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Recettes non fiscales non versées, déficit de caisse. Ce sont les délits constatés par la Direction de la Brigade d'Investigation financière et de l'Eudit, rattachée à la Direction générale du Trésor au cours du contrôle des comptes de l’Etat. Et pourtant, ces infractions reviennent tous au détournement de fonds publics. Le ministère de l’Economie et des Finances a d’ailleurs publié, mercredi dernier, le résultat de l’assainissement du service public.

 

Les solutions connectées sont désormais disponibles à Madagascar. La domotique, regroupant ces nouvelles solutions technologiques nécessaires pour connecter sa maison, est maintenant disponible dans le pays. Ainsi, les opérateurs dans le secteur ont profité de la 21ème édition du Salon International de l’Habitat (SIH) pour lancer officiellement ce produit innovant. L’idée étant de permettre aux ménages malagasy d’être dans l’air du temps. « Les technologies font aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien. Et il ne faut pas nier qu’elles nous facilitent vraiment la vie, et ce, à différents niveaux que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle.

Une autre affaire concernant un cas d'émigration clandestine à Dubaï,  avait été jugée par la Cour criminelle ordinaire au sein du Pôle anti-corruption (PAC) des 67ha, hier. L'affaire remonte l'année dernière, et le procès s'est déroulé à huis clos étant donné que les victimes sont des mineures. Les deux personnes incriminées, membres d'une fratrie, ont alors comparu pour répondre de leurs actes de traite de personnes, extorsion, faux et usage de faux. A l'issue de la délibération, la présidente de la Cour criminelle au sein du PAC a finalement prononcé la sentence d'une réclusion criminelle de 9 ans  pour la sœur a et 7ans pour son frère.

 

Dans trois jours ! Le processus de désengorgement des prisons de la Grande île démarre sur les chapeaux de roues. D'après la décision prise en Conseil des ministres avant - hier, les audiences foraines annoncées par le Président de la République, Andry Rajoelina, débuteront le 21 octobre, lundi prochain plus précisément, à Antananarivo. Le processus s'étendra par la suite dans les régions. L'objectif principal est de débloquer la situation de surpopulation carcérale qui concerne toutes les prisons du pays.

 

Projet Tanamasoandro - Des mercenaires sabotent

Publié le jeudi, 17 octobre 2019

Quand la contestation dégénère. Certains anti-Tanamasoandro sont allés hier au-delà de la contestation pacifique. Alors que les députés de l'Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina appelaient quelques heures plus tôt au dialogue et au recadrage des débats, de violentes échauffourées ont éclaté, hier dans la soirée. Des opposants au projet présidentiel ont, en effet, été à l'origine des violents accrochages à Ambohitrimanjaka. Le site d'entreposage des matériels destinés au lancement des premiers travaux sur le site du projet Tanamasoandro a été la victime d'une attaque par des individus, hier en début de soirée. La situation a vite dégénéré. En position de légitime défense, les éléments de l'EMMO déployés sur place, pour la sécurisation du site, ont dû intervenir pour tenter de repousser les assaillants et de protéger le matériel.

 

Après Christine Razanamahasoa, président de l'Assemblée nationale, des députés du groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina ont défendu le bienfondé du projet présidentiel Tanamasoandro, appelant également au dialogue et au recadrage du débat. Au cours d'une conférence de presse à Tsimbazaza hier, le député Johnny Rakotoarisoa, élu à Ambohidratrimo, a notamment tenu à affirmer que le débat devrait tourner sur les retombées du projet pour la population. L'important est que l'Etat et les populations concernées trouvent chacun leur compte dans le projet Tanamasoandro. Les habitants d'Ambohitrimanjaka devraient ainsi bénéficier notamment des logements sociaux à construire dans le cadre du projet Tanamasoandro et les personnes expropriées devraient être indemnisées correctement.

LA UNE DU 18 OCTOBRE 2019

Publié le jeudi, 17 octobre 2019

L’édition 2019 du Salon international de l’habitat (SIH)  ouvrira ses portes aujourd’hui. Pour cette édition, les grands acteurs du bâtiment à Madagascar, allant du secteur public au privé, en passant par les bailleurs de fonds internationaux et les partenaires techniques du pays, se repartiront sur plus de 500 stands. Ce grand évènement sera une occasion pour voir ce que l’un peut apporter à l’autre en termes d’infrastructures. Ce sera également une opportunité de discuter et d’échanger des points de vue pour pouvoir partager la même vision du développement des infrastructures et par la suite évoluer dans la même direction. « Etant un secteur majeur contribuant à l’essor de l’économie de notre pays, l’habitat n’a cessé de progresser sur tout l’ensemble du territoire ces dernières années. Toutefois, cette progression n’arrive pas encore à
répondre positivement aux besoins de toute la population malagasy, surtout avec la dynamique démographique actuelle. De ce fait, elle doit être accélérée. Pour ce faire, il faudra la participation de toutes les parties concernées. Aujourd’hui, le SIH se place ainsi comme plateforme de rencontres et d’émergence de nouvelles relations ou collaborations afn de solutionner tous les problèmes en matière d’infrastructures rencontrées dans le pays, plus particulièrement dans la Capitale », a soutenu Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation du salon, lors d’une entrevue. 

« Tosik’art » - Dix projets financés

Publié le mercredi, 16 octobre 2019

Un financement variant entre 2 500 000 ariary et 20 millions d’ariary. Pour la première fois, les concours de projet récompensent les entrepreneurs dans le domaine culturel. C’est dans ce cadre qu’a été conçu « Tosik’art » initié par le ministère de la Communication et de la Culture, en collaboration avec l’ambassade de France à Madagascar. Lancé officiellement le 02 août à la Gare Soarano, la cérémonie de clôture s’est tenue, mardi dernier, au Carlton Anosy. Le Premier ministre Ntsay Christian a parrainé l’événement avec la présence de tous les membres du Gouvernement.  A l’occasion de cette remise de prix, dix candidats sont rentrés avec le portefeuille bien rempli puisqu’ils ont bénéficié d’un financement de la part de Bank Of Africa Madagascar (BOA). La jeune Andriambalo Tantelinirina porteur de projet “Managnano” a remporté le gros lot. Son projet consiste à créer un village culturel dans la Région Vatovavy Fitovinany qui n’est autre que sa région natale. « Son idée correspond le mieux au programme du ministère et à la promotion de la culture », soutient Francis Alexandre Razafiarison, directeur général de la culture au sein du ministère de tutelle lorsqu’il a annoncé le nom du vainqueur. La jeune fille a ainsi bénéficié de la somme de 20 millions d’ariary pour concrétiser son projet. Selon ses dires, la population locale de la région s’intéresse beaucoup à sa propre culture mais il manque les infrastructures pour l’impliquer davantage. Elle travaillera alors en étroite collaboration avec les autochtones dans la mise en place de ce village.

Une gargote ambulante pointée du doigt. Une publication dans l’un des groupes des réseaux sociaux évoquant une intoxication alimentaire a créé une panique générale, hier à Itaosy. Le contenu de cette annonce a mis en exergue une gargote ambulante spécialisée en friterie et pâtes, située à Bemasoandro Itaosy. Alarmée par la situation, la Gendarmerie d’Itaosy est saisie de cette affaire. Une enquête a été ouverte et la gargote en question a dû fermer ses portes suite à un arrêté communal. Selon Raniriarison olivier, commandant de brigade de la Gendarmerie d’Itaosy, 80 personnes intoxiquées ont été recensées à l’heure où nous mettons sous presse. 15 d’entre elles se trouvent dans un état grave. Elles ont été hospitalisées auprès du Centre hospitalier de référence du District (CHRD) d’Itaosy. Quant à la dame propriétaire  de ladite gargote, elle a été placée en garde vue à la Gendarmerie locale. « Un prélèvement a été effectué dans son enseigne afin qu’un laboratoire puisse mener une analyse pour déterminer l’origine de l’empoisonnement », souligne le commandant.

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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