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Les responsables étatiques à tous les niveaux feraient bien de s’en tenir strictement au principe de séparation des pouvoirs. Le discours de la présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa lors de l’ouverture de la deuxième session ordinaire en cours est riche en enseignement. Il rend compte clairement de la fragilité de la séparation des pouvoirs à Madagascar.
Le big boss de l’Hémicycle malagasy a mis les points sur les « i ». Elle a même abordé des aspects extrêmement sensibles à l’origine du dysfonctionnement de l’appareil administratif de la République. En quelques phrases, l’élue d’Ambatofinandrahana a fait le tour d’horizon. Elle a dénoncé l’interférence entre le pouvoir exécutif le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.
Les agissements de certains membres de l’Assemblée nationale et leurs proches collaborateurs, récemment rapportés par la presse et sur les réseaux sociaux, ont éclaboussé l’image de l’institution de Tsimbazaza. Ils ont mis au grand jour les abus et les usurpations de fonction perpétrés par des faiseurs de loi qui se muent en faiseurs de dégâts. Mais tous ces fracas ne sont que la partie immergée de l’iceberg.
Grande surprise
Le milieu judiciaire se révèle plus souvent comme le terroir de l’interventionnisme du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif. Tenus par la loi du silence, les fonctionnaires de la justice demeurent discrets sur les affaires potentiellement préjudiciables à la vie sociale et au devenir de la Nation. Les langues se délient quand même en coulisses.
Nonobstant l’indépendance de la Justice, des hauts responsables étatiques et des parlementaires se placent au-dessus des juges et magistrats. L’on entend souvent parler de lettres en bonne et due forme émanant de tel ou tel organe de l’Exécutif ordonnant la libération d’une telle ou telle personne. Pourtant, celle-ci a commis des infractions graves comme le détournement de deniers publics se chiffrant à plusieurs millions voire milliards de la monnaie nationale.
A ce propos, si le discours de Razanamahasoa avait eu lieu avant les municipales et communales de 2019, la ville de Moramanga aurait un maire et des conseillers municipaux élus. Le vote se déroulait bien au profit du candidat du parti de l’Opposition Tiako i Madagasikara. Mais, à la grande surprise de tous, le scrutin était annulé pour cause de soi-disant irrégularités qui n’ont jamais fait l’objet d’aucune requête.
Violation fragrante
Le secret a commencé à filtrer dès l’annonce de la suppression du vote. Des députés du parti majoritaire, par peur et éhontés car incapables de convaincre l’électorat, auraient
fait pression sur les juges administratifs de Toamasina pour qu’ils aient prononcé un autre verdict. Ironie du sort, les restrictions imposées par la pandémie en 2020 et en 2021 ont repoussé aux calendes grecques l’organisation d’une nouvelle élection qui n’aura plus lieu jusqu’à la nouvelle échéance électorale de 2023.
Le cas de Moramanga que personne n’ose crier haut et fort pour des raisons évidentes offre un bel exemple de la violation fragrante de la séparation des pouvoirs et de son impact sur la vie de la population. A cause de ce méfait, la ville carrefour est mise dans tous ses états. Les projets initiés au niveau local sont au point mort tellement la méfiance et la dissonance au sein de l’administration sont handicapantes.
Tout blocage qui amplifie la pauvreté endémique sur l’île trouve sa racine dans le non- respect manifeste de la séparation des pouvoirs qui ouvre une avenue aux abus de toutes sortes, à la corruption et à la paralysie de l’appareil d’Etat. Quand ce dernier est grippé, le développement et la croissance sont des coquilles vides. Heureusement, les organisations de la société civile sont assez dynamiques pour servir de balises de temps à autre à moins que leurs appels de détresse soient écoutés.
M.R.

Ouf de soulagement. Bloquées dans le pays, faute de moyens financiers du ministère des Sports (MJS) et de la Fédération malagasy d'athlétisme (FMA), deux athlètes nationaux pourront désormais rejoindre leur camp d'entraînement à Dakar (Sénégal). 

 

Après que les taxis-motos ont eu l'autorisation d'exercer dans la ville d'Antananarivo, les taxis-bicyclettes ont effectué une manifestation, hier, à Anosizato, engendrant un embouteillage monstre sur cet axe. " Nous avons été poursuivis par la Police municipale et quelques-uns d' entre nos camarades ont été mis en fourrière", explique un des leurs. Les vélos demandent une autorisation d'exercer librement, comme les taxis-motos. Une demande qui a été, tout de suite, rejetée par la CUA. 

 

Les déchets plastiques constituent le premier polluant qui menace l’environnement marin dans le monde. Chaque année, 8 millions de tonnes de plastiques sont jetés dans les mers du globe. Dans les mers de l’océan Indien du sud dans lesquelles se trouve Madagascar, Maurice ou les Comores, les chiffres sont encore flous faute de documentation fiable. C’est afin de trouver une solution pérenne face à cette menace et réutiliser le plastique dans d’autres applications qu’une réunion internationale sur le plastique dans l’océan Indien a été effectuée au Carlton Anosy.

 

Marathon !

Publié le mercredi, 19 octobre 2022

En pleine course, une course contre la montre, Madagasikara engage la vitesse supérieure d’un TGV. Et pour cause, l’urgence de la relance de l’économie nationale. Il n’y a pas de temps à perdre. Le pays s’enfonce. La situation empire. Tous les moyens légaux sont bons. Et ne pas sous-estimer toutes les bonnes occasions. En effet, il ne faut pas rater toutes les opportunités qui se présentent afin de redynamiser le pays notamment l’économie. Et il faut aller vite ! C’est un véritable marathon !

 

Mondial 2022 - Une multitude d’articles chez Baolai

Publié le mercredi, 19 octobre 2022

Dans le monde entier, les fans du ballon rond sont tenus en haleine à 2 mois seulement du coup d'envoi du plus grand tournoi de football. La Grande île se met au parfum de cet évènement universel, avec la marque « Hisense », sponsor du « Mondial de football 2022 » au Qatar, représenté officiellement à Madagascar par la société « Baolai » depuis 12 ans. 

 

Au vu de la conjoncture économique nationale et internationale, le comité monétaire de la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM), lors d’une réunion a exposé le fait que la conjoncture économique mondiale est actuellement soumise à des contraintes et des incertitudes difficiles à appréhender. Entre les problèmes énergétiques, notamment en Europe de l’ouest, les pénuries en produits céréaliers, la crise de l’immobilier en Chine et le manque de main- d’œuvre en Amérique du nord, le monde traverse une période des plus troubles. Ce sont autant de facteurs qui alimentent la flambée des prix à la consommation.

Une triste nouvelle vient de frapper le monde de la musique malagasy. Les fans du groupe MR Razafy sont en deuil. Le groupe mythique pleure sa chanteuse Mamy Rajaonarimanana, plus connue sous le nom de scène Mamy qui a rendu l’âme à l'âge de 67 ans, ce mardi 18 octobre. « La musique malagasy vient de perdre une voix », annonce le groupe sur Facebook. Une triste nouvelle que les membres du groupe  avaient du mal à y croire au moment d'annoncer la mort de la chanteuse.

Au lendemain de son arrivée au Maroc, le Président Andry Rajoelina et son épouse ont rencontré les membres de la diaspora hier à la résidence du consul honoraire de Madagascar à Casablanca. Une communauté qui est essentiellement composée d’étudiants ainsi que de ressortissants malagasy qui habitent au Maroc. Lors d’un bref discours, le Chef de l’Etat a souligné que les étudiants malagasy ont sollicité cette rencontre avec le couple présidentiel.

Tribunal d’Anosy - Début d’un service minimum

Publié le mercredi, 19 octobre 2022

Alors que tous les services étaient longtemps en stand-by au Tribunal de première instance d’Anosy, du fait de la grève indéterminée des greffiers, la situation évolue. Pas plus tard qu’hier, le greffier en chef venait d’annoncer la reprise, du moins partielle, de certains services judiciaires au Palais de justice de la Capitale. En cause, des greffiers avaient été réquisitionnés et cela équivaut à dire une timide reprise au Tribunal, hier. « La machine judiciaire a commencé à fonctionner ce jour au Tribunal même s’il s’agit encore d’un service minimum », a déclaré officiellement le greffier en chef.

 

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Editorial

  • Nettoyage général
    Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA s’embourbe dans la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales, machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.Trente-six responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur…

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