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ASIEF - Prêt à 80 %

Publié le dimanche, 16 juillet 2023


Les jeux nationaux des sports d’entretien des fonctionnaires, organisés par l’Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires (ASIEF), auront lieu à Toamasina, du 30 Juillet au 12 août. Le rendez-vous est déjà fixé et aucun éventuel report n’est envisagé. Plus de 20 000 fonctionnaires sont attendus dans la ville du grand Port durant ces dates. Environ 13 5000 fonctionnaires issus de toutes les directions ministérielles ont déjà manifesté leurs engagements.
L’organisation est déjà prête à 80% d’après le président de l’association Jean Aimé Botosera Andrianarison dit John Love. « L’hébergement et la restauration restent à voir avec les autorités locales. Financièrement, le ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa nous a fait des promesses. Et nous comptons énormément sur ses appuis pour la réussite de cet évènement », explique John Love lors de la finale du jeu régional de basketball qui s’est tenue au Toby Ratsimandrava à Andrefan’Ambohijanahary.
La finale du vétéran a opposé le ministère de la Sécurité publique et celui de l’Economie et des Finances. Le premier s’en est sorti vainqueur par 73-55 au score final.
Un comité de suivi et évaluation a été mis en place pour le contrôle de mercenariat durant les jeux. « L’ASIEF ne montrera aucune tolérance aux ministères ou directions qui font jouer des mercenaires et nous allons faire en sorte de les dénoncer et de les dénigrer devant la presse », a martelé le président de l’ASIEF.
Grogne des fonctionnaires
Durant la finale des jeux nationaux, les fonctionnaires sportifs n’ont pas caché leur mécontentement face à l’organisation d’un évènement sportif, tenu en parallèle par les directions du ministère de l’Economie et des Finances et la direction du Trésor. Selon les grognes des autres fonctionnaires, comment ces deux directions se permettent-elles d’organiser leurs propres tournois nationaux alors que les autres ministères peinent à engager leurs sportifs au sein de l’ASIEF.
Elias Fanomezantsoa



Après des jours de suspens et d’appréhension, les candidats pour l’obtention du diplôme de baccalauréat entameront ce matin la première journée des épreuves. En guise d’ouverture, l’épreuve de philosophie aura lieu à partir de 7h 30. L’épreuve de langue vivante se tiendra dans l’après-midi.
« Le premier jour est une étape critique, car il est le centre de tout le stress, surtout que les candidats ont affaire à la philosophie. Beaucoup craignent cette matière. Le week-end, nombre d’élèves ont encore assisté à des cours d’appui sur cette matière. Après l’épreuve de philosophie, la pression retombera petit à petit », a confié un parent. Il a aussi ajouté qu’à la maison, tous les centres de tension ont été minimisés afin que sa fille puisse préparer et passer l’examen dans les meilleures conditions.
En ce qui concerne l’enseignement général, les épreuves s’étaleront jusqu’à vendredi 21 juillet pour ceux qui ont choisi la série L. Dans la matinée, ils auront encore à finir l’épreuve de sciences économiques et sociales qui leur est spécifique. Le week-end dernier, de nombreux d’élèves ont encore assisté à des cours d’appui.
Taxis-motos, des moyens de transport alternatifs aux taxis-be
Du côté des moyens de déplacement, certains parents ont dû prendre des mesures afin que leurs enfants n’arrivent pas en retard au centre d’examen. Le recours aux taxis-motos représente l’une des solutions afin d’éviter les problèmes liés aux embouteillages.
« Durant cette semaine, on fera de notre mieux pour aider notre fille à ne pas arriver en retard à son centre d’examen, situé au lycée Ampefiloha. Du coup, un taxi-moto, appartenant à une connaissance, a été loué jusqu’à vendredi prochain pour l’emmener au lycée et la ramener à la maison », explique Jean Y., habitant dans la périphérie de la Capitale.
« Cette décision a été prise vu qu’il n’y a pas de bus spécial pour les élèves qui habitent loin de leur centre d’examen. Le taxi-moto a été un choix difficile, mais on a confiance au conducteur qui fait partie de la famille. La crainte d’arriver en retard ne se pose plus. C’est déjà un point de gagné. Cela enlève une grande partie du stress que l’élève subit déjà. Beaucoup de parents ont aussi adopté ce choix », ajoute-t-il.
En rappel, 215.630 candidats vont passer les épreuves du baccalauréat cette année, toutes séries confondues, selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Par rapport à 2022, ces chiffres ont connu une hausse de 12,5 %.
La série L arrive en tête avec 151.904 candidats, la série S compte 43.337 candidats, la série technique enregistre 10.963 candidats et 9.426 candidats ont opté pour la série OSE.
Le MESUPRES a aussi tenu à rassurer les parents et les candidats que cette année, contrairement à la session de 2022 où des fuites ont été constatées, la sécurité des sujets est optimale. Les soi-disant sujets publiés sur les réseaux sociaux sont tous des faux.
D’ailleurs, le commandant du Groupement de la gendarmerie d’Analamanga, le colonel Tojo Raoilijon, a réitéré que « les épreuves du baccalauréat seront sous haute surveillance. Des enquêtes seront ouvertes à l’endroit des arnaqueurs qui tentent de vendre des sujets, mais aussi les parents et les élèves qui essaient de s’en procurer ».
Jusqu’ici, le ministère de l’Enseignement supérieur n’a pas encore annoncé la date de sortie probable des résultats, mais on espère que cela suivra l’exemple des examens officiels précédents, à savoir le CEPE et le BEPC. Ces derniers ont connu une avancée considérable en matière de correction, de collecte, de transcription des notes et de publication des résultats cette année.
Nikki Razaf

Un zébu sacrifié pour accompagner la cérémonie du culte des ancêtres, vendredi dernier dans la Commune de Tsianisiha, dans l’ex-Province de Toliara. Il s’agit d’un évènement plus que symbolique puisque les communautés, à travers ce rite, espèrent que leurs ancêtres leur accordent la clémence par rapport au non-achèvement des nouveaux tombeaux où les défunts devaient être transférés. En fait, 93 tombeaux sont localisés dans la zone d’exploitation de Base Toliara. Cette compagnie s’est donc engagée à en construire des nouveaux pour le transfert des corps des défunts. Un engagement tenu notamment avec les travaux qui ont avancé et les nouveaux tombeaux déjà bâtis. Mais avec la suspension du projet minier par l’Etat, celle-ci a dû suspendre la construction des tombeaux qu’elle a déjà entamés. En effet, sur les 93 tombeaux concernés, 38 ont déjà été relocalisés alors que la construction des 55 restants qui étaient en cours au moment de la suspension dudit projet n’a pas pu être achevée, déplorent ces communautés.
La croyance locale à Tsianisiha considère que les sinistres, comme les maladies ou les morts inexpliqués, sont justement les conséquences d’un manquement et le non-achèvement de ces nouveaux tombeaux, d’après le maire Rakotomavo Dody Jummerman. « Ce sont les ancêtres qui réclament leurs caveaux. Nous espérons ainsi l’empathie de l’Etat et nous implorons le déblocage de ce projet pour permettre à cette compagnie minière d’achever au moins la construction de ces nouveaux tombeaux pour nous épargner d’autres sinistres. Nous aimerions bien, face à l’urgence, les finir avec nos propres moyens mais nous n’avons pas ces moyens en question. C’est pour cela que nous demandons à l’Etat de permettre à cette compagnie d’achever ce qu’elle a déjà entrepris », lance-t-il.
Comme le maire, Frankel Ranivahatrarivo soutient que les 18 Fokontany de Tsianisiha réclament à l’unanimité la réouverture de Base Toliara, laquelle va contribuer au développement de la Commune, notamment avec les divers projets sociaux que cette compagnie s’est engagée à entreprendre sur place. Ce notable a dirigé la cérémonie du culte des ancêtres. La viande du zébu sacrifié a été distribuée à la population, comme lors des évènements familiaux ou communautaires importants dans cette partie de l’île, entre autres le « Savatse » (circoncision) ou encore le « bilo » (fête de remerciement à Dieu).
Recueillis par P.R.



Sérieux avertissements

Publié le dimanche, 16 juillet 2023


La période des vacances scolaires pointe son nez. L’année scolaire, en cours, tire à sa fin. Les potaches, les élèves du primaire et les collégiens ont déjà passé leurs examens de fin d’année et de fin de cycle. Les résultats officiels du CEPE et du BEPC, dans l’ensemble du pays, sont aussi publiés.
La session des examens du baccalauréat qui marque la fin du cycle de l’enseignement secondaire débute ce jour. Le Bac, étant la phase terminale du cycle secondaire et le premier grade universitaire, revêt toujours une importance particulière auprès des élèves et chez les parents. Calqué sur le modèle éducatif français, colonisation oblige, le cursus académique malagasy se divise en trois parcours sinon cycles bien distincts : l’enseignement primaire ou fondamental, l’enseignement secondaire et le parcours universitaire. En sa qualité de porte d’entrée, de point de jonction, pièce charnière, entre les deux mondes primaire/secondaire et universitaire, le baccalauréat symbolise une étape non-négligeable dans la vie académique des jeunes. La session prendra fin ce jeudi, pour le général.  Et celui de l’enseignement technique aura lieu après.
Après les examens, les potaches vont respirer tant soit peu. Pour les familles qui disposent les moyens nécessaires ou plutôt le minimum voulu peuvent se permettre d’amener leurs progénitures prendre de l’air ailleurs. Pour les modestes budgets, on se contentera de l’air des campagnes à proximité. Tandis que pour d’autres beaucoup plus chanceux, ce sera les bords de la mer. Vers la côte-est, Toamasina – Foulpointe – Vatomandry, etc. empruntant la Route nationale 2. Sinon vers l’ouest, Mahajanga sur l’axe de la Route nationale 4. En tout cas, ce sont les lieux de villégiature forts prisés.
Les circuits des réseaux routiersutilisant les deux axes susmentionnés, valables pour d’autres RN 1, RN 4, RN 6 et RN 7 ainsi que les circuits fluviaux, maritimes et aériens vont s’intensifier. La grande majorité des familles de modestes bourses iront se bousculer aux moyens de transport en commun.
Nous, les médias, en tant que sentinelles, nous tirons les sonnettes d’alarme en lieu et place d’avertissements aux responsables à tous les étages de décision et d’action des ministères en charge des Transports y compris les Agences (ATT, APFM), de la Sécurité et surtout des Travaux publics en passant par les coopératives, les propriétaires et les conducteurs de véhicule. Que chacun prenne conscience sérieusement et effectivement du poids de leurs responsabilités et de leurs missions ! Etant donné qu’il s’agisse de vies humaines à sauvegarder, toute négligence et toute imprudence ne seront nullement pas tolérées. Chaque année, à la même période, on déplore avec profonde désolation et consternation la mort des innocents à cause du manque de sens de responsabilité à tous les niveaux. Du laxisme impardonnable ! Les routes nationales deviennent des mouroirs, des abattoirs ! Responsables administratifs directs et Forces de l’ordre et de sécurité et les dirigeants de coopérative de transports doivent tous veiller au grain au bon déroulement des circuits allant du contrôle systématique de vitesse, de papiers, aux vérifications de l’état des conducteurs et des voitures.
Des mesures drastiques et strictesdoivent être prises afin de limiter les dégâts. L’éducation les sanctions sévères sont de mise. Quand il y a mort d’homme, c’est toujours triste,grave et sérieux ! L’objectif « zéro accident » tient toujours.
Ndrianaivo



Interviewé par les journalistes au cours d’une émission spéciale diffusée sur les stations publiques et quelques stations privées de la Capitale, le Président de la République malgache Andry Rajoelina est revenu sur le débat engagé depuis quelques semaines après la publication de documents autour de sa nationalité française et le fait qu’il ne soit plus Malgache.
« Le sang qui coule dans mes veines est Malgache. Personne n’enlèvera le fait que je sois Malgache, mon patriotisme. On peut dire ce que l’on veut, critiquer, mais on ne me l’enlèvera pas et je n’accepte pas qu’on dit que je ne suis pas Malgache », a répondu directement le Président Rajoelina. « Est-ce un crime d’avoir une autre nationalité », interroge-t-il, au cours de l’émission tournée en direct depuis le Palais d’Iavoloha, et devant un parterre composé de présidents d’institution, de parlementaires, de gouverneurs, de Forces de l’ordre ou encore de notables et autorités traditionnelles du pays.
Pointant du doigt un débat savamment entretenu par ses opposants politiques à l’approche des élections dans le pays, le Chef de l’Etat  rappelle que dans l’histoire mondiale et malgache, plusieurs personnalités ayant une double nationalité ont dirigé leurs pays, sans que leur patriotisme pour le pays qu’ils ont dirigé, ne souffre d’aucune contestation. Il cite à titre d’exemple, les fondateurs du parti nationaliste Mouvement démocratique pour la rénovation malgache(MDRM) qui ont la nationalité française. Le Président Andry Rajoelina affirme ainsi que ce n’est pas « un bout de papier de 8 cm dans sa poche » qui ôtera son patriotisme. Le locataire d’Iavoloha indique aimer sa patrie et est « prêt à mourir pour elle ».
Raisons pratiques
Par ailleurs, le Président de la République dément les informations selon lesquelles il pourrait s’agir d’une quelconque contrepartie de sa non-candidature à l’élection présidentielle de 2013. Il indique avoir demandé la nationalité française pour des raisons pratiques, notamment pour faciliter les études de ses enfants en France. Le Chef de l’Etat refuse le terme de naturalisation mais parle d’un droit acquis étant donné la nationalité française de son grand-père. La démarche a été entamée une fois en dehors du pouvoir, assure-t-il.
Il souligne que le fait qu’il a une autre nationalité n’impacte nullement sur sa prise de décisions, illustrant son propos en parlant de la demande officielle qu’il a faite au Président français Emmanuel Macron en 2019, de trouver une solution à la question des îles Eparses.
Il souligne par ailleurs ne pas avoir dissimulé sa nationalité française. Les décrets sont publiés au Journal officiel, aussi bien ici à Madagascar qu’en France,  rappelle-t-il, rajoutant que personne ne lui a jamais demandé s’il avait la nationalité française. Pointant du doigt un faux- débat autour de sa nationalité, il appelle à faire une lecture combinée des textes lorsque l’on parle de cette question de la nationalité et ne pas se borner à l’article 42 du code de la nationalité. Souhaitant que ce faux-débat soit dorénavant clos, il appelle à le juger uniquement sur ses réalisations.
Flou
Des réalisations, justement, le Chef de l’Etat en a cité plusieurs hier, dans le domaine de l’éducation, de la santé, de la justice ou encore de la jeunesse. Dressant un bilan à quelques mois de la fin de son mandat, le numéro Un du pays cite par exemple les 4 198 salles de classe construites ou encore les 28 hôpitaux « manara-penitra » construits sous son mandat.  Il liste également les Tribunaux, les autres infrastructures de proximité, les moyens mis à disposition des responsables des Collectivités territoriales décentralisées, dans le cadre de la décentralisation du pays ou encore des routes.
Dans ce chapitre, il y a notamment les problèmes d’approvisionnement en électricité. Trois semaines ont été données au ministre de l’Energie pour solutionner le problème à court terme. Des parcs solaires devraient également être installés dans le pays d’ici la fin de l’année. La construction des centrales hydroélectriques doit, à long terme, constituer une solution à ce problème, « dans cinq ans », estime-t-il. En tout cas, des réalisations hors du commun, laisse-t-il entendre, ont été faites, soulignant néanmoins que beaucoup reste encore à faire. De là à dire qu’il lui faudra un autre mandat ? Le Chef de l’Etat continue d’entretenir le flou. Il a refusé hier d’annoncer s’il était candidat pour briguer un second mandat à la magistrature suprême ou non.
La rédaction


L’église catholique la plus âgée de la Grande île fait peau neuve. Après trois ans de travaux de restauration, l'église catholique d'Ambodifotatra, située à l’île Sainte-Marie, a tenu son premier jour de messe, hier. Le Président Andry Rajoelina et la ministre de la  Communication  et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy ont été présents sur les lieux pour assister à la messe et à l’inauguration de cette église catholique qui a été construite pour la première fois en 1836. Sa dernière réfection datait de 1987.
L'intérieur et l'extérieur de l'église ont été entièrement rénovés. En raison des graves dommages qu’elle a subis avec le temps, une menace d’effondrement pesait sur cette église. Toute sa structure a été conservée, de même que les matériaux utilisés pour reconstruire l’autel. A rappeler que les travaux de restauration et de rénovation de cette église ont été lancés en février 2021. Celle-ci est classée trésor national (patrimoine national) selon le décret gouvernemental n° 83-170 du 17 mai 1983. En novembre 2020, les différentes étapes afin de parvenir à l'appel d'offres sur le marché public ont été bouclées, si bien que les travaux n'aient pu démarrer qu’en février 2021. De plus, la première entreprise chargée d’effectuer les travaux a été obligée d'être remplacée car elle n'a pas respecté les normes requises.
Patrimoine
Au mois de mai dernier, la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, la délégation malagasy et le représentant permanent de Madagascar auprès de l'UNESCO ont rencontré le directeur général du centre du patrimoine mondial l'UNESCO. Au cours de cette réunion, les différentes étapes qui ont été franchies concernant l'inscription de l'église catholique de Sainte-Marie au patrimoine mondial de l'UNESCO ont été discutées. A noter que des spécialistes ont été envoyés par l'UNESCO pour examiner la « Valeur universelle exceptionnelle » (V.U.E) de cette église. D’après leur enquête, celle-ci mérite d’être classée comme un lieu historique unique, et l'UNESCO a admis qu'elle possède la « V.U.E ». Après la demande du MCC, une assistance internationale de l'UNESCO a été également approuvée le 1er juin 2023, ce qui permettra d'envoyer les prochains experts pour former les techniciens dudit ministère à la préparation du document final requis par le Comité du patrimoine mondial (CPM) avant de décider d'inclure ou non l'église catholique d'Ambodifotatra au patrimoine mondial. A noter que cette église a existé depuis 187 ans. Il attire de nombreux touristes en raison de son histoire et fait partie du parcours ou « circuit » proposé aux touristes, celui appelé « L’île aux pirates ». Un lieu historique qui a été entièrement rénové et réhabilité par le Gouvernement actuel.
Si.R



En effervescence. A l’occasion du festival des baleines qui a lieu présentement à Sainte-Marie, toutes les conditions ont été réunies pour optimiser les efforts de promotion de la destination. Notamment sur le fait que l’aéroport de Sainte-Marie vient de recevoir le certificat d'aérodrome international. En effet, en déplacement dans la Région d’Analanjirofo, le Président de la République, Andry Rajoelina vient d’honorer de sa présence, l’attribution des lettres de noblesse à l’aéroport de l’île ainsi qu’à l’inauguration du balisage lumineux de la piste de l'aéroport Ravoraha. L'aéroport de l'île Boraha a reçu ce 14 juillet 2023 la certification des aérodromes. Ayant rempli les normes internationales en termes d'infrastructures et de sécurité, cet aéroport est désormais habilité à accueillir davantage de vols de nuit. Il s'agit d'une initiative importante pour améliorer les sources de revenus de la population locale, vivant majoritairement du tourisme. Pour ce qui est de la certification, elle est délivrée conjointement par l'Aviation civile de Madagascar (ACM) et l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Selon les explications du directeur général de l'ADEMA, Andrianiaina Jean Germain, la certification sera publiée à l'international dans le but de rassurer les compagnies aériennes étrangères pour les inviter à venir desservir Sainte- Marie. L'aéroport Ravoraha est le 6ème aéroport de Madagascar ayant reçu la certification d'aérodrome après Antananarivo, Taolagnaro, Mahajanga, Toamasina et Nosy Be.

Normes internationales

Par ailleurs, la mise en place des balisages lumineux fait partie des efforts entrepris par l’ADEMA pour mettre aux normes l’aéroport de Sainte- Marie dans le but d’obtenir la certification de l'Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) pour les aéroports internationaux. Ces équipements nouvellement installés vont sécuriser les atterrissages et les décollages de nuit. Ils seront également nécessaires pour faire face aux conditions météorologiques particulièrement difficiles sur l'île Boraha. La mise en place de ces balisages lumineux a été financée en partie par la Banque mondiale via le projet Pole intégré de croissance (PIC) et en partie par les fonds propres de l’ADEMA. Ainsi, dans sa prise de parole, le Président Andry Rajoelina a souligné que la modernisation de cet aéroport figure parmi les Velirano qu'il a faits à la population locale durant la campagne électorale de 2018. Et le Chef de l'Etat de faire savoir au passage que le Gouvernement a multiplié des efforts pour relancer le secteur touristique après la pandémie de Covid-19. A l'entendre, Sainte- Marie ne sera plus oubliée par rapport aux actions au développement. Et lui d'annoncer dans la foulée les différents projets qui vont être entamés dans cette localité. Entre autres, le centre de formation professionnelle réservé au secteur tourisme dont les travaux viennent d'être finalisés, ou encore le parc solaire qui sera mis en place avant la fin de cette année 2023 pour faciliter l'accès à l'électricité.
 

La rédaction

La une du 15 juillet 2023

Publié le vendredi, 14 juillet 2023


L’aéroport de Ravoraha, situé à l’île Sainte-Marie, a accueilli une double cérémonie en présence du Président Andry Rajoelina, hier. Il s’agit de la remise d’une certification d’aérodrome en tant qu’aéroport international de Ravoraha ainsi que l’inauguration du balisage lumineux à cet endroit. L’aéroport de Ravoraha est ainsi le 6ème sur les 8 aéroports de Madagascar à recevoir cette certification au même titre que les aéroports d’Antananarivo, Nosy Be, Mahajanga, Toamasina et Taolagnaro. Cela implique le respect des normes imposées par l’Aviation civile de Madagascar (ACM) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) comme la clôture de l’enceinte de l’aéroport ou encore la mise en place d’un plan de prévention des catastrophes, la formation des membres du personnel de l’aéroport, etc. Cette nouvelle étape constitue une opportunité pour encourager les vols internationaux programmés par les compagnies étrangères.
Le balisage lumineux, quant à lui, s’étend sur un circuit d’atterrissage de 1.400 mètres. Doté de deux pistes d’atterrissage, cet aéroport de Sainte-Marie pourra désormais accueillir les avions légers. Toutefois, une extension de l’aéroport est déjà envisagée afin de pouvoir accueillir les gros avions.
Atout touristique
« Nous avons fait des « Velirano », Sainte Marie ne sera plus jamais oublié et bénéficiera aussi du développement », a souligné le Président Andry Rajoelina dans son discours à l’occasion de cette rencontre avec la population locale. Et lui d’ajouter que « l’aéroport est le portail qui permet d’entrer à Sainte-Marie, d’où l’importance de cette certification pour le tourisme local ». Toujours dans le cadre de cette ambition touristique, le Président annonce également la réhabilitation de l’axe Vohilava - Saint Joseph qui s’étend sur près de 24 km. D’autres projets de développement sont aussi en perspective comme l’installation d’un parc solaire afin d’augmenter l’accès à l’électricité pour la population locale.
Le Chef de l’Etat poursuivra son séjour à Sainte Marie ce jour par d’autres inaugurations ainsi que le lancement du Festival des baleines.
S.R.




40 ans de suspens et de crainte de se faire démolir leurs maisons à tout moment. Cette épée de Damoclès fait partie désormais du passé pour ceux qui ont construit des maisons d’habitation dans les quartiers situés aux alentours de la cité des 67 Ha.
En effet, environ 10.000 personnes peuvent désormais régler leurs papiers vis-à-vis de la loi et auront leur maison régularisée. Ce geste de l’Etat malagasy fait partie de la politique d’octroi d’habitations décentes et en règle. Les zones concernées sont Andohatapenaka (1, 2 et 3), Antohomadinika, Ankasina, le quartier longeant la partie Est de la cité des 67 Ha et le canal C3 , la FTA, et enfin du côté du bâtiment de l’assurance « Ny Havana ».
Selon le secrétaire d’Etat chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa, « les maison construites sur ces lieux ne feront plus l’objet de démolition. L’octroi de titre sera simplifié pour ceux qui ont les pièces justificatives ou les preuves de leur établissement sur les lieux depuis longtemps. Le Fokontany sera la base des enquêtes et des témoignages pour ceux qui n’ont pas de papiers.
En plus, un comité spécial sera mis en place pour faciliter les reconnaissances, les enquêtes et le dépôt de dossiers. Il sera dirigé par le SEIMAD avec la coopération des chefs de secteur, des Fokontany, ainsi que du service foncier et domanial. Et si nécessaire, l’implication de la Justice.
Il est à noter que les parcelles situées dans le périmètre de la cité ne sont pas concernées par ce projet. Les espaces verts et les terrains de sport demeurent des zones inconstructibles. Les terrains vagues en dehors des 67 Ha actuels ne feront plus l’objet de nouvelles constructions.
Le prix du terrain sera discuté communément afin que personne ne soit lésé. Cependant, le prix sera différent selon l’emplacement du terrain (1er, 2ème ou 3ème plan). Le paiement bénéficiera d’une facilitation. Ceux qui ont les moyens peuvent payer l’intégralité de la somme, tandis ceux qui ont des difficultés auront également la possibilité de payer en plusieurs tranches.
Nikki Razaf

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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