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Une véritable vague humaine a déferlé sur le chantier du projet Miami à Toamasina samedi dernier, à l’occasion des portes ouvertes organisées par le secrétariat d’Etat auprès de la Présidence en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat. En effet, les habitants de la ville de Toamasina ont eu un avant-goût des réalisations dans le cadre du projet Miami. Si le chantier ne va ouvrir ses portes officiellement que dans quelques mois, les autorités locales ont organisé deux heures de « portes ouvertes en chantier » sur le site du projet. Et ce, pour répondre aux demandes faites par les habitants de Toamasina qui ont insisté pour voir le chantier durant la récente visite du Président de la République Andry Rajoelina dans la capitale du Betsimisaraka, il y a quelques jours auparavant. Le SENVH a accédé à la demande pour que les tamataviens ne soient ni « tompony mangataka atiny » ni « tompontrano mihono ».  Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les habitants de Toamasina ne se sont pas fait prier. Nombre d’entre eux sont venus sur le site. Preuve manifeste de l’engouement autour de ce projet. « Les visiteurs ont pu constater de visu, entendre les explications, tester et essayer en avant-première les infrastructures », note le SENVH dans une publication sur sa page Facebook. Le secrétariat d’Etat dit également que les marchands du bord de mer parmi les bénéficiaires du projet ont réaffirmé leur confiance dans le projet » tandis que les artistes ont pu exprimer leur reconnaissance à travers des poésies. Un nouveau rendez-vous est donné à la population de Toamasina d’ici environ deux mois lorsque la partie nord du projet sera entièrement recouverte de béton. La réalisation de ce projet de grande envergure part d’un Velirano du Président de la République en 2018. Des études ont ensuite été menées en 2019, avant d’être baptisée Miami Miray hina ary mifankatia, un nom qui reflète l’objectif du projet et de la population bénéficiaire. Toamasina est la seconde plus grande ville malgache après Antananarivo. Raison pour laquelle des projets d’envergure sont entrepris dans ce poumon économique du pays.
La Rédaction


 Le Dr Damoela Randriantsimaniry, secrétaire général de l’Alaotra-Mangoro, a fait part de la méthode qu’il entend appliquer, suite aux recommandations que lui ont adressées le ministre des Transports et de la Météorologie, Ranjatoelina Rolland, lors de sa dernière venue à Ambatondrazaka. Une descente motivée par les soucis du Gouvernement et bailleurs sur la RN44, notamment la sécurisation des automobilistes et autres utilisateurs. Une décision a été prise, celle de suspendre les travaux de l’entreprise chargée de réaliser les travaux d’amélioration.
Plus d’un ressortissant de la Région se posent des questions sur les raisons de cette suspension, étant donné les tribulations politiques actuelles… Et d’essayer de comprendre.
Certes, la tentation, pour chaque conducteur, roulant sur cette RN44,  d’établir un record,  est grande ! La moyenne de 3 à 3,5 accidents par mois signalée par les Forces de l’ordre, ne dépasse pas celles des autres Routes nationales. Seulement, prudence et anticipation s’imposent. Plus d’un a encore dans ses souvenirs, l’accident qui fit perdre la vie à huit voyageurs, à Marovoay-gare, suite à une course-poursuite entre deux Sprinters de transport en commun, à destination de Tanambe (Amparafaravola), alors que les travaux d’amélioration dans la partie sud était à peine entamée. Défi entre deux conducteurs : leur caprice fut tel que les deux conducteurs, à destination de Tanambe-Amparafaravola, se donnèrent rendez-vous et partirent délibérément en même temps, sur un lieu sis à Ambohimangakely.  Et de rouler à 160km/heure, selon un témoignage, quand l’un allait dépasser l’autre…Autre accident significatif est aussi celui qui fit qu’une famille a failli être anéantie, à la sortie du village d’Andranokobaka sur cette route nationale en cours d’amélioration...La RN44 ne devra point, aujourd’hui comme à l’avenir être la « Route de la Mort ». On doit comprendre les choses dans ce sens.
 Le Dr Damoela Randriantsimaniry parle de « Rapid Result Initiative »(RRI). En l’occurrence deviner et arrêter les parties à mobiliser, les motiver autant que faire se peut, puis arrêter ensemble les défis à relever dont le moindre n’est pas la durée pour réaliser les travaux qui leur incombent ; « Règlementer de manière efficace et définitive la circulation sur ce fleuron de l’Alaotra-Mangoro ».Tel est le mot d’ordre. …Les recommandations trouvent des oreilles attentives et motivées !                                  Nandrasana                                                                                                                                           
     


Kix et sa bande ont enflammé la salle mythique du Palais des sports sis à Mahamasina. Ambondrona, un groupe adulé des Malagasy, surtout les jeunes, a fait souffler un vent de folie hier à Mahamasina lors de la célébration des 20 ans de scène du groupe. Des dizaines de milliers de fans sont venus acclamer et célébrer en fanfare ces deux décennies de partage musical. L’attente a été longue. Vers 9 heures du matin, de nombreux adolescents et parents se préparent déjà à entrer pour trouver leur place, papoter, manger ou encore prendre des « selfies » avant le coup d’envoi du concert. A ce même moment, aux alentours du stade et devant les portes d’entrée, on constate des milliers d’adolescents et de jeunes qui se mettent déjà en queue pour pouvoir être en communion avec le groupe.
Comme il a été annoncé, les billets d’entrée sont déjà tous vendus une semaine avant le grand jour. Bien sûr, vu la longueur des fils d’attente, le public a mis plus de temps à entrer dans la salle. Cependant, le show a débuté à l’heure exacte. A 15 heures tapantes, dans un nuage de fumée, le groupe Ambondrona est apparu sur scène, dans un décor de rock en saluant le public avant d’entonner « Ilay tanàna », un extrait de son premier album, et tout cela devant une foule en délire dans un son énorme, à la fois tellurique et précis. Les cinq hommes n’ont rien perdu de leur énergie, et leur brio musical reste impressionnant. Après avoir interprété plusieurs morceaux extraits des albums « ’Lay tanàna », « Tohizo ihany » « Ho mandakizay », le groupe a puisé dans son répertoire « Tomany irery » - une chanson sortie récemment et le  morceau légendaire « Tafandry mandry ».
Performance
C’était le genre de concert où l’on se dit « j’aurais dû tellement y être ».  Aller voir un concert du groupe Ambondrona, c'est assister à un véritable show. Une mise en scène soignée, soutenue par un jeu de lumière astucieux qui évolue au fil des actes, un décor grandiose, un son impeccable... Le tout mené par cinq hommes qui savent bien jouer leurs rôles sur scène. Quoique l'on puisse penser du parcours du groupe, nul ne pourra nier que Beranto et sa bande se donnent toujours à fond dans leurs concerts. Les absents ont eu tort de ne pas venir au Palais des sports. Il suffit juste de regarder sur les réseaux sociaux pour s’en rendre compte car de très nombreux fans ont partagé des vidéos et photos de la performance du groupe sur scène.
Au bout de deux décennies d’existence, le groupe est devenu un véritable phénomène. A lui tout seul, Ambondrona se plait toujours à surprendre ses fans. Une grande communauté de fidèles s’agrandit continuellement et accueille désormais en son sein une nouvelle génération. Celle-ci reste toujours aux aguets à l’annonce d’un événement de la part du groupe. Pour ceux qui n’ont pas eu leur sésame pour assister au concert, ils doivent toujours se consoler en visionnant quelques extraits de vidéos ou encore des photos que les internautes ont partagés sur Facebook.
Sitraka Rakotobe


Une toute petite richesse naturelle et immatérielle suffit pour créer des fortunes immenses au bonheur de la population. Les îles voisines à l’instar de Maurice et La Réunion n’ont pratiquement rien par rapport à Madagascar. Mais elles attirent un nombre considérable de visiteurs internationaux chaque année. La Grande île a tout pour courtiser l’univers. Pourtant, elle est loin de l’objectif de 800 000 touristes par an.
Savoir mettre en valeur ce que l’on a, en respectant tous les principes, est une clé de la réussite des pays à vocation écotouristique. Les Maldives n’ont pratiquement que la mer qui les entoure. Les besoins sur les îles et les atolls habitables de l’archipel sont importés. Pourtant, de riches personnes et des stars mondiales aiment y passer un séjour qui coûte extrêmement cher.
La façon dont la République des Maldives exploite la beauté naturelle de son patrimoine maritime paie. En effet, ce petit pays de l’océan Indien réalise un PIB de plus de 4,2 milliards de dollars par an. La majeure partie de cette manne provient du savoir-faire lié à la mer. Le modèle maldivien est tout aussi enviable que celui de l’île Maurice et de la voisine La Réunion.
A leurs côtés, Madagascar, qui a absolument tout, a encore beaucoup à faire pour se hisser aux rangs des destinations phares des visiteurs internationaux. L’île est bénie à considérer le taux élevé d’endémisme de sa faune et flore. Après l’Amazone et le Bassin du Congo, Madagascar est le véritable paradis de la diversité biologique sur la terre ferme et en mer.
Les plus de 5 600 km de bande côtière de l’île à eux tous seuls représentent un immense atout pour l’écotourisme marin comme aux Maldives. S’y ajoute la mosaïque des paysages fascinants du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. Outre la beauté naturelle et physique du pays, la diversité culturelle est encore un autre atout à exhiber pour séduire le regard du monde entier. Notamment à l’ère de la mondialisation culturelle par-delà la mondialisation des économies.
Les privilèges dont est doté le pays profitent à peine à sa croissance et à la lutte contre la pauvreté endémique elle aussi. Pire, le territoire se vide d’une manière inquiétante de ses substances vitales à voir les séries de catastrophes précipitant le déclin de la nature et de la culture.
Par manque d’éducation aggravé par le laxisme à tous les niveaux, les habitants se rendent eux-mêmes coupables des crimes environnementaux et culturels. Les actualités montrent que les actions humaines et les feux détruisent les aires protégées. Ils sont toutefois le refuge tout désigné des espèces endémiques et protégées.
A cause de la gravité des problèmes, beaucoup d’espèces animales et végétales de Madagascar vivent leurs dernières années avant leur disparition définitive. Les lémuriens, l’espèce emblématique de l’île (cf. La Vérité du 8 octobre), sont en tête de liste. Ils attirent plus de 80% des visiteurs internationaux qui choisissent la destination Madagascar. Or, 95% de ces animaux arboricoles sont aujourd’hui gravement menacés.
« Selon la Banque mondiale, en intégrant la valeur du capital naturel dans les calculs, on porterait la richesse de l’île à près de 3 500 milliards de dollars », lit-on à la page 2 du bulletin trimestriel Songadina no 13, avril-juin 2012, de l’ONG Conservation International.
Les bois précieux illicitement coupés à l’intérieur des aires protégées, les parcs décimés par les feux, le patrimoine naturel saccagé par des ignorants, etc. sont comptabilisés dans cette richesse sur laquelle les Malagasy, pauvres, dorment car ils ne savent pas mettre en valeur ce dont ils disposent. Au lieu d’exploiter à bon escient toutes ces bénédictions, d’aucuns s’emploient à n’instaurer que désolations.
M.R.


Délivrance. Scott Reid, CEO de Madagascar Oil (MOSA), en compagnie de quelques responsables de la société viennent d’annoncer, hier à Ambatonakanga que la compagnie, après de nombreuses années à ne faire que produire et stocker, procède enfin à des ventes d’huile lourde auprès de quelques clients locaux. Plus précisément, MOSA livre auprès d’une demi-douzaine d’industries œuvrant notamment dans l’agroalimentaire, le textile ou encore le BTP dans la Région de Vakinankaratra. Des contrats ont ainsi été signés avec des sociétés industrielles. Un approvisionnement en huile qui permet à ces industries de ladite Région de réduire de plus de 25 % leur budget en termes d’achat de carburant. « Le manque d’huile lourde sur le marché contraint bon nombre d’industries à se rabattre sur le gasoil qui, dans l’actuel contexte de crise énergétique mondiale, s’achète à un prix nettement plus élevé à l’importation. D’un autre côté, comme notre hydrofluoro-oléfine (HFO) est produit localement, cela implique logiquement un prix beaucoup plus abordable pour nos clients en nous permettant de grappiller petit à petit du part de marché local », s’enthousiasme Patricia Ramamonjisoa, directeur commercial de la compagnie pétrolière. Une façon pour cette responsable d’avancer que ces premiers contrats de vente seront ainsi en mesure de permettre au projet de prendre progressivement sa place sur le marché domestique de carburant.
JIRAMA ?
D’un autre côté, ce qui devait être « Le » contrat pour Madagascar Oil, en l’occurrence l’accord d’approvisionnement en huile lourde pour les machines de la compagnie nationale d’eau et d’électricité, peine toujours à se conclure jusqu’à présent. La raison étant la capacité de solvabilité de la JIRAMA qui est toujours mise en doute. « Dans le contexte actuel, notre compagnie ne peut se permettre des risques de retard voire de non-paiement. Madagascar Oil n’a pas la solidité financière des fournisseurs actuels de la JIRAMA pour faire face à ces risques », explique le CEO qui rajoute que « Madagascar Oil a déjà avancé une proposition de système prépayé à la compagnie nationale d’eau et d’électricité, sur laquelle cette dernière n’a pas encore donné suite ».
Pour rappel, depuis l’exploitation de l’huile lourde en 2015, Madagascar Oil n’a pas encore vendu un baril. Les activités d’extraction sont d’ailleurs suspendues depuis l’atteinte de la capacité de stockage sur le site en 2016. Cause avancée de ce retard, le mauvais état de la RN1 bis reliant Tsiroanomandidy et Maintirano. Un paramètre de blocage qui persiste jusqu’à présent malgré le fait que la compagnie se soit doté de véhicule tout terrain gros porteur afin d’assurer provisoirement l’approvisionnement vers la Région de Vakinankaratra, notamment chez les premiers clients qui leur ont accordé la confiance pour l’instant. L’autre option avancée, toujours à court terme, est l’aménagement du port de Maintirano pour ouvrir des voies de livraison aussi bien internationales que nationales. Scott Reid d’assurer qu’il ne devrait pas être difficile pour Madagascar Oil de vendre son huile étant donné sa faible teneur en soufre, mais aussi dans le contexte actuel de tension sur les commodités due à la guerre en Ukraine. Ces mêmes arguments sont d’ailleurs avancés par la compagnie qui doit multiplier ses investisseurs afin de l’accompagner dans ses ambitions d’expansion.
Hary Rakoto 



La une du 8 octobre 2022

Publié le vendredi, 07 octobre 2022


L’affaire a éclaté, le 2 octobre dernier à Foulpointe, lorsque les éléments de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie à Toamasina ont arrêté un commerçant qui prétendait être homme d’affaires. En cause, son implication présumée dans cette affaire de commercialisation de carburant frelaté dans l’Est du pays. Trois jours après, l’affaire a rebondi. Le suspect a été déféré avant qu’il ne soit finalement placé sous mandat de dépôt, précisément à la date du 5 octobre dernier.
Toutefois, au début, les observateurs étaient amenés à croire que le commerçant en cause aurait simplement stocké une assez importante quantité de gazole afin de prévenir une éventuelle pénurie, toujours liée à la même affaire. Mais le cours de l’enquête a cependant confirmé l’implication de l’homme d’affaires dans cette sale histoire. Une source auprès du dossier a alors révélé que la raison ayant poussé le suspect à stocker ainsi du carburant frelaté à Foulpointe aurait été motivée par sa crainte de tomber entre les mains de la Gendarmerie à un moment où cette dernière a mené une campagne de perquisition à Toamasina. Par précaution donc, le commerçant en cause, a alors préféré déplacer son stock à Foulpointe.
Effectivement, c’était lors de l’une de ces perquisitions dans cette dernière localité que les gendarmes ont finalement décelé la marchandise chez le commerçant suspect. D’ailleurs, ce ne sont pas les preuves qui manquent : 8 bonbonnes et un fût rempli d’essence, quatre autres bonbonnes contenant du pétrole, 60 bonbonnes pleines de gazole, 45 autres récipients du même type, mais plutôt vides, 11 fûts d’huile moteur, enfin de l’acide sulfurique. Mais en marge de ces découvertes par trop compromettantes pour le suspect, les Forces de l’ordre lui ont également trouvé un revolver de marque Salier avec 6 munitions. Mais il y avait aussi 26 motos Jog, 3 autres de marque Bws, deux autres de marque Vino, deux mini-cross, enfin un quad.
L’enquête a notamment révélé que le suspect a bel et bien un lien, sinon collaboré avec le réseau, c’est-à-dire ceux qui commanditent la distribution de ce carburant frelaté. Pendant que le suspect fut ainsi incarcéré provisoirement, toute la marchandise fut confisquée par les autorités. La balle est donc dans le camp de la Justice pour trancher sur le sort de l’accusé dont l’acte aurait porté de lourds préjudices sur les biens de ses concitoyens.
Franck R.
 

 
Deux pièces maîtresses de L’Elgeco Plus sont déclarées forfaits contre le club sud-africain Marumo Gallants FC pour le match Aller comptant pour le second tour de la Coupe de la Confédération africaine de football, au stade Barea Mahamasina.
Les deux joueurs blessés, s’agissant de l’attaquant Safidy Rafenoarimanana et de Lucien Kassimo alias « Foroche ». Ce dernier s'est blessé à l’entraînement tandis que Safidy l’était déjà lors du match retour contre le PWD Bamenda. Mais rétabli, il s’est blessé de nouveau à l’entraînement ce jeudi.
Cependant, l’équipe semble bien prête pour son avantage de jouer à domicile ce dimanche. « Tant physiquement que moralement, nos effectifs sont prêts pour recevoir le club sud-africain. Nos adversaires sont plus physiques que nos joueurs mais on s’est déjà préparé à toute éventualité. On a insisté surtout le travail de finition devant le but », annonce le coach Raux Auguste lors d’une conférence de presse, hier au stade Barea.
Le président du club a fait appel aux supporters pour soutenir l’équipe et d’ajouter « Le niveau de notre football a monté d’un cran grâce à notre nouvelle formule de compétition, la solidarité de tous, la FMF et l’Etat malagasy par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports.»
Le défi sera de taille pour Elgeco Plus face à un tel adversaire comme le Marumo Gallants FC.  Ce dernier a battu le TS Galaxy (1-0) lors de la 9ème journée de la « Premiership », Afrique du Sud. Le TS Galaxy, rappelons-le a déjà écarté la CNaPS Sport à la Coupe de la CAF. Pour le moment, le Marumo Gallants FC flirte la zone rouge du championnat sud-africain en se positionnant à la 14e place sur 16 équipes participantes.
Elias Fanomezantsoa

Dernier trimestre !

Publié le vendredi, 07 octobre 2022

Déjà, deux mille vingt-deux entame sa dernière étape. En effet, l’année tire lentement et sûrement à sa fin. Déjà, on scrute les enjeux de fin d’année. Discours présidentiel. Fêtes de fin d’année. Autant de préoccupations qui ne manquent pas de plomber les attentions ! Déjà, les esprits se focalisent à l’idée « comment va-t-on terminer l’année ! » Et déjà, la fièvre de cette « Fin » tant attendue surchauffe.
Mais en attendant, la vie suit son cours normal ou … anormal ! Certainement, la dernière étape ne sera pas de tout repos que ce soit pour les tenants du régime, pour le commun des mortels ainsi que pour les opérateurs de tous les secteurs confondus. Gouvernants et administrés aspirent tous à une fin d’années en rose ! Cela se prépare activement dès maintenant !
La première chose à laquelle les responsables étatiques se doivent de veiller dès maintenant consiste à contrôler la fluctuation des prix. A chaque coup, l’inflation vient gâcher les préparatifs. Que les prix des produits de première nécessité (PPN) se stabilisent à un niveau abordable à toutes les bourses surtout à ce moment précis, les fêtes de fin d’année, occasion où chaque famille choisit souvent de se retrouver ensemble. Une tradition bien ancrée dans les mœurs que personne ne voudra, en aucun cas, lâcher. Cependant, il n’y a pas que les prix des PPN qu’il faille contrôler. Il importe également de surveiller les prix d’autres articles d’épicerie ou de magasin que tout le monde même les familles modestes n’en peuvent pas se priver. Mais, les moyens limités ne permettent pas à chacun d’aller au gré de son bon vouloir. En tout état de cause, la maîtrise de l’inflation en cette période proche de la fin d’année constitue un atout de taille pour améliorer les conditions d’existence du peuple surtout du bas peuple.
Il est plus qu’utile que la JIRAMA mette fin à cette galère qu’elle fasse subir aux usagers. A trois mois de la fin d’année, tout le monde aspire à une atmosphère de vie agréable. Les coupures sans fin voire éternelles d’eau et d’électricité n’ont que trop duré. Que des promesses non honorées ! Des engagements non tenus ! Et la galère continue. En effet, au début de l’année en cours, la Compagnie nationale a fermement promis que les délestages ou les coupures vont incessamment disparaitre. Voilà, on s’achemine vers la fin de l’année, il semble que demain n’est pas la veille de la fin de ces cauchemars. Et la galère sinon le calvaire perdure !
L’insécurité terrorise et durcit même sa force de frappe. A quelques encablures de la fin de l’année 2022, la population pourra-t-elle enfin espérer se débarrasser de cette étreinte. Viols et meurtres d’une barbarie extrême ont le lot quotidien de tous les jours que le Bon Dieu fasse ! S.O.S.!
La concrétisation des engagements du Président à travers le Velirano a intérêt à ce que les grands chantiers avancent de telle manière qu’au bout de cette année qui s’achève prochainement, on constatera des réalisations considérables et palpables respectant les normes requises.
Si les dirigeants comptent commencer l’année nouvelle dans la sérénité, il faudra bien réaliser de gros progrès sinon notables à la fin de l’année.


Déception. Mauvaise nouvelle pour les fans du chanteur Gims. Alors que depuis quelques semaines, les annonces et publicités affluent sur la toile à propos de la venue du chanteur congolais Gims dans la Capitale pour ce 12 novembre, l’interprète du « Sapé comme jamais »  a décidé de reporter son unique concert à Madagascar, en invoquant des problèmes liés à des raisons personnelles. Dans une déclaration partagée sur les réseaux sociaux, le chanteur a publié : « Salut, c’est Gims ! Toutes mes excuses, je tenais à vous annoncer que la date de mon concert à Madagascar va devoir être décalée. Le spectacle n’est pas annulé mais reporté pour des raisons personnelles. Mais ce n’est que partie remise. On se voit très bientôt, c’est promis. Encore désolé. A très bientôt Antananarivo ! ». En effet, celui tant attendu, qui a rempli le stade de France, interprète  du tube  « Sapé comme jamais », ne sera pas comme annoncé au stade Barea de Mahamasina pour le samedi 12 novembre. Certes, cela reste une annonce décevante pour le grand public tananarivien qui devra encore attendre quelques jours voire des semaines de plus afin de pouvoir communier dans la ferveur avec son idole. Puisque Gims a confirmé qu’il sera bel et bien dans la Capitale, une autre date devrait être publiée ultérieurement.
Amertume
Mises à part les raisons personnelles que tout le monde ignore, le public malagasy se demande si toutes les dates de sa tournée ont été aussi reprogrammées ou c’est seulement son passage au pays qui soit ajourné. Car rappelons que le chanteur est en pleine tournée durant tout le mois de novembre. Pour ceux qui ont déjà acheté leur sésame d’entrée, il n’y rien à craindre,  les billets existants seront toujours valables pour la nouvelle date qui devra publiée bientôt. En attendant, le public pourra toujours se consoler à travers le concert de Dadju qui se tiendra le 14 octobre au même stade Barea à Mahamasina. Ainsi, les nombreux fans visiblement très impatients de voir leur idole en prestation, devront encore attendre. Et pour rassurer tous ses admirateurs, Gims a martelé qu’il sera dans nos murs prochainement et que les organisateurs et le chanteur ne manqueront pas d’aviser le public dès qu’ils ont une date précise de l’arrivée de ce dernier à Madagascar. Malgré cela, la fin de l’année 2022 approche à grand pas. Et tout ce que le public espère, c’est que le concert aura lieu cette année.   
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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