination verte, nous adaptons nos offres et notre communication en conséquence, ce qui reste logique. Il est à noter que le taux de croissance annuel de l’écotourisme a été de 16 % en 2022. Madagascar, étant une destination classée « verte », a donc une carte à jouer.

(+) : Comment la situation politique et économique de Madagascar influence-t-elle l'industrie du tourisme et votre entreprise en particulier ?

(=) : Je pense que dans plusieurs autres secteurs, nous avons tous besoin d’une stabilité politique et économique pour mener à bien nos tâches respectives. Le tourisme, plus particulièrement, est très vulnérable à l’inflation car nous faisons partie des destinations les plus chères d’accès sur le secteur aérien en temps normal. Et quand s'ajoutent à cela les crises politiques, nous passons dans la catégorie des destinations à éviter. Nous payons encore aujourd’hui les crises politiques et économiques de ces dernières décennies.

(+) : Quels sont vos projets futurs et vos ambitions pour l'avenir de votre agence de tourisme ?

(=) : Nous ambitionnons tout simplement de faire connaître Madagascar pour ce qu’elle est vraiment : la plus belle des destinations !

 

Carinah Mamilalaina

Plus de 60 ans de carrière, une centaine d’œuvres,… Une exposition retraçant les réalisations de Dany Be vient d’ouvrir ses portes dans l’antre d’Hakanto Contemporary, Ankadimbahoaka, le week-end dernier. Cette rétrospective a tout d’un événement colossal. L’exposition, baptisée « Dany Be, what a wonderful world », fait référence au métier de photojournaliste qu’il pratique depuis sa jeunesse. D’ailleurs, ses clichés montrent plusieurs événements importants qui avaient eu lieu au pays. Cet évènement d’envergure se tiendra jusqu’au 26 octobre. 

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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