dimanche, 10 août 2025

La une du 11 août 2025

Publié dans La Une
dimanche, 10 août 2025

Semaine cruciale !

Fin prêt. Les jours qui vont suivre en cette semaine seront décisifs pour les Etats de la sous-région australe. Le point culminant de la 45 ème édition du Sommet de la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise) se tiendra durant cette semaine jusqu’au 18 août. En effet, il s’agit d’une semaine cruciale pour l’avenir des Nations et des peuples qui composent la communauté. Les évènements décisifs s’enchaîneront pour aboutir au pic des cérémonies : la réunion des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Les activités entrant dans le cadre dudit Sommet ont débuté par la 8 ème édition de la semaine de l’industrialisation de la SADC du 28 juillet au 1er août dont le thème portait sur « Promouvoir l’industrialisation, la transformation du système agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente ». Au moins 500 participants sinon des opérateurs venant des 16 pays membres de la sous-région ont répondu présent. Pour un démarrage, les organisateurs relevaient un franc succès. L’industrialisation se trouve en bonne voie. Il reste le suivi et la concrétisation au niveau de chaque Etat membre. La réunion des hauts fonctionnaires de la SADC, des secrétaires généraux, prend le relais sous la direction technique du secrétaire général du MAE du pays hôte qui sera suivie du Conseil des ministres de la SADC prévu pour le 12 au 14 août. La réunion du Troïka suivra pour les dernières mises au point. Le point d’orgue, le point de voûte du Sommet aura lieu les 17 et 18 août. Jusqu’à nouvel ordre, neuf Chefs d’Etat et de Gouvernement ont confirmé leurs déplacements à Antananarivo. A noter que l’un des points focaux de ce 45ème Sommet consiste à la passation de la présidence de la South African Development Communauty pour les 12 mois à venir au Président de la République de Madagasikara, Rajoelina Andry Nirina. Un honneur et un signe de confiance et de crédibilité qu’accorde la communauté à la Nation malagasy et à son Président. Qui aurait cru que 10 ans seulement auparavant, la Grande île accédera un jour à ce prestigieux poste. Durant les 12 mois à venir, Madagasikara par le truchement de son Président dirigera les destinées de l’organisation ! Ceci étant, la semaine qui commence jusqu’au 18 août sera cruciale tant pour le pays hôte que pour la SADC. 

Toutes les voix discordantes doivent se taire ! Certes, pour les esprits mal famés, garder le silence relève d’une gymnastique acrobatique très difficile à exécuter ? Pour les « têtes brûlées », garder le silence notamment en ces moments délicats, signifie une faiblesse. Les acteurs politiques déconnectés croient avoir l’obligation de faire des bruits ou des numéros de gesticulation sinon de démonstration de force, de farce en réalité, et cela afin de démontrer aux yeux des « vahiny » et d’attirer l’attention qu’ils existent et qu’ils ont de la force. Erreur fatale ! Oui, ils décrochent le record de la farce ! Les opposants en vrais détracteurs, sombrent dans le ridicule. Heureusement que le ridicule ne tue pas.

Toute la Nation a le sacré devoir de s’unir, de se présenter comme un seul corps devant tous les hôtes de marque. L’avenir du pays se construit dans l’unité et … l’union. Celle qui fait d’ailleurs la force !

Ndrianaivo

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Lors de son intervention samedi dernier dans l’émission Röa-Mazava diffusée sur la page Facebook de « 24h Mada », Lova Hasinirina Ranoromaro, directrice des affaires internationales et porte-parole de la Présidence, a tenu à rassurer sur la solidité des relations diplomatiques entre Madagascar et les Etats-Unis, malgré l’affaire récente impliquant des Boeing 777 immatriculés à Madagascar et aperçus en Iran.

Interrogée sur ce dossier sensible, la directrice insiste sur le fait que ni le Président ni le Premier ministre n’étaient informés de ce dossier. Cette absence de communication officielle est présentée comme une « faute » du ministre concerné, qui a préféré s’expliquer après coup. Dans la foulée, l’Exécutif a ordonné l’ouverture d’une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur cette affaire et identifier tous les responsables, « même ceux proches du Chef de l’Etat ».

Face aux suspicions, le Gouvernement malgache aussi a sollicité l’appui d’Interpol et du FBI pour mener des investigations. La porte-parole précise que, peu après cette demande, une note verbale a été envoyée à l’ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar. La coopération s’est concrétisée rapidement par l’arrivée de « précurseurs » du FBI et de hauts responsables de cette agence gouvernementale cette semaine. Des réunions conjointes impliquant notamment les ministères de la Justice et de la Police nationale, ont ainsi déjà eu lieu.

A elle toujours d’expliquer que cette affaire relève d’un « usage de faux » concernant des immatriculations expirées et non d’un quelconque lien avec l’Iran. Selon elle, Madagascar s’était engagé seulement dans des démarches d’immatriculation provisoire pour un transit vers le Kenya. Elle tient aussi à souligner que, suite à la révélation de cette affaire, les Etats-Unis ont abaissé les droits de douane sur certains produits malgaches, passant de 47% à 15%, signe, selon elle, d’une relation bilatérale non affectée par cette controverse.

Démenti sur Romy Voos

En outre, Lova Hasinirina Ranoromaro réfute l’idée que le ministre des Transports démis serait un « fusible » pour éteindre la polémique. Elle rappelle que toute décision présidentielle est prise sur la base de faits concrets, et qu’aucune nomination de Romy Voos, ancienne directrice de cabinet, au sein de la Présidence n’a encore été officialisée. Pour rappel, cette personnalité a été relevée de ses fonctions car ayant été au centre d'une affaire de corruption internationale impliquant la société minière britannique Gemfields,  

En tout cas, au-delà des Etats-Unis, la responsable au niveau de la Présidence a dressé un panorama des relations diplomatiques de Madagascar avec d’autres partenaires internationaux. Elle a évoqué la présidence historique de Madagascar à la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), qui prendra officiellement effet le 17 août. Cette responsabilité régionale est une reconnaissance de la stabilité politique du pays et de son image positive en Afrique, notamment après les élections présidentielles de 2023.

Sur le plan économique, la présidence de la SADC devrait générer d’importantes retombées, avec environ 600 participants attendus, dont plusieurs Chefs d’Etat, apportant une stimulation directe à l’économie locale à travers l’hôtellerie et la consommation de produits locaux. Madagascar entend utiliser cette plateforme pour promouvoir ses priorités nationales, telles que l’industrialisation, le développement agricole et les énergies renouvelables.

Concernant les relations avec l’Union européenne, la porte-parole a relativisé le récent rappel à l’ordre de l’ambassadeur européen à Madagascar, lié à un commentaire sur une donation de véhicules par la Chine, soulignant qu’il s’agit d’une procédure diplomatique classique. Elle a insisté sur l’ouverture du pays à une coopération internationale large, respectueuse du droit international et des cadres des Nations unies.

Enfin, sur le dossier sensible des Îles Eparses, Lova Ranoromaro a rappelé que la commission mixte franco-malgache avait marqué une avancée notable lors de sa réunion à Paris le 30 juin, avec la reconnaissance officielle par la France de l’existence d’un différend sur la souveraineté des territoires. Un canal de dialogue spécifique a été établi pour poursuivre les discussions, tandis que d’autres aspects bilatéraux progressent, notamment la facilitation de l’obtention des visas Talent.

Recueillis par Lalaina A.

 

Publié dans Politique

Tout sauf du patriotisme. Tel pourrait-on qualifier la démarche des deux anciens Présidents Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina en ce moment. Il y a quelques jours, le Président Andry Rajoelina a dénoncé, à juste titre, la campagne de dénigrement organisée par les deux anciens Chefs d’Etat pour faire obstacle à la tenue du Sommet de la SADC à Antananarivo. Se sentant visés par cette déclaration, les deux hommes ont voulu y répondre à travers une lettre conjointe en date du 9 août dernier et dans laquelle ils se présentent comme les “représentants de l’opposition républicaine”. Une auto-proclamation qui sonne comme une véritable aberration puisque, faut-il rappeler, leur parti respectif ont boycotté les dernières élections présidentielles. 

Les deux anciens Chefs d’Etat se réfèrent également à la Feuille de route de 2011 qui est caduque depuis longtemps. Force est de constater que le duo est uniquement animé par la rancœur et l’esprit de revanche. Hery Rajaonarimampianina n’a pas encore digéré le fait que sa candidature à la présidence de la commission de l’Union africaine n’ait pas été soutenue par les autorités malgaches tandis que Marc Ravalomanana ne supporte pas l’idée que, contrairement au Président Andry Rajoelina, il n’ait pas eu l’occasion de prendre la tête de la SADC car ayant été renversé du pouvoir.

Des lobbyings au détriment du pays 

Ce n’est pas la première fois que le fondateur du « Tiako Madagasikara » agit dans ses propres intérêts en faisant fi des répercussions pour le pays. A preuve, le lobbying qu’il a mené en coulisse pendant la transition et récemment pour le non-renouvellement de l’AGOA dont l’échéance arrive à terme en septembre 2025. Une situation qui risque pourtant de conduire des milliers  de travailleurs malgaches au chômage. C’est avec la même intention de nuire que, aux côtés de Hery Rajaonarimampianina, il entend saboter la tenue du Sommet de la SADC en jouant la carte de la désinformation. 

Marc Ravalomanana a déjà tenté de manipuler la SADC à maintes reprises. En effet, il avait réclamé l’intervention armée de la SADC afin de rétablir l’ordre à Madagascar après sa chute du pouvoir suite à la révolution de 2009. 

Outre la campagne de dénigrement par voie diplomatique, les deux anciens Chefs d’Etat utilisent également leurs partisans qui s’adonnent à des actes de désinformation via les réseaux sociaux. Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina prétendent, dans le dernier paragraphe de leur lettre du 9 août, vouloir « préserver la crédibilité de la SADC » alors que leurs attaques sont uniquement dirigées vers le Président Rajoelina.

La Rédaction 

Publié dans Politique

La 13ᵉ édition des jeux de la Commission de la jeunesse et des sports de l’océan Indien (CJSOI), organisée aux Seychelles, s’est achevée samedi 9 août dans une ambiance mêlant satisfaction et regrets pour Madagascar. Avec 49 médailles glanées – 15 en or, 19 en argent et 15 en bronze – la Grande île décroche une honorable 3ᵉ place au classement général, derrière l’intouchable La Réunion (138 médailles dont 59 en or) et Maurice (124 médailles, 52 en or).

La médaille d’argent du football U-17 reste toutefois un goût amer. Les jeunes Barea, auteurs d’un beau parcours, se sont inclinés en finale face à La Réunion (2-1) au Stade Linite. En sports collectifs, Madagascar repart tout de même avec un titre en volleyball, deux médailles d’argent dans la même discipline et un succès inédit en E-sport double mixte.

En disciplines individuelles, l’haltérophilie a été la locomotive de la délégation. Avec 9 médailles d’or, 6 d’argent et 3 de bronze, les jeunes leveurs de fonte ont confirmé l’ascension de Madagascar sur la scène régionale et internationale. La natation suit avec 3 médailles d’or, 4 d’argent et 8 de bronze, tandis que le judo complète le tableau avec 1 médaille en or, 5 en argent et 8 en bronze, un résultat encourageant mais perfectible.

L’athlétisme, en revanche, a déçu : seulement 1 médaille d’argent et 1 de bronze, loin des standards habituels. Une contre-performance qui questionne la préparation et la gestion de la discipline, minée par des problèmes internes.

Au total, sept pays étaient en lice dans 11 disciplines, dont l’E-sport, nouveauté de cette édition. Madagascar y a brillé avec trois médailles : or par équipe, argent en catégorie masculine et bronze chez les féminines.

La compétition, qui a réuni 1 147 jeunes athlètes pendant neuf jours, se tiendra à Djibouti en 2029 pour sa 14ᵉ édition. La délégation malgache, soutenue à 100 % par la Présidence de la République, rentre fière mais consciente du chemin à parcourir pour rivaliser avec les deux géants régionaux.

Elias Fanomezantsoa

 

Publié dans Sport

Ame sensible s'abstenir ! Vers 19h, samedi dernier, un effroyable accident de la circulation s'est produit sur la RN 34, PK 0, précisément au niveau des 4 chemins situés à Ambohimiandrisoa, en plein cœur d'Antsirabe. Le drame a coûté la vie à R.H.NR.,  ce chef de famille de 41 ans, qui a été tué sur le coup. Car en faisant une mauvaise chute, sa tête a atterri brutalement en premier sur le bitume, et que les roues arrière de la remorque qu'un camion a tractées, étaient passées immédiatement dessus. Quant au résultat, il offrait une scène insoutenable où la boîte crânienne de la victime a été littéralement soufflée.

Au pas de tortue

Revoyons maintenant les circonstances de ce drame où le camion à remorque a roulé en direction de l'ouest avec une vitesse presqu'au pas de tortue car moins de 10 km/h, selon d'ailleurs une source au niveau du Commissariat de police d'Antsirabe. De leur côté, des témoins présents sur place, ont assuré que la victime était en état d'ivresse. D'ailleurs, c'est cet état-là de la victime qui aurait provoqué sa chute, en plein sur la chaussée, si bien que les roues arrière, côté droit de cette remorque, ne pouvaient éviter de l’écraser. 

De source policière, l'épouse de ce père de deux enfants, l'aurait quitté il y a deux ans de cela, une situation qui l'aurait fortement ébranlé, du moins psychologiquement parlant. « Sa séparation d'avec sa femme, selon ses proches que nous avons auditionnés ce jour, (Ndlr, hier), aurait impacté son moral au point qu'il déprimait souvent ces temps-ci », assure la Police. Vendredi matin dernier, la victime a quitté le quartier où elle résidait. Des témoins affirmaient l'avoir vu chanter tout au long de son chemin jusqu'à ce qu'il s'était finalement fait broyer par ce poids-lourd, poursuit cette source. « Certains ont même avancé que le malheureux, outre le fait qu'il était alcoolisé, se serait volontairement plongé sous cette remorque », a-t-elle ajouté.

Du coup, le chauffeur routier mis en cause a été placé en garde à vue au Commissariat de police d'Antsirabe, les papiers du véhicule retirés, mesures nécessaires, du moins pour la sécurité du concerné. On a ainsi assisté à une arrivée immédiate des éléments de la Brigade des accidents ou BAC du Commissariat central et de l'Unité d’intervention rapide (UIR) sur place pour la sécurisation du périmètre et le constat d’usage.

Après un constat du corps du défunt avec le médecin du Bureau municipal d’hygiène (BMH) de la Commune urbaine d'Antsirabe, il y eut aussi un appel au témoignage. La BAC a ouvert une enquête.

Franck R.

Publié dans Société

Plusieurs centaines d’universitaires au rendez-vous. Zouzar Bouka et ses fils Raïs et Raj Alexandre ont pu partager leurs vécus, émotions et expériences aux étudiants et invités lors d’une conférence « De Madagascar à l’Everest » qui s’est déroulée le 8 août dernier à l’université de Mahajanga. Une occasion pour cette famille originaire de Madagascar de partager leur aventure exceptionnelle vers le « toit du monde », en mai 2025. Le père a atteint, rappelons-le, l’altitude impressionnante de 6.800 mètres, tandis que ses fils ont gravi jusqu’à 8.600 mètres, frôlant ainsi le sommet mythique de l’Everest. Ce témoignage, marqué par le courage, la résilience et la détermination, a profondément touché et motivé l’audience.

La conférence de vendredi dernier a été organisée par « Vision Madagascar NGO » et « World Trade Center Antananarivo », en partenariat avec l’université de Mahajanga et l’Alliance française de Mahajanga. Une rencontre mémorable entre des figures inspirantes et la jeunesse porteuse d’avenir. La soirée a débuté par la projection du film intitulé « Everest », suivie d’une table-ronde interactive avec les trois protagonistes. Un moment fort a été la remise de prix aux majors de tous les établissements ainsi que la remise des lots pour les 18 établissements de l’université de Mahajanga, célébrant l’excellence académique et le leadership de chaque Direction. « De Madagascar à l’Everest » est un mouvement qui rassemble des champions intellectuels et sportifs, les meilleurs dans leurs disciplines respectives, afin de promouvoir l’excellence, le dépassement de soi et la réussite sous toutes ses formes.

Pour information, cette famille compte repartir à l’assaut de l’Everest en 2026. « Après tout ce que nous avons vécu ces derniers mois, une chose est claire : cette histoire n’est pas terminée. Everest, mai 2026. Nous y retournerons. Mais pour y parvenir, nous allons nous entraîner plus dur physiquement et mentalement. Plus haut. Plus intelligemment. Et avec du sens », ont-ils annoncé sur la page Facebook dédiée à cette aventure. Cette publication a été suivie par plusieurs milliers de personnes. « Ce n’est pas juste une deuxième tentative. C’est également une nécessité, pour tout ce que vous nous avez donné par votre soutien, et pour tout ce que nous avons découvert en nous. Nous ne pouvons pas laisser cela inachevé », ont-ils communiqué au mois de juillet dernier.

 

P.R.

 

 

 

Publié dans Société

Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat (MTA) a tenu à réagir face aux rumeurs entourant l’Office régional du tourisme de Toliara (ORTU), accusé de tensions internes et visé par des allégations d’ingérence de la part de la ministre. Dans un communiqué publié le 9 août, le ministère a souhaité clarifier la situation et apaiser les inquiétudes des acteurs du secteur. Reconnu d’utilité publique et rattaché à l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), l’ORTU bénéficie d’un mandat officiel, conformément à l’article 21 du code du tourisme, pour assurer la promotion touristique de la Région. Ce rôle s’accompagne d’un financement public équivalent à 50 % des recettes générées par les « vignettes touristiques », un impôt prélevé sur les opérateurs hôteliers. L’ordonnance 60-133 régissant les associations précise par ailleurs que les organismes reconnus d’utilité publique sont soumis à un contrôle particulier de l’Etat. Selon le ministère, des informations faisant état de désaccords internes, ainsi que de l’implication du directeur régional du tourisme et de l’artisanat local, ont conduit à l’ouverture d’une médiation. Cette démarche vise à garantir la poursuite des missions de l’ORTU tout en vérifiant la légalité des décisions prises et l’utilisation des fonds publics. 

 

Enquête 

 

Ainsi, la dissolution du conseil d’administration, initiée par certains membres, a été suspendue dans l’attente des conclusions d’une enquête indépendante. Cette enquête sera confiée à des professionnels neutres, extérieurs aux deux parties en conflit. Une fois les résultats connus, une assemblée générale extraordinaire sera convoquée, conformément aux statuts de l’ORTU, afin que les membres puissent se prononcer sur la gouvernance en toute connaissance de cause. Le ministère a tenu à souligner qu’il n’est pas intervenu dans la gestion interne de l’association, mais qu’il agit dans le cadre de ses prérogatives légales pour veiller au respect des procédures et préserver l’autonomie de l’ORTU. « Le développement du tourisme repose sur trois piliers : l’Etat, les opérateurs privés et les touristes. Notre rôle est de maintenir un équilibre entre ces acteurs pour garantir un secteur prospère », rappelle le communiqué. En appelant à la sérénité, le ministère réaffirme sa volonté d’accompagner la structuration du secteur touristique à Toliara et au-delà, dans un esprit de partenariat et de transparence. Les résultats de l’enquête devraient apporter des éclaircissements décisifs pour l’avenir de l’ORTU et la poursuite de ses missions au service du développement régional.

 

 

Publié dans Economie

Un endroit qui devra ravir les gastronomes, en quête de curiosité. Une nouvelle saveur s’ajoute au panorama gastronomique de la Grande île. L’ouverture d’un restaurant de kebab turc au cœur d’Ankorondrano marque une étape importante dans la diversification culinaire de la Capitale. Après quelques mois de préparatifs, ce premier établissement dénommé « Kebabe », dédié à la cuisine turque, s’installe dans un emplacement stratégique, offrant aux habitants et visiteurs une immersion authentique dans la richesse des saveurs turques.

L’inauguration de l’établissement a été un moment de grande convivialité et de symbolisme, en présence de figures prestigieuses. L’ambassadeur de Turquie à Madagascar, SEM Ishak Ebrar Çubukçu, lors de la cérémonie, a exprimé sa fierté. « Cela faisait trois ans que nous attendions cette ouverture. Nous sommes honorés d’être les artisans de cette première expérience turque à Madagascar. Notre cuisine ne se limite pas au kebab, mais ce plat emblématique occupe une place centrale. Ce restaurant sera un pont culturel, un lieu d’échange et de découverte pour tous ».

De son côté, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Viviane Dewa, a souligné l’importance de cette initiative pour l’attractivité du pays. « C’est un honneur pour notre ministère d’assister à cette ouverture officielle. Elle témoigne de l’intérêt croissant des investisseurs pour Madagascar, confirmant ainsi que notre territoire demeure un lieu propice à la diversification économique et culturelle ». Ce nouveau restaurant ne se contente pas d’offrir une cuisine savoureuse. Il aspire également à devenir un espace où se mêlent convivialité, échanges interculturels et découverte de nouvelles saveurs. En s’implantant dans un quartier dynamique, il espère attirer une clientèle variée, curieuse de goûter aux délices turcs, tout en découvrant la richesse de cette culture à travers ses plats. L’ouverture de ce restaurant turc à Madagascar illustre la volonté d’ouverture et de dialogue entre les Nations, tout en offrant une nouvelle étape dans la scène gastronomique locale. Le kebab, symbole de convivialité et de partage, devient désormais un ambassadeur de la culture turque sur l’île, promettant de belles rencontres et de nombreuses dégustations à venir.

Si.R

Publié dans Culture

Le festival « Sômarôho » qui s’est tenu à Nosy Be du 6 au 10 août a connu une effervescence exceptionnelle, envoûtant les festivaliers jusqu’aux premières lueurs du jour. Durant cinq jours, l’île aux parfums s’est transformée en un écrin vibrant au rythme d’une fête, mêlant musique et culture, où la passion débordante du public a dominé chaque instant. Malgré les signes apparents d’épuisement chez certains spectateurs, trouvés endormis dans des taxis, des bureaux ou même à l’église, l’atmosphère de convivialité et de célébration ne s’est jamais estompée.

Cet événement est devenu une véritable manifestation populaire et une vitrine incontournable de la richesse musicale malagasy, attirant des visiteurs venus de divers horizons pour partager une expérience unique. L'édition de cette année a été marquée par une nouveauté significative avec l’arrivée du groupe SODIAT, sous la direction de son président-directeur général Mamy Ravatomanga, en tant que sponsor officiel. Ce partenariat, portant les ambitions du secteur privé, incarne un engagement fort envers la promotion de la culture locale, tout en stimulant l’économie et le tourisme régional. Selon un porte-parole du groupe SODIAT, son implication vise à mettre en lumière le patrimoine malagasy, tout en apportant un soutien concret au développement régional. Sa participation a ajouté une touche d’élégance au festival, notamment lors du carnaval, où le groupe a habillé plusieurs participants, renforçant ainsi le sentiment d’unité au cœur d’une ambiance festive et haute en couleur.

La ville de Nosy Be s’est ainsi plongée dans une euphorie jubilatoire, dansant, chantant et vibrant au cœur de cette célébration tropicale. Chaque nuit réservait son lot de surprises, offrant aux festivaliers des spectacles d’exception. Les scènes du Sômarôho ont accueilli des artistes locaux et internationaux tels que Tence Mena, Mopcaan, Basta Lion, Rim-Ka, Harena Vanilli, Jeddy Mopcaan, Mama Red, Tanjona Randrianarivelo, Stella Lyncha ou Parish, tous ayant livré des prestations mémorables. Les talents d’Arnaah et Ceis ont ajouté une note envoûtante et magique à l’événement, captivant le public avec leurs univers uniques.

Par ailleurs, la dynamique du festival a été intensifiée par la présence de Wawa, créateur de l’événement, tandis que l’intervention poignante du légendaire « Lucky Dube Band » a procuré des émotions intenses. Avec des classiques tels que « Remember Me » et « Prisoner », la performance de ce groupe a marqué durablement les cœurs des festivaliers. Leur engagement a été acclamé chaleureusement par le public, accentuant encore le rayonnement du festival en tant que plateforme majeure pour la culture malagasy. Entre concerts exaltants, carnavals animés et activités sportives festives, le festival « Sômarôho » a encore prouvé qu’il s’agit bien d’une célébration authentique de l’esprit de Nosy Be. Plus qu’un simple festival, il est désormais un lieu de rassemblement où musique, joie et solidarité s’entrelacent pour créer des souvenirs impérissables.

Si.R

Publié dans Culture

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