Les rideaux sont tombés sur le plus grand rendez-vous sportif de l’océan Indien. La flamme des Jeux est désormais éteinte, hier, au Stade Barea à Mahamasina, symbole de la clôture officielle de ces Jeux des îles de l'océan Indien 2023 à Madagascar. Mission accomplie pour les athlètes de la Grande île. Encore une fois, après l’édition de 2007, le pays hôte renouvelle son record en tant que pays le plus médaillé dans une édition avec 121 médailles d’or jamais enregistrée depuis les annales des Jeux des îles de l’océan Indien. Son record précédent remonte en 2007 lors de la 7eme édition tenue à Antananarivo avec 100 médailles d’or. Aucun autre pays n’a réussi a dépassé la barre de 100 médailles dans ces Jeux. Madagascar termine la 11eme édition sur un chapeau de roue avec 272 médailles dont 71 en argent et 80 en bronze. L’île Maurice se trouve en deuxième place avec 91 médailles d’or, 89 d’argent et 103 de bronze. Et La Réunion complète le podium de médaille avec 80 breloques précieux dans son escarcelle et 90 médailles d’argent et 74 de bronze.
La cruauté humaine dépasse l'imaginable ! C'est ce qui est arrivé au jeune Fano Nambinina Mirado Andrianarivony, alias Mirado, cet adolescent de 15 ans, fils d'un transporteur à Antanetibe Mahazaza, Commune de Mahitsy. Il a disparu depuis samedi dernier vers 8h du matin. Il fut enlevé. Son corps sans vie et couvert de blessures fut retrouvé hier vers 11h du matin dans le massif montagneux de Mekotro, situé dans le nord d'Antanetibe Mahazaza. Ce sont des passants qui auraient fait cette découverte macabre.
Il s'agit d'un meurtre sadique et inhumain où la victime aurait été torturée jusqu'à ce que mort s'ensuive. L'état du cadavre du malheureux l'atteste : il semblait avoir été scalpé, presque dans l'ensemble du corps. L'adolescent fut défiguré, sa mâchoire cassée. Son cou présente une trace de strangulation. Enfin, on l'a retrouvé dans une position couché sur le ventre et du sang s'échappait de sa bouche. Tout cela laisse croire que les geôliers de Mirado l'auraient torturé à mort, selon une source d'information.
Durant les épreuves sportives qui ont nécessité la fermeture de plusieurs axes dans la Capitale, les bicyclettes ont été les reines de la route. Les taxis-bicyclettes ont ainsi profité de l'occasion pour faire des bénéfices et se remplir les poches.
Cela a été surtout remarqué sur l'axe de la RN1. En effet, la course de bicyclettes du samedi, dans la cadre des Jeux des îles de l'océan Indien, a rendu cette partie d'Antananarivo impraticable pour les voitures. La compétition a duré dès la matinée jusqu'à midi. Les usagers de la route ont donc opté pour les moyens de transport disponibles pour rallier la Capitale.
Cette maladie qui cause la paralysie de membres n’est pas encore éradiquée à Madagascar. En effet, de nombreux cas de poliomyélite ont été répertoriés cette année. Par conséquent, la campagne de vaccination des enfants, mais également des adultes devra continuer. Elle se tiendra du 5 au 8 septembre prochain.
Ainsi, rien que cette année, la campagne de vaccination pour lutter contre la polio en est à sa troisième édition. Elle concernera entre autres toute la population dans les Régions d'Analamanga, Vakinankaratra, Alaotra-Mangoro et Atsimo-Andrefana. Ces Régions comprennent des Districts classés « prioritaires », vu que les nouveaux cas y ont été détectés.
Qui aurait cru, Madagasikara caracole en tête ! Pour une bonne surprise, c’en est vraiment une. Madagasikara impressionne. Les athlètes malagasy raflent la mise avec 121 médailles d’or (total : 272). Le pays revient de loin.
Effectivement, durant cette XI ème édition des Jeux des îles de l’océan Indien, Madagasikara a réalisé un exploit inédit pour ne pas dire historique. L’avalanche de médailles d’or, une vraie razzia, un record sans appel que le pays n’a jamais pu le faire depuis 1979, la première édition des JIOI à La Réunion. La récolte est bonne parfois même abondante. Une belle moisson. Un résultat inespéré que tout le monde n’osait y croire !
La 11ème édition Jeux des îles de l’océan Indien a pris fin hier dans l’enceinte mythique du stade Barea à Mahamasina. Une cérémonie grandiose s’est déroulée sur les lieux où le public s’est régalé en savourant de la musique, le talent et le savoir-faire de différents artistes et danseurs, des jeux de lumière, feux d’artifice,...
Au-delà de l’aspect sportif, les Jeux des îles de l’océan indien de Madagascar clôturés hier, ont été une réussite sur le plan populaire. Chaque jour durant un peu plus d’une semaine de compétition, les spectateurs ont été au rendez-vous. Il y a eu une forte ferveur autour de ces jeux. Et on l’a vu dès la cérémonie d’ouverture, où des dizaines voire des centaines de spectateurs sont restés aux abords du stade Barea de Mahamasina, avec l’espoir de prendre place en tribune.
Dans une déclaration samedi dernier, l’association Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana, invite le Président de la République à briguer un second mandat, au nom de la poursuite des efforts déjà entrepris.
« Nous demandons la candidature de l’actuel Chef de l’Etat Andry Nirina Rajoelina à l’élection présidentielle » a clamé Haingo Ravatomanga, présidente de l’association AFF, dans la déclaration lue devant la presse et un parterre de plus de 250 membres réunis à Antanimena. L’AFF, une association qui œuvre dans le social, qui est proche et qui communique directement à la population, justifie son choix par le bilan du Président Rajoelina qu’il juge positif malgré le contexte difficile. Forte de ses membres dispersés à travers les quatre coins du pays et au fait des besoins de la population à la base, l’association pense que le Chef de l’Etat a besoin de cinq ans supplémentaires pour poursuivre son action pour le bien-être de la population.
Le marché du riz à Madagascar est actuellement confronté à des turbulences provoquées par la crise internationale. Le prix du riz importé de l'étranger a grimpé de manière significative, atteignant désormais un pic à 2 900 Ar le kilo, surpassant ainsi les prix du riz produit localement, tels que le tsipala à 2 700 Ar le kilo ou le riz blanc à 2 600 Ar le kilo. Cette inflation a été particulièrement remarquable en l'espace de quelques mois, comme en attestent les statistiques divulguées par l’Agence de contrôle du riz (ODR), qui ont enregistré une moyenne de 2 400 Ar en mai 2023. A l'approche de la période du "maitso ahitra" entre novembre et février, les distributeurs redoutent que le prix du riz n'atteigne des sommets dépassant même les 4 000 Ar le kilo. Face à cette situation critique, il apparaît de plus en plus évident que les importations ne peuvent constituer une solution viable à long terme.