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Belle prise de la Police de l’air et des frontières ou PAF, à l’aéroport international d’Ivato, le soir du 2 novembre dernier. La passagère d’un vol extérieur, une Sud-africaine de 36 ans fut arrêtée sur- le- champ, et à peine eut-elle débarqué au pays. En cause : elle a transporté un kilo d’héroïne et un autre d’amphétamine dans sa valise. Après l’enquête préliminaire, la mule sud-africaine était déférée au Parquet, au cours du week-end dernier, procédure à l’issue de laquelle cette instance judiciaire d’Anosy l’avait fait placer sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora.
Revenons aux faits. Le soir du 2 novembre dernier, la PAF d’Ivato a informé la brigade des stupéfiants d’Anosy, cet autre service de police chargé spécialement d’enquêter sur les affaires de drogue sur le sort de cette passeuse sud-africaine. En effet, cette dernière a caché les drogues dures dans sa valise. La brigade des stupéfiants a pris l’affaire en main, du moins pour la poursuite de l’enquête. Une fois arrivés sur place, les enquêteurs de ce service anti-drogue de la Police ont procédé à toutes les vérifications et autres contrôles nécessaires sur le produit qu’a transporté la mule sud-africaine. Les différents tests ont révélé qu’il s’agit bel et bien de drogues dures : de l’amphétamine mais surtout aussi de l’héroïne.
Du coup, les agents de la brigade des stupéfiants ont emmené la mule à leur bureau où ils l’ont soumise à un interrogatoire. Durant celui-ci, elle a fait l’aveu, arguant que la drogue viendrait de l’Afrique du Sud, et que ce serait son amoureux qui aurait glissé l’héroïne et l’amphétamine dans ses affaires, donc à son insu, du moins selon toujours ses déclarations. La mule a pris un vol d’Ethiopian Airlines pour rejoindre la Grande-île.
Déjà en septembre dernier, une ressortissante kenyane de 29 ans avait été arrêtée à l’aéroport d’Ivato avec près de 5kg d’héroïne et elle était également arrivée à bord d’un avion de cette même compagnie éthiopienne. Matière à réflexion.
Franck R.
 



Sponsor de la Semaine de l’éducation aux médias et à l’information (SEMI), Canal+ Madagascar a également apporté son soutien pour l’opérationnalisation de la plateforme en ligne TASK, le pôle emploi et stage en communication et culture. Onjatiana Razafindrakoto, directrice générale de cette entreprise, a par ailleurs figuré dans la liste des panélistes, lesquels ont partagé leurs connaissances et suggestions au sujet du piratage. Elle nous livre plus de détails sur ces sujets dans cette interview.

La Vérité (*) : Qu’est ce qui explique votre présence remarquée à la première édition de la SEMI ?
DG de Canal+ Madagascar (=) : Il s’agit d’un évènement mondial qui nous concerne directement, en tant que groupe international œuvrant dans la communication et les médias. La Semaine de l’éducation aux médias et à l’information s’avère très importante puisqu’il y a une multitude d’informations qui circulent depuis le développement de l’Internet. C’est indispensable de remettre cet aspect éducation sur la consommation et sur la diffusion des informations. Tout peut partir des malentendus pouvant provoquer des dégâts monstrueux, tout cela à cause d’une mauvaise info. On a besoin de se recentrer sur l’éducation. Une désinformation peut détruire beaucoup de choses, des gens, des vies, des carrières. Il ne faut pas que les médias soient un outil pour détruire ou pour désinformer. Ils doivent rester un instrument pour que les gens puissent s’ouvrir au monde. Nous voulons véhiculer cela et ne pas raconter n’importe quoi.
(*) : Pourquoi avez-vous insisté sur le piratage lors de votre intervention à l’un des panels du colloque ?
(=) : Ce qui dit piratage dit vol. Il n’existe pas dans le monde une personne qui se lève le matin en se disant : je vais travailler gratuitement sans être rémunéré. Pour notre groupe, des personnes travaillent sur tout ce qui est diffusé sur nos chaînes, que ce soient des contenus télévisés, cinématographiques ou encore des émissions musicales, reportages, etc. Le fait de consommer ou de propager le piratage, c’est anéantir ces travailleurs. Je représente aujourd’hui le gros canal, avec beaucoup de producteurs indépendants qui travaillent avec nous. A l’exemple de la chaîne Novegasy, aucune production Canal+ n’y est diffusée. Ce sont les producteurs indépendants malagasy qui signent un contrat avec nous. On achète leurs œuvres, on les diffuse et on s’engage à les protéger. Même les reportages diffusés sur les chaînes sont souvent achetés chez des reporters indépendants. Le football, l’un des contenus les plus piratés au monde, coûte cher. Bref, tout ce qu’on diffuse a un prix et les consommateurs des pirates tuent leurs propres compatriotes.
(*) : Que comptez-vous faire face au pullulement de la télé par Internet en ce moment ?
(=) : La télé par Internet, connu sous l’appellation « IPTV », fait partie des cas de piratages qui existent depuis longtemps et partout dans le monde. Des mesures ont déjà été prises et seront renforcées dans les semaines à venir. Cela fait un moment qu’on travaille sur le sujet. Les mesures ne s’appliqueront pas uniquement au niveau national mais aussi au niveau international puisque les têtes de réseau se trouvent souvent à l’étranger. Ils n’ont pas de salariés, ne payent rien, ni impôts ni taxes ni recettes fiscales pour le pays. C’est triste que les consommateurs nourrissent des personnes qui ne contribuent pas au développement économique du pays. Quoi qu’il en soit, le piratage ne nous empêchera pas de nous développer et de créer de la valeur dans les pays où on est présent. On a une filière, des salariés, des productions locales, cette empreinte locale fait la force du groupe. On soutient des évènements, des artistes, des producteurs locaux, l’éducation, les droits de la femme, les droits des PSH. On aimerait perdurer.
(*) : En quoi consiste votre soutien pour la plateforme TASK, aux cotés du ministère de tutelle ?
(=) : La communication et la culture constituent notre secteur d’activité, une des raisons de notre soutien pour la plateforme TASK. C’est une vraie innovation technologique apportée par le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) pour Madagascar. Aucune plateforme reliant les employeurs et les demandeurs d’emploi n’existait auparavant. Quand nous cherchons des talents, soit on fait de la publication sur Facebook, soit on fait appel à des sociétés de recrutement. La plateforme est pratique, on pourra y mettre nos propositions d’emploi et avoir des candidatures déjà présélectionnées. Tous les pays développés disposent d’un pôle emploi ou d’un site Internet regroupant toutes les offres d’emploi, tous secteurs confondus. J’espère que les autres secteurs vont suivre l’initiative du MCC parce que la démarche est compliquée tant pour les demandeurs que les recruteurs. Il y a énormément de débauchage faute d’une plateforme légale, considérée comme une « concurrence déloyale ». Cette plateforme va réguler naturellement le marché de l’emploi entre l’offre et la demande et va permettre à des personnes d’aller cibler les domaines et les métiers qu’ils aimeraient réellement faire.
Propos recueillis par Patricia Ramavonirina





Festivités sur les requins -baleines, réhabilitation de routes, augmentation de liaisons aériennes, mesures fiscales incitatives pour les investisseurs. Le Président de la République Andry Rajoelina ne chôme pas. Il est sur tous les fronts pour faire de Madagascar une destination touristique pour les Malagasy et les étrangers. Ces dernières semaines, en particulier, sont extrêmement denses en actions de communication et de promotions de la destination.
 C’est dans ce cadre que le Président de la République Andry Rajoelina et son épouse, accompagnés d’une forte délégation gouvernementale, sont descendus à Nosy Be en fin de semaine dernière. Une descente destinée notamment à  montrer la volonté du régime actuel à soutenir le développement du secteur du tourisme.
L’occasion également pour le Chef de l’Etat de procéder à plusieurs inaugurations d’infrastructures routières. Des infrastructures qui contribuent au développement du tourisme car devant permettre de faciliter l’accès aux sites touristiques. C’est dans cet ordre d’idée qu’il annonce aussi la réhabilitation prochaine de la route Hell-Ville – Andilana.
Durant sa descente dans l’île aux parfums, surnom donné à Nosy Be, le numéro un du pays a également inauguré une centrale solaire de la JIRAMA. Une infrastructure qui doit permettre de réduire le nombre de coupures d’électricité à Nosy Be et réduire ainsi la gêne pour les touristes, mais également de diminuer in fine le prix de l’électricité et inciter ainsi les investisseurs. Le Président de la République annonce la venue de responsables de la compagnie aérienne Emirates pour discuter des faisabilités de relier Dubaï à Nosy Be, lors de son discours vendredi dernier lors de l’inauguration de la route reliant l’aéroport de Fascène à Madiro. Cela devrait faciliter l’accès des touristes étrangers à Nosy Be.
Il a affirmé également avoir donné des consignes au ministère du Tourisme pour faire connaître ce festival Marokintana, qu’il souhaite voir devenir l’équivalent pour Nosy Be de ce que le festival des baleines est pour Sainte-Marie. Pour participer aux actions de communication des initiateurs de ce festival, le couple présidentiel a participé samedi à un safari dans les mers de Nosy Be pour voir les requins-baleines.
Une semaine auparavant, des mesures incitatives  pour les investisseurs, notamment dans le domaine du tourisme, avaient été annoncées par le Président de la République au cours du forum national des investissements pour l’Emergence de Madagascar. Des mesures parmi lesquelles on compte notamment l’exonération de la TVA pour la mise en place  des complexes hôteliers et touristiques, pour les matériels et équipements en vue de la mise en place des parcs d’attraction dont les parcs aquatiques, l’exonération de la TVA et  exemption des droits de douane pour l’importation des bateaux de croisière, catamarans, montgolfières.  C’est dans ce cadre également qu’il a annoncé l’exonération de taxes pour les investisseurs qui souhaiteraient notamment importer des animaux tels que les girafes, des zèbres ou encore des éléphants, pour développer le tourisme safari.
L.A.


« Demain, tu franchiras la frontière. Demain, tu entameras ta marche. Demain, tu fouleras une terre qui est  la tienne. Tu palperas des sables qui sont  les tiens. Demain, tu embrasseras un sol qui fait partie intégrante de ton cher pays ». C’est fort de l’avis juridique de la Cour internationale de Justice qui avait reconnu l’existence de liens d’allégeance entre les sultans du Maroc et les tribus du Sahara qu’avec ces mots, extraits de son discours du 5 novembre 1975, que feu Sa Majesté le Roi Hassan II donna le signal de départ de la glorieuse Marche verte.
Le lendemain, 6 novembre 1975, 350 000 Marocaines et Marocains, issus de toutes les régions du Royaume et brandissant face au colonisateur de l’époque, comme seules armes le Coran et le drapeau national, ont entamé l’une des épopées de l’histoire du Maroc.
La Marche verte, que d’aucuns considèrent comme une expression du génie et de la sagesse de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, représente ce lien inébranlable entre un peuple et son souverain mais aussi la conviction de toute une Nation de la justesse de la cause du parachèvement de son intégrité territoriale.
Quarante-sept ans après, et sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara marocain s’est transformé en un immense chantier grâce, notamment, au Nouveau plan de développement des Provinces du Sud.
Ce nouveau plan de développement, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015 et doté d’un budget de 8 milliards de dollars, se veut un accélérateur du développement et de l’intégration socio-économique du Sahara marocain. Il vise à faire des Provinces du Sud du Maroc, à travers de nombreux projets structurants en matière d’infrastructures routière, portuaire, universitaire, touristique et culturelle, un pôle de prospérité et de rayonnement national, régional et continental.
Cette dynamique en matière de développement et les importantes réalisations qui en découlent se trouvent confortées et appuyées, aujourd’hui, par une dynamique politique grâce aux multiples percées de la diplomatie marocaine au sujet du différend régional autour du Sahara marocain.
Aujourd’hui, 90 pays apportent leur plein soutien au plan d’autonomie pour le Sahara présenté par le Royaume du Maroc en 2007. En outre, une trentaine de pays frères africains et arabes, d’Amérique Latine et des Caraïbes ont ouvert des Consulats généraux dans les villes de Laayoune et de Dakhla; scellant ainsi leur reconnaissance de la souveraineté du Royaume sur son Sahara.

 Les différentes résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui qualifient l’Initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara de base sérieuse et crédible pour la résolution de ce différend régional, ont été confortées par  la résolution 2654 du 27 octobre 2022 dudit Conseil qui appuie l’approche marocaine basée sur la légalité internationale, la volonté de la population et la réalité sur le terrain.
La résolution 2654 appelle, également, l’ensemble des parties à demeurer engagées dans le processus des tables-rondes, seul format de discussion de nature à mener à une résolution du différend régional autour du Sahara marocain dans un esprit de réalisme et de pragmatisme sur la base du compromis et dans le cadre de l’Initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara dont la prééminence a été réaffirmée sans ambiguïté par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Mohammed Benjilany
Ambassadeur de Sa Majesté le Roi du Maroc

LA UNE DU 05 NOVEMBRE 2022

Publié le vendredi, 04 novembre 2022

Recrudescence confirmée ! Les bandits ont de nouveau frappé à Antanimenakely Ampitatafika, vers les premières heures de la matinée, hier. Encore une fois, leur assaut s’est soldé par la mort d’un chef de famille de 61 ans qui fut propriétaire de cash point de son vivant, mais également par des blessures graves pour sa fille de 39 ans. Tous deux ont, chacun reçu un coup de couteau, le sexagénaire étant le plus gravement touché. « Il l’a reçu en pleine poitrine.

Accessible à partir de ce jour. La plateforme en ligne « ToroAsa Serasera sy Kolontsaina », (TASK), visible sur le site « www.task.mg », est désormais opérationnelle. Ce pôle emploi et stage en communication et culture s'ouvre tant aux entreprises qu'aux demandeurs d'emploi œuvrant dans ces domaines. « Les jeunes ont du mal à trouver de l'emploi même s'ils sont diplômés de l'université, notamment faute d'expériences. Nous espérons que TASK va y remédier », s'exprime Harena R., représentant les jeunes en quête d'emploi. C'était hier au stade Barea à Mahamasina, lors du lancement officiel de cette plateforme.

La saison des pluies ne fait que commencer. Cependant, la Capitale souffre déjà à cause de la montée des eaux. A cause de la dégradation de l'environnement et des feux de brousse, la pluie diluvienne - sans parler des grêles - engendre plusieurs dégâts comme l'inondation et la destruction des infrastructures urbaines. 

 

Le délestage est devenu un grand problème pour de nombreux ménages et les petites et moyennes entreprises qui n’ont pas les moyens de se prémunir d’un groupe électrogène de secours, surtout dans la Capitale. Cela engendre des pertes conséquentes au niveau de l’activité de ces petites entreprises.

 

Moderniser Madagascar. C'est en ce sens que le Président de la République, Andry Rajoelina a annoncé officiellement l'ouverture de nouveaux locaux de la Banque centrale de Madagascar à Nosy Be, à l'occasion d'une descente qu'il effectue présentement dans la Région Diana. Selon lui, la représentation de l'institution financière sur l'île aux parfums témoigne de l'avancement des processus de modernisation déjà entamés dans cette région notamment pour ce qui est de l'administration mais aussi et surtout du secteur touristique qui est la principale activité génératrice de revenu de Nosy Be.

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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